Quelle que soit l’issue – définitive ou pas – de la valse-hésitation sur la suspension de la réforme des retraites, la nécessité d’épargner, qui incombe à la grande majorité des Français pour maintenir leur pouvoir d’achat lorsqu’ils cesseront de travailler, reste une certitude. Ils disposent pour ce faire de divers outils financiers, parmi lesquels le nouveau plan d’épargne-retraite (PER). Créé par la loi Pacte du 22 mai 2019, ce placement est traditionnellement poussé, à l’automne, en tête de gondole par les réseaux qui le distribuent.
Les chiffres dévoilés début novembre par la fédération France Assureurs sonnent a priori comme autant de victoires pour ce produit de capitalisation de long terme, exclusivement destiné à la constitution d’un complément de revenu pour ses vieux jours. « Sur les neuf premiers mois de l’année, les cotisations sur les PER assurantiels ont atteint 13,2 milliards d’euros, soit une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2024. Quant à la collecte nette [les souscriptions moins les retraits], elle a gagné 830 millions d’euros en un an et s’élève à 5,89 milliards d’euros », détaille France Assureurs.
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Leur colère a éclaté sous les yeux des caméras. Le 11 novembre, plusieurs dizaines de manifestants ont forcé l’entrée de la « zone bleue », le périmètre ultrasécurisé de la Conférence des parties (COP30), qui se tient jusqu’au 21 novembre à Belem, au Brésil. Parmi les protestataires, repoussés par les forces de l’ordre, se trouvaient de nombreux représentants des peuples autochtones. Vêtus de coiffes à plumes et de peintures rituelles, ils comptaient faire entendre leurs revendications dans le « saint des saints » du sommet.
C’est loin d’être le seul acte de protestation pour les Amérindiens, qui sont environ 5 000 à avoir convergé dans la capitale de l’Etat du Para, bien décidés à bousculer l’ordre du jour de cette grand-messe climatique. Le 14 novembre, des membres du peuple munduruku ont ainsi bloqué la principale voie d’accès à la « zone bleue ». Objectif : dénoncer un décret facilitant la navigation commerciale sur plusieurs fleuves amazoniens, menaçant leurs sites sacrés et les écosystèmes.
Raoni Metuktire est lui aussi monté au créneau. Le célèbre cacique kayapo, présent à Belem, tempête face au président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, accusé d’avoir donné son feu vert à l’exploration pétrolière au large du delta de l’Amazone. « S’il le faut, je tirerai les oreilles du président pour qu’il m’écoute. Il doit nous respecter ! », a tancé le chef nonagénaire face à la presse, le 12 novembre.
De l’espoir à la colère
La COP30 aurait dû être un moment de consécration pour les peuples autochtones, placés au cœur de l’agenda politique de Lula. Le 1er janvier 2023, jour de son investiture, c’est au bras du cacique Raoni que le président avait justement remonté symboliquement la rampe du palais présidentiel du Planalto à Brasilia. « [Les peuples autochtones] ne sont pas des obstacles au développement, ils sont les gardiens de nos fleuves et de nos forêts, et une part essentielle de notre grandeur en tant que nation », proclamait-il lors de son discours.
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Amine Kessaci: “Derrière Mehdi, c’est toute la France qu’on a voulu tuer (…) C’est la liberté d’expression qu’on a tuée »{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Mort de Mehdi Kessaci: « Les jeunes, je les connais tous, je les ai vus grandir, je les ai vus mourir », témoigne Mohammed Benmedour, éducateur à Marseille
Le ministère de l’Éducation a publié les résultats des évaluations nationales passées en septembre à l’école élémentaire, au collège et au lycée. Les résultats sont globalement stables, avec parfois des disparités notables.
Du bon et du moins bon. Le ministère de l’Éducation nationale a publié ce jeudi 20 novembre les résultats des évaluations nationales sur les acquis des élèves du CP jusqu’à la seconde (hors troisième) ainsi que ceux en première année de CAP. Un exercice effectué chaque année qui permet de connaître le niveau individuel des élèves mais aussi, au niveau national, d’adapter la politique éducative.
