Isack Hadjar (de face) et le pilote de l’écurie Red Bull Yuki Tsunoda, lors du Grand Prix des Pays-Bas, à Zandvoort (Pays-Bas), le 31 août 2025. JOHN THYS/AFP
La rumeur agitait le paddock de la formule 1 (F1) depuis plusieurs mois, et le principal intéressé n’en faisait plus mystère. C’est donc un secret de Polichinelle que l’écurie Red Bull a levé, à quelques jours de l’épilogue de la saison 2025. L’équipe autrichienne de F1 a annoncé, mardi 2 décembre dans un communiqué, que le Français Isack Hadjar sera le nouveau coéquipier du quadruple champion du monde néerlandais Max Verstappen en 2026. Un an après son arrivée dans la catégorie reine du sport automobile dans les rangs de l’écurie sœur Racing Bulls, le néophyte de 21 ans, issu de la filière jeunes pilotes Red Bull, remplacera le Japonais Yuki Tsunoda, qui est rétrogradé au rang de pilote de réserve.
Après une petite année sur les circuits de F1 – la saison s’achève, dimanche 7 décembre à Abou Dhabi –, Isack Hadjar poursuit son ascension à toute vitesse. Surnommé « le petit Prost » par Helmut Marko, la tête pensante de la galaxie Red Bull en formule 1 – pour son « visage, [sa] voix et [son] côté réfléchi », estimait le pilote au Monde en début d’année –, le jeune Français tentera d’exister aux côtés d’un autre quadruple champion du monde – et peut-être quintuple s’il parvient à coiffer les McLaren au poteau dimanche –, Max Verstappen, qu’il voit comme « le meilleur pilote » du paddock. Hadjar hérite aussi d’un baquet parfois considéré comme « maudit », de nombreux pilotes ayant souffert de la comparaison avec l’ogre néerlandais.
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La Commission européenne annonce un financement de 15 millions d’euros pour l’Arménie{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
Pour Frédéric Encel, docteur en géopolitique, l’objectif du président américain avec son plan de paix est de faire « capituler partiellement » l’Ukraine
« La menace ne coûte rien et peut rapporter gros »: Frédéric Encel, docteur en géopolitique, interprète les propos de Vladimir Poutine qui se dit « prêt » à faire la guerre aux Européens
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Federica Mogherini, alors cheffe de la diplomatie européenne, à Bruxelles, le 26 février 2018. VIRGINIA MAYO / AP
Les mois passent et les scandales se succèdent au sein des institutions européennes. Après le « Qatargate », qui a touché le Parlement, à la fin de 2022, le Service européen pour l’action extérieure (SEAE), dirigé par Kaja Kallas, ainsi que le Collège d’Europe, à Bruges (Belgique), une « fondation privée d’intérêt public », qui forme l’élite des fonctionnaires européens depuis 1949, ont été perquisitionnés, mardi 2 décembre au matin. La police fédérale de Bruges agissait sur requête de la section belge du parquet européen, un organe indépendant basé à Luxembourg, chargé de protéger le budget de l’Union européenne (UE) et de traduire en justice les auteurs d’infractions graves.
Trois personnes avaient été placées en garde à vue mardi. Elles ont été inculpées mercredi matin, selon le parquet européen à Bruxelles : Federica Mogherini, l’actuelle rectrice du Collège d’Europe, à Bruges, qui a occupé le poste de cheffe de la diplomatie européenne et de vice-présidente de la Commission de 2014 à 2019 ; Stefano Sannino, l’ancien secrétaire général du SEAE, et un manageur du Collège d’Europe, à Bruges, un conseiller de la rectrice. Le directeur de la communication du Collège était « injoignable » mardi.
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L’État français a été condamné ce mardi 2 décembre par le tribunal administratif de Paris pour avoir tardé à organiser les séances d’éducation à la vie affective et sexuelle. Il devra payer un euro symbolique.
L’État français a été condamné ce mardi 2 décembre à payer un euro symbolique pour avoir tardé à organiser les séances d’information et d’éducation à la sexualité à l’école, prévues par une loi de 2001, a indiqué le tribunal administratif de Paris dans un communiqué.
