Retraites, franchises sur les boîtes de médicaments… Des négociations de la dernière chance sur le budget de la Sécu

Les députés se penchent à nouveau ce samedi en commission sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale avant d’en débattre dès mardi dans l’hémicycle. Cerné de lignes rouges, Sébastien Lecornu devrait lâcher du lest et essayer de convaincre le PS, mais aussi son propre camp, de voter pour.

Des désaccords en pagaille mais une petite lumière au bout du tunnel. Les sénateurs et les députés ne sont pas parvenus à se mettre d’accord mercredi sur une version commune du budget de la sécurité sociale. La faute à des positions diamétralement opposées sur la suspension de la réforme des retraites et le gel des pensions des retraités.

Mais le gouvernement, lui, croit mordicus qu’il est possible que les élus de l’Assemblée finissent par parvenir à un vote positif. Ils retentent le coup ce samedi en commission des Affaires sociales puis à partir de mardi dans l’hémicycle.

« Il y a le camp du compromis et de la stabilité qui doit arriver à se mettre d’accord: ce n’est pas un mariage d’amour mais de devoir et de raison », a jugé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou sur RTL ce vendredi.

« Un chemin permettra d’avoir un vote », a encore insisté l’ancien patron de la SNCF qui a rejoint les rangs du gouvernement en septembre dernier.

Sans indexation des pensions de retraite, c’est non

Pour l’instant, cela ressemble surtout à un vœu pieu. Pour que le projet de loi de finances de la sécu parvienne à être adopté, le gouvernement va tenter d’amadouer largement l’Assemblée. Pour ce faire, Sébastien Lecornu doit s’assurer que le PS et les écologistes s’abstiennent, ou bien que les socialistes votent pour.

Le camp à la rose a certes obtenu la suspension de l’âge de départ à 64 ans dans la copie du Premier ministre mais estime le geste insuffisant pour voter le budget de la sécu.

Dans la copie actuelle, le compte n’y est pas pour toute une partie de la gauche. Parmi les crispations: la question du gel des pensions de retraites. Le gouvernement, qui cherche tous azimuts à faire des économies, veut arrêter d’indexer pendant un an les pensions sur le montant de l’inflation. La mesure permettrait d’économiser environ 2 milliards d’euros.

Mais les députés ont dit non. Contrairement aux sénateurs qui, eux, ont accepté le principe, mais seulement pour les retraités qui touchent plus que 1.400 euros brut. Soucieux de trouver un compromis, Bercy met sur la table la possibilité de ne pas aligner les pensions sur l’inflation à partir de 1.700 euros brut.

« Une mesure comme ça, c’est niet, c’est clair pour nous. On sera très nombreux à voter contre le budget ou à s’abstenir si une mesure de ce type est dans le budget. Ce n’est pas aux retraités de payer pour les mauvais choix du gouvernement », explique le député écologiste Hendrik Davi.

« Gros point de crispation » sur les franchises médicales

Deuxième sujet chaud: la question des franchises médicales et des participations forfaitaires. Le gouvernement veut, en effet, largement augmenter le reste à charge des patients lors de consultations médicales ou d’achats de médicaments sans que cela ne soit directement inscrit dans le budget de la sécu, la mesure passant par décret.

La manœuvre interpelle cependant les députés puisque les économies permises sont bien écrites noir sur blanc dans le budget.

« C’est un gros point de crispation et il faut qu’on trouve une solution là-dessus. Toutes les économies qu’on devait faire avec les franchises doivent venir d’autres postes de dépenses dans le budget », avance la députée Renaissance Nicole Dubré-Chirat.

« Si ça ne bouge pas sur ce sujet, c’est invotable pour nous en l’état », confirme un député PS qui suit de près le dossier.

Haro sur la CSG

Dernier gros point de crispation: la hausse de la CSG sur les revenus du capital, adoptée après des débats sous très haute tension dans l’hémicycle. La mesure doit permettre de financer en partie la suspension de la réforme des retraites.

