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« Les soutiens de Donald Trump en Europe centrale et dans les Balkans restent sur leur faim »

Depuis quatre mois, le spectre de Trump 2.0 plane sur l’Europe. De nombreux dirigeants, échaudés par le premier mandat de Donald Trump, étaient pessimistes quant à son retour à la Maison Blanche et aux conséquences que cela aurait pour les institutions multilatérales, telles que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), et pour le sort de l’Ukraine.

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Un certain nombre d’entre eux, en particulier en Europe centrale et dans les Balkans, se sont toutefois montrés plus optimistes. Viktor Orban (Hongrie), Aleksandar Vucic (Serbie) et Milorad Dodik (République serbe de Bosnie) semblaient avantagés par leurs relations et leurs affinités idéologiques avec le nouveau président. Ils ont prédit un âge d’or des relations bilatérales et ont ouvertement abordé la façon dont une Maison Blanche dirigée par Trump contribuerait à rendre sa grandeur à leurs pays.

La question des obstacles potentiels a été peu évoquée. Orban, Vucic, Dodik et d’autres ont supposé, malgré les promesses de campagne répétées de Trump concernant les droits de douane et le commerce, que leurs pays seraient exemptés ou bénéficieraient d’un traitement de faveur en raison de leur soutien. Ils se retrouvent pourtant victimes d’une nouvelle approche commerciale et impériale de la part de Washington, dans laquelle les grands pays influents sont pris au sérieux, tandis que les autres sont quantité négligeable.

Table des matières

Aucune clémence

Le 2 avril, le « jour de la libération » n’a témoigné d’aucune clémence pour les alliés de Trump. La Serbie s’est vu imposer des droits de douane de 37 % sur ses exportations, le plus élevé de la région ; la Bosnie-Herzégovine a été sanctionnée par une taxe douanière de 35 % ; et la Hongrie, dont le dirigeant est largement considéré comme un proche du nouveau président, risque de se voir imposer une taxe de 20 % sur ses exportations en raison de son appartenance à l’Union européenne et de ses relations économiques avec la Chine et la Russie.

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