Plus de sept millions d’élèves se sont soumis à l’exercice. En 2025, il en ressort des résultats globalement stables, voire meilleurs que l’an passé à l’école primaire, que cela soit en mathématiques ou en français. Toutefois, à partir du collège, les évaluations nationales montrent des points d’inquiétude sur certaines compétences, et parfois de plus grandes disparités entre les élèves.
Deux points noirs majeurs émergent: un « retrait préoccupant en français » en quatrième et « une baisse en français » en seconde.
Des difficultés notables en français en quatrième et seconde
En quatrième, l’Éducation nationale voit le nombre d’élèves appartenant aux « groupes les moins performants » augmenter en français, qu’importe le secteur de scolarisation, passant de 32,3% en 2023 à 34,9% en 2025. À noter que cette génération était en CE1 lors de la crise sanitaire et que l’impact de la période Covid sur leur scolarité, avec une partie de l’année tronquée alors que le programme dispose de paliers importants en français, continue peut-être de pénaliser ces élèves.
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Les élèves de quatrième présentent tout de même des résultats « stables » en mathématiques, avec également moins d’élèves en difficulté en REP+.
En seconde, là aussi, c’est le français qui pèche. L’État note une baisse « en comparaison avec les quatre années précédentes qui ont suivi la période de crise sanitaire ». « En français, 20,1 % des élèves de seconde générale et technologique appartiennent aux groupes 1 et 2 (bas niveaux) en 2025, contre 12,4 % en 2021 », alerte l’Éducation nationale. En seconde professionnelle aussi, le nombre d’élèves faisant partie de ceux les plus en difficulté a augmenté (69% en 2025 contre 58,3% en 2021).
En mathématiques néanmoins, le taux d’élèves appartenant aux groupes de bas niveaux a diminué sur la période.
Des disparités filles-garçons à réduire en primaire
D’autres résultats, s’ils ne sont pas alarmants, appellent à la vigilance, comme le recul du niveau de français en CE1 ou les disparités fortes en cinquième entre établissements hors éducation prioritaire et les collèges REP ou REP+.
Le ministère de l’Éducation nationale note également des écarts entre filles et garçons au cours de leurs scolarités respectives. Si, en français, ces écarts sont en faveur des filles durant toute la primaire, en mathématiques ils sont en faveur des garçons dès le CE1. Et au fil de la scolarité élémentaire, « les écarts ont tendance à s’accroître en faveur des garçons en mathématiques et en faveur des filles en français, mais dans une moindre mesure ».
En cinquième par exemple, les compétences langagières et linguistiques sont moins bien maîtrisées par les filles avec un écart de 13% avec les garçons.
L’État entend ainsi engager une réflexion collective sur le sujet pour tenter de corriger les biais qui pourraient expliquer les écarts filles-garçons, et notamment les difficultés chez les filles et tenter de réduire l’écart à termes.
Une hausse des performances en éducation prioritaire
De bonnes nouvelles surgissent également de ces évaluations. En CP par exemple, la réussite des élèves est supérieure par rapport à 2019, l’avant-Covid, dans de nombreuses compétences en français et en mathématiques. De plus, les écarts de performances entre les élèves scolarisés en REP+ et le reste des écoliers tend à se réduire « pour la moitié des compétences comparables ». « Cette réduction des écarts est portée par une hausse des performances des élèves de l’éducation prioritaire », salue l’État.
En primaire, de nombreux acquis sont stables ou consolidés au long de la scolarité. En CM1 par exemple, les performances sont stables avec « des progrès notables en mathématiques ».
Enfin, globalement, la maîtrise de la fluence, c’est-à-dire la capacité d’un élève à lire un texte avec précision, rapidité et aisance, s’améliore aussi d’année en année.
Les évaluations nationales se sont déroulées du 8 septembre au 19 septembre pour les classes de l’école élémentaire et du 8 septembre au 1er octobre dans le second degré auprès de 98% à 100% des élèves selon les niveaux.
