Micrographie électronique à balayage colorée d’une cellule de cancer du sein (en rose) attaquée par des cellules T à récepteur d’antigène chimérique (en jaune). EYE OF SCIENCE/SCIENCE PHOTO LIBRARY
Une fièvre saisonnière, en cette fin de printemps, troublait la quiétude des berges du lac Michigan, dans le sud de Chicago. Du 30 mai au 3 juin, plus de 30 000 médecinset chercheurs, venus de tous les continents, assistaient à ce rituel printanier : le congrès annuel de la Société américaine d’oncologie clinique, l’ASCO – suivi en ligne, en parallèle, par des milliers d’autres.
« Je craignais que le contexte actuel défavorable à la recherche et à l’attribution de visas, aux Etats-Unis, ait un impact négatif sur la fréquentation, confie Alexandra Leary, oncologue à l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne). Mais je n’ai pas l’impression que ce soit le cas. » Les marées humaines qui déferlaient de tous côtés, au vrai, confortaient cette impression.
L’édition 2025 de l’ASCO n’a pas déçu, avec ses 6 508communications présentées à l’oral ou sous forme de posters – dont 340 ayant un auteur issu d’une institution française. Pas de révolution majeure, sans doute, mais une profusion d’avancées pas à pas. De la dentelle et du sur-mesure, pour une diversité toujours plus grande de cancers. Et des protocoles de prise en charge sans cesse réajustés, améliorés et personnalisés – adaptés à la tumeur de chaque patient.
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