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Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher à l’Elysée, à trois jours du vote de confiance

Le président de la République, Emmanuel Macron, et le président du Sénat, Gérard Larcher, le 10 mai 2022. CHRISTIAN HARTMANN / AFP

A trois jours du vote de confiance à l’Assemblée nationale qui pourrait être fatal à François Bayrou le 8 septembre, les concertations se poursuivent au sommet de l’Etat. Le président de la République, Emmanuel Macron, reçoit ainsi le président du Sénat, Gérard Larcher, vendredi 5 septembre à l’Elysée, selon une information du Figaro, confirmée par Le Monde.

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Le chef de l’Etat avait reçu mardi les chefs de file de la coalition gouvernementale – François Bayrou, Gabriel Attal (Renaissance), Edouard Philippe (Horizons) et Bruno Retailleau (Les Républicains) -, pour appeler à l’unité face à la crise politique et budgétaire qui s’annonce. M. Macron les a notamment enjoints à « travailler avec les socialistes » pour préparer l’après-Bayrou. « On ne peut pas avoir d’accord de gouvernement avec le PS », avait toutefois prévenu M. Larcher, dans les colonnes du Parisien du 3 septembre.

De son côté, le premier ministre poursuit sa tournée médiatique tentant de marteler son message sur l’état catastrophique des finances publiques. Après RMC et BFM-TV jeudi matin, France 2 jeudi soir, le locataire de Matignon s’est exprimé vendredi matin sur RTL. « La politique, ce n’est pas du spectacle, Ce n’est pas une tournée d’adieu, comme vous dites. Je suis un responsable politique. Je l’étais avant d’être premier ministre et je le resterai après », a-t-il déclaré d’emblée à trois jours de la chute probable de son gouvernement.

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2027 ? « Ce n’est pas mon objectif aujourd’hui », assure François Bayrou

« La question est beaucoup plus simple. Est-ce que notre pays a mesuré la gravité de la situation devant laquelle il se trouve ? Et la situation, elle est de deux piliers, si j’ose dire. Premier pilier : la France est un pays qui ne produit pas assez. (…) La deuxième question, c’est l’endettement du pays », a martelé le président du Mouvement démocrate (MoDem).

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Lundi après-midi, M. Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le « constat » de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026. Sa chute semble inéluctable : la gauche, l’extrême droite, la majorité du petit groupe indépendant Liot et quelques députés LR ont promis de ne pas voter la confiance.

Cette sortie quasi-programmée de Matignon, un premier acte vers l’Élysée ? « Je serai là en 2027 mais ça ne veut pas dire candidat à l’élection présidentielle. Ça n’est pas dans mon objectif aujourd’hui », a assuré François Bayrou.

Le Monde avec AFP

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