« Qui aime les juifs? »: des propos antisémites publiés sur des groupes de discussion d’étudiants de l’université Lyon 3

Les propos auraient été tenus sur Internet fin octobre via des groupes de discussions entre étudiants de l’université Lyon 3. Certains appelaient au meurtre des juifs. Une enquête a été ouverte.

Un sondage pour savoir « Qui aime les Juifs » ou encore des messages appelant au meurtre des juifs. Une enquête a été ouverte après des propos antisémites tenus par des étudiants de l’université Lyon 3. Ils ont été partagés à la fin du mois d’octobre dans deux groupes de discussion entre étudiants en première année de droit et de sciences politiques.

L’université Lyon 3 a indiqué à nos confrères du Figaro avoir signalé les faits à la justice immédiatement après en avoir été informée. L’établissement a également transmis un communiqué aux 28.000 étudiants en soulignant leur obligation de respecter la loi.

« Ce que vous écrivez dans ces groupes de discussion engage votre responsabilité morale, pénale mais aussi universitaire. (…) C’est pourquoi je saisis, et je saisirai lorsque cela est possible, les instances disciplinaires de notre université à chaque fois que l’un de ses membres aura manqué à cette nécessité et porté ainsi gravement atteinte à l’image de notre université », écrit le président de l’université, Gilles Bonnet.

« Des dérives indignes de l’université »

Le syndicat étudiant UNI a réagi sur les réseaux sociaux et condamne des « dérives indignes de l’université ».

Sur le réseaux social X, l’ancien Président de Région Laurent Wauquiez a indiqué  « avoir « également saisi la justice », fustigeant des « dérives antisémites dans nos universités nourries par l’extrême-gauche ». Benoit Auguste, conseiller régional du Rassemblement national, réclame lui l’exclusion pour le ou les auteurs de ces propos.

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Cécile Kohler et Jacques Paris, Français retenus en Iran depuis mai 2022, « sont sortis de prison », annonce Emmanuel Macron

Devant le Palais Bourbon, à Paris, le 25 mars 2025. BERTRAND GUAY/AFP

Les deux Français Cécile Kohler et Jacques Paris, sortis de prison en Iran mardi 4 novembre après plus de trois ans de détention, sont « en sécurité » à la résidence de l’ambassadeur de France, à Téhéran, « dans l’attente de leur libération définitive », a annoncé Jean-Noël Barrot, le ministre des affaires étrangères. Emmanuel Macron « s’est félicité de leur sortie de prison », soulignant qu’elle « constituait une première étape », et a appelé à leur « libération pleine et entière, qui [doit] intervenir le plus vite possible », lors d’un entretien avec le président iranien, Massoud Pezeshkian, a fait savoir l’Elysée.

Cécile Kohler et Jacques Paris « vont bien, ils semblent en bonne santé », a précisé Jean-Noël Barrot sur France Télévisions. « Nous allons continuer le travail que nous avons engagé depuis des semaines et des mois pour obtenir leur libération définitive », a-t-il ajouté. « J’ai (…) appelé mon homologue ministre des affaires étrangères de l’Iran pour saluer le geste qui a été fait », a-t-il poursuivi.

De son côté, l’Iran a précisé que les deux ressortissants français ont été libérés « sous caution ». Ils seront « placés sous surveillance jusqu’à la prochaine étape judiciaire », a fait savoir le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, dans un communiqué.

« Soulagement immense ! », s’était réjoui Emmanuel Macron, un peu plus tôt sur X, en annonçant leur sortie de la prison d’Evin, à Téhéran. « Je me félicite de cette première étape. Le dialogue se poursuit pour permettre leur retour en France le plus rapidement possible. Nous y travaillons sans relâche »,avait ajouté le président de la République.

