Narcotrafic: Benoît Payan estime que l’assassinat de Mehdi Kessaci est « un défi fait à l’État de droit et à la République »

Hier à 21h38

Laurent Nunez et Gérald Darmanin ont rencontré Amine Kessaci à Marseille

Ce direct est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com.

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez s’est rendu à Marseille, où il a été rejoint par le ministre de la Justice Gérald Darmanin. Ils ont rencontré Amine Kessaci et sa famille, une semaine après l’assassinat de Mehdi Kessaci.

Selon le maire de la cité phocéenne, il s’agit d’un « défi fait à l’État de droit et à la République ». « Puisque c’est la République qui est en danger, on a besoin que la République soit partout. Les services publics, la sécurité sociale, La Poste, les écoles: on a besoin du retour de la puissance de l’État dans tous les quartiers, les villes et les villages de France », ajoute le maire de Marseille.

Ce dernier plaide pour « l’unité nationale », notamment pour la marche blanche prévue ce samedi après-midi.

Hier à 20h57

Laurent Nuñez et Gérald Darmanin ont rencontré Amine Kessaci lors de leur déplacement à Marseille

Lors de la rencontre entre les ministres Laurent Nuñez et Gérald Darmanin avec la famille Kessaci, Amine Kessaci était présent, a appris BFMTV.

La rencontre a duré plus d’une heure.

Hier à 18h40

Pour le maire de Marseille, l’assassinat de Mehdi Kessaci est « un défi fait à l’État de droit, à la démocratie et à la République »

Benoît Payan, maire de Marseille, estime que l’assassinat de Mehdi Kessaci est « là pour nous faire peur » et que c’est « un défi fait à l’État de droit, à la démocratie et à la République ».

« Puisque c’est la République qui est en danger, on a besoin que la République soit partout. Les services publics, la sécurité sociale, La Poste, les écoles: on a besoin du retour de la puissance de l’État dans tous les quartiers, les villes et les villages de France », ajoute-t-il.

L’édile appelle à « l’unité nationale » et à la venue du plus grand nombre lors de la marche blanche prévue samedi à 15 heures à Marseille.

Hier à 16h36

Sébastien Lecornu affirme que « la lutte contre le narcotrafic est un combat qui va durer »

Le Premier ministre Sébastien Lecornu déclare, depuis le Congrès des maires, que « la lutte contre le narcotrafic est un combat qui va durer ».

« Il va falloir s’adapter, adapter les moyens de l’État, la réponse locale, face à un adversaire en train de muter », ajoute-t-il.

Il annonce également que la proposition de Boris Vallaud d’organiser un débat sur le sujet à l’Assemblée nationale a été acceptée. « Nous allons l’organiser », déclare le locataire de Matignon.

Hier à 15h36

Boris Vallaud demande à Sébastien Lecornu un débat sur le narcotrafic à l’Assemblée nationale

Le président du groupe Socialistes à l’Assemblée nationale Boris Vallaud a écrit au Premier ministre Sébastien Lecornu pour demander « l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale d’un débat sur l’actualité de la lutte contre le narcotrafic ».

Il évoque l’assassinat de Mehdi Kessaci qui est « de l’avis de tous, un point de bascule ».

« Cette menace commande une mobilisation nationale sans faille et de se tenir résolument aux côtés de celles et de ceux qui, engagés au péril de leur vie contre la criminalité organisée, ont décidé en dépit de tout de ne pas se taire. Plus vaste sera la mobilisation contre le narcotrafic, plus leurs vies seront protégées », ajoute-t-il, dans son courrier.

Hier à 15h05

Gérald Darmanin annonce « un renforcement » du nombre « de magistrats à Marseille »

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin annonce que le nombre « de magistrats, du parquet comme du siège » va être renforcé à Marseille.

« Il y a eu 50 magistrats de plus depuis cinq ans à Marseille, il faut continuer », ajoute-t-il.

Le garde des Sceaux estime qu' »il faut aussi lutter contre la corruption, qui touche les services enquêteurs et possiblement les tribunaux ».