Saisi par le Planning Familial, le Sidaction et SOS Homophobie, le tribunal a néanmoins jugé qu’un arrêté et une circulaire de février avaient « fixé » et « précisé » la mise en oeuvre des programmes d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars), de sorte qu’il n’est « pas établi que le comportement fautif » de l’État perdure.
Le tribunal administratif « constate que l’État a, jusqu’en février 2025, manqué à son obligation d’organiser les séances d’information et d’éducation à la sexualité » prévues par la loi de 2001.
Il rappelle qu’une « information et une éducation à la sexualité doivent être dispensées dans les écoles, les collèges et les lycées, à raison d’au moins trois séances annuelles, par groupes d’âge homogène. »
Mais selon le tribunal, cette mission n’a « pas été assurée de façon systématique » et « le ministre chargé de l’Éducation nationale n’avait pas prévu, dans un délai raisonnable (…) les mesures propres pour en assurer l’effectivité ».
Cette carence constitue « une faute » selon le tribunal, qui a condamné l’État à payer un euro symbolique, réclamé par les associations, « en réparation de leur préjudice moral ».
De son côté, le ministère de l’Éducation nationale « prend acte de la décision du tribunal administratif de Paris », et affirme que « l’action engagée depuis début 2025 démontre la détermination de l’État à garantir pleinement ce droit essentiel pour tous les élèves ».
Des « carences » encore présentes selon les associations
La loi de 2001, contestée par une partie de la droite et des milieux conservateurs, a été précisée en février 2025, avec la publication officielle d’un programme d’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (Evars) qui prévoit un apprentissage en plusieurs étapes: une éducation à la vie affective et relationnelle pour l’école maternelle et l’école élémentaire, et une éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité pour le collège et le lycée.
Éducation à la sexualité à l’école: que contient la nouvelle version du programme?
Le tribunal a relevé que l’arrêté du 3 février « avait fixé » les programmes et que la circulaire du 4 février avait « précisé les modalités » de mise en œuvre de ce programme.
Selon le tribunal, l’État a donc pris des mesures « propres à assurer la mise en oeuvre effective » de sa mission d’information et d’éducation à la sexualité. Le tribunal a ainsi suivi l’avis du rapporteur public.
Lors de l’audience le 18 novembre, les associations requérantes avaient elles soutenu que la carence du ministère de l’Éducation nationale « persistait » depuis la rentrée.
Selon elles, la loi n’est toujours pas pleinement appliquée, ce qui a des conséquences entre autres sur la santé reproductive (grossesses non-désirées notamment), les stéréotypes de genres, les violences sexuelles, les maladies sexuellement transmissibles et le respect du consentement.
Pourquoi des personnes qui appartiennent aux CSP+ et apparaissent donc comme très bien intégrées décident-elles de partir de France ?
La discrimination va bien au-delà de la simple capacité, ou non, à obtenir un revenu à la hauteur de ses diplômes ou de ses aspirations professionnelles. Diriez-vous que la discrimination fondée sur le sexe n’existe pas en France parce que les femmes bénéficient aujourd’hui d’une plus grande égalité salariale et d’un meilleur accès au marché du travail ? Non. Les plafonds de verre persistent au travail et dans la société en général. Il en va de même pour les « plafonds raciaux ». En outre, ceux qui sont confrontés à des formes sophistiquées de discriminationen milieu professionnel sont souvent ceux qui ont déjà entamé une mobilité sociale considérable. A mesure qu’ils montent en grade, les frictions sociales s’intensifient en raison d’une hostilité accrue et d’une concurrence plus féroce pour le statut social associé.
Que vont-ils chercher à l’étranger ?
Un déménagement à Dubaï, à New York, à Londres ou même à Singapour peut offrir davantage d’opportunités professionnelles, un revenu plus élevé et une mobilité sociale accélérée. Mais il y a aussi un sentiment de soulagement existentiel, c’est-à-dire de pouvoir se débarrasser, au moins temporairement, d’une forme de stigmatisation raciale profonde et de pouvoir mener une vie plus « libre » et anonyme.