Espoir

Le 24 septembre, Emmanuel Macron avait suscité l’espoir en évoquant une « perspective solide » vers la libération de ces citoyens français, que Paris considérait être des « otages d’Etat ». Quelques semaines plus tard, le chef de la diplomatie avait réitéré ces propos. Mais c’est finalement un autre Français, Lennart Monterlos, également de nationalité allemande, qui avait été libéré début octobre.

Le chef de l’Etat s’est entretenu, mercredi matin, avec Cécile Kohler et Jacques Paris. « Cela a été très émouvant pour eux et pour le président. Ils l’ont remercié de son engagement » pour obtenir leur libération, a déclaré Pierre Cochard, l’ambassadeur de France en Iran, sur RTL, alors que la France les a considérés depuis leur arrestation comme des « otages d’Etat ».

Pascal et Mireille Kohler, les parents de Cécile Kohler, ont dit mardi leur « immense soulagement » de voir leur fille et son compagnon sortir de prison. « On sait qu’ils ne sont plus soumis à ce traitement inhumain auquel ils avaient droit, et que maintenant ils sont à l’ambassade, donc ils sont déjà dans un petit bout de France », se sont-ils réjouis auprès de l’Agence France-Presse, depuis l’Alsace.

« [Cécile Kohler et Jacques Paris] m’ont demandé de passer un message pour dire à leurs familles, mais aussi à tous ceux qui les ont soutenus en France, que sans ce soutien ils n’auraient pas pu tenir », a dit Pierre Cochard, sur France Inter.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le cycliste franco-allemand Lennart Monterlos libéré par l’Iran après près de quatre mois de détention

Arrêtés au dernier jour d’un voyage touristique

Professeure de lettres de 41 ans, et enseignant retraité de 72 ans, Cécile Kohler et Jacques Paris avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran. Ils étaient officiellement les deux derniers Français détenus en Iran.

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Ils avaient été incarcérés dans la sinistre section 209, réservée aux prisonniers politiques, de la prison d’Evin, avant d’être transférés vers un autre centre de détention, en juin lors de la guerre des douze jours entre Israël et l’Iran. Mais leur nouvelle localisation n’avait jamais été rendue publique.

Ils avaient été lourdement condamnés, le 14 octobre, à respectivement dix et six ans d’emprisonnement pour « espionnage au profit du service de renseignement français » et à cinq ans pour « complot et collusion en vue de commettre des actes contre la sécurité nationale ». A ces peines s’ajoutaient vingt ans de « prison en exil » pour l’un des deux membres du couple, accusé de « coopération en matière de renseignement avec le régime sioniste. Un chef d’accusation retenu au titre du moharebeh [crime de guerre contre Dieu] », selon la terminologie employée par Téhéran. Le second était sanctionné de dix-sept ans de « prison en exil » pour complicité d’espionnage pour le compte d’Israël.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Iran : les Français Cécile Kohler et Jacques Paris lourdement sanctionnés par la justice, notamment pour espionnage

Le ministère des affaires étrangères français n’avait eu de cesse de déplorer les conditions de détention « inhumaines » de Cécile Kohler et Jacques Paris, estimant qu’elles relevaient de « la torture » au point de déposer un recours contre la République islamique iranienne auprès de la Cour internationale de justice « pour violation du droit à la protection consulaire ». Pendant plus de trois ans, le renseignement extérieur français a également œuvré à leur libération.

Lumière allumée vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trente minutes de sortie deux ou trois fois par semaine, rares et courts appels sous haute surveillance à leurs proches : les deux Français, qui avaient été contraints à des « aveux forcés » diffusés à la télévision d’Etat iranienne quelques mois après leur arrestation, n’ont reçu que quelques visites consulaires.

Encore une vingtaine d’Occidentaux détenus

Depuis une dizaine d’années, l’Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d’espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d’échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d’obtenir des gages politiques. Au moins une vingtaine d’Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques.

Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran avait rendu publique le 11 septembre la possibilité d’un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Celle-ci avait été libérée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès, prévu en janvier.

