Euromillions: un Français remporte 178 millions d’euros


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Renault envisage de fabriquer des drones terrestres

Devant le Technocentre Renault à Guyancourt (Yvelines), le 26 septembre 2024. C. CASABIANCA/REA

En septembre, François Provost, le nouveau directeur général de Renault, a fait envoyer une note interne aux salariés du groupe destinée à leur « apporter des clés de lecture claires » sur les « discussions » en cours entre Renault et le ministère des armées autour de différents projets et notamment la production de drones. La direction a reconnu qu’elle y voyait un « complément d’activité pour ses sites français » et « une opportunité économique rentable »,citant d’autres exemples de groupes industriels engagés dans cette voie. Elle a alors promis « une communication transparente ».

Le courrier se montrait prudent, « Renault Group ne vise pas à devenir un acteur majeur de la défense, mais à apporter son expertise industrielle ». Discrètement, sans en dire plus aux partenaires sociaux, il avance bien dans cette direction. Selon nos informations, les équipes d’ingénierie de Renault du Technocentre de Guyancourt (Yvelines) et du centre technique de Villiers-Saint-Frédéric travaillent à la mise au point d’un véhicule téléopéré, un drone terrestre.

Officiellement, ce n’est pas un véhicule militaire. Il peut aussi être utilisé civilement par les pompiers et les services de secours. « C’est un projet de recherche et développement, nous n’avons pas encore de client », précise un porte-parole, confirmant l’existence d’un prototype test. Il s’agirait, pour le moment, d’« une piste d’étude, un projet assez jeune », nous précise-t-on. A ce stade, Renault dit ne pas avoir de commande ou de client, mais selon nos informations, il travaille avec Arquus.

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Agressions dans le périscolaire: des dérives qui inquiètent les parents


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En Turquie, sur les vestiges de l’ancienne Nicée, le pape appelle les chrétiens à « éviter le scandale des divisions »

Le pape Léon XIV dirige une prière œcuménique près des fouilles archéologiques touchant l’ancienne basilique Saint-Néophyte, à Iznik, en Turquie, le 28 novembre 2025. DOMENICO STINELLIS/AP

Soudain, le bruit des pales qui fendent le ciel. Là-haut, l’hélicoptère blanc et rouge qui transporte le pape Léon XIV apparaît au-dessus du lac d’Iznik, à 90 kilomètres d’Istanbul. Quelques minutes plus tard retentissent les appels des muezzins des mosquées de cette ville moderne de Turquie, édifiée à l’emplacement de la cité antique de Nicée. C’est ici que l’empereur romain Constantin a réuni, il y a mille sept cents ans, les patriarches chrétiens en concile pour définir le fondement des croyances des adeptes de cette religion née moins de trois siècles plus tôt : le Credo.

Aujourd’hui, dans un pays où les croyants sont très majoritairement musulmans, Nicée demeure un symbole majeur pour les chrétiens. En 2014, un survol de ce lac artificiel a permis de redécouvrir les restes d’une basilique immergée, construite au Ve siècle en l’honneur du concile. C’est au plus près de ces vestiges, dont quelques pierres émergées s’aperçoivent, que le chef de l’Eglise catholique, répondant à l’invitation du patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, est venu célébrer l’anniversaire du concile de Nicée, vendredi 28 novembre. Cet événement est au cœur de la première étape du voyage de Léon XIV, qui le conduira ensuite au Liban à partir de dimanche.

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« Une boucherie »: deux femmes condamnées à 22 ans de prison après l’assassinat de la mère de l’une d’elles qui n’acceptait pas leur relation

La trentenaire et la quadragénaire ont toutes les deux été condamnées à 22 ans de prison pour l’assassinat de la mère de l’une d’elles en 2022. Elle avait été retrouvée assise sur une chaise, la tête recouverte d’un sac poubelle et le dos lardé de 61 coups de couteau.

Deux femmes ont été condamnées ce vendredi 28 novembre par la cour d’assises du Bas-Rhin à 22 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de la mère de l’une d’elles, qui n’acceptait pas leur relation.

