Le journaliste avait dénoncé, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’audiovisuel public, les affirmations répétées sur Europe 1 à propos d’une récente rencontre qu’il avait eue dans un café avec Laurence Bloch.
Le journaliste Thomas Legrand a porté plainte après la divulgation sur Europe 1 d’informations sur une conversation privée qu’il a eue avec l’ancienne patronne de France Inter Laurence Bloch, selon son avocat ce jeudi 25 décembre
La plainte a été déposée ce mercredi auprès du parquet de Paris, a précisé Me Antoine Ricard, confirmant une information du Parisien.
Cette plainte évoque notamment le délit de « captation illégale » de la conversation, la « conservation, divulgation et utilisation de l’enregistrement obtenu de manière illicite » ou encore la « diffusion de fausses nouvelles ».
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« Espionnage »
Jeudi dernier, Thomas Legrand avait dénoncé, devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’audiovisuel public, les affirmations répétées sur Europe 1 à propos d’une récente rencontre qu’il avait eue dans un café avec Laurence Bloch.
« Notre discussion a été enregistrée à notre insu », alors qu’il s’agissait d' »un rendez-vous privé entre deux amis », avait dénoncé Thomas Legrand, évoquant un « espionnage ».
Cette nouvelle affaire fait suite à celle de l’enregistrement clandestin d’une conversation entre Thomas Legrand, le journaliste Patrick Cohen et des responsables socialistes.
Déjà porté plainte
La vidéo a été divulguée début septembre par le magazine de droite conservatrice L’Incorrect et a ensuite été abondamment commentée dans les médias de la galaxie Bolloré comme CNews, Europe 1 et le JDD. Cette affaire a été le catalyseur d’une guerre ouverte entre l’audiovisuel public et les médias dans le giron de Vincent Bolloré.
Thomas Legrand et Patrick Cohen avaient déjà porté plainte à la suite de cet enregistrement, et selon des informations de source proche du dossier, une enquête est en cours sur ces faits au parquet de Paris, notamment pour atteinte à l’intimité de la vie privée, et publication de fausse nouvelle.
Le directeur de l’information de l’Incorrect, Arthur de Watrigant, a été entendu dans ce cadre par les enquêteurs.


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