Hier à 14h48

Gérald Darmanin déclare qu’il « y a 700 détenus en France, issus de la criminalité organisée, qualifiés de très dangereux »

Le garde des Sceaux rappelle que « 700 détenus en France sont qualifiés de très dangereux ». Il s’agit de personnes « qui sont dans la criminalité organisée donc le narcotrafic, le trafic d’êtres humains, le proxénétisme aggravé ou tout trafic qui récupère énormément d’argent ».

« Il y a 700 personnes pour qui le service du renseignement pénitentiaire évoque la très grande dangerosité, la très grande capacité d’évasion et de corruption », ajoute Gérald Darmanin.

Hier à 14h23

Laurent Nuñez viendra à Marseille chaque mois pour “s’assurer de la correcte mise en œuvre des dispositifs”

Le trafic de stupéfiants « est un combat permanent, c’est une bataille et nous sommes déterminés à la mener », indique le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez.

« Pour ce qui me concerne, en tant que ministre de l’Intérieur et pour les forces de l’ordre à Marseille, la lutte contre le trafic de stupéfiants est une priorité », souligne-t-il, précisant qu’il se rendra à Marseille « tous les mois pour m’assurer de la correcte mise en œuvre des dispositifs ».

Hier à 14h15

« L’État, les consommateurs, la société marseillaise »: Gérald Darmanin appelle à ce que « chacun se réveille »

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin considère qu’il « y a des personnes qui ont pignon sur rue, des responsables qu’on pourrait qualifier de notabilité locale, qui peuvent avoir fermé les yeux sur l’arrivée de la mafia dans la vie économique et dans la vie sociale ».

« Il faut que chacun se réveille: les consommateurs, l’État, qui doit prendre son rôle, mais toute la société marseillaise également », ajoute-t-il.

Hier à 14h03

Gérald Darmanin dénonce « une menace qui tue énormément et qui est au moins équivalente à celle du terrorisme »

Le garde des Sceaux Gérald Darmanin espère « que la loi narcotrafic que nous venons de faire voter va permettre de répondre à une menace qui tue énormément », indique-t-il depuis Marseille.

Il estime que cette menace est « au moins équivalente à celle du terrorisme sur le territoire national ».

Hier à 13h54

Laurent Nuñez considère que l’assassinat de Mehdi Kessaci « vise à faire peur et atteindre la République »

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez déclare, en direct de Marseille, que l’assassinat de Mehdi Kessaci est « un crime qui vise à faire peur et qui vise à atteindre la République et l’État ».

« C’est quelque chose qui nous interpelle », ajoute-t-il, aux côtés du Garde des Sceaux, Gérald Darmanin.

Hier à 12h47

Gérald Darmanin et Laurent Nuñez se sont rendus au Centre pénitentiaire des Baumettes

Plus tôt dans la journée, Gérald Darmanin et Laurent Nuñez se sont rendus au Centre pénitentiaire des Baumettes à Marseille où la surpopulation carcérale bat des records. Le taux d’occupation de la prison est 195,5%.

Pour désengorger les cellules, une nouvelle extension, surnommée Beaumettes 3, a été inaugurée cet été avec 743 nouvelles cellules dans un contexte où la lutte contre le narcobanditisme est loin d’être gagnée.

Hier à 12h25

Le maire de Marseille prendra la parole à 15h15

Le maire de Marseille s’exprimera en sortie de réunion, à 15h15, à la Préfecture de police, apprend BFMTV de la Ville de Marseille.

Hier à 12h20

Les Marseillais dans les rues ce samedi

À l’approche de la marche blanche qui aura lieu ce samedi en hommage à Mehdi, les Marseillais se disent prêt à soutenir la famille Kessaci.

« J’espère qu’il y aura beaucoup de monde et que les gens n’auront pas peur, parce qu’avoir peur c’est les laisser gagner », affirme une habitante sur BFMTV.

