Un ancien charcutier de Saint-Denis-de-Cabanne a saisi le tribunal de Roanne après la perte de son colis dans lequel se trouvait un foie gras conçu par ses soins et destiné à sa fille. Le retraité déplore le silence du transporteur.
Il n’a pas lâché l’affaire. Un habitant de Saint-Denis-de-Cabanne (Auvergne-Rhône-Alpes) a saisi la justice contre Chronopost. L’homme entend obtenir réparation après avoir vu l’un de ses colis disparaître au cours du mois de décembre 2024, révèle Le Progrès.
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Un colis disparu
Georges Chevallard avait envoyé le 11 décembre de l’année dernière un foie gras réalisé par ses soins à sa fille, qui réside à Amiens. Parmi ses options d’envoi, il avait sélectionné Chronopost et s’est vu facturer 36 euros pour que cette dernière le reçoive rapidement, à savoir le lendemain avant 13 heures.
Sauf que le colis n’est jamais arrivé à bon port. La fille de cet ancien charcutier a découvert sur le suivi que le paquet se trouvait à Amiens, puis l’objet a disparu des radars.
Le retraité décide alors de riposter et passe un appel au transporteur. « On me dit qu’il prend en compte l’appel. Sans excuse, rien », affirme-t-il à nos confrères. Il envoie ensuite une lettre recommandée qui n’obtient aucune réponse.
« Une simple lettre d’excuse aurait suffi. Mais je n’ai aucune réponse. Et je ne supporte pas ce mépris. Ceux qui me connaissent savent que je ne lâche rien », assure-t-il.
Un dossier porté devant la justice
Preuve en est, le retraité est allé jusqu’à prendre rendez-vous avec un conciliateur de justice. La démarche n’a pas fait sortir Chronopost de son silence. Georges Chevallard s’est ensuite tourné vers une avocate et a saisi le tribunal de Roanne. Le transporteur ne sera pas présent à l’audience. La justice ne pourra que confirmer l’absence du colis sans qu’une preuve de son contenu ne puisse être avancée.
Un coup bas pour l’ancien charcutier. « Je me sens vexé et humilié par cette situation, où un citoyen ne peut finalement rien contre ces grosses entreprises qui sont toutes puissantes, y compris devant la loi », ajoute-t-il.
L’homme demande le remboursement de ses frais d’envoi et d’une somme choisie par Chronopost pour compenser le préjudice. Il prévoit de la reverser à une association. Cette péripétie lui aura permis de prendre une résolution pour la nouvelle année: « je vais passer par Colissimo », a-t-il déclaré.


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