Alors que Roberto De Zerbi s’est plaint de différentes « polémiques » et de « gens » qui ne veulent pas de bien à l’OM, Daniel Riolo a critiqué ce mardi soir dans l’After Foot cette stratégie du « seuls contre tous ».
« À quoi fais-tu allusion? » Plutôt calme ces dernières semaines, Roberto De Zerbi a de nouveau haussé le ton ce mardi, à la veille de la réception d’Angers en Ligue 1 (mercredi à 21h05). Après deux défaites de rang, le coach de l’OM s’est plaint de « polémiques » qui émergent et de « gens » qui voudraient du mal à son équipe.
« Moi à Marseille, je ris, ça me donne envie de rire toutes ces polémiques. Ce sont vraiment des gens qui n’aiment pas l’OM, qui sont toujours contre nous donc je laisse tomber. Il faut rester concentrés et focalisés sur ce qui compte, et ce ne sont pas les mots ou ce que disent les gens mais bien les matchs. Les polémiques contre Pavard, contre Emerson, contre le club, contre tout le monde… Moi je pense que les choses se passent bien, peut-être que ces deux derniers matchs, ça a énervé du monde avec ces défaites, mais ce sont des choses qui arrivent », a expliqué l’entraîneur italien en conférence de presse.
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« Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM »
Cette prise de parole n’a pas vraiment plu à Daniel Riolo, qui rappelle que les médias n’ont pas été alarmistes après les deux défaites marseillaises face au Sporting et contre Lens. « De quelles polémiques parles-tu? Il y a beaucoup de bienveillance, très peu de polémiques autour de l’OM en ce moment. On est dans l’excitation quand ils semblent être les rivaux (du PSG) dont le championnat de France a besoin, il y a du calme quand ils enchaînent deux défaites – pas belles. Je ne comprends pas. Je pensais qu’il avait trouvé un stabilisateur émotionnel. Il y a deux semaines, on disait que De Zerbi était calme. Qu’il en avait fini avec cette excitation, ce feu, cette exagération, cette émotion à fleur de peau… On réclamait ce calme parce que ça aide dans ce contexte avec beaucoup de crispation. Quand il ressort comme ça avec ce ton, il n’a plus le stabilisateur », a-t-il indiqué dans l’After Foot ce mardi sur RMC.
Avant de s’attarder sur cette stratégie bien connue du « seuls contre tous ». « Culturellement en Italie, ce truc existe. Les entraîneurs italiens ont un rapport très compliqué avec les médias. On aime ce truc du ‘seuls contre tous’. (…) Peut-être qu’il est animé par ce côté culturel. Mais là, qu’il vienne nous faire ce sketch alors qu’il vient de perdre deux matchs? Les critiques seraient alimentées par les gens qui n’aiment pas l’OM? Mais Roberto, qu’est-ce qu’on en a à cirer? Qui n’aime pas l’OM? Dans quel média y a-t-il eu quelque chose? (…) Ta conférence de presse du jour, ce n’est vraiment pas sérieux. Ce n’est pas digne d’un mec qui dirige un club comme l’OM », a ajouté l’éditorialiste.
Après une semaine marquée par deux courtes défaites à l’extérieur, l’OM va s’efforcer de garder la tête froide pour essayer de retrouver une dynamique positive dès la réception d’Angers, mercredi, lors de la 10e journée de Ligue 1. À froid, avec quelques jours de recul, De Zerbi et Pierre-Emerick Aubameyang, tous deux présents devant la presse mardi, ont de nouveau promis que l’OM restait serein. « On est sereins parce qu’on fait les choses comme il faut. Mais sur les deux derniers matchs, il a manqué quelque chose. À la finition, ou un peu de méchanceté dans les duels. On a aussi commis quelques erreurs, comme la simulation d’Emerson ou le pénalty de Pavard », a admis « RDZ », qui a aussi souligné le nombre de blessés dans son effectif.


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