« Il faut que le public marseillais se mobilise au maximum », insiste-t-elle. « Je vais y participer parce que j’ai suivi l’affaire dès le début. Il y a quelques années, j’ai vu Amine parler avec Emmanuel Macron et je l’avais trouvé épatant dans sa démarche », partage une autre Marseillaise.

Si certains seront présents ce samedi, d’autres disent qu’ils resteront chez eux, mais soutiennent malgré tout la famille Kessaci.

Hier à 11h49

2.000 personnes mises en examen pour trafic de stupéfiants à Marseille

À ce jour, 2.000 personnes sont actuellement mises en examen pour trafic de stupéfiants à Marseille, a rappelé, il y a deux jours, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez.

À ce chiffre s’ajoute, 900 personnes placées en détention provisoire toujours pour des affaires en lien avec trafic de stupéfiants.

Pour autant, le bilan du nombre d’homicides en lien avec le narcotrafic est en baisse. Entre 2023 et 2024, il a été divisé par deux: 24 homicides en 2024 contre 49 homicides en 2023

Aujourd’hui, les forces de police dénombrent 80 points de deal encore actifs à Marseille.

Hier à 11h36

Laurent Nuñez est arrivé à Marseille

Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, est arrivé à la Préfecture de police à Marseille à 11 heures. Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin le rejoindra sous peu.

Les deux ministres doivent rencontrer les forces de police et les enquêteurs de la cité phocéenne, une semaine après le meurtre de Mehdi Kessaci.

Hier à 11h14

L’enquête sur le meurtre de Mehdi est « une affaire difficile et complexe »

Selon une source proche de l’enquête à BFMTV, l’enquête sur le meurtre de Mehdi Kessaci est « une affaire difficile et complexe ».

« Une fois que nous les (les suspects, NLDR) aurons identifiés et que nous aurons un éventuel mobile, nous nous interrogerons sur le fait de savoir s’il y a ou non, un ou des commanditaires », indique cette même source à BFMTV.

Une semaine après le drame, une trentaine d’enquêteurs marseillais de la Division de la Criminalité Organisée et Spécialisée (DCOS) est mobilisé à plein temps sur le meurtre de Mehdi Kessaci. Le parquet de Paris et la JUNALCO ont été saisis de l’affaire.

Hier à 10h41

Une réunion organisée à 11h40 par la Préfecture de police à Marseille

À 11h40, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, les autorités judiciaires et les forces de sécurité s’entretiendront lors d’une réunion sur la criminalité organisée à Marseille.

Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, et le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, échangeront ensuite en début d’après-midi avec la famille Kessaci, doublement endeuillée par la perte de leur fils Brahim en 2020 et Mehdi, il y a une semaine.

Hier à 10h01

Un éducateur, proche de la famille Kessaci, dit « ne pas avoir peur » d’exercer son activité à Marseille

Depuis Marseille, Mohammed Benmedour, éducateur dans les quartiers difficiles et proche de la famille Kessaci, dit « ne pas avoir peur » d’exercer son activité malgré la menace.

« Je n’ai pas peur d’aller sur les points de deals et d’aller parler aux jeunes. Ils me connaissent tous, certains, je les ai vus grandir et d’autres mourir », explique-t-il sur BFMTV.

« Je tends la main aux jeunes (…) et je leur dis qu’on sera là pour eux », affirme Mohammed Benmedour appelant la préfecture « à travailler » avec les élus et les éducateurs. « C’est toute la population qui doit se joindre à ce combat ».

Hier à 09h54

Sébastien Delogu affirme « ne rien attendre » de la visite de Gérald Darmanin et Laurent Nuñez

Alors que Gérald Darmanin et Laurent Nuñez sont en visite à Marseille pour réaffirmer leur engagement contre le narcobanditisme, Sébastien Delogu député insoumis dit « ne s’attendre à rien » de la part du gouvernement.

« Ils sont venus à plusieurs reprises nous dire qu’ils vont faire des opérations avec des saisis records et des arrestations, mais tout cela ne change rien », estime Sébastien Delogu sur BFM Marseille.

