Le concert de l’orchestre philharmonique d’Israël à Paris avait été perturbé ce jeudi 6 novembre par plusieurs personnes, certaines munies de fumigènes.
Les quatre personnes qui ont été interpellées après les incidents du concert de l’orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire, a appris BFMTV auprès du parquet de Paris ce dimanche 9 novembre.
Les mis en cause sont soupçonnés de « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, mise en danger d’autrui, détention sans motif légitime et interdit par arrêté préfectoral de produit incendiaire, organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration, refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques intégrés dans un fichier de police par personne soupçonnée de délit, violence avec usage ou menace d’une arme ».
Dans le détail, selon les informations de BFMTV, trois d’entre eux sont notamment mis en examen pour mise en danger de la vie d’autrui, et un quatrième pour organisation de manifestation non déclarée.
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Des fumigènes allumés
Jeudi, lors d’une représentation donnée par l’Israel Philharmonic Orchestra, des spectateurs en possession d’un billet ont tenté d’interrompre le concert, dont deux fois avec l’usage de fumigènes.
Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a estimé jeudi qu' »il n’y a aucune cause qui justifie qu’on mette en danger la vie des spectateurs ».
La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a indiqué avoir porté plainte et a condamné « fermement les graves incidents » survenus dans la grande salle de concert Pierre-Boulez.
« La violence n’a pas sa place dans une salle de concert », avait dénoncé la ministre de la Culture Rachida Dati, en soulignant que « la liberté de programmation et de création est un droit fondamental de notre République ».
Alexandra Gonzalez avec François Blanchard


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