La cour n’a pas fait de différence entre la fille de la victime, Sandy Strebler, âgée de 35 ans, et la compagne de celle-ci, Élodie Bruey, 42 ans. Elle a reconnu à chacune une altération de leur discernement au moment des faits et les a condamnées à la même peine, assortie d’un suivi socio-judiciaire de 10 ans avec injonction de soins.

Les peines prononcées sont inférieures aux 25 ans de réclusion requis contre le duo, qui était jugé depuis mercredi.

« Une boucherie »

Le 13 octobre 2022, Sonia Darmann, 68 ans, avait été découverte morte chez elle à Haguenau, assise sur une chaise, la tête recouverte d’un sac poubelle et le dos lardé de 61 coups de couteau. Elle ne présentait pas de blessures de défense.

L’avocat général, Guillaume Spindler, avait évoqué une « boucherie », un crime commis avec « une telle violence et une telle rapidité que la victime n’a pas eu le temps de réagir ».

Il avait mis en avant l’altération du discernement des deux accusées, ce qui abaisse la peine encourue à 30 ans de prison, et avait requis à l’encontre de chacune 25 ans de réclusion, dont une période de sûreté de 15 ans, et un suivi socio-judiciaire comprenant une injonction de soins de 20 ans.

« Deux enfants »

Caroline Bolla, avocate de Élodie Bruey, a insisté sur la « fragilité des accusées », qui souffrent toutes deux de déficiences intellectuelles et se sont rencontrées dans un établissement public de santé mentale.

Sa cliente compte « 29 hospitalisations en psychiatrie en moins de onze ans » et elle était sous curatelle renforcée au moment des faits.

« Le QI de Mme Bruey, c’est le QI d’un enfant de 8 ans. Un enfant de 8 ans ne pourrait pas être mis en prison », a-t-elle plaidé.

« Vous avez deux enfants dans le box » a aussi décrit aux jurés Georges-Frédéric Maillard, avocat de Sandy Strebler.

« Un contexte familial terrible »

Il a expliqué les nombreux coups de couteau portés par sa cliente par « les années de colère, de frustration, de mauvaise relation avec sa mère qui explosent ».

Sandy Strebler a grandi dans un « contexte familial terrible » avec une « mère addict aux médicaments » et un « père alcoolique ». Ce n’est « pas un monstre » a-t-il plaidé mais une « femme qui a été en grande difficulté et qui a fait un choix terrible, celui de tuer sa mère ».

Les deux femmes se sont « montées le bourrichon », selon lui.

Placées sous tutelle

« J’étais en colère, Élodie m’a manipulée », « j’ai beaucoup de remords », a déclaré Sandy Strebler, cheveux courts et traits juvéniles, avant que la cour ne se retire pour délibérer. « Je regrette énormément », a dit son ancienne compagne, à la carrure imposante.

« J’en fais des cauchemars, je pleure ».

Le 13 octobre 2022, Élodie Bruey avait contacté sa grand-mère pour lui dire que Sandy et elle avaient tué la mère de Sandy. Le couple avait fui en train à Bordeaux où elles avaient fini par se rendre dans un hôpital, avouant le meurtre. Élodie Bruey et Sandy Strebler sont toutes deux sous tutelle aujourd’hui.

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Punaises de lit : la Cinémathèque française ferme ses quatre salles à Paris pour un mois

La Cinémathèque française, à Paris, le 15 février 2013. JACQUES DEMARTHON/AFP

La Cinémathèque française a annoncé vendredi 28 novembre la fermeture pour un mois de ses quatre salles à Paris afin de mener un « traitement complet » contre les punaises de lit qui s’y trouvent, selon un communiqué.

Lire le décryptage : Article réservé à nos abonnés Tout savoir sur les punaises de lit en onze questions

Cette fermeture intervient « à la suite de nouveaux signalements » et doit permettre de « garantir » aux spectateurs « un environnement parfaitement sûr et confortable », précise cette institution de la cinéphilie au rayonnement international. Située dans le 12e arrondissement de la capitale, la Cinémathèque comprend trois salles ouvertes au public, et une quatrième utilisée pour des activités éducatives.