« Ils ont fait des opérations XXL, coups de poing, avec des chiffres démesurés (…) et au final, qu’est-ce qu’il se passe? Des pères de famille ont peur dès que leur enfant est hors de leur domicile », poursuit le député. « Il faut changer de logique et mettre des moyens d’actions et de prévention ».

Hier à 09h16

Pour Amine Kessaci, la lutte contre le narcotrafic « n’est plus une question de droite ou de gauche »

À quelques jours de la marche blanche en hommage à Mehdi, Amine Kessaci invite les citoyens et les politiques à « parler » et à « continuer d’alerter » sur les conséquences du narcobanditisme.

« Il ne s’agit plus d’une question de droite, de gauche ou de centre. Aujourd’hui, il s’agit de la question de la nation, de l’avenir des quartiers et des zones rurales », assure le militant sur BFMTV-RMC.

Hier à 09h09

Amine Kessaci dit « ne pas avoir peur » des représailles après la perte de ses deux frères

Connu pour son engagement contre le narcotrafic depuis plusieurs années, Amine Kessaci dit « ne pas avoir peur » de représailles.

« Je ne peux pas avoir peur après ce qu’ils ont fait à mon petit frère et à mon aîné. Je n’ai plus rien à perdre. C’est une lutte à mort qui est engagé », déclare-t-il avec émotion.

« C’est pour ça que l’État et les ministres doivent protéger ma famille dans un premier temps », convient Amine Kessaci.

Quelques années plus tôt, le militant marseillais avait déjà perdu son grand frère Brahim suite à un règlement de compte dans la nuit du 28 au 29 décembre 2020. Ce dernier a été tué par arme à feu et été touché lors d’un triple assassinat. Son corps avait été retrouvé carbonisé dans un véhicule près de Marseille.

Hier à 09h08

« Plus personne ne pourra dire qu’il ne savait pas' »: Amine Kessaci appelle à continuer le combat contre le narcotrafic

Avec la mort de Mehdi, « plus personne ne pourra dire ‘je ne savais pas’, plus personne ne pourra dire qu’il ignorait les circonstances du narcotrafic », estime Amine Kessaci.

Pour le militant, les « ennemis » sont à la fois « ceux qui commanditent », mais aussi ceux qui « appuient sur la gâchette ».

« Tout le monde est menacé aujourd’hui, c’est pour ça que la réponse doit être plus que forte », affirme-t-il sur BFMTV-RMC.

Hier à 09h02

Amine Kessaci demande aux politiques de « passer à l’action »

Le militant écologiste engagé dans la lutte contre le narcobanditisme appelle les politiques à « passer à l’action ».

« Arrêtons les discours et passons à l’action (…) Il doit y avoir une véritable révolution sociale dans ces quartiers et partout en France », assène Amine Kessaci sur BFMTV-RMC.

Hier à 08h58

Une marche blanche organisée ce samedi

Après la perte de ses deux frères, Amine Kessaci dit « ne pas savoir » ce qu’il fera par la suite. « Là seule chose que je sais, c’est que je vais tenir debout jusqu’à samedi et la suite j’en sais rien », confie le militant.

Amine Kessaci a appelé hier sur France 2 à se rassembler à l’occasion d’une marche silencieuse ce samedi en hommage à son frère Mehdi Kessaci. Elle aura commencera à 15 heures, « au rond-point Claudie d’Arcy, 13004 Marseille », là où le jeune homme a perdu la vie.

Hier à 08h55

La famille Kessaci se dit « anéantie » par la disparition de Mehdi

Une semaine après l’assassinat de son petit frère, Amine Kessaci se questionne sur les motivations des meurtriers.

« Toute la famille est anéantie. On ne comprend pas pourquoi lui, pourquoi Mehdi, qui n’a jamais pris la parole, qui n’est pas sur les réseaux sociaux? Lui qui a une vie tranquille », s’interroge le militant.

Malgré la douleur, « regardez-moi je suis débout, je suis là et rien que pour Mehdi et toutes ces victimes, on doit tenir pour eux », affirme Amine Kessaci.