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Le documentaire d’Alain Berliner et Elora Thevenet explore la vie – les vies – de l’ex-icône du cinéma, devenue une passionaria de la cause animale.
« Je me fous qu’on se souvienne de moi, mais ce dont je voudrais qu’on se souvienne, c’est du respect qu’on doit aux animaux ». La voix sépulcrale de Brigitte Bardot résonne en préambule du documentaire Bardot, d’Alain Berliner et Elora Thevenet, en salles mercredi 3 octobre. Un documentaire en forme de testament dans lequel l’actrice a accepté de se dévoiler un peu.
« C’est un peu Brigitte comme on ne l’a jamais entendue », souligne Elora Thévenet au micro de BFMTV.
Une véritable plongée dans la vie de Brigitte Bardot, dont on découvre des images enfant, à travers des archives inédites de la famille Bardot.
Bardot, première star médiatique en France
Ou comment Brigitte Bardot, véritable vilain petit canard de la famille – elle portait des lunettes, un appareil dentaire et elle était mauvaise élève – va devenir un sex-symbole, une égérie, l’emblème d’une certaine liberté dans le monde entier.
« Très très tenue jusqu’à l’âge de 15 ans », dans le carcan d’une éducation très bourgeoise, la jeune Brigitte Bardot se consacre d’abord à la danse. Mais très vite, c’est le cinéma qui va la happer, et sa vie bascule lorsqu’elle rencontre Roger Vadim.
« Quand j’ai épousé Vadim, on n’avait pas un rond ni l’un ni l’autre », raconte Bardot. La jeune actrice cachetonne dans de petits films. Et puis elle tourne, devant la caméra de Vadim Et dieu créa la femme. et devient du jour au lendemain une icône à la renommée internationale. Et plonge alors dans une vie assez terrifiante, celle de la première star médiatique en France.
« Ça a été le début de la fin de ma vie. J’ai été prisonnière de moi-même. Je ne savais pas la révolution que j’allais amener, ce n’était pas marqué dans le scénario », raconte-elle aujourd’hui.
Symbole de liberté, incarnation d’un certain féminisme, « Bardot a accompli des choses qui ont considérablement fait avancer les droits des femmes: la façon de montrer son corps, de porter ses vêtements, de parler de ses avortements, d’assumer ses relations amoureuses », souligne Elora Thevenet.
« Ma vie ressemble à une grande prison »
Et paradoxalement, cette liberté qu’elle incarne, Brigitte Bardot n’en profite pas.
« Ma vie ressemble à une grande prison. Agréable, mais à une prison quand même », livre une B.B. toute jeune et en noir et blanc. « Je suis obligée de vivre avec les rideaux tirés, parce qu’il y a des téléobjectifs sur le toit d’en face ».
Bardot suscite un intérêt sans précédent de la part du public. Le documentaire montre des images d’archives, de la jeune actrice Brigitte Bardot évoluant dans un océan de photographes, brassée, secouée, protégée par des gendarmes.
Le point culminant est sa grossesse. Enceinte de son fils Nicolas, la star doit rester terrée chez elle pour échapper aux photographes qui campent en bas de son immeuble, à l’affût. « Ça a été d’une inhumanité, les gens se sont conduits envers moi d’une façon vraiment barbare. Je n’ai même pas pu accoucher dans une clinique, il fallu qu’on le fasse chez moi », raconte Bardot.
Cet enfant, elle n’en voulait pas. « Elle n’est pas prête à être mère. Elle a déjà subi deux avortements, si brutaux qu’elle a dû être hospitalisée. Mais Brigitte est devenue une star internationale et aucun médecin ne prendrait le risque de l’avorter illégalement ».
« C’est une horreur d’imposer à une femme un enfant qu’elle ne veut pas. Si on ne veut pas le garder, on risque d’aller en prison, c’est épouvantable », confie aujourd’hui l’actrice.
