Selon le chef l’OMS, il ne reste désormais qu’un seul complexe médical « disposant d’une unité de soins intensifs à Khan Younès ». L’organisation a également fait état d’une « grave pénurie » de médicaments et de matériel médical.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a affirmé lundi 9 juin que l’hôpital Al-Amal à Gaza était « pratiquement hors service » en raison de l' »intensification des hostilités à proximité ».
« L’accès à l’hôpital est obstrué, ce qui empêche les nouveaux patients de recevoir des soins et entraîne davantage de décès qui auraient pu être évités », indique le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X.
« L’hôpital a encore des patients qui ont besoin de soins, mais n’en accepte pas de nouveaux », ajoute-t-il.
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Un seul hôpital « disposant d’une unité de soins intensifs »
Selon Tedros Adhanom Ghebreyesus, deux équipes médicales d’urgence – l’une nationale, l’autre internationale – « font encore de leur mieux pour servir les patients encore présents avec le peu de matériel médical laissé sur place ».
« Avec la fermeture d’Al-Amal, le complexe médical Nasser est désormais le seul hôpital disposant d’une unité de soins intensifs à Khan Younès », ville du sud du territoire palestinien, relève le chef de l’OMS.
Le 5 juin, l’OMS avait expliqué que les hôpitaux al-Nasser et Al-Amal fonctionnaient au-delà de leurs capacités, alors que les blessés continuaient d’affluer. L’organisation avait également fait état d’une « grave pénurie » de médicaments et de matériel médical après deux mois d’un blocus total.
Après vingt mois d’une guerre dévastatrice, déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, le petit territoire palestinien connaît l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec une population affamée et épuisée par les bombardements et les déplacements forcés
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