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Comment choisir sa prévoyance complémentaire quand on est travailleur indépendant ?

« Comment savoir si je ne vais pas gaspiller mon argent pour rien ? », s’interroge Justine (les prénoms ont été modifiés). A 35 ans, cette coach sportive, qui a lancé sa propre salle de remise en forme dans la Gironde, songe à souscrire une prévoyance complémentaire. « J’ai créé ma microentreprise il y a cinq ans, peu après le premier confinement. C’est devenu mon bébé et j’ai peur de tout perdre si je ne me protège pas assez en cas de pépin. Mais les prix sont très élevés », confie-t-elle.

En France, les travailleurs indépendants, patrons d’entreprise et professions libérales sont de plus en plus nombreux « à exprimer une inquiétude croissante face à l’impact de la conjoncture sur leur activité », affirme Swiss Life dans la deuxième édition de l’indice de vulnérabilité des travailleurs non salariés (TNS), rendue publique le 27 août.

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Les TNS sondés témoignent d’un sentiment d’insécurité en cas d’interruption de leur activité professionnelle. « Dans cette hypothèse, 81 % des dirigeants de très petites entreprises (stable par rapport à juin 2024) et des indépendants (+ 3 points) estiment que leur activité professionnelle serait en péril ; un sentiment encore plus présent dans les perceptions des médecins (88 %) », apprend-on.

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Etre salarié bien plus avantageux

Et pour cause : « En cas d’arrêt de travail, l’indemnisation par la Sécurité sociale est extrêmement faible », abonde Olivier Moustacakis, cofondateur du comparateur en ligne Assurland.

En plus du délai de carence de trois jours pendant lesquels le travailleur indépendant ou le dirigeant d’entreprise n’est pas couvert, l’indemnité journalière d’arrêt-maladie est en effet égale à 1/730e du revenu d’activité annuel moyen. Celui-ci est calculé sur la moyenne des revenus cotisés des trois années civiles précédant la date de l’arrêt de travail. Et ce, dans la limite du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 47 100 euros brut au 1er janvier 2025. Conséquence, « si les indépendants ou les patrons ne souscrivent pas une prévoyance, leur revenu peut chuter de 50 % à 60 % dès le premier mois d’arrêt », prévient Olivier Moustacakis.

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