La libération de Cécile Kohler et Jacques Paris intervient moins d’un mois après celle de Lennart Monterlos, un Franco-Allemand de 19 ans arrêté le 16 juin alors qu’il faisait un périple à vélo. En mars 2024, deux autres Français, Olivier Grondeau et un homme dont le nom n’a jamais été révélé, avaient été libérés. Au plus fort de la crise des « otages d’Etat » avec Paris, Téhéran a détenu jusqu’à sept ressortissants français simultanément.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les otages français en Iran à la merci des marchandages du régime

Le Monde avec AFP

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Trois braqueurs arrêtés en flagrant délit dans une bijouterie de Seine-et-Marne

Les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention nationale financière (BRI FN) ont interpellé, ce mardi 4 novembre, trois personnes en plein braquage de la bijouterie Cléor, à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne.

Pris en flagrant délit. Trois personnes ont été interpellées ce mardi 4 novembre, en plein braquage de la bijouterie Cléor, à Pontault-Combault, en Seine-et-Marne, par des membres de la BRI FN, a appris BFMTV auprès d’une source policière, confirmant une information d’Europe 1.

Les trois hommes sont actuellement en garde à vue dans les locaux du Service interdépartemental de la police judiciaire de Seine-et-Marne (SIPJ 77).

Couteau de boucher, pistolet 9 millimètres

Tout commence le lundi 3 novembre, lorsque les agents décident de pister un groupe de trois individus vus dans une voiture autour du centre commercial Carrefour de Pontault-Combault.

Braquage d’une bijouterie en plein Paris: comment un agent infiltré a démasqué les suspects

Le lendemain, à l’ouverture du centre commercial, deux des suspects pénètrent dans la bijouterie et ligotent l’employée présente sur place. Ils sont armés d’un couteau de boucher et d’un pistolet de 9 millimètres. À l’extérieur, le troisième malfrat attend à bord d’une voiture pour pouvoir récupérer ses complices rapidement et prendre la fuite.

Cachés aux alentours, les membres de la BRI remarquent le braquage en cours et décident d’intervenir. Selon les informations de BFMTV, ils font irruption dans la bijouterie et tombent sur l’un des suspects en train de dérober des bijoux dans un coffre, pendant que l’autre vide la caisse.

Les deux hommes sont rapidement interpellés par les forces de l’ordre et l’employée est libérée, indemne. Le conducteur ne parvient pas à prendre la fuite et est lui aussi arrêté. Une enquête a été ouverte et confiée aux membres du groupe de répression du banditisme de Meaux.

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Aux Etats-Unis, le trafic aérien risque d’être fortement perturbé si le shutdown se poursuit, avertit le ministre des transports

Le ministre des transports américain, Sean Duffy, aux côtés du vice-président J. D. Vance lors d’une conférence de presse à Washington, le 30 octobre 2025. JACQUELYN MARTIN / AP

Si la paralysie budgétaire dans laquelle sont plongés les Etats-Unis se prolonge la semaine prochaine, « vous verrez un chaos généralisé » dans le trafic aérien, a prévenu, mardi 4 novembre, le ministre des transports américain. « Vous verrez des vols retardés en masse. Vous verrez des annulations en masse », a averti Sean Duffy lors d’une conférence de presse à Philadelphie.

« Vous nous verrez peut-être fermer certaines parties de l’espace aérien, simplement parce que nous ne pourrons pas le gérer, faute de contrôleurs aériens », a poursuivi le ministre, mettant en cause la responsabilité des démocrates dans la poursuite de la paralysie budgétaire ou shutdown.

Depuis le 1er octobre et l’expiration du budget de l’Etat fédéral, les sénateurs républicains et démocrates sont incapables de s’entendre pour adopter un nouveau texte qui mettrait fin à la crise. Après minuit dans la nuit de mardi à mercredi, le record de durée pour ce genre de situation sera dépassé. En conséquence du shutdown, des dizaines de milliers de contrôleurs aériens et agents de sécurité travaillent sans être payés, les deux camps se rejetant mutuellement la responsabilité de la situation.