Brigitte Bardot est alors mariée avec l’acteur Jacques Charrier. Ils forment un couple radieux et idéal. Mais l’envers du décor est beaucoup moins glamour. « Il voulait lui imposer de ne plus faire de cinéma et puis surtout, elle a reçu des coups, on n’en parle pas de ça », évoque Bernard d’Omale, l’actuel mari de Brigitte Bardot.
« La gloire c’est formidable et c’est invivable », raconte l’actrice. « J’en étais arrivée au point de supprimer ma vie parce que j’étais écœurée. Ecœurée. J’ai voulu mourir devant une bergerie à la campagne ». Brigitte Bardot fera huit ou neuf tentatives de suicide dans sa vie. « Chaque tentative était sérieuse », évoque Barnett Singer, auteur de Brigitte Bardot: a biography.
Sororité rassurante
Autre aspect méconnu de la vie et de la carrière de Brigitte Bardot: l’affection qu’elle portait à un petit cercle d’amies, une sororité rassurante pour l’actrice, privée de l’amour de sa mère, si dure à son égard. Son agente, Olga Horstig, sa doublure, sa maquilleuse et la productrice Christine Gouze-Rénal, à qui elle rend ici hommage.
« Il y avait ‘mama Olga’, il y avait Danny, ma doublure, Odette, ma maquilleuse. Odette elle était formidable, qu’est-ce que je l’ai aimée ».
Plus tard, alors qu’elle découvre Saint-Tropez, qui est à l’époque un havre de paix, bien loin de ce qu’est devenu le petit port de pêcheurs, elle est de nouveau traquée par les photographes.
« J’étais entourée de photographes, c’était insupportable. J’ai été traquée. J’ai été bafouée, j’ai été méprisée, très souvent trahie », raconte Bardot, qui raconte sa dérive misanthrope et conclut « maintenant je ne veux plus voir personne ». « Plus ça va dans ma vie et plus j’ai peur de l’être humain. Je suis plus animale qu’humaine ».
Dès 1962, elle se mobilise ainsi pour la cause animale, contre l’abattage des animaux, et devient la première personnalité d’envergure à s’engager pour cette cause.
« Je suis née libre et je mourrai libre. Je ne regrette rien », sont les derniers mots de ce documentaire qui réhabilite la star, dont l’engagement pour les animaux a parfois flirté avec l’aversion pour les humains, et lui a valu plusieurs condamnations pour incitation à la haine raciale.
Sandrine Le Feur, présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, lors de l’audition de Shein, au Palais-Bourbon, à Paris, le 2 décembre 2025. IAN LANGSDON/AFP
Constatant la nouvelle absence de Shein, la présidente de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, Sandrine Le Feur, a annoncé, mardi 2 décembre, qu’elle allait saisir la procureure de la République.
Le groupe Shein avait demandé, la semaine dernière, un nouveau report de cette audience devant les députés, arguant qu’il souhaitait attendre la décision du tribunal judiciaire de Paris sur sa suspension, réclamée par l’Etat en raison des produits interdits qu’elle vendait.
Avec cette nouvelle procédure lancée par cette commission, le groupe s’expose à une amende de 7 500 euros. Une sanction « symbolique » en raison de l’attitude « irrespectueuse » de Shein envers le Parlement, a expliqué Mme Le Feur (Renaissance). La saisine doit être faite mardi soir, précise le cabinet de la présidente de la commission à l’Agence France-Presse (AFP).
Après la découverte, à la fin d’octobre, de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes de catégorie A, Shein avait été convoqué une première fois le 18 novembre devant la mission d’information sur les contrôles des produits importés en France de l’Assemblée.
C’est ensuite la commission développement durable qui avait pris le relais, en convoquant Shein deux fois, le 26 novembre puis le 2 décembre. Chaque fois, Shein a demandé un « ajustement de calendrier » en raison de la procédure judiciaire déclenchée en parallèle par le gouvernement. « Les députés sont respectueux des enquêtes en cours et de la séparation des pouvoirs et donc cette enquête n’est absolument pas une excuse pour ne pas venir se présenter à la commission », a répondu Sandrine Le Feur.
