Une employée fédérale (à droite) quitte son bureau au ministère de la santé après que son poste a été supprimé, à Washington, le 1ᵉʳ avril 2025. ROBERTO SCHMIDT/AFP
Alors que les autorités américaines ont confirmé, samedi 5 avril, qu’un deuxième enfant était mort de l’épidémie de rougeole qui a fait au moins 560 malades dans le pays, essentiellement dans les Etats du Texas et du Nouveau-Mexique, l’administration Trump, par ses décisions, affaiblit le système de santé américain en renvoyant massivement des employés du ministère de la santé.
Les avis de licenciement sont arrivés dès 5 heures du matin, mardi 1er avril, dans la boîte mail de milliers de fonctionnaires du ministère et des agences sanitaires qu’il supervise. Certains ont appris qu’ils avaient perdu leur emploi une fois arrivés sur leur lieu de travail, leur badge ayant été désactivé. Dans le cadre d’un plan de restructuration majeur qui touche l’ensemble des agences fédérales américaines, l’administration Trump a décidé de licencier d’un coup 10 000 personnes, y compris les principaux responsables et les scientifiques de haut niveau chargés de réglementer les aliments et les médicaments.
Au total, le plan du nouveau ministre de la santé américain, Robert F. Kennedy Jr, annoncé la semaine précédente, vise à réduire les effectifs de son département de 82 000 à 62 000 employés. Les personnes licenciées mardi rejoignent les 10 000 employés déjà renvoyés ou partis volontairement dans les jours précédents. Selon les médias américains, plusieurs hauts responsables de ces agences se sont en effet vu proposer une réaffectation dans des lieux isolés, au beau milieu de l’Alaska ou de l’Oklahoma – une manière de les pousser au départ.
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