Mais à droite, la mesure, qui est vue comme touchant largement les Français, ne passe pas. « Vous n’avez pas taxé les hauts patrimoines mais bien les assurances-vie et les PEL. On ne peut pas être d’accord avec ça », s’était agacé le président des députés LR Laurent Wauquiez lors des échanges dans l’hémicycle.

En réalité, cette hausse de la CSG, supprimée par les sénateurs, concerne sur le papier pour l’instant à la fois l’assurance-vie, les PEL et l’épargne salariale mais aussi les plus-values immobilières et mobilières comme la vente d’actions.

Réponse d’un député Renaissance membre de la commission des affaires sociales: « on va probablement valider la hausse mais elle sera moins importante que ce que veulent les socialistes ».

« Il faut qu’on se parle »

Pour faire redescendre la pression, Sébastien Lecornu recevra lundi les patrons des groupes PS au Sénat et à l’Assemblée. « Il faut qu’avant mardi » et le retour du texte dans l’hémicycle, « on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d’atterrissage. C’est l’heure de vérité, il faut qu’on se parle », exhorte le député socialiste Jérôme Guedj.

Suffisant pour parvenir à un vote? Rien n’est moins sûr. Le gouvernement n’a pas qu’un seul caillou dans la chaussure. Il ne doit pas seulement réussir la prouesse de convaincre le camp d’Olivier Faure et les écologistes. Il doit aussi réussir à embarquer ses propres élus. Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et LR décidaient de voter contre, contrariés par les concessions offertes au PS.

Aucun d’entre eux ne se précipite pour l’instant pour soutenir le gouvernement. Dans le camp d’Édouard Philippe, on ne fait pas semblant.

« Notre position dépendra de ce qu’il y a à la fin. Si c’est une très mauvaise copie, on votera contre, c’est une évidence », lâche une élue Horizons.

Les troupes de l’ex-Premier ministre s’inquiètent notamment que le texte aligne un déficit bien supérieur aux 20 milliards d’euros prévus initialement par le gouvernement. Pour l’instant, la copie de l’Assemblée aligne 24 milliards. En macronie comme au Modem, on tente plutôt de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

« Il faut que chacun bouge même si ce budget n’est pas idéal », explique le vice-président de la commission des Finances Nicolas Turquois et proche de François Bayrou.

Retour du 49.3 dans les têtes

Mais sans soutien de ce que Sébastien Lecornu des partis membres du gouvernement, le Premier ministre n’a aucune chance de parvenir à faire voter le budget de la sécu.

« Un mauvais budget, c’est quand même mieux que pas de budget du tout et je pense que personne n’en doute des LR à Renaissance », veut croire un conseiller ministériel à Bercy.

Et en cas de vote contre à l’Assemblée? Officiellement, personne ne veut imaginer l’hypothèse. En réalité, si Sébastien Lecornu faisait ses calculs avant le vote solennel du budget de la sécu le 9 décembre et se rendait compte qu’il n’est pas possible de le faire passer, le retour d’un 49.3 pourrait être sur la table.

La France aura-t-elle un budget à Noël ? – 24/11

Cette cartouche institutionnelle qui permet de faire adopter un texte sans vote, a certes été écartée par Matignon à plusieurs reprises. Mais l’ancien président de la République François Hollande a publiquement remis sur la table mercredi son utilisation, disant tout haut ce que beaucoup disent sous couvert d’anonymat.

« Il ne faut jamais se priver d’une disposition constitutionnelle », a insisté le député sur BFMTV. La réponse ne devrait plus tarder. Le 12 décembre, le délai fixé par la Constitution pour examiner le budget de la sécu s’achèvera.

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En Tunisie, le lourd verdict du procès en appel du « complot contre la sûreté de l’Etat »

Le président du Front de salut national, Ahmed Nejib Chebbi, 81 ans, lors de son procès en première instance, devant le palais de justice de Tunis, le 11 avril 2025. FETHI BELAID / AFP

Ahmed Nejib Chebbi, 81 ans, était chez lui lorsqu’il a appris, vendredi 28 novembre, sa condamnation en appel à douze ans de prison ferme dans l’affaire très médiatisée dite du « complot contre la sûreté de l’Etat ». Condamné à dix-huit ans d’incarcération en première instance, le président du Front de salut national, principale coalition d’opposition au chef de l’Etat tunisien, Kaïs Saïed, boycottait l’audience devant la cour d’appel de Tunis. Il s’attend à être arrêté dans les jours qui viennent.