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Travail non rémunéré

« Plus de 13 000 contrôleurs aériens continuent de travailler sans être payés à cause des démocrates », a estimé la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt. « Je tiens à être claire envers nos incroyables contrôleurs aériens à travers le pays : le président [Donald] Trump et les républicains veulent que vous touchiez votre salaire. »

Les arrêts maladie des employés du secteur et l’allongement des files d’attente aux aéroports avaient incité les élus à trouver une solution lors du précédent shutdown, pendant le premier mandat de M. Trump, qui avait pris fin en 2019.

Pour l’heure, au Congrès, les positions des deux camps ne bougent pas. Les républicains proposent une prolongation du budget actuel, avec les mêmes niveaux de dépenses, tandis que les démocrates réclament une prolongation des subventions pour des programmes d’assurance santé à destination de ménages à bas revenus. Outre les employés du public aux missions jugées « essentielles » contraints de travailler sans salaire, des centaines de milliers de fonctionnaires ont été mis au chômage technique.

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Le Monde avec AFP

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SIGNÉ BFM – Jordan Bardella, du dauphin de Marine Le Pen au requin de la présidentielle?


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Cécile Kohler et Jacques Paris affirment qu’ils n’auraient « pas tenu » en Iran sans la mobilisation en France

Quelques heures après leur arrivée à l’ambassade de France en Iran, les deux ex-détenus Cécile Kohler et Jacques Paris ont partagé leur reconnaissance suite au soutien qu’ils ont reçu depuis la France durant leur trois ans de détention.

Cécile Kohler et Jacques Paris, les deux Français sortis de prison en Iran et accueillis depuis à l’ambassade de France à Téhéran, ont dit qu’ils n’auraient pu endurer une si longue détention sans la mobilisation pour les soutenir, a dit l’ambassadeur de France en Iran, ce mercredi 5 novembre.

« Ils m’ont demandé de passer un message pour dire à leurs familles, mais aussi à tous ceux qui les ont soutenus en France, que sans ce soutien, ils n’auraient pas pu tenir », a déclaré l’ambassadeur de France, Pierre Cochard, sur la radio France Inter.

« Il faut attendre le diagnostic des médecins, mais je les ai trouvés d’abord très heureux, très soulagés tous les deux, par cette libération, on le comprend après trois ans et demi de détention dans des conditions difficiles », a ajouté le diplomate.

Après plusieurs mois de négociations, le président Emmanuel Macron a annoncé mardi dans la soirée la sortie de prison de Cécile Kohler et Jacques Paris, quand le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a souligné l’incertitude de la France quant à la date de leur « libération définitive ». Les deux ex-détenus ne sont à ce stade pas autorisés à quitter le territoire de la République islamique.

« Un moment qu’on oublie pas »

Avec la coordination des autorités iraniennes, l’ambassadeur de France est allé mardi soir à la rencontre de Cécile Kohler et Jacques Paris, dont les « sourires se sont mêlés aux larmes » à la sortie de la prison d’Evin. « C’est évidemment un moment qu’on n’oublie pas », a dit Pierre Cochard.

« On fait un métier, quand on est diplomate, qui consiste à défendre les intérêts de notre pays et à défendre les Français dans le monde y compris quand ils sont en situation difficile. Ces moments-là donnent un sens à cette mission et le sentiment d’être utile », a-t-il expliqué.

À leur arrivée à l’ambassade, Cécile et Jacques se sont entretenus « longuement » avec leur famille. Après « une bonne nuit » de sommeil, les deux Français rencontrerons prochainement une équipe de professionnels du centre de crise du ministère.

Bientôt un retour en France?

L’ambassadeur de France a affirmé ne pas ménager ses « efforts » pour espérer aboutir au retour des deux ex-détenus en France.