Hier à 08h49

Pour Amine Kessaci, le meurtre de Mehdi est une atteinte à « la liberté d’expression » et à « l’État de droit »

« Mon frère, c’est un gardien de la paix et on doit le reconnaître comme tel », déclare Amine Kessaci sur BFMTV-RMC. Le jeune homme, tué le 13 novembre dernier, avait en effet pour projet de passer le concours pour devenir policier.

« Derrière Mehdi, c’est toute la France qu’on a voulu tuer, assure le militant. C’est la liberté d’expression qu’on a tuée, c’est l’État de droit qu’on a voulu remettre en question ».

Hier à 08h40

Amine Kessaci dit avoir mis en garde son frère Mehdi

Amine Kessaci indique avoir mis en garde son frère contre un potentiel risque. « Je lui avais dit: ‘comme on se ressemble un peu et qu’on a un peu la même tête, fais attention. Il y a des gens qui me cherchent, imagine qu’ils te confondent avec moi et qu’ils te tuent' », raconte le militant sur BFMTV-RMC.

« Il m’a dit: ‘non, t’inquiète Amine, il ne va rien m’arriver », se souvient Amine Kessaci. « Il était dans cette insouciance, il n’y croyait pas », ajoute-t-il.

Hier à 08h34

« Il est mort pour rien »: Amine Kessaci se confie sur la mort de son frère

Invité sur BFMTV-RMC, Amine Kessaci se confie sur la mort de son petit frère, Mehdi Kessaci, tué par balle à Marseille il y a une semaine.

« Mon frère est mort pour rien. Il est coupable d’une seule chose, c’est d’avoir été mon petit frère », exprime le militant engagé contre le narcobanditisme.

« Moi, quand je vois mes mains, je vois le sang de mon frère. Ces gens, ils ont voulu me toucher moi et comme ils n’ont pas pu, ils ont touché un jeune innocent qui n’avait rien fait », explique-t-il avec émotion.

Hier à 08h20

Amine Kessaci est l’invité de BFMTV-RMC

Une semaine après avoir perdu son frère Mehdi Kessaci, tué par balle à Marseille, le militant Amine Kessaci est l’invité de BFMTV-RMC ce matin à 8h30.

Hier à 08h18

Six jours après l’assassinat de Mehdi, aucune interpellation effectuée

Six jours après l’assassinat à Marseille de Mehdi Kessaci, aucune interpellation n’a été effectuée. Le parquet de Paris et la juridiction nationale de lutte contre la criminalité (Junalco) sont saisis de l’enquête.

Les chefs d’accusation retenus sont « meurtre en bande organisée avec préméditation », « associations de malfaiteurs en vue de commettre un crime en bande organisée », « destruction par moyens dangereux en bande organisée », « vol en bande organisée » et « recel en bande organisée ».

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Hier à 08h17

Laurent Nuñez dénonce un « crime d’intimidation »

À l’issue d’une réunion avec Emmanuel Macron au palais de l’Élysée, ce mardi, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a dénoncé un « crime d’intimidation » visant le frère de la victime Amine Kessaci, jeune militant engagé contre le narcotrafic.

« Ce n’est évidemment pas un règlement de comptes classique comme on pouvait malheureusement le déplorer dans le cadre du paysage de la lutte contre le trafic de stupéfiants. C’est manifestement un crime d’intimidation », a déclaré Laurent Nuñez évoquant un « point de bascule ».

Agé de 22 ans, Amine Kessaci est une personnalité bien connue localement en raison de son engagement contre le narcobanditisme à travers son association Conscience. Il est régulièrement la cible de menaces en raison de son engagement.

Lire l’article

Hier à 08h09

Laurent Nuñez et Gérald Darmanin en visite à Marseille

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux suites de l’enquête sur le meurtre de Mehdi Kessaci, le petit frère du militant Amine Kessaci, tué par balle le jeudi 13 novembre à Marseille.

Tandis que les investigations se poursuivent pour retrouver les auteurs du crime, le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez et le ministre de la Justice Gérald Darmanin sont attendus à Marseille où ils passeront la journée auprès des magistrats et des enquêteurs en première ligne dans le combat contre le narcobanditisme.