Le verdict, tombé au lendemain d’une dernière audience sous haute tension, marquée par un bras de fer ouvert entre les avocats de la défense et le président de la cour, s’est révélé particulièrement sévère pour 34 des 37 prévenus jugés en appel : les peines prononcées vont de cinq à quarante-cinq ans de prison.

Parmi les condamnés figurent des opposants politiques, des journalistes et des membres de la société civile, dont beaucoup n’avaient aucun lien entre eux. Le philosophe français Bernard-Henri Lévy apparaît lui aussi sur la liste. Trois des condamnés en première instance ont, en revanche, bénéficié d’un non-lieu.

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« Des étoiles dans les yeux »: la belle histoire derrière l’affiche de Coupe de France entre les voisins Ecotay-Moingt et Saint-Étienne

Le 8e tour de la Coupe de France propose une belle affiche ce samedi (20h30) entre Ecotay-Moingt, un club de Régional 3 de la Ligue Auvergne/Rhône-Alpes, et son voisin de l’AS Saint-Étienne. Un match organisé à Geoffroy-Guichard devant plus de 25.000 supporters.

La Coupe de France n’a pas encore atteint les 32e de finale qu’elle réserve déjà son lot de petites histoires dans la grande histoire. Celle d’Ecotay-Moingt, un club de Régionale 3 de la Ligue Auvergne/Rhône-Alpes, peut d’ores et déjà s’insérer dans cette rubrique de Dame Coupe. Entrés dans l’épreuve au deuxième tour mi-septembre, les joueurs vont disputer leur septième match ce samedi (20h30) pour le compte du 8e tour. Et pas face à n’importe qui, ni n’importe où. Ce sera en prime time face à l’AS Saint-Étienne, le voisin qui « offre » Geoffroy-Guichard et une exposition TV XXL.

Alors oui, la rumeur se propage à la faveur d’un embargo médiatique pas respecté ; mais l’information, même éventée, marque à jamais les joueurs de ce club, né en 2004 de la fusion d’un village (Ecotay, 1.000 habitants) et d’un quartier de Montbrison, sous-préfecture de la Loire, ce mardi 18 novembre au soir. Anthony Antunes, l’entraîneur adjoint raconte l’arrivée du directeur sportif de l’ASSE : « Quand Loïc Perrin est venu nous annoncer, il y avait de l’émotion pour les joueurs quand on l’annonce de jouer à Geoffroy-Guichard, on a vu des étoiles dans les yeux. La saison a même été difficile à animer, parce qu’ils étaient encore dans cette émotion. En face de nous, on n’avait pas des seniors, on avait des enfants de 8 ans, à qui on a donné le plus beau cadeau qu’ils pouvaient avoir peut-être. C’était top. »

Le match se joue à Geoffroy-Guichard, l’ASSE prend à sa charge

Une décision finale qui trotte dans la tête d’abord des… joueurs, auxquels le tirage avait offert cette possibilité: en effet, la FFF avait décidé de procéder au choix des adversaires, simultanément, pour les 7e et 8e tours, avec pour les deux vainqueurs, la possibilité de cette fête des voisins. « Oui, c’était un fil rouge du tour précédent : entre nous, on se disait que c’était impossible d’aller jouer ailleurs », révèle le capitaine Benoit Burnon. Il faut ensuite que l’idée infuse aussi les dirigeants au sein du conseil d’administration et du comité directeur. Et là, l’aspect financier joue vite son rôle. « Notre budget annuel est de 150.000 euros et la seule location de Geoffroy-Guichard était de… 160.000 euros », détaille Nicolas Laveille, le président.

