« Face à plusieurs famines simultanées », notamment à Gaza, l’ONU craint de ne pouvoir subvenir qu’à un tiers des besoins en aide alimentaire en 2026
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a annoncé, mardi, que sur les quelque 318 millions de personnes qui auront besoin d’une aide alimentaire en 2026 l’ONU ne pourra, au mieux, qu’en aider un tiers environ, faute de financements suffisants.
« Selon les perspectives mondiales 2026 du PAM, 318 millions de personnes seront confrontées à une situation de faim critique, voire pire, l’année prochaine – soit plus du double du chiffre enregistré en 2019 », souligne l’agence de l’ONU, basée à Rome, dans un communiqué.
Des Palestiniens s’emparent de sacs de farine, sur un camion transportant de l’aide du Programme alimentaire mondial, à Deir el-Balah, dans le centre de Gaza, le 15 novembre 2025. ABDEL KAREEM HANA/AP
Elle ajoute que « la baisse des financements humanitaires internationaux » va la contraindre à « concentrer son aide alimentaire sur environ un tiers des personnes dans le besoin », soit 110 millions, « pour un coût estimé de 13 milliards de dollars [11,2 milliards d’euros] ». Mais, selon ses prévisions de financement actuelles, elle « pourrait ne recevoir que près de la moitié » de ce montant, prévient-elle.
« Le monde fait face à plusieurs famines simultanées, à Gaza et dans certaines régions du Soudan. C’est totalement inacceptable au XXIe siècle », a déploré la directrice générale du PAM, Cindy McCain, citée dans le communiqué.
Mercredi, le PAM et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avaient déjà averti que des millions de personnes supplémentaires dans le monde pourraient être confrontées à la famine ou au risque de famine, alors que dans 16 zones critiques confrontées à une insécurité alimentaire aiguë – parmi lesquelles Haïti, le Mali, la Palestine ou encore le Soudan – la situation s’aggrave.
Cette nuit, si les conditions météorologiques le permettent, le ciel devrait être le théâtre d’une pluie d’étoiles filantes. Il sera possible d’observer jusqu’à quinze météores par heure à l’œil nu.
Une pluie d’étoiles filantes est attendue pour cette nuit. Ce mois de novembre le ciel offre un sacré spectacle. Après la Super Lune du Castor du 5 novembre dernier, les Léonides ou météores de la constellation du Lion illumineront le ciel. Actives depuis le 6 et jusqu’au 30 novembre, le nombre d’étoiles filantes lumineuses et colorées atteindra son pic dans la nuit de ce dimanche 16 au lundi 17 novembre. Avec un maximum à 19 heures demain.
Si le phénomène se produit chaque année à la même période, le cru 2025 devrait briller par la noirceur du ciel. Cette nuit, si les conditions météorologiques le permettent, il sera possible d’observer jusqu’à une quinzaine de météores par heure à l’œil nu.
« Les étoiles filantes sont de plus grandes explosions de lumière et de couleur qui peuvent persister plus longtemps qu’une traînée de météore moyenne. Cela est dû au fait que les boules de feu proviennent de particules plus grosses de matière cométaire », explique la Nasa.
Les Léonides sont aussi composées de météores rasants qui « filent près de l’horizon et sont connus pour leurs longues queues colorées ». Ils peuvent circuler dans le ciel à une vitesse de 71 kilomètres par seconde, soit les plus rapides jamais enregistrés.
Des conditions optimales
En théorie, les conditions d’observations sont optimales. La Nouvelle Lune étant prévue pour le 20 novembre prochain, la voûte céleste devrait être suffisamment sombre pour s’illuminer au passage des météores.
« Il est préférable d’observer les Léonides loin du radiant (le point dans le ciel d’où elles semblent provenir) : elles paraîtront plus longues et plus spectaculaires sous cet angle. Si vous regardez directement le radiant, vous constaterez que les météores seront courts – il s’agit d’un effet de perspective appelé raccourcissement », conseille la Nasa.
La prochaine tempête en 2033
Pour effectuer une orbite complète autour du Soleil, les Léonides mettent 33 ans. L’essaim de météores perd de la matière en s’approchant de la Terre. Selon les dernières prédictions, le 17 novembre 2033 la tempête pourrait atteindre son paroxysme. Il sera alors possible d’observer des centaines voire des milliers d’étoiles filantes par heure. La dernière tempête de cet ordre a été enregistrée en 2002.