« Il n’était coupable que d’être mon frère »: à Marseille, la lutte contre le narcotrafic face à un crime d’intimidation

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« Digne de “Game of Thrones” » : à la Commission européenne, la bataille pour le contrôle de la diplomatie

LETTRE DE BRUXELLES

La haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas, à Niagara-on-the-Lake (Canada), le 12 novembre 2025. NICK IWANYSHYN / AP

« L’histoire est digne de Game of Thrones », relate un observateur de la bulle européenne. Fin octobre, un frisson a parcouru les corridors du siège de la Commission européenne : le « monstre du Berlaymont » est annoncé de retour à Bruxelles. Martin Selmayr est affublé de ce surnom peu flatteur depuis son passage en tant que directeur de cabinet, de 2014 à 2018, de Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission, puis un an comme secrétaire général de l’exécutif européen. A l’époque, cet avocat allemand brillant, très politique, et connu pour la brutalité de certaines de ses décisions, était présenté comme l’homme le plus puissant de Bruxelles.

En 2019, à son arrivée à la présidence de la Commission, Ursula von der Leyen et son fidèle chef de cabinet, Björn Seibert, décident d’éloigner promptement leur concitoyen, à Vienne pour y diriger la délégation européenne puis plus récemment à Rome auprès du Saint-Siège. Mais cet automne, Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a décidé de le recruter comme secrétaire adjoint du service européen d’action extérieure (SEAE) pour la géoéconomie et les questions institutionnelles.

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« Mehdi n’est coupable que d’une seule chose, c’est d’avoir été mon petit frère », dénonce Amine Kessaci


« Mehdi n’est coupable que d’une seule chose, c’est d’avoir été mon petit frère », dénonce Amine Kessaci{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

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Epargne-retraite : le PER prend ses marques

SIMON BAILLY

Quelle que soit l’issue – définitive ou pas – de la valse-hésitation sur la suspension de la réforme des retraites, la nécessité d’épargner, qui incombe à la grande majorité des Français pour maintenir leur pouvoir d’achat lorsqu’ils cesseront de travailler, reste une certitude. Ils disposent pour ce faire de divers outils financiers, parmi lesquels le nouveau plan d’épargne-retraite (PER). Créé par la loi Pacte du 22 mai 2019, ce placement est traditionnellement poussé, à l’automne, en tête de gondole par les réseaux qui le distribuent.

Les chiffres dévoilés début novembre par la fédération France Assureurs sonnent a priori comme autant de victoires pour ce produit de capitalisation de long terme, exclusivement destiné à la constitution d’un complément de revenu pour ses vieux jours. « Sur les neuf premiers mois de l’année, les cotisations sur les PER assurantiels ont atteint 13,2 milliards d’euros, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2024. Quant à la collecte nette [les souscriptions moins les retraits], elle a gagné 830 millions d’euros en un an et s’élève à 5,89 milliards d’euros », détaille France Assureurs.

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Amine Kessaci: « Mon frère est un gardien de la paix, on doit le reconnaître comme gardien de la paix »


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La COP30, enjeu existentiel pour les peuples autochtones

Leur colère a éclaté sous les yeux des caméras. Le 11 novembre, plusieurs dizaines de manifestants ont forcé l’entrée de la « zone bleue », le périmètre ultrasécurisé de la Conférence des parties (COP30), qui se tient jusqu’au 21 novembre à Belem, au Brésil. Parmi les protestataires, repoussés par les forces de l’ordre, se trouvaient de nombreux représentants des peuples autochtones. Vêtus de coiffes à plumes et de peintures rituelles, ils comptaient faire entendre leurs revendications dans le « saint des saints » du sommet.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés COP30 : dans les rues de Belem, au Brésil, les manifestants appellent à entendre « les vraies gens avec des vrais problèmes »

C’est loin d’être le seul acte de protestation pour les Amérindiens, qui sont environ 5 000 à avoir convergé dans la capitale de l’Etat du Para, bien décidés à bousculer l’ordre du jour de cette grand-messe climatique. Le 14 novembre, des membres du peuple munduruku ont ainsi bloqué la principale voie d’accès à la « zone bleue ». Objectif : dénoncer un décret facilitant la navigation commerciale sur plusieurs fleuves amazoniens, menaçant leurs sites sacrés et les écosystèmes.

