Donald Trump a annoncé ce vendredi 23 mai un « gros échange de prisonniers » à venir entre la Russie et l’Ukraine. Les deux parties avaient convenu qu’un tel échange aurait lieu lors des pourparlers d’Istanbul le 16 mai dernier.
Le président américain Donald Trump a annoncé ce vendredi 23 mai qu’un « gros échange de prisonniers » venait d’être « conclu » entre la Russie et l’Ukraine.
« Il entrera en vigueur sous peu. Félicitations aux deux parties pour cette négociation », a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.
Avant de se demander si cet accord pourrait « déboucher » sur « quelque chose d’énorme », possible référence à des négociations entre les belligérants.
Lors des pourparlers russo-ukrainiens qui se sont tenus à Istanbul en Turquie le vendredi 16 mai dernier, les délégations avaient uniquement convenu d’un échange de 1.000 prisonniers. « À hauteur de 1.000 contre 1.000 », avait précisé le négociateur en chef russe Vladimir Medinsky.
Le Kremlin a indiqué ce jeudi 22 mai avoir transmis à l’Ukraine une liste de 1.000 prisonniers et attendre la liste de Kiev en retour.
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Un deuxième tour de négociations?
L’échange de prisonniers a été la seule issue de ces pourparlers d’Istanbul: le cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours souhaité par les Ukrainiens et les Européens est resté lettre morte. Les négociations, sous l’égide des États-Unis pâtinent, le président Volodymyr Zelensky accusant Moscou « d’essayer de gagner du temps » pour poursuivre son invasion.
Ce vendredi, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergeï Lavrov, a indiqué qu’il « y aura un deuxième tour de négociations avec l’Ukraine » dont « le calendrier et le lieu n’ont pas été déterminés ».
Le diplomate russe a toutefois émis des doutes sur le choix du Vatican comme potentiel lieu d’une deuxième réunion russo-ukrainienne, après que le pape Léon XIV, les États-Unis et l’Italie en aient avancé l’idée.
« Ce ne serait pas très élégant que des pays orthodoxes discutent en terre catholique de questions relatives à l’élimination des causes profondes » du conflit en Ukraine, a indiqué Sergueï Lavrov, jugeant que le Vatican ne serait lui-même « pas très à l’aise » s’il devait les accueillir.
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