« L’ensemble des fauteuils seront démontés puis traités individuellement à la vapeur sèche à 180 degrés, à plusieurs reprises, avant de faire l’objet de contrôles canins systématiques validant chaque étape », précise l’institution. Les moquettes subiront le « même niveau » de traitement.

Les autres espaces de la Cinémathèque restent ouverts, notamment son exposition en cours sur Orson Welles. Au début de novembre, plusieurs spectateurs avaient témoigné dans la presse après avoir été piqués par des punaises de lit lors d’une « master class » avec l’actrice Sigourney Weaver. « On les voyait courir sur les sièges et les habits », avait déclaré l’un d’entre eux au quotidien Le Parisien.

« Depuis 2021, la Cinémathèque française applique un protocole de prévention et de traitement rigoureux » concernant les punaises de lit, « mis en œuvre par ses équipes et des prestataires spécialisés et certifiés », peut-on lire sur son site Internet. Ces minuscules créatures se cachent souvent dans les fissures des têtes de lit, les coutures des matelas et les housses d’oreillers, et provoquent de fortes démangeaisons. Le gouvernement avait ainsi pris le problème à bras-le-corps avant les Jeux olympiques de Paris en 2024.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Paris 2024 : « Punaise ! Les mauvaises ondes s’accumulent »

Le Monde avec AFP

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Comment à coup de hashtags et de propagande la Thaïlande et le Cambodge s’affrontent sur les réseaux sociaux alimentant un conflit qui n’en finit plus

Sur les réseaux sociaux thaïlandais comme cambodgiens, les images générées par l’IA, la désinformation et les hashtags belliqueux n’ont pas vraiment contribué à résoudre le conflit. Pour de nombreux observateurs, ils ont même attisé les tensions, ravivant l’incendie il y a quelques jours, alors qu’un cessez-le-feu avait été signé en juillet.

Une poudrière qui ne dit pas son nom. Dans un post Facebook daté du 17 septembre, des photos de soldats et de civils, sorties de leur contexte, circulent avec la légende: « Des soldats cambodgiens utilisent des civils comme boucliers humains ». Les hashtags #TruthFromThailand et #CambodiaOpenedFire apparaissent, comme dans de nombreux commentaires.

Alors que le conflit ouvert semblait s’être apaisé depuis la paix conclue sous l’égide américaine durant l’été, un regain de tension début novembre, avec un mort côté cambodgien et un blessé grave côté thaïlandais, a révélé l’incapacité des deux pays à s’entendre, ramenant la situation à celle d’il y a trois mois, lorsque les affrontements frontaliers avaient fait plus d’une quarantaine de morts.

Depuis le cessez-le-feu du 28 juillet 2025, les combats ont certes diminué, mais la guerre de l’information continue de faire rage sur les réseaux sociaux, où, derrière les appels à la paix, une rhétorique nettement plus belliqueuse ne cesse de s’amplifier.

“Le Cambodge a tiré en premier”

En Thaïlande, la stratégie numérique de l’armée s’appuie sur la mobilisation de l’opinion publique via des hashtags tels que « Les Thaïlandais aiment la paix mais ne sont pas des lâches », « Le Cambodge a tiré en premier » et « CambodiaOpenedfire ». Ces mots-clés présentent le Cambodge comme l’agresseur à l’origine des hostilités du 24 juillet, qui ont causé au moins 20 morts parmi des civils et des militaires et entraîné l’évacuation de 97.000 habitants de villages frontaliers vers des zones sécurisées dans quatre provinces.

La publication Facebook appelait les Thaïlandais à utiliser des hashtags pour exprimer leur soutien à l’armée. D’autres unités, comme la Force aérienne royale thaïlandaise, ont diffusé des messages similaires invitant également à l’action © facebook

Cette tactique, qui consiste à encourager massivement la population à relayer ces hashtags, s’appuie sur des récits nationalistes profondément ancrés et s’inscrit dans une stratégie plus large de « mobilisation de l’information », où la participation citoyenne au discours numérique devient un outil au service des objectifs de l’État, selon un rapport de l’Institute of Southeast Asian Studies (ISEAS), organisme de recherche relevant du ministère de l’Éducation de Singapour.