Raoni Metuktire est lui aussi monté au créneau. Le célèbre cacique kayapo, présent à Belem, tempête face au président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, accusé d’avoir donné son feu vert à l’exploration pétrolière au large du delta de l’Amazone. « S’il le faut, je tirerai les oreilles du président pour qu’il m’écoute. Il doit nous respecter ! », a tancé le chef nonagénaire face à la presse, le 12 novembre.

De l’espoir à la colère

La COP30 aurait dû être un moment de consécration pour les peuples autochtones, placés au cœur de l’agenda politique de Lula. Le 1er janvier 2023, jour de son investiture, c’est au bras du cacique Raoni que le président avait justement remonté symboliquement la rampe du palais présidentiel du Planalto à Brasilia. « [Les peuples autochtones] ne sont pas des obstacles au développement, ils sont les gardiens de nos fleuves et de nos forêts, et une part essentielle de notre grandeur en tant que nation », proclamait-il lors de son discours.

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Amine Kessaci: “Derrière Mehdi, c’est toute la France qu’on a voulu tuer (…) C’est la liberté d’expression qu’on a tuée »


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Du mieux en primaire, encore des inquiétudes au collège: les résultats des évaluations nationales présentés

Le ministère de l’Éducation a publié les résultats des évaluations nationales passées en septembre à l’école élémentaire, au collège et au lycée. Les résultats sont globalement stables, avec parfois des disparités notables.

Du bon et du moins bon. Le ministère de l’Éducation nationale a publié ce jeudi 20 novembre les résultats des évaluations nationales sur les acquis des élèves du CP jusqu’à la seconde (hors troisième) ainsi que ceux en première année de CAP. Un exercice effectué chaque année qui permet de connaître le niveau individuel des élèves mais aussi, au niveau national, d’adapter la politique éducative.

Plus de sept millions d’élèves se sont soumis à l’exercice. En 2025, il en ressort des résultats globalement stables, voire meilleurs que l’an passé à l’école primaire, que cela soit en mathématiques ou en français. Toutefois, à partir du collège, les évaluations nationales montrent des points d’inquiétude sur certaines compétences, et parfois de plus grandes disparités entre les élèves.

Deux points noirs majeurs émergent: un « retrait préoccupant en français » en quatrième et « une baisse en français » en seconde.

Des difficultés notables en français en quatrième et seconde

En quatrième, l’Éducation nationale voit le nombre d’élèves appartenant aux « groupes les moins performants » augmenter en français, qu’importe le secteur de scolarisation, passant de 32,3% en 2023 à 34,9% en 2025. À noter que cette génération était en CE1 lors de la crise sanitaire et que l’impact de la période Covid sur leur scolarité, avec une partie de l’année tronquée alors que le programme dispose de paliers importants en français, continue peut-être de pénaliser ces élèves.

Niveau d’orthographe : les enfants ne savent plus écrire ? – 25/11

Les élèves de quatrième présentent tout de même des résultats « stables » en mathématiques, avec également moins d’élèves en difficulté en REP+.

En seconde, là aussi, c’est le français qui pèche. L’État note une baisse « en comparaison avec les quatre années précédentes qui ont suivi la période de crise sanitaire ». « En français, 20,1 % des élèves de seconde générale et technologique appartiennent aux groupes 1 et 2 (bas niveaux) en 2025, contre 12,4 % en 2021 », alerte l’Éducation nationale. En seconde professionnelle aussi, le nombre d’élèves faisant partie de ceux les plus en difficulté a augmenté (69% en 2025 contre 58,3% en 2021).

En mathématiques néanmoins, le taux d’élèves appartenant aux groupes de bas niveaux a diminué sur la période.