Le président du groupe des députés Les Républicains, Laurent Wauquiez, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 12 novembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »
Laurent Wauquiez l’assume. Entre sa droite et le Rassemblement national (RN), la vraie différence est une affaire d’économie. Jeudi 13 novembre, le chef de file des députés Les Républicains (LR) saute sur l’occasion de dépeindre le RN en formation socialisante assoiffée d’impôts nouveaux. « Marine Le Pen et le RN, dans leur folie après avoir voté 34 milliards d’euros d’augmentations d’impôts avec LFI [La France insoumise] et le PS [Parti socialiste], viennent de mettre fin au dispositif “Madelin” qui aidait nos TPE et PME [très petites, petites et moyennes entreprises] à investir »,dénonce sur X l’élu de la Haute-Loire.
L’occasion est trop belle. Voté en 1994 à l’initiative d’Alain Madelin, chantre du libéralisme économique en France et, à l’époque, ministre des entreprises et du développement économique, ce dispositif appelé « IR-PME »permet aux ménages de bénéficier d’une réduction d’impôts quand ils investissent dans une PME par le biais de dispositifs spécifiques. La droite tient sa preuve. Derrière les œillades du président du RN, Jordan Bardella, au monde de l’entreprise, le parti d’extrême droite n’aurait pas changé. En réalité, les députés RN n’avaient pas compris que l’amendement contre lequel ils avaient voté visait également à prolonger le dispositif Madelin. L’erreur une fois identifiée, le RN a demandé avec d’autres groupes une seconde délibération pour « ne pas pénaliser les entreprises de bonne foi », selon le député de la Somme Jean-Philipe Tanguy, le « M. Budget » du RN.
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Rennes: « L’école de la République est mixte, égalitaire et ne doit recevoir aucune pression », souligne Anne Genetet, ancienne ministre de l’Éducation nationale
Les moins de 15 ans vont-ils devoir se passer des réseaux sociaux ? C’est ce que préconise une proposition de loi déposée mardi 18 novembre par les députés macronistes, rédigée par Laure Miller. La rapporteuse de la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs avait étrillé la plateforme dans son rapport remis en septembre, après avoir consulté 150 experts, acteurs et témoins. Ce rapport s’accompagnait d’une série de recommandations, dont se fait l’écho cette proposition de loi.
La mesure phare est l’interdiction pure et simple des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, rendue possible cet été par la commission européenne – jusqu’alors, les Etats ne pouvaient pas légiférer sur ce point qui devait être discuté à l’échelle européenne.
Pourquoi 15 ans ? « C’est un âge qui fait consensus au sein de la communauté scientifique », explique Laure Miller, citant les recommandations du rapport remis à Emmanuel Macron l’an dernier.
Reste à définir ce qui constitue un réseau social. TikTok, YouTube, Snap, X, WhatsApp ou Discord seront-ils logés à la même enseigne ? La députée convient que le sujet risque de mener à de longues discussions.
Elle estime que « toutes celles qui se caractérisent par un défilement de vidéos en continu, ce qui est le modèle TikTok décliné par de plus en plus de plateformes », devraient être concernées. A l’instar d’Instagram, YouTube, Snap ou Facebook. Elle exclut en revanche « les plateformes de messagerie instantanée comme WhatsApp ou Telegram, car elles sont beaucoup utilisées dans les activités extrascolaires des jeunes, ou pour dialoguer entre eux. Mais tout cela est à discuter. »
Autre point de la proposition de loi : l’établissement d’un couvre-feu numérique pour les 15-18 ans, de 22 heures à 8 heures du matin, durant lequel les adolescents ne pourraient plus accéder aux réseaux sociaux. Lors des travaux de la commission TikTok, « tout le monde nous a dit que le sommeil des adolescents était abîmé et entravé », souligne Laure Miller, « le lien avec la santé mentale des jeunes est évident ».
