Le président russe Vladimir Poutine et le président du conseil des ministres togolais Faure Gnassingbé, lors de leur rencontre au Kremlin, à Moscou, le 19 novembre 2025. RAMIL SITDIKOV /VIA AP
Il ne l’avait pas accueilli en Russie depuis 2019. Mercredi 19 novembre, c’est tout sourire que Vladimir Poutine a reçu Faure Gnassingbé, le président du conseil togolais, sous les ors du Kremlin. Symbole de leur bonne entente et du rapprochement entre leurs deux pays : l’annonce de la réouverture prochaine de leurs ambassades à Lomé et à Moscou, respectivement fermées depuis 1992 et 1999.
Durant leur entretien, les deux hommes ont évoqué leur partenariat en matière commerciale, énergétique ou encore agricole. Mais c’est surtout sur le plan militaire qu’ils ont fait avancer leur relation. Vladimir Poutine et Faure Gnassingbé ont en effet validé un nouvel accord bilatéral en la matière, annoncé au printemps et ratifié, le 25 octobre, par la Douma, le Parlement russe.
Ce texte, qui prévoit la formation de militaires togolais par des instructeurs russes, mais aussi le partage de renseignements ou encore la tenue d’exercices militaires conjoints, indique que les deux pays pourront utiliser leurs ports militaires respectifs. Un joli coup pour la Russie, qui obtient de cette façon un nouvel ancrage dans le golfe de Guinée, où ses navires de guerre et ses avions militaires pourront désormais faire escale et donc se positionner à l’intersection des principales routes maritimes reliant l’Afrique, l’Europe et les Amériques.
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