« Lors de nos discussions avec les autorités iraniennes, on a privilégié l’urgence, les faire sortir de plus tôt de prison. C’est le cas aujourd’hui, ils sont en sécurité à l’ambassade qui est un territoire français. Nous continuons les efforts pour aboutir à leur retour en France », a-t-il assuré.

Depuis une dizaine d’années, l’Iran multiplie les arrestations de ressortissants occidentaux, notamment français, les accusant le plus souvent d’espionnage, afin de les utiliser comme monnaie d’échange pour relâcher des Iraniens emprisonnés dans des pays occidentaux ou afin d’obtenir des gages politiques. Au moins une vingtaine d’Occidentaux seraient encore détenus, selon des sources diplomatiques.

Dans le cas de Cécile Kohler et Jacques Paris, Téhéran a rendu public le 11 septembre la possibilité d’un accord de libération des deux Français en échange de Mahdieh Esfandiari, une Iranienne arrêtée en France en février pour avoir fait la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Celle-ci a été libérée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès prévu en janvier.

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Mort d’un étudiant après un tir de taser : un ex-gendarme relaxé en appel

Un ancien gendarme, condamné en première instance à deux ans de prison avec sursis pour la mort d’un étudiant après un tir de taser fin 2013 à La Ferté-Saint-Aubin (Loiret), a été relaxé en appel, a appris l’Agence France-Presse (AFP), mardi 4 novembre, auprès de la cour d’appel d’Orléans. Cet homme était poursuivi pour « homicide involontaire » pour avoir fait usage de son pistolet électrique dans la nuit du 2 au 3 novembre 2013 pour séparer deux cousins qui se battaient dans la rue après avoir passé la soirée chez des amis.

Appelés sur place, les pompiers avaient été pris à partie par des invités, essuyant insultes et crachats, et avaient demandé l’intervention des gendarmes. A leur arrivée, dans un climat très tendu autour du véhicule des pompiers, Loïc Louise, un étudiant réunionnais âgé de 21 ans à l’époque, avait reçu un premier tir de taser, puis une seconde décharge alors qu’il se trouvait au sol, continuant de résister à son interpellation.

Ce n’est qu’après plusieurs minutes, une fois le calme rétabli, qu’ils avaient constaté que le jeune homme était en arrêt cardio-respiratoire. Il n’avait pu être ranimé. L’autopsie de l’étudiant a révélé un « phénomène d’alcoolisation massive ».

Utilisation « absolument nécessaire et proportionnée »

En novembre 2024, le tribunal correctionnel d’Orléans avait retenu un lien de causalité entre l’utilisation prolongée du taser (dix-sept secondes puis cinq secondes) et la mort du jeune homme. Le tribunal était allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait requis un an de prison avec sursis contre l’ancien gendarme, aujourd’hui âgé de 37 ans. Ce dernier avait fait appel de sa condamnation.

Lors du procès en appel tenu le 22 septembre dernier, le parquet avait maintenu ses réquisitions tandis que l’avocat de la défense, Laurent-Franck Liénard, avait une nouvelle fois plaidé la relaxe. La cour d’appel d’Orléans a estimé dans sa décision, rendue mardi, que le gendarme avait utilisé son pistolet électrique de manière « absolument nécessaire et proportionnée, dans des conditions prévues par la loi », et l’a donc relaxé.

« La conclusion de la cour d’appel est parfaitement conforme au droit et met un terme au cauchemar que vit mon client depuis les faits, sauf pourvoi en cassation des parties civiles », a réagi auprès de l’AFP son avocat, Me Liénard.

Lire aussi (2013) | Article réservé à nos abonnés Mort d’un homme à la suite d’un tir de Taser : le doute persiste après l’autopsie

Le Monde avec AFP

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Un contrat à 3,3 milliards d’euros: Bouygues choisi pour réaliser les travaux de génie civil d’une centrale nucléaire au Royaume-Uni

La centrale Sizewell C, qui doit être constituée de deux réacteurs EPR, est un projet majeur du programme de relance du nucléaire au Royaume-Uni. EDF est également investi.