Car le « petit » se devait, selon le règlement, de « recevoir » le « gros » ! D’où cette offrande et ce geste des Verts qui malgré le stade bien rempli de spectateurs ayant payé 10 euros perdront de l’argent. Une forme de pirouette acceptée par tous : le match se jouera à Geoffroy-Guichard, c’est l’ASSE qui prend à sa charge. « On est un club de district, encore en Division 2, il y a deux saisons », rappelle le dirigeant qui loue l’état d’esprit des hommes forts de l’ASSE. « Depuis 1947, un tel match entre les Verts et un club amateur, ça n’était jamais arrivé: il y avait une opportunité de créer un événement, et ils l’ont vite entendu, et ils ont facilité les choses. Geoffroy-Guichard est un stade mythique. Nous, amateurs, pouvoir jouer dans cette enceinte, c’est exceptionnel. »

« Tout le monde est fan des Verts »

Tout se cale très vite, sitôt la qualification acquise aux forceps à Nord Lozère (4-4, 3-4 tab) avec des réunions techniques et donc cette annonce en ce mardi soir frisquet de l’automne glissant vers l’hiver. Mais le contenu réchauffe tous les joueurs. Anthony Antunes encore: « C’était impensable il y a encore quelques semaines et là on est en train de le vivre donc super moment, un moment de ‘joueur professionnel’. Ce qui est difficile, c’est de pouvoir jongler, c’est le cas je pense de beaucoup de dirigeants du club, avec notre vie, entre notre vie professionnelle et la vie du club actuellement la préparation c’est parfois compliqué, de trier les messages, de trier les appels, de dire celui-là je le prends, celui-là je ne le prends pas mais non, expérience de fou ! »

Mais la petite histoire de la grande histoire de la Coupe de France ne s’arrête pas là et s’épaissit encore. Il faut pour cela faire un peu de géographie: une trentaine de kilomètres séparent les deux cités, la préfecture (Saint-Etienne) et l’une de ses sous-préfectures (Montbrison), et son club né d’une fusion. Et donc ? Mais c’est évident ! « Tout le monde est fan des Verts », explique en chœur tous les acteurs qui voient se poser une cerise sur le gâteau d’une déjà belle épopée puisque la Coupe de France a débuté à la mi-septembre et ce sera le 7e match dans la compétition pour le désormais petit poucet de l’épreuve.

« La boulangère m’a fait un gros câlin pour me féliciter »

Benoit Burnon, le capitaine résume : « Nous avons plein d’images, à imaginer. Je regardais récemment encore une vidéo de Jérémie Janot (ex-gardien de but des Verts) qui expliquait que même après 10 ans, c’était toujours la même sensation d’avoir 30.000 personnes qui criaient qui supportaient qui étaient là pour l’entrée des joueurs. » Et même avec deux 32es de finale déjà disputé avec Andrézieux face à Sedan en 2008 et les Minguettes en 2013, et à près de 40 ans, il n’en croit toujours pas ses yeux : « Se dire que ça va être nous… Je sais qu’il y a mon fils qui va m’accompagner normalement, donc c’est une émotion qui va être énorme. Je vois mon père qui a suivi toutes l’épopée stéphanoise à l’époque des ‘Poteaux Carrés’, Il va me voir rentrer avec son petit-fils, je pense qu’on va le perdre pendant un moment. »

Le rêve après le rêve ! L’impensable au carré ! Et des moments rares et inoubliables, déjà : « Quand je suis allé chercher mon pain, la boulangère m’a fait un gros câlin pour me féliciter donc ça m’a un peu fait bizarre », révèle Anthony Antunes. « A chaque fois qu’on croise les gens ce n’est que remerciements et félicitations. Les commerces se mobilisent quand on va chercher notre pain, notre journal, on voit des écharpes, des ballons jaunes et rouges, des décorations jaunes et rouges dans les boutiques. Ca apporte énormément de fierté et de plaisir et de se dire qu’on a aussi – le mot une mission ça va peut-être un peu fort – mais qu’on se doit de représenter la ville correctement, de donner tout ce qu’on aura donné pour qu’à la fin les gens aient toujours ce même sentiment de fierté de nous. »