La responsable de cette pluie d’étoiles filantes est la comète 55P/Tempel-Tuttle découverte fin 1865 par Ernst Tempel et début 1866 par Horace Tuttle. La notoriété de ces nuits étoilées est acquise en 1833, où de nombreux témoins auraient « observé des dizaines de milliers d’étoiles filantes », explique la cité de l’espace de Toulouse.
Jusqu’à la fin du XXe siècle, les astronomes n’arrivent pas à prévoir précisément l’activité d’une pluie de météores. C’est en 1999, avec la tempête des Léonides, que les chercheurs ont réussi à prédire en amont son activité pour la première fois.
Avec le sommet Choose France « édition France », organisé lundi 17 novembre, le gouvernement entend mettre à l’honneur les entreprises françaises qui investissent dans le pays, et les inciter à le faire « davantage ». Plus de 30 milliards d’investissements français vont être annoncés.
Ce lundi 17 novembre, lors du premier « Choose France – Édition France« , 30,4 milliards d’euros d’investissements français, répartis dans 151 projets, vont être annoncés, a appris BFMTV auprès de Bercy.
Seuls 9,2 milliards d’euros seront consacrés à des projets totalement nouveaux qui se répartissent dans tous les secteurs (énergie, industries vertes, environnement, numérique, santé, chimie, transports, agroalimentaire, consommation, spatial, tourisme). Les 21, 2 milliards restants concernent des investissements déjà annoncés par les différentes entreprises ces 12 derniers mois.
Le sommet Choose France, grand-messe annuelle habituellement destinée aux investisseurs étrangers, ouvre lundi sa première « édition France », pour mettre à l’honneur les entreprises tricolores qui investissent dans le pays alors que l’incertitude politique continue de peser sur le monde économique.
Sanofi annoncera une enveloppe de 700 millions d’euros d’investissements « sur une année glissante » en 2025-2026 concernant des projets « déjà engagés » mais aussi « d’autres à venir ».
Le groupe industriel français Urgo, marque emblématique du pansement a annoncé vendredi la construction d’une nouvelle usine dans la Loire, fruit d’un investissement de 60 millions d’euros d’ici à 2029.
Sera aussi mise en avant la construction d’une usine de freins carbone par Safran dans l’Ain, un investissement de plus de 450 millions d’euros à terme.
Le géant agroalimentaire Danone a communiqué vendredi sur ses prévisions d’investissement de 300 millions d’euros et la relocalisation de la production de plus de 45.000 tonnes de produits d’ici 2028.
Le Premier ministre participera en début d’après-midi au sommet, qui réunira 150 entreprises (grands groupes, PME, start-ups, ETI…) mais également des fédérations professionnelles et des organisations syndicales et patronales.
« Les services Cloudflare fonctionnent normalement », a annoncé mardi 18 novembre l’entreprise sur son site. Plus tôt, une importante panne de Cloudflare, un service fournissant des protections contre les attaques informatiques et facilitant l’affichage des sites Web, avait mis à l’arrêt plusieurs heures une partie du Web mondial.
La panne a rendu inaccessibles de nombreux sites et service, dont l’agent conversationnel ChatGPT, le réseau social X ou le jeu en ligne League of Legends. En début d’après-midi, heure de Paris, Cloudflare a annoncé avoir constaté une « dégradation » de ses services et enquêté sur la cause du problème. La société a annoncé le déploiement d’un correctif une heure plus tard, mais de nombreux sites, comme ceux de Marmiton ou Doctissimo par exemple, restaient injoignables en milieu d’après-midi.
Dans un long message détaillant les raisons de la panne, publié dans la nuit, Cloudflare explique qu’un changement effectué sur une de ses bases de données a provoqué, par erreur, le doublement de la taille de fichiers-clés de son service. Ce changement a, à son tour, déclenché une mesure de sécurité automatique qui a mis des pans entiers du service à l’arrêt.
Leader mondial dans son domaine, Cloudflare est utilisé par de très nombreux sites et services, y compris ceux de très grandes entreprises. La panne de ce mardi a même concerné le site Downdetector, très utilisé d’ordinaire pour signaler les pannes de ce type.
La suspecte, âgée de 31 ans, a été mise en examen et placée en détention provisoire. Elle a reconnu les faits, expliquant être passée à l’acte après une dispute conjugale.