Bouygues a remporté en consortium le contrat pour la réalisation des travaux de génie civil de la centrale nucléaire de Sizewell C au Royaume-Uni, qui représentera pour le géant français un montant cumulé de l’ordre 3,3 milliards d’euros, a-t-il annoncé mercredi. Il s’agit d’un projet important du programme de relance nucléaire outre-Manche.

Le groupe a par ailleurs publié un chiffre d’affaires en hausse de 0,9% à 41,9 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de l’année mais son résultat net part du groupe ressort en légère baisse en incluant l’impôt exceptionnel sur les bénéfices des grandes entreprises en France.

Production pas avant 2035

EDF est également investi dans le projet de Sizewell C. L’énergéticien français a annoncé mardi la finalisation de ce projet de centrale nucléaire, et prévoit d’y investir 1,2 milliard d’euros pendant la phase de construction. L’énergéticien français aura une participation de 12,5% dans ce projet, le gouvernement britannique en aura 44,9%, le fonds de pension québecois 20%, Centrica 15% et Amber Infrastructure 7,6%.

La centrale Sizewell C, qui doit être constituée de deux réacteurs EPR, chacun d’une puissance de 1,6 gigawatt, pourrait coûter au total 20 à 30 milliards de livres (24 à 36 milliards d’euros), voire davantage selon des estimations contestées par le gouvernement. Elle ne devrait pas commencer sa production d’électricité avant 2035.

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A défaut de candidat naturel, Les Républicains ouvrent de nouveau la porte à une primaire pour 2027

Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, à Matignon, à Paris, le 2 juin 2025. THIBAUD MORITZ/AFP

Député et médecin, Philippe Juvin porte un diagnostic clinique sur le rapport de son parti, Les Républicains (LR), à la primaire : « C’est pavlovien chez nous. Personne ne veut en entendre parler, comme les deux premières [2017 et 2022] se sont terminées par des défaites »,résume l’élu des Hauts-de-Seine favorable à cette solution depuis de longs mois.

Preuve que le sujet est de nouveau d’actualité chez LR, il était au menu du conseil stratégique du parti, organisé mardi 4 novembre. A dix-huit mois de l’élection présidentielle, Bruno Retailleau, veut accélérer le processus pour désigner le champion de son parti avant l’été. Mais, dans les faits, le président de LR n’a rien tranché pour l’instant.

Primaire ou pas ? Ouverte ou pas ? L’ancien ministre de l’intérieur a renvoyé au « choix des adhérents » à la sortie de la réunion. Selon les nouveaux statuts de LR, validés en septembre, un vote sur les modalités doit être organisé début 2026 sur la base d’une proposition du président du parti. Mardi, le conseil stratégique a seulement acté l’idée d’un groupe de travail sur le sujet, à l’initiative du président du Sénat, Gérard Larcher. Cette proposition doit être validée en bureau politique par la suite. « Le conseil de ce matin n’avait pas pour vocation de trancher le sujet, c’était un premier échange », explique Daniel Fasquelle, vice-président de LR et coauteur des nouveaux statuts avec Guillaume Larrivé.

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Ce que l’on sait de la découverte d’un corps sectionné en deux sur les bords de Saône

Un corps sectionné en deux et présentant de nombreuses blessures a été découvert sur les berges de la Saône dans un village de Haute-Saône ce samedi 1er novembre. Il pourrait s’agir d’un homme de 75 ans suisse et porté disparu. Une enquête pour assassinat et des analyses ADN sont toujours en cours.

Une découverte macabre que les enquêteurs tentent encore d’élucider. Ce samedi 1er novembre, peu avant 15 heures, le corps d’un homme a été découvert mutilé sur les berges de la Saône, dans le petit village de Fédry en Haute-Saône.