« C’est la première fois qu’on va jouer avec les supporters, autour de nous, à la place que nous occupons d’habitude »

Fouler la pelouse du Chaudron, c’est « Waouh »: « Il y a plein de joueurs qui sont là, qui vont être sur le terrain, que je coache depuis qu’ils ont six ans, donc de pouvoir vivre ça avec eux, c’est waouh, c’est juste waouh », savoure encore et encore l’entraîneur adjoint tandis que son capitaine, un peu plus âgé, tente de relativiser, sans trop y arriver : « On a fait des tournois tout gamin, les trophées à la mi-temps, mais sinon. C’est quand même la première fois qu’on va jouer là avec les supporters, autour de nous, à la place que nous occupons d’habitude ! »

Les dirigeants aussi savourent : « Ce qui est important, c’est que tout le monde vive des émotions », explique Nicolas Laveille, le président. « Là, on se dit qu’avec tout l’environnement, tout ce qui est en train de se passer, en termes d’émotions, ça peut être x10, x100, je n’en sais rien par rapport à un match normal. Mais en tout cas, ça peut être génial. » Et de rajouter : « C’est beaucoup de travail de tous, beaucoup d’investissement. Et finalement, c’est une récompense pour eux, en premier lieu. Une effervescence, et une grande fierté. On sent une grande fierté et du plaisir. » Les joueurs étant les supporters de leurs adversaires, pas besoin de faire de la vidéo dans la préparation ? « Effectivement », coupe Antunes. « Nous sommes suffisamment souvent au stade où on va regarder les matchs en direct. »

« Pas de regrets à avoir à la fin »

Et les proches, dans quel camp vont-ils être ? « Ils seront supporters de l’USEM, il n’y a pas photo », lancent les membres du staff. « De se dire que notre famille ou les amis avec qui on va au stade d’habitude vont plus porter le maillot jaunet-rouge ou l’écharpe jaunet-rouge que le maillot vert ou l’écharpe verte de Saint-Étienne, ça fait un petit truc quand même et ça fait un peu sourire et puis ça rapporte un peu de fierté quand même, parce que nous sommes le petit poucet qui va se frotter au gros. »

Et les joueurs, supporters des Verts tous les autres samedis, et la plupart dans le Kop Nord ? « Cela ne changera pas grand-chose, ils vont vivre l’instant à 200%, et se montrer, rien lâcher, Il y en a d’autres qui vont peut-être être un peu pris par l’enjeu », espère le capitaine Burnon qui répète déjà des mots clefs de sa causerie, celle qu’il fera au dernier moment, « dans le couloir avant de rentrer », comme le dit la célèbre chanson de Monty.

« Nous sommes là pour faire du mieux possible, et, chacun fera ce qu’il pourra », répète-t-il. « Je veux leur faire comprendre que ce n’est que du bonheur, qu’il faut positiver, qu’il faut avancer, aujourd’hui, un match comme ça : rêvez, faites-vous plaisir. Il n’y a pas de regrets à avoir à la fin. Kiffez, prenez l’instant présent et savourez, c’est du plaisir, et il faut que ça reste un rêve et que ça reste dans les têtes à jamais. » Et dans la tête des plus de 25.000 supporters présents, qui n’auront d’yeux, pour une fois, pour l’adversaire des Verts dans cette fête des voisins, historique et qui marque déjà depuis deux semaines, tout un territoire et ses joueurs, issus à 70% des deux entités, qu’ils soient « Ecotayens » ou « Moingtais ».

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La stratégie nationale sur l’alimentation de nouveau bloquée après un cafouillage gouvernemental

Dans un hypermarché de Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine), le 29 mars 2023. THOMAS SAMSON/AFP

Cette fois, tout semblait prêt. Avec vingt-neuf mois de retard sur le calendrier prévu par la loi, la stratégie nationale alimentation, nutrition et climat (Snanc), devait enfin être rendue publique, vendredi 28 novembre. Cette feuille de route, dont la demande remonte à la Convention citoyenne sur le climat de 2020, a pour ambition de permettre à tous les Français de manger de manière saine et durable à l’horizon 2030. Un objectif en apparence consensuel, dont la déclinaison en feuille de route se révèle toutefois âprement débattue.

