Des engins XXL déneigent les hauts cols routiers des Hautes-Alpes depuis la clôture de la saison touristique d’hiver. Ce vendredi 9 mai, les agents du conseil départemental s’attaquaient au manteau blanc et aux congères du Galibier.
Le Galibier croule sous la neige alors que s’est achevée il y a quelques jours la saison touristique d’hiver. Le conseil départemental des Hautes-Alpes a entamé sa campagne annuelle de déneigement de ces hauts cols routiers.
Ce vendredi 9 mai, des engins XXL commençaient à débarrasser ce monument du cyclisme de son épais manteau de neige et des impressionnantes congères qui s’y étaient formées.
« Quand c’est tout blanc, la route, on ne la voit pas spécialement », explique l’un des conducteurs d’une souffleuse à neige. Aidée d’une tige, Maud Asselin, agent des routes, guide le pilote. « L’important c’est d’être sûr de la largeur de la route, ça permet d’être bien précis au niveau de la limite du goudron », explique-t-elle au micro de BFM DICI.
Ces opérations comportent des risques, notamment celui de provoquer des avalanches et d’en être victime. Alors, les agents s’appuient sur l’expertise d’un guide de haute montagne.
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Encore deux cols à déneiger
« Je me balade un peu en amont du chantier pour protéger les machines et essayer de déterminer si le manteau neigeux est assez stable pour continuer les travaux », nous résume Benjamin Ribeyre.
Avant de s’attaquer au Galibier, les agents avaient déjà déneigé le Noyer, le Valgodemard et le Granon. Ils poursuivront cette campagne avec l’Agnel et l’Izoard.
Malgré un exercice budgétaire compliqué pour la plupart des départements de France, le conseil départemental des Hautes-Alpes tient à perpétuer cette opération. « C’est un coût oui, entre 70.000 et 100.000 euros, mais l’ouverture des cols permet des échanges entre deux départements et deux pays », défend Michel Cannat vice-président chargé des routes.
Jérémy Cazaux avec Florent Bascoul
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