Une femme de 31 ans, qui a reconnu avoir tué son nouveau-né à Bayeux (Calvados) en le noyant dans une baignoire, a été mise en examen et placée en détention provisoire dimanche 16 novembre, a annoncé le procureur de Caen à l’AFP.
Le magistrat avait annoncé dans la matinée l’ouverture d’une information judiciaire « pour meurtre sur mineur de moins de quinze ans », après des révélations du quotidien Ouest-France.
La jeune mère, ainsi que son compagnon, travaillent dans un ESAT, un établissement offrant aux personnes handicapées des activités à caractère professionnel et un soutien médico-social et éducatif, selon France 3 Normandie. Interrogé par l’AFP, le procureur de Caen Joël Garrigue n’a pas confirmé ces informations, précisant seulement que le couple était suivi par le juge des tutelles.
La mère a prévenu son conjoint par message
Le magistrat avait requis le placement de la mère en détention provisoire, lors de son passage devant le juge des libertés et de la détention.
La trentenaire a reconnu en garde à vue avoir noyé son bébé de cinq semaines dans la nuit de vendredi à samedi, à son domicile de Bayeux.
D’après le magistrat, le père de l’enfant avait quitté l’appartement à la suite d’une dispute. C’est alors que la mère a tué l’enfant avant de prévenir son conjoint par message, selon le magistrat.
Lorsque le père est rentré, la mère avait quitté les lieux. Les gendarmes l’ont interpellée « quelques dizaines de minutes plus tard » dans les rues de Bayeux, a ajouté Joël Garrigue.
Washington approuve une maintenance pour les systèmes Patriot en Ukraine
Les Etats-Unis ont annoncé, mardi, avoir approuvé, à la demande de l’Ukraine, la vente d’une valeur de 105 millions de dollars d’une maintenance de ses batteries antiaérienne Patriot, cruciales pour défendre le ciel ukrainien face aux missiles russes. Il s’agit de pièces détachées et services liés à la maintenance du système de défense aérienne Patriot, notamment « la mise à niveau des lanceurs (…), ainsi que d’autres services, accessoires et pièces de rechange », selon un communiqué. La vente a été approuvée par le département d’Etat et notifiée au Congrès américain, comme l’exige la loi américaine.
Lors d’une visite aux Etats-Unis, en octobre, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait expliqué avoir rencontré des représentants américains de l’industrie de la défense, dont le fabricant des systèmes antiaériens Patriot, Raytheon. Quelques jours après ce déplacement, il avait affirmé que son pays avait « besoin » de 25 systèmes antiaériens américains Patriot supplémentaires pour l’aider à faire face aux frappes russes.
Depuis son retour au pouvoir en janvier, le président Donald Trump, qui s’est posé en médiateur du conflit, a été très critique de l’aide militaire et financière américaine à Kiev. Celle-ci a totalisé 67 milliards de dollars depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février 2022. Plutôt qu’une aide directe américaine, il a fait approuver un programme à travers l’OTAN qui permet aux pays européens de financer le transfert d’armes américaines vers l’Ukraine.
Le président ukrainien doit se rendre en Turquie mercredi pour tenter de « réengager » les Etats-Unis dans les pourparlers de paix avec la Russie actuellement dans l’impasse, alors que Moscou pilonne à nouveau les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l’approche de l’hiver.
En Roumanie, les équipes de BFMTV ont pu assister à un exercice militaire géant de l’Otan{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
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Donald Trump (à gauche) et Gianni Infantino, le président de la Fédération internationale de football, à la Maison Blanche, à Washington, le 17 novembre 2025. EVAN VUCCI / AP
Il a finalement dû se résoudre à l’évidence. Après avoir assuré, en août, qu’il serait « très facile » pour les supporteurs d’assister à la Coupe du monde 2026 de football (11 juin-19 juillet), principalement organisé aux Etats-Unis, Donald Trump a reconnu, en creux, les difficultés rencontrées par certains d’entre eux pour se rendre dans son pays.
Alors qu’une partie du public étranger est pénalisée par les délais d’attribution des visas, parfois particulièrement longs, le président américain a annoncé, lundi 17 novembre, la mise en place d’un dispositif baptisé FIFA Priority Appointment Scheduling System (« système de prise de rendez-vous prioritaires de la FIFA », FIFA PASS) afin d’accélérer le traitement des demandes de visa des détenteurs de billets des matchs de la prochaine Coupe du monde 2026 de football qui auront lieu sur le sol américain.