L’invitation avait été lancée aux journalistes la veille au matin : des conseillers des trois ministères qui ont élaboré cette stratégie – l’agriculture, la transition écologique et la santé –, répondraient à leurs questions dans l’après-midi et les trois ministres concernées – respectivement Annie Genevard, Monique Barbut et Stéphanie Rist –, se rendraient vendredi à l’heure du déjeuner dans la cantine d’une école de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), pour présenter ce document stratégique très attendu, qui a fait l’objet de nombreuses réécritures depuis plus de deux ans.

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Airbus cloués au sol: quelques perturbations prévues à Roissy ce samedi


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« La loi de 1905 l’interdit »: des habitants manifestent ce samedi contre l’installation d’une crèche de Noël dans l’enceinte de la mairie de Béziers

Des habitants manifestent, ce samedi 29 novembre, à Béziers, dans l’Hérault, contre l’installation d’une crèche de Noël dans l’enceinte de la mairie, estimant que cela viole la loi de séparation entre les Églises et l’État.

La crèche de la discorde. Ce samedi 29 novembre, le maire de Béziers, Robert Ménard, inaugure à 17 heures la nouvelle crèche de Noël qui siégera dans la cour de l’hôtel de ville. L’installation irrite certaines associations qui y voient une atteinte à la laïcité. Elles prévoient de manifester dans la ville à 16h30.

« Nous ne souhaitons pas que les crèches soient installées dans les édifices publics, que ce soit les mairies ou d’autres symboles de la République. Elles doivent être installées dans des lieux religieux », déclare à BFMTV Jean-Paul Palmade, président de la Ligue des droits de l’Homme de Béziers et organisateur de la manifestation.

« On ne peut pas installer des crèches dans des mairies parce que la loi de 1905 l’interdit », martèle-t-il.

« Une poignée de grincheux »

De son côté, Robert Ménard se défend et voit en cette opposition une attaque de quelques rivaux avant les municipales. « Il y a une poignée de grincheux qui nous font tout un sketch parce qu’ils nous font de la politique. La crèche, on n’y fait pas de la politique parce qu’on s’y retrouve, parce que ce sont nos racines et celles de tous les Biterrois », indique à BFMTV l’édile.

Chevallier remonte le temps : Les crèches de Noël, une tradition au fil des siècles – 28/11

Dans les rues de Béziers, la présence de la crèche dans l’enceinte de l’hôtel de ville ne semble pas déranger les administrés que BFMTV a interviewé. « (Robert Ménard) a tout à fait raison. Il faut qu’il continue parce que c’est notre histoire », assure une passante. « Je ne sais pas s’il a raison, mais en tout cas, je suis pour garder les traditions », abonde un autre habitant.

Depuis son élection en 2014, Robert Ménard a été condamné à huit reprises pour l’installation d’une crèche de Noël dans l’hôtel de ville.

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Vivendi : le contentieux se poursuit, bien que Bolloré ait obtenu gain de cause en cassation

Vincent Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 13 mars 2024. ALAIN JOCARD/AFP

Vincent Bolloré a remporté une manche, mais le feuilleton judiciaire concernant son rôle dans Vivendi est loin d’être terminé. Vendredi 28 novembre, la Cour de cassation a, en effet, cassé l’arrêt de la cour d’appel du 22 avril, qui impliquait, pour le groupe Bolloré, d’avoir à débourser plusieurs milliards d’euros.

Pour autant, contrairement à ce que le rapporteur général avait envisagé initialement, la haute juridiction n’a pas fermé la porte à un renvoi. Surtout, elle n’impose pas une vision restrictive qui aurait limité les marges de manœuvre de la cour d’appel de renvoi qui aura à se pencher sur ce dossier. « Cette décision ne met pas un terme à la question du contrôle de l’assemblée générale de Vivendi », se réjouit Julien Visconti, avocat du fonds activiste CIAM, à l’origine du contentieux impliquant le milliardaire breton.