Parallèlement, les médias cambodgiens et les influenceurs en ligne ont diffusé de la désinformation avec une vidéo truquée d’un prétendu « raid aérien thaïlandais », largement partagée sur internet, la présentant comme une incursion agressive repoussée par les forces cambodgiennes. Après vérification, il s’est avéré que les images, censées montrer un avion thaïlandais abattu, provenaient en réalité de la guerre russo-ukrainienne.

Des soldats de l’armée de Thaïlande photographiés à bord de véhicules blindés sur une route de la province de Chachoengsao, le 24 juillet 2025. © LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP

L’objectif de cette vidéo était de mobiliser le soutien populaire au Cambodge et de remonter le moral de la population en projetant l’image d’une résistance victorieuse, suggérant ainsi que l’armée cambodgienne pouvait vaincre la puissance aérienne thaïlandaise.

Ce qui contribue à renforcer l’image du Cambodge comme une nation résiliente et opprimée. Cette pratique rappelle également les tactiques utilisées dans d’autres conflits, où des images étrangères recyclées sont stratégiquement utilisées pour susciter l’indignation et manipuler l’opinion publique.

Cyberattaques et désinformations

Mais l’aspect numérique du conflit ne s’arrête pas là. Les cyberattaques ont pris une importance croissante en juin 2025 lorsque les médias thaïlandais ont rapporté que des pirates informatiques cambodgiens, connus sous le nom d’AnonsecKh , lançaient des attaques par déni de service distribué (DDoS) contre les sites web d’institutions gouvernementales, militaires et privées thaïlandaises.

Des allégations, non prouvées pour l’heure, ont également fait état de l’utilisation par le Cambodge de pirates informatiques nord-coréens pour mener des cyberattaques contre des institutions thaïlandaises.

En juillet dernier, le Cambodge a officiellement nié tout lien avec des hackers de Pyongyang et a accusé la Thaïlande de tenter de nuire à sa réputation internationale. Par ailleurs, le gouvernement cambodgien a signalé que des pirates informatiques thaïlandais, connus sous le nom de « BlackEye-Thai« , ciblaient les sites web d’institutions gouvernementales cambodgiennes depuis la mi-juin 2025.

Pour Wasin Pantong, maître de conférences au Département de science politique et de gouvernement de l’Université Thammasat, de Bangkok (Thaïlande), les fausses informations se déclinent en trois types : textuelles, vidéo et visuelles. “Je les représente dans des cercles qui se chevauchent, car il arrive qu’un même message combine deux ou même les trois types. Le plus souvent, d’après mon expérience, ils sont utilisés simultanément”, expliquait-il, lors d’un colloque sur la guerre de l’information lors de ce conflit.

Des manifestants thaïlandais brandissent des pancartes nationalistes lors d’un rassemblement au Victory Monument, le 2 août 2025, à Bangkok, en Thaïlande. Les manifestants se sont rassemblés au Victory Monument de Bangkok pour exiger la démission de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra avant la décision de la Cour constitutionnelle et pour qu’elle adopte une position plus ferme vis-à-vis du Cambodge dans un contexte de tensions frontalières croissantes. © Photo par LAUREN DECICCA / GETTY IMAGES ASIAPAC / GETTY IMAGES VIA AFP

De son côté, lors du même colloque, Somkid Petchprasert, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Burapha, situé au Sud de Bangkok, soulignait que rumeurs et propagande brouillent en permanence la frontière entre vrai et faux, un phénomène amplifié par le “biais de confirmation”. “Une personne qui a grandi près de la frontière thaïlando-cambodgienne verra ses convictions renforcées par toute information négative sur le Cambodge”, illustrait-il, en rappelant des dictons locaux comme “On ne peut pas faire confiance aux Khmers une fois rassasiés”.