Le texte propose aussi d’élargir au lycée l’interdiction des smartphones, qui concerne déjà les collèges. Et d’introduire dans le droit la question de la « négligence numérique ». « L’idée n’est évidemment pas de punir une mère seule qui le soir met une heure de dessins animés pendant qu’elle prépare le dîner », précise la députée. « L’idée est de tirer la sonnette d’alarme sur des pratiques qui existent, de parents de bonne foi qui peuvent laisser leurs enfants, parfois tout petits, toute la journée devant des écrans. »
Enfin, la proposition de loi vise à développer des messages de prévention, « pour qu’un maximum de Français soient informés des risques que les jeunes courent en utilisant les réseaux sociaux », à la manière des campagnes de sécurité routière, avec, entre autres, des messages sur les boîtes des smartphones, comme il en existe sur les paquets de cigarettes.
En parallèle, le parti Renaissance lance une série de réunions publiques sur le rapport des enfants aux écrans, « partout en France, car c’est un sujet qui nous concerne tous, qu’on soit jeune, parent, ou grand-parent », plaide Laure Miller.
« Une mesure de court terme pour protéger les jeunes »
Celle-ci espère voir ce texte, qui compte 121 signataires, examiné début 2026. « Aujourd’hui, alors qu’on a un théâtre politique fractionné, il est important de mettre en avant des sujets de consensus », affirme la députée, qui estime que cette proposition de loi est « en mesure d’obtenir l’adhésion d’un maximum de députés ».
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Reste que l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans, un souhait partagé par Emmanuel Macron, ne fait pas l’unanimité. Le président de la commission TikTok, le socialiste Arthur Delaporte, avait par exemple fait part de son désaccord en septembre. Pour lui, cela revient à « admettre que nous avons renoncé à réguler les géants du numérique. (…) Nous ferions d’abord reposer la charge de la responsabilité sur les jeunes plutôt que sur l’entreprise privée qui est à l’origine du problème », avait-il écrit dans l’avant-propos du rapport de la commission TikTok.
« Ce n’est pas parce qu’on impose une limitation d’âge que l’on ne poursuit pas le combat pour faire en sorte que ces plateformes soient plus responsables », rétorque Laure Miller. « Mais c’est un combat de longue haleine. En parallèle, il faut une mesure de court terme pour protéger les jeunes. Quand on a participé à toutes les auditions de victimes, de familles, je ne comprends pas qu’on puisse s’opposer à cette restriction, c’est une question de santé publique, de protection des mineurs. »
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En annonçant, devant les Assises des départements de France, vouloir démembrer les agences régionales de santé [ARS], le premier ministre met en cause la cohérence des politiques de santé et d’accès aux soins. Les ARS sont devenues le punching-ball récurrent de gouvernements qui pensent ainsi montrer leur détermination à faire bouger les lignes. Nous pensons indispensables aujourd’hui de réagir.
Nous venons d’horizons politiques différents, certains de nos désaccords sont profonds. Mais comme ministres de la santé, nous avons piloté le réseau des ARS et une conviction nous anime : la santé est un sujet régalien, qui appelle une mobilisation collective face aux multiples défis auxquels nous sommes confrontés. Seul l’Etat peut être le garant des coalitions d’acteurs nécessaires à son efficacité. Certes, la différenciation des politiques publiques en fonction des territoires est indispensable et d’ailleurs déjà à l’œuvre. Elle est certainement perfectible, mais le schéma esquissé par le premier ministre aboutirait à affaiblir la qualité de la prise en charge de nos concitoyens.
Les ARS sont nées en 2010 du constat que le système de pilotage de la santé était défaillant, éclaté entre l’Etat – notamment sous la responsabilité des préfets –, les départements et l’Assurance-maladie. C’est l’ambition de coordonner ces actions tout en permettant la prise en compte des spécificités territoriales qui a conduit à leur création. Nous croyons fermement que cette ambition reste nécessaire, même s’il faut la faire évoluer pour être plus proche du terrain, en sachant déroger parfois à certaines normes nationales. Depuis plusieurs années des évolutions importantes sont d’ailleurs intervenues en ce sens.
Ce qu’a dessiné le premier ministre est à rebours de nos convictions communes car, au lieu d’unifier les politiques de santé, il propose de les éclater.
Incompréhension
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