Vincent Bolloré contrôlait-il Vivendi ? Cette interrogation est au cœur de cette affaire majeure pour la place financière de Paris. Certes, depuis des années, personne n’a de doutes sur l’existence de cette chaîne de commandement : Vincent Bolloré contrôle le groupe Bolloré qui contrôle Vivendi. Sauf que, quand Vivendi s’est coupé en quatre morceaux – Canal+, Havas, Louis Hachette Group et un Vivendi rétréci –, il a fallu aller au-delà des faits, pour dire le droit.

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Narcotrafic : deux hommes condamnés à la perpétuité et à trente ans de prison pour un double assassinat à Marseille

La cour d’assises des Bouches-du-Rhône a prononcé, vendredi 28 novembre, la réclusion à perpétuité et une peine de trente ans de prison contre deux hommes reconnus coupables d’un double assassinat commis en 2016 à Marseille, sur fond de guerre des gangs et de trafic de stupéfiants.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le gouvernement dénonce un « point de bascule » dans la violence des « mafias marseillaises »

Mohamed Seghier, un cadre de la bande criminelle de Marignane, a été condamné à la réclusion à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de vingt-deux ans. Christopher Aouni a lui été condamné à trente ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté des deux tiers.

Tous les deux contestaient avoir fait partie du commando qui, le 4 février 2016, avait ouvert le feu sur Nouri Lakas, 26 ans, et Nasser Khellaf, 31 ans, assis dans leur véhicule sur le parking d’un centre commercial.

Les peines prononcées vendredi sont celles qui avaient été requises par l’avocate générale. Les deux hommes sont condamnés pour assassinats et association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes. M. Seghier a également été condamné pour des armes retrouvées dans un box à Aix-en-Provence.

Condamné pour le meurtre du manager de Jul

Le double assassinat s’inscrivait dans une vendetta sanglante – une vingtaine de morts – qui, dès 2010, a opposé deux clans : d’un côté des membres des familles Tir et Berrebouh, de l’autre ceux de la famille Remadnia, alliés à la bande de Marignane. Les avocats de la défense avaient demandé l’acquittement des deux hommes pour le double assassinat.

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M. Seghier a déjà été condamné à trente ans de réclusion pour l’assassinat en 2014 de Karim Tir, le manager du rappeur Jul à ses débuts. Celui qui s’est toujours présenté comme un « simple » voleur de voitures avait finalement avoué son appartenance à l’équipe de Marignane, après l’avoir toujours contestée. « Ce sont mes amis, mes collègues, mais je ne faisais pas les mêmes choses qu’eux », a-t-il dit. Il a martelé son innocence dans les faits les plus graves : « Je n’ai pas tué Nouri Lakas et son collègue à côté, je n’ai pas de sang sur les mains. »

Avant que la cour n’aille délibérer, une dernière fois, il a semblé implorer les jurés : « S’il vous plaît, je ne suis pas un monstre. » Tout en laissant la porte entrouverte à une condamnation pour association de malfaiteurs, ses avocats, Mes Pascal Roubaud et Mehdi Khezami, ont demandé aux jurés de « constater qu’il n’est pas démontré sa participation à la scène de crime, ni en qualité d’auteur ni comme commanditaire. »

Les avocats de Christopher Aouni ont combattu l’image développée par l’accusation d’un « tueur à gages froid qui ne tremble pas quand il tue. » Mes Amar Bouaou, Karim Bouguessa et Sarah Yilmaz ont dénoncé une « accusation reposant sur des éléments de téléphonie erronés, des analyses faussées. » Ils ont invoqué le doute, arguant d’un précédent acquittement de leur client, en février 2024, par la cour d’assises d’appel du Var, dans un procès pour assassinat.

En 2026 M. Aouani comparaîtra à nouveau devant trois cours d’assises pour deux assassinats et une tentative d’assassinat.

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Le Monde avec AFP

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