• Un corps présentant de nombreuses blessures

Le corps a été découvert sectionné en deux au niveau de la taille, recouvert d’une substance blanche et dépourvue de caleçon, a précisé le procureur de la République de Vesoul dans ses communiqués. La mort semblait alors « récente », datant de moins de 24 heures avant la découverte du corps.

Il présentait également plusieurs lésions et blessures, en plus de la section au niveau du tronc: une brûlure au niveau du dos, plusieurs plaies au crâne, sur une main, au niveau des cervicales ainsi que vers le tronc.

• Une mort par arme blanche, la section du tronc post-mortem

Une autopsie réalisée lundi 3 novembre a permis de confirmer de nombreuses lésions traumatiques sur le corps et au niveau du crâne. Elle met en évidence une mort due à « un processus hémorragique consécutif à une plaie cardiaque dans les suites de l’usage d’une arme blanche en région thoracique gauche ». Certaines blessures « sont en faveur de l’usage d’un instrument tranchant ».

D’autres lésions, notamment au niveau du crâne, ont pu « elles aussi entraîner une hémorragie importante ». Les plaies sur les mains de la victime sont évocatrices de lésions de défense », indique le parquet.

Enfin, certaines lésions ont été causées après la mort de la victime, « notamment celle résultant de la section du tronc ».

• Des analyses ADN pour identifier la victime

À ce stade, l’identité de la victime n’a pas été confirmée. Toutefois, les investigations visent à faire le rapprochement entre un Suisse disparu dans les environs et la victime.

Le 1er novembre, jour de découverte du corps, a été signalée aux autorités suisses la disparition d’un homme de 75 ans vivant à Sainte-Croix en Suisse, soit à une centaine de kilomètres de Fédry. Le septuagénaire a été vu pour la dernière fois le 31 octobre. « Des investigations, notamment aux fins de comparaison d’ADN, sont en cours », assure le procureur.

« Bien qu’à ce stade les mesures d’identification formelles soient toujours en cours, les premiers éléments de l’enquête menée sur place par le groupement de Gendarmerie de la Haute-Saône et la section de recherches de Besançon laissent penser qu’il pourrait s’agir de la personne disparue à Sainte-Croix », ajoute la police cantonale de Vaud dans un communiqué.

• Une femme interpellée par les autorités suisses

Une enquête pour « assassinat » a été ouverte et confiée à la communauté de brigades de Dampierre-sur-Salon, à la brigade de recherches de Vesoul et à la section de recherches de Besançon. Les investigations se font également « en étroite collaboration avec les autorités judiciaires et policières suisses ».

Si aucune personne n’a été arrêtée par les autorités françaises, la Suisse indique avoir de son côté interpellé une habitante du village de Sainte-Croix ce dimanche 2 novembre.

Âgée de 39 ans, la ressortissante française louait un logement au Suisse disparu. « Elle est suspectée d’avoir incendié son logement et d’être impliquée dans la disparition de son logeur », indique la police cantonale de Vaud.

Elle évoque aussi la possibilité d’un lien entre la disparition du septuagénaire et « un corps découvert la veille par les autorités françaises ». Elle a été placée en détention provisoire pour l’incendie de son appartement.

• Un village sous le choc

Le village de Fédry, qui regroupe à peine une centaine d’habitants, se retrouve donc au cœur de l’enquête. « Dans un village qui est calme, on n’a pas l’habitude d’être confrontés à de tels événements », confie le maire de la commune Jean Roblet à BFMTV.

L’édile a été appelé sur les lieux et a vu le corps mutilé en bord de berges de ses propres yeux. « Ça a été un choc pour moi », assure-il. « Même si je suis un militaire en retraite et que j’ai participé à des opérations extérieures, je n’ai jamais été confronté à un tel spectacle. »

Tout le village est aujourd’hui sous le choc. « C’est la stupeur, la consternation », insiste Jean Roblet.

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