Shein a pris « connaissance » de la saisine et « réaffirme sa volonté de participer aux travaux » de la commission, réagit l’entreprise dans un communiqué transmis à l’AFP. « Nous considérons que toute contribution doit intervenir dans le respect des procédures judiciaires en cours et à l’issue de la décision attendue du tribunal judiciaire », répète Shein.
A l’audience devant le tribunal judiciaire de Paris vendredi, l’Etat demandera une suspension du site pendant trois mois et une réouverture assortie de conditions, sous contrôle de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom). Le parquet de Paris avait expliqué la semaine dernière qu’une demande de blocage de trois mois pourrait être considérée comme disproportionnée au regard de la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
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Face au « surtourisme » dont sont victimes certaines villes alsaciennes durant la période des fêtes, Florian Kobryn, candidat insoumis aux municipales à Strasbourg, a proposé de rendre l’entrée du marché de Noël payante.
Florian Kobryn, candidat insoumis aux municipales à Strasbourg, souhaite rendre payant l’accès au célèbre marché de Noël afin de lutter contre le surtourime et financer des places d’hébergement d’urgence, a-t-il annoncé ce mardi 2 décembre à l’AFP.
10 euros le week-end
Il propose que les personnes extérieures à la métropole de Strasbourg payent 10 euros pour accéder au marché de Noël les jours de week-end, les plus fréquentés du marché, qui a attiré 3,4 millions de visiteurs l’an dernier.
« Le surtourisme est déjà une réalité et il nous faut agir », a déclaré M. Kobryn, citant un « centre-ville impraticable pendant quatre semaines, surtout les week-ends ».
Selon lui, la population du centre-ville « diminue chaque année » et des centaines d’appartements « passent du marché locatif classique au marché locatif touristique, notamment via les plateformes Airbnb ».
« Il y a un enjeu à faire en sorte que notre ville ne devienne pas une ville-musée qui est vidée de ses habitants », a souligné la tête de liste de La France insoumise (LFI) aux municipales de Strasbourg.
Financer des places d’hébergement d’urgence
Il a cité l’exemple des Fêtes de Bayonne, dont l’accès du vendredi à 10h au dimanche à minuit est devenu payant depuis 2018.
À Strasbourg, la vérification des billets pourrait se faire aux points d’accès au coeur historique de la ville qui sont déjà contrôlés par des agents de sécurité aux heures d’ouverture (11h30-21h00). L’argent récolté servirait à financer des places d’hébergement d’urgence.
« On est en mesure d’accueillir le monde entier, mais on ne donne pas un toit à des enfants et des familles qui dorment à la rue », déplore le candidat de La France insoumise aux municipales de mars prochain, soulignant qu’il y a « des enfants qui dorment dehors à quelques rues du Grand Sapin ».
Le marché de Noël de Strasbourg a ouvert le 26 novembre et fermera le 24 décembre à 18h.
L’écrivain turc Ahmet Altan, à Istanbul, en 2022. EMIN OZMEN/MAGNUM PHOTOS
Romancier et journaliste, opposant véhément au virage répressif de Recep Tayyip Erdogan, le président turc, Ahmet Altan signe, à 75 ans, un nouveau roman en forme de quête amoureuse et traumatisée sur l’année 1915 et le génocide arménien. Paru mi-novembre en Turquie aux éditions Everest sous le titre O yil (« cette année-là », non traduit), son livre est une première du genre, abordant, sans jamais le nommer, un sujet largement tabou en Turquie. Auteur célébré en France, notamment pour son magnifique Madame Hayat (Actes Sud, prix Femina étranger 2021), écrit derrière les barreaux, Ahmet Altan vient tout juste, après cinq ans de prison et quatre années d’assignation à résidence, d’être à nouveau autorisé à voyager.
Vous venez à peine de publier en France « Boléro » (Actes Sud, 224 pages, 22 euros, numérique 17 euros), roman qui raconte un huis clos amoureux dans une Turquie contemporaine en voie de décomposition politique et morale. Au même moment paraît en Turquie un livre consacré au passé, qui évoque les horreurs de la guerre et le massacre des Arméniens. Comment faites-vous pour tenir un tel rythme ?
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