Selon lui, le public sélectionne naturellement les informations qui confortent ses croyances : “Une information peut ne contenir que 10 % de faits, le reste étant embellissement, mais les gens ont tendance à la croire d’emblée.” Il dénonce un système où “n’importe qui peut se prendre pour un journaliste” sans formation ni éthique, dans une course au buzz qui “rend les gens vulnérables à la manipulation”.

Ces dérives peuvent vite dégénérer : “Imaginez des supporters de Liverpool et de Manchester United : une simple provocation peut créer une bagarre. Sans parler de la Thaïlande et du Cambodge”, prévient-il.

Une mécanique des conflits mordernes

Cet exemple thaïo-cambodgien illustre comment, aujourd’hui, les réseaux sociaux sont devenus une véritable mécanique des conflits modernes: ils amplifient les tensions, diffusent rumeurs et propagande, et influencent l’opinion publique, souvent bien avant le déclenchement des hostilités. Pour les armées, maîtriser l’influence est désormais indispensable à toute opération.

Selon l’ancien chef d’état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, il s’agit même de « gagner la guerre avant la guerre ».

Un soldat cambodgien (à gauche) transporte une roquette B40 au temple de Preah Vihear, dans la province de Preah Vihear, à environ 543 kilomètres au nord de Phnom Penh, le 7 novembre 2008. Le Cambodge et la Thaïlande ont convenu de reprendre les pourparlers visant à résoudre un différend frontalier de longue date qui a fait quatre morts le mois dernier. © Photo par TANG CHHIN SOTHY / AFP

Plus récement, BFM Tech & Co, faisait aussi état d’une nouvelle phase de « la guerre informationnelle » entre les États-Unis et le Venezuela. Les deux pays, déjà opposés sur les plans diplomatique et géopolitique, s’affrontent désormais sur les réseaux sociaux comme dans la presse, chacun cherchant à imposer son récit.

Côté vénézuélien, des images générées par intelligence artificielle mettent en scène une armée prête à défendre le pays face à Washington, alors que les États-Unis renforcent leur présence militaire dans la région, notamment avec un groupe aéronaval et des frappes contre des navires jugés liés au narcotrafic dans la mer des Caraïbes.

En réponse, des comptes américains, souvent proches du mouvement MAGA, diffusent eux aussi des visuels produits par IA, cette fois pour tourner en dérision l’armée vénézuélienne et en affaiblir l’image. Une bataille numérique où l’IA amplifie encore un peu plus la confrontation entre les deux nations, envemine les choses, diffuse le poison insidieux de la propagande et du mensonge, attisant des haines apprises. Exactement comme entre la Thaïlande et le Cambodge…

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Le calcul sur les doigts, une étape indispensable pour aider les enfants à passer au calcul mental, selon une étude


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Pierre Suard, ancien PDG d’Alcatel Alsthom, est mort

Pierre Suard, à Paris, le 4 avril 1989. MARC DEVILLE/GAMMA-RAPHO

Il avait été le dernier patron de ce qui fut la Compagnie générale d’électricité (CGE), énorme conglomérat qu’il avait lui-même rebaptisé « Alcatel Alsthom », avant d’en être brutalement évincé en 1995 pour un délit dont il sera finalement blanchi. Pierre Suard a vécu 30 années avec ce qu’il considérait à la fois comme une injustice personnelle et une décision fatale à son entreprise. Il est mort le 27 novembre 2025, à l’âge de 91 ans, a annoncé, le lendemain, son fils Bruno Suard.

Fils d’ouvrier, né à Lons-le-Saunier en 1934, le futur PDG de la CGE a suivi le parcours classique d’un polytechnicien passé par l’Ecole nationale des ponts et chaussées. Après un poste d’ingénieur puis de directeur d’exploitation d’Aéroports de Paris entre 1963 et 1967, il devient chargé de mission au cabinet de Michel Debré (1912-1996), ministre de l’économie et des finances (1967-1968). Sa carrière entrepreneuriale, elle, débute vraiment en 1973, quand il entre à la CGE par la porte de sa filiale Câbles de Lyon, en difficulté. Il la redresse pour en faire le numéro un mondial du secteur, avant de diriger l’entité bien plus grosse des télécoms, Alcatel CIT, puis d’accéder à la vice-présidence du groupe. C’est l’époque où l’Etat-stratège modernise la France (centrales nucléaires, réseau téléphonique, TGV…) et où le conglomérat joue presque partout les premiers rôles.

