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Élections municipales 2026: le maire du 17e arrondissement de Paris exhorte Rachida Dati de se plier à une primaire

Geoffroy Boulard défend l’instauration d’une compétition interne de la droite parisienne pour éviter une candidature dissidente aux prochaines municipales. Si Rachida Dati compte s’imposer sans passer par une primaire, elle pourrait trouver sur son chemin le sénateur Francis Szpiner, bien décidé à représenter la droite.

Une primaire pour éviter la dispersion des voix et permettre à la droite de gagner Paris, après 25 ans loin de l’Hôtel de ville. Le maire du 17e arrondissement Geoffroy Boulard appelle à « organiser un vote interne de type primaire » dans les colonnes du Parisien ce 10 juillet.

« Il y a une certaine léthargie depuis plusieurs mois, ça n’a échappé à personne », s’agace l’élu LR, manifestement mécontent que Bruno Retailleau, le nouveau patron de la droite, ne prenne pas le dossier en main.

La crainte d’une candidature dissidente

Il faut dire que la situation a de quoi inquiéter l’état-major des LR. La ministre de la Culture Rachida Dati, qui a récemment repris sa carte du parti, compte s’imposer à Paris en ralliant à elle la droite et la macronie. Mais le calcul agace une partie du mouvement du ministre de l’Intérieur, au point que le sénateur LR Francis Szpiner compte bien malgré tout se présenter sous l’étiquette de la droite.

De quoi handicaper la campagne de Rachida Dati et à terme provoquer une dispersion des voix qui pourrait peut-être l’empêcher d’accéder au second tour. Sans compter que pour l’instant, celle qui est restée maire du 7e arrondissement n’a guère avancé d’embryon de programme pour parvenir à contrer Emmanuel Grégoire, désormais officiellement candidat socialiste pour Paris.

Un embryon de programme « démagogique »

Seule piste dévoilée pour l’instant: la réouverture d’une partie des quais de la Seine aux voitures, sans manifestement convaincre toute la droite.

« Dire qu’on va raser ce qui a été fait et limiter notre programme au retour des véhicules sur les voies sur berge, c’est démagogique », s’agace ainsi Geoffroy Boulard.

Il faut dire que l’une des grandes réalisations d’Anne Hidalgo, un temps très critiquée, fait aujourd’hui relativement l’unanimité. De quoi pousser le maire du 17e arrondissement à demander « un débat sur le projet des candidats, leurs équipes, leur vision pour Paris ».

« Une investiture, ce n’est pas uniquement un choix dans un bureau, c’est un débat public », insiste encore l’édile.

11.000 adhérents mobilisables

La prise de position du maire du 17e arrondissement peut-elle vraiment changer la donne et pousser le mouvement à organiser une primaire à Paris avec ses 11.000 adhérents locaux? On peut pour l’instant en douter. Rachida Dati est farouchement opposée à ce principe et il faudrait que Bruno Retailleau soit prêt à aller au bras de fer avec celle qui est connue pour sa stratégie du bulldozer.

Une partie des macronistes parisiens ont par ailleurs l’air bien décidée à soutenir sa candidature, à l’instar de son collègue Benjamin Haddad, le ministre délégué en charge de l’Europe. Cet ancien député parisien a plaidé l’union de la droite et du camp présidentiel vendredi en s’affichant aux côtés de Rachida Dati.

La méthode visait à couper court aux critiques des élus Renaissance, pas toujours des fans de la première heure mais également de montrer à la droite qu’elle était bien soutenue par la macronie.

Soutien présidentiel

Le soutien d’Emmanuel Macron flotte en tout cas dans l’air. La ministre de la Culture a fait savoir dans des propos diffusés dans Complément d’enquête début juin sur France 2 qu’elle avait « l’assurance » d’être « la candidate unique » à Paris.

Un autre caillou pourrait cependant se glisser dans sa chaussure. Il s’appelle Pierre-Yves Bournazel. Ce proche d’Édouard Philippe s’est déjà lancé officiellement dans la course. Ce conseiller de Paris pourrait être soutenu par une frange de militants macronistes inquiets des handicaps de Rachida Dati.

Entre plusieurs affaires judiciaires en cours et les séquelles de sa campagne au couteau en 2020 contre la candidate du camp présidentiel Agnès Buzyn, certains refusent tout net de la soutenir. Réponse de la ministre de la Culture vendredi lors de son rendez-vous avec Benjamin Haddad. « Nous nous parlons et nous nous voyons très régulièrement » avec Gabriel Attal, le patron de Renaissance.

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