Marie-Claude, 73 ans, a entamé une grève de la faim à Nantes vendredi 24 octobre, pour alerter sur le squat de sa maison. Le locataire, qui louait seulement une chambre sur les quatre présentes, ne paye plus le loyer et a siliconé les serrures.
Cela fait cinq jours qu’elle ne mange plus. Et pour cause: Marie-Claude a estimé ce mardi 28 octobre auprès de BFMTV ne plus « avoir confiance en la justice » après avoir entamé une grève de la faim, face au manque d’aide pour alerter sur le squat de sa maison.
« Ce problème devrait être réglé depuis longtemps (…) Cette souffrance était telle qu’une grève de la faim ne pouvait pas être pire », explique-t-elle sur notre antenne.
À 73 ans, Marie-Claude a entamé cette grève de la faim à Nantes dès le vendredi 24 octobre. Et pour cause: son locataire, qui louait seulement une chambre sur les quatre présentes, ne paye plus le loyer. Pire encore: il a siliconé les serrures, estimant que cette dernière était « trop présente » dans le logement.
« Il a laissé sa clé dans la serrure afin que je ne puisse plus y pénétrer », explique-t-elle, affirmant qu’il a « payé deux mois de loyer après un demi loyer et depuis septembre il n’a rien versé ».
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« Les mois passent est le problème est toujours existant »
Après avoir été dirigée plusieurs fois vers des établissements censés l’aider, Marie-Claude a tenté de déposer une plainte auprès de la police, en vain. Et pour cause: le locataire a lui-même porté plainte pour « violation de domicile ».
La propriétaire déplore notamment sur BFMTV la lenteur des structures d’aides: « la première fois, on me donne un avocat, donc il faut attendre un mois pour avoir un conciliateur de justice (…) les mois passent est le problème est toujours existant ».
La lenteur des démarches à effectuer pour récupérer sa maison a par la suite donné l’idée à Marie-Claude de faire cette grève de la faim. Mais pour l’heure, la situation stagne. « Le premier adjoint au maire a écrit au procureur de la République et au préfet », rapporte la septuagénaire qui n’a toutefois « pas eu de retour » sur la situation.
À l’approche de la trêve hivernale, Marie-Claude dit ne « plus comprendre grand chose » en la justice.

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