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Retraites, franchises sur les boîtes de médicaments… Des négociations de la dernière chance sur le budget de la Sécu

Les députés se penchent à nouveau ce samedi en commission sur le projet de loi de finances de la sécurité sociale avant d’en débattre dès mardi dans l’hémicycle. Cerné de lignes rouges, Sébastien Lecornu devrait lâcher du lest et essayer de convaincre le PS, mais aussi son propre camp, de voter pour.

Des désaccords en pagaille mais une petite lumière au bout du tunnel. Les sénateurs et les députés ne sont pas parvenus à se mettre d’accord mercredi sur une version commune du budget de la sécurité sociale. La faute à des positions diamétralement opposées sur la suspension de la réforme des retraites et le gel des pensions des retraités.

Mais le gouvernement, lui, croit mordicus qu’il est possible que les élus de l’Assemblée finissent par parvenir à un vote positif. Ils retentent le coup ce samedi en commission des Affaires sociales puis à partir de mardi dans l’hémicycle.

« Il y a le camp du compromis et de la stabilité qui doit arriver à se mettre d’accord: ce n’est pas un mariage d’amour mais de devoir et de raison », a jugé le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou sur RTL ce vendredi.

« Un chemin permettra d’avoir un vote », a encore insisté l’ancien patron de la SNCF qui a rejoint les rangs du gouvernement en septembre dernier.

Sans indexation des pensions de retraite, c’est non

Pour l’instant, cela ressemble surtout à un vœu pieu. Pour que le projet de loi de finances de la sécu parvienne à être adopté, le gouvernement va tenter d’amadouer largement l’Assemblée. Pour ce faire, Sébastien Lecornu doit s’assurer que le PS et les écologistes s’abstiennent, ou bien que les socialistes votent pour.

Le camp à la rose a certes obtenu la suspension de l’âge de départ à 64 ans dans la copie du Premier ministre mais estime le geste insuffisant pour voter le budget de la sécu.

Dans la copie actuelle, le compte n’y est pas pour toute une partie de la gauche. Parmi les crispations: la question du gel des pensions de retraites. Le gouvernement, qui cherche tous azimuts à faire des économies, veut arrêter d’indexer pendant un an les pensions sur le montant de l’inflation. La mesure permettrait d’économiser environ 2 milliards d’euros.

Mais les députés ont dit non. Contrairement aux sénateurs qui, eux, ont accepté le principe, mais seulement pour les retraités qui touchent plus que 1.400 euros brut. Soucieux de trouver un compromis, Bercy met sur la table la possibilité de ne pas aligner les pensions sur l’inflation à partir de 1.700 euros brut.

« Une mesure comme ça, c’est niet, c’est clair pour nous. On sera très nombreux à voter contre le budget ou à s’abstenir si une mesure de ce type est dans le budget. Ce n’est pas aux retraités de payer pour les mauvais choix du gouvernement », explique le député écologiste Hendrik Davi.

« Gros point de crispation » sur les franchises médicales

Deuxième sujet chaud: la question des franchises médicales et des participations forfaitaires. Le gouvernement veut, en effet, largement augmenter le reste à charge des patients lors de consultations médicales ou d’achats de médicaments sans que cela ne soit directement inscrit dans le budget de la sécu, la mesure passant par décret.

La manœuvre interpelle cependant les députés puisque les économies permises sont bien écrites noir sur blanc dans le budget.

« C’est un gros point de crispation et il faut qu’on trouve une solution là-dessus. Toutes les économies qu’on devait faire avec les franchises doivent venir d’autres postes de dépenses dans le budget », avance la députée Renaissance Nicole Dubré-Chirat.

« Si ça ne bouge pas sur ce sujet, c’est invotable pour nous en l’état », confirme un député PS qui suit de près le dossier.