Le système présenté lundi « permettra aux détenteurs de billets avec une longue attente [pour leur visa] de demander un rendez-vous prioritaire », a annoncé Trump devant des journalistes, à la Maison Blanche. Le président américain était une nouvelle fois accompagné par le patron de la Fédération internationale de football (FIFA), Gianni Infantino. Ce dispositif sera disponible début 2026, a précisé l’instance internationale, dans un communiqué.
« Avec ce FIFA PASS, nous pouvons nous assurer que ceux qui achètent un billet, qui sont de vrais fans de football, pourront venir assister à la Coupe du monde dans les meilleures conditions, à commencer par l’obtention de leur visa », s’est félicité M. Infantino, estimant « entre 5 et 10 millions » le nombre de spectateurs du monde entier attendus pour la compétition.
« En haut de la pile »
« Votre billet n’est pas un visa », a néanmoins mis en garde le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio. « Il ne garantit pas votre entrée aux Etats-Unis, a-t-il précisé. Il vous garantit un rendez-vous accéléré. Vous passerez toujours par le même processus de vérification. Nous ferons les mêmes vérifications que pour n’importe qui d’autre. La seule différence, c’est que nous les mettons en haut de la pile. »
Le chef de la diplomatie américaine a également indiqué que « 400 agents consulaires supplémentaires » avaient été déployés à travers le monde et que, dans certaines ambassades, les effectifs ont été « doublés ».
En dehors de ces interdictions pures et simples, d’autres se voient également privés de tournois à cause des retards dans le traitement des demandes de visas. Selon un site du département d’Etat américain – équivalent du ministère des affaires étrangères –, les Colombiens doivent, par exemple, patienter encore neuf mois et demi, en moyenne. Ce qui signifie que, sans mesure exceptionnelle, ils n’auront pas le temps de recevoir leur précieux sésame pour aller voir les matchs de leur équipe, déjà qualifiée. Cela s’annonce également compliqué en l’état pour les citoyens du Ghana (huit mois), et extrêmement difficile pour ceux du Maroc (six mois et demi).
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Frédéric Pechier, au deuxième jour de son procès, à Besançon, le 9 septembre 2025. SEBASTIEN BOZON / AFP
Après plus de deux mois de procès, l’anesthésiste de Besançon Frédéric Péchier, accusé de 30 empoisonnements dont 12 mortels, a décidé, mardi 18 novembre, de ne plus répondre aux questions, lors de son treizième interrogatoire. « Je garde le silence », a-t-il déclaré.
L’accusé de 53 ans, toujours très prolixe lors de ses précédents interrogatoires devant la cour d’assises du Doubs, qui le juge depuis le 8 septembre, entend ainsi protester contre la manière dont ont été menés les débats « ces deux derniers jours ». Depuis vendredi, la cour se penche sur les incidents cardiaques suspects de deux jeunes hommes âgés de 16 et 26 ans en 2016 lors d’opérations bénignes à la clinique Saint-Vincent de Besançon.
Frédéric Péchier est suspecté d’avoir empoisonné ces patients en injectant en amont des opérations de l’adrénaline dans des poches de perfusion ensuite utilisées par ses collègues, ce qu’il réfute catégoriquement, comme l’ensemble des empoisonnements qui lui sont reprochés.
La réclusion criminelle à perpétuité
Lors de l’audition des experts médico-légaux, la présidente a autorisé l’accusé à poser des questions aux experts, qui abordent généralement des points très techniques. Ils ont conclu que ces deux patients avaient pu être victimes d’une intoxication malveillante à l’adrénaline.
M. Péchier les a alors interrogés sur les effets de l’adrénaline lorsque ce produit reste plusieurs jours dans une poche de perfusion, évoquant le cas d’une autre patiente victime d’un arrêt cardiaque suspect.
La présidente lui a alors sèchement reproché d’interroger les experts sur un cas abordé fin septembre, et non sur les dossiers du jour. « La possibilité de poser des questions n’est pas un droit, mais une possibilité », lui a rappelé Delphine Thibierge.
Frédéric Péchier comparaît libre et encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu le 19 décembre.