Des disparités filles-garçons à réduire en primaire

D’autres résultats, s’ils ne sont pas alarmants, appellent à la vigilance, comme le recul du niveau de français en CE1 ou les disparités fortes en cinquième entre établissements hors éducation prioritaire et les collèges REP ou REP+.

Le ministère de l’Éducation nationale note également des écarts entre filles et garçons au cours de leurs scolarités respectives. Si, en français, ces écarts sont en faveur des filles durant toute la primaire, en mathématiques ils sont en faveur des garçons dès le CE1. Et au fil de la scolarité élémentaire, « les écarts ont tendance à s’accroître en faveur des garçons en mathématiques et en faveur des filles en français, mais dans une moindre mesure ».

En cinquième par exemple, les compétences langagières et linguistiques sont moins bien maîtrisées par les filles avec un écart de 13% avec les garçons.

L’État entend ainsi engager une réflexion collective sur le sujet pour tenter de corriger les biais qui pourraient expliquer les écarts filles-garçons, et notamment les difficultés chez les filles et tenter de réduire l’écart à termes.

Une hausse des performances en éducation prioritaire

De bonnes nouvelles surgissent également de ces évaluations. En CP par exemple, la réussite des élèves est supérieure par rapport à 2019, l’avant-Covid, dans de nombreuses compétences en français et en mathématiques. De plus, les écarts de performances entre les élèves scolarisés en REP+ et le reste des écoliers tend à se réduire « pour la moitié des compétences comparables ». « Cette réduction des écarts est portée par une hausse des performances des élèves de l’éducation prioritaire », salue l’État.

En primaire, de nombreux acquis sont stables ou consolidés au long de la scolarité. En CM1 par exemple, les performances sont stables avec « des progrès notables en mathématiques ».

Enfin, globalement, la maîtrise de la fluence, c’est-à-dire la capacité d’un élève à lire un texte avec précision, rapidité et aisance, s’améliore aussi d’année en année.

Les évaluations nationales se sont déroulées du 8 septembre au 19 septembre pour les classes de l’école élémentaire et du 8 septembre au 1er octobre dans le second degré auprès de 98% à 100% des élèves selon les niveaux.

Juliette Moreau Alvarez et Véronique Fèvre

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Contre le RN, LR mène l’offensive sur le seul terrain de l’économie

Le président du groupe des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 12 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Laurent Wauquiez l’assume. Entre sa droite et le Rassemblement national (RN), la vraie différence est une affaire d’économie. Jeudi 13 novembre, le chef de file des députés Les Républicains (LR) saute sur l’occasion de dépeindre le RN en formation socialisante assoiffée d’impôts nouveaux. « Marine Le Pen et le RN, dans leur folie après avoir voté 34 milliards d’euros d’augmentations d’impôts avec LFI [La France insoumise] et le PS [Parti socialiste], viennent de mettre fin au dispositif “Madelin” qui aidait nos TPE et PME [très petites, petites et moyennes entreprises] à investir »,dénonce sur X l’élu de la Haute-Loire.

L’occasion est trop belle. Voté en 1994 à l’initiative d’Alain Madelin, chantre du libéralisme économique en France et, à l’époque, ministre des entreprises et du développement économique, ce dispositif appelé « IR-PME »permet aux ménages de bénéficier d’une réduction d’impôts quand ils investissent dans une PME par le biais de dispositifs spécifiques. La droite tient sa preuve. Derrière les œillades du président du RN, Jordan Bardella, au monde de l’entreprise, le parti d’extrême droite n’aurait pas changé. En réalité, les députés RN n’avaient pas compris que l’amendement contre lequel ils avaient voté visait également à prolonger le dispositif Madelin. L’erreur une fois identifiée, le RN a demandé avec d’autres groupes une seconde délibération pour « ne pas pénaliser les entreprises de bonne foi », selon le député de la Somme Jean-Philipe Tanguy, le « M. Budget » du RN.

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« Ma mère est anéantie, elle enterre un deuxième fils, elle est brisée », confie Amine Kessaci


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