Haro sur la CSG

Dernier gros point de crispation: la hausse de la CSG sur les revenus du capital, adoptée après des débats sous très haute tension dans l’hémicycle. La mesure doit permettre de financer en partie la suspension de la réforme des retraites.

Mais à droite, la mesure, qui est vue comme touchant largement les Français, ne passe pas. « Vous n’avez pas taxé les hauts patrimoines mais bien les assurances-vie et les PEL. On ne peut pas être d’accord avec ça », s’était agacé le président des députés LR Laurent Wauquiez lors des échanges dans l’hémicycle.

En réalité, cette hausse de la CSG, supprimée par les sénateurs, concerne sur le papier pour l’instant à la fois l’assurance-vie, les PEL et l’épargne salariale mais aussi les plus-values immobilières et mobilières comme la vente d’actions.

Réponse d’un député Renaissance membre de la commission des affaires sociales: « on va probablement valider la hausse mais elle sera moins importante que ce que veulent les socialistes ».

« Il faut qu’on se parle »

Pour faire redescendre la pression, Sébastien Lecornu recevra lundi les patrons des groupes PS au Sénat et à l’Assemblée. « Il faut qu’avant mardi » et le retour du texte dans l’hémicycle, « on ait quand même une vision un peu globale de ce que pourrait être le point d’atterrissage. C’est l’heure de vérité, il faut qu’on se parle », exhorte le député socialiste Jérôme Guedj.

Suffisant pour parvenir à un vote? Rien n’est moins sûr. Le gouvernement n’a pas qu’un seul caillou dans la chaussure. Il ne doit pas seulement réussir la prouesse de convaincre le camp d’Olivier Faure et les écologistes. Il doit aussi réussir à embarquer ses propres élus. Le vote des socialistes, même favorable, ne suffirait peut-être pas si les députés Horizons et LR décidaient de voter contre, contrariés par les concessions offertes au PS.

Aucun d’entre eux ne se précipite pour l’instant pour soutenir le gouvernement. Dans le camp d’Édouard Philippe, on ne fait pas semblant.

« Notre position dépendra de ce qu’il y a à la fin. Si c’est une très mauvaise copie, on votera contre, c’est une évidence », lâche une élue Horizons.

Les troupes de l’ex-Premier ministre s’inquiètent notamment que le texte aligne un déficit bien supérieur aux 20 milliards d’euros prévus initialement par le gouvernement. Pour l’instant, la copie de l’Assemblée aligne 24 milliards. En macronie comme au Modem, on tente plutôt de faire contre mauvaise fortune bon cœur.

« Il faut que chacun bouge même si ce budget n’est pas idéal », explique le vice-président de la commission des Finances Nicolas Turquois et proche de François Bayrou.

Retour du 49.3 dans les têtes

Mais sans soutien de ce que Sébastien Lecornu des partis membres du gouvernement, le Premier ministre n’a aucune chance de parvenir à faire voter le budget de la sécu.

« Un mauvais budget, c’est quand même mieux que pas de budget du tout et je pense que personne n’en doute des LR à Renaissance », veut croire un conseiller ministériel à Bercy.

Et en cas de vote contre à l’Assemblée? Officiellement, personne ne veut imaginer l’hypothèse. En réalité, si Sébastien Lecornu faisait ses calculs avant le vote solennel du budget de la sécu le 9 décembre et se rendait compte qu’il n’est pas possible de le faire passer, le retour d’un 49.3 pourrait être sur la table.

La France aura-t-elle un budget à Noël ? – 24/11

Cette cartouche institutionnelle qui permet de faire adopter un texte sans vote, a certes été écartée par Matignon à plusieurs reprises. Mais l’ancien président de la République François Hollande a publiquement remis sur la table mercredi son utilisation, disant tout haut ce que beaucoup disent sous couvert d’anonymat.

« Il ne faut jamais se priver d’une disposition constitutionnelle », a insisté le député sur BFMTV. La réponse ne devrait plus tarder. Le 12 décembre, le délai fixé par la Constitution pour examiner le budget de la sécu s’achèvera.

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