Cette série documentaire en quatre parties promet de dresser un « portrait saisissant » du rappeur et magnat de l’industrie musicale, condamné à plus de quatre ans et deux mois de prison en octobre dernier pour des faits de violences sexuelles.
Annoncée en septembre 2024, la série documentaire du rappeur et producteur 50 Cent sur P. Diddy a désormais une date de sortie. Ce programme, baptisé Sean Combs: The Reckoning et divisé en quatre parties, sera diffusé à partir du 2 décembre sur Netflix.
D’après le synopsis relayé par la plateforme, cette série, réalisée par Alexandria Stapleton, promet « un portrait saisissant du magnat des médias, légende de la musique et criminel », condamné à plus de quatre ans et deux mois de prison en octobre dernier pour des faits de violences sexuelles.
« Né avec une soif insatiable de célébrité et un don pour dénicher les talents, Combs a gravi les échelons de l’industrie musicale à une vitesse fulgurante et (…) a joué un rôle crucial dans la popularisation du hip-hop. (…) Mais au fil du temps, et comme le racontent ses anciens associés, amis d’enfance, artistes et employés, une part d’ombre a commencé à assombrir ses ambitions », peut-on lire dans le synopsis.
« À travers des documents explosifs et inédits, dont des interviews exclusives de ceux qui ont côtoyé son entourage, ce documentaire retrace l’histoire d’un homme puissant et ambitieux, de l’empire doré qu’il a bâti et des dessous peu reluisants de son passé », poursuit le synopsis.
Libérable en mai 2028
Arrêté en septembre 2024, P. Diddy a écopé de 50 mois de prison pour transport de personnes à des fins de prostitution en octobre dernier, ainsi que de 500.000 dollars d’amende. Ses avocats ont fait appel de cette peine et de sa condamnation intervenue en juillet, après deux mois de procès.
Le rappeur est accusé par les procureurs fédéraux de New York d’avoir mis son « empire » au service d’un système violent de trafic sexuel. Il a plaidé non coupable des chefs de trafic à des fins d’exploitation sexuelle et d’extorsions.
Détenu à l’origine dans une prison du quartier new-yorkais de Brooklyn réputée pour son insalubrité, P. Diddy purge désormais sa peine de quatre ans et deux mois dans un établissement pénitentiaire du New Jersey, près de New York.
D’après le registre du Bureau fédéral des prisons, Sean Combs est libérable le 8 mai 2028. Cette date prend en compte le temps déjà passé derrière les barreaux et de possibles remises de peine pour bonne conduite en détention.
Frédéric Péchier, à son arrivée au tribunal, à Besançon, le 9 septembre 2025. SÉBASTIEN BOZON / AFP
« Les années ont passé… Aujourd’hui, j’ai bientôt 14 ans. J’ai bien compris que quelqu’un s’était servi de moi et de ma propre vie pour atteindre ses objectifs : on m’a empoisonné pour créer des problèmes. » Dans un procès, tout se construit ou se détruit par les mots. Ceux écrits par Tedy Hoerter-Tarby à la cour d’assises du Doubs, chargée de juger Frédéric Péchier pour 30 empoisonnements, risquent d’ensevelir plus profondément encore l’anesthésiste de Besançon. Pour rappel, le médecin est accusé d’avoir tué douze patients, et tenté d’en assassiner dix-huit autres, entre 2008 et 2017… « Un massacre », martèle Stéphane Giuranna, l’avocat des parties civiles.
Le 22 février 2016, le cœur de Tedy – 4 ans à l’époque – a lâché sans raison alors qu’il allait se faire ôter les amygdales. Vingt-cinq minutes de réanimation, deux jours de coma et un cauchemar absolu pour sa famille. « Je revois la maman à genoux au pied de son lit, pleurer tout ce qu’il y avait à pleurer, prier tout ce qu’elle pouvait prier, pour que son petit garçon se réveille », se souvient le père, ému face aux jurés. Au fond de la salle, entouré des siens, le bambin devenu adolescent reste impassible, bouche scellée et visage de cire. Tedy n’avait pas la force, lundi 24 novembre, de venir témoigner « à deux mètres de l’accusé », l’excuse son père.
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Un incendie s’est déclaré à l’hôpital Santa Lucía de Carthagène, commune du sud-est de l’Espagne tôt ce mercredi 26 novembre. Une partie du personnel et des patients ont été évacués.
Un spectaculaire incendie s’est déclaré tôt ce mercredi 26 novembre dans un hôpital de Carthagène, dans le sud-est de l’Espagne, selon les services d’urgence locaux, qui ont dû évacuer une partie du personnel et des patients, parmi lesquels aucun blessé n’a été signalé a priori.
Des images diffusées par des médias locaux montraient le feu se propageant principalement sur la façade d’un des bâtiments de l’hôpital, provoquant un épais nuage de fumée noire.
« Les pompiers maîtrisent l’incendie qui s’est déclaré à 7h15 (6h15 GMT) à l’hôpital Santa Lucía de Carthagène », ont affirmé les services d’urgence municipaux sur le réseau social X, sans faire état à ce stade d’éventuelles victimes.
« Le personnel de l’établissement de santé a évacué les patients de ce bloc et des zones voisines vers des pièces plus sûres », a-t-on précisé de même source.
Le feu circonscrit « 20 à 25 minutes » après l’arrivée des pompiers
D’après un communiqué de la mairie de Carthagène, ville portuaire de plus de 200.000 habitants, l’incendie s’est déclaré « à l’extérieur » de l’hôpital, avant d’être poussé par « des vents violents » contre l’établissement, touchant au moins deux de ses étages.
Les pompiers l’ont circonscrit « 20 à 25 minutes après leur arrivée » sur les lieux qu’ils continuaient d’inspecter mercredi matin, a-t-elle précisé.
Tout pays de l’Union européenne (UE) est tenu de reconnaître le mariage de deux citoyens de même sexe légalement conclu dans un autre Etat membre, selon un arrêt de la Cour de justice de l’UE (CJUE) publié mardi 25 novembre. La cour avait été saisie par deux Polonais mariés en Allemagne et qui se sont vu refuser la transcription de leur acte de mariage dans leur pays d’origine, où l’union entre personnes de même sexe n’est pas autorisée.
Ce refus « est contraire au droit » européen en ce qu’il constitue une entrave à la liberté des citoyens concernés de circuler d’un pays à l’autre, tout en jouissant de leurs droits acquis au sein de l’Union. Il « porte atteinte à cette liberté ainsi qu’au droit au respect de la vie privée et familiale », entraînant « de sérieux inconvénients administratifs, professionnels et privés » et « contraignant les époux à vivre en tant que célibataires dans l’Etat membre dont ils sont originaires », constate la CJUE.
« Les Etats membres sont donc obligés de reconnaître, aux fins de l’exercice des droits conférés par le droit de l’Union, le statut marital acquis légalement dans un autre Etat membre », ajoute la cour. Elle précise que, pour autant, la Pologne n’est pas tenue d’introduire le mariage entre personnes du même sexe dans son droit national.
Interrogée par l’Agence France-Presse (AFP), l’ONG polonaise Campagne contre l’homophobie (KPH) a salué une décision « très positive ». En attendant que la Pologne se dote de sa propre législation, « la transcription d’un acte de mariage étranger en polonais et son enregistrement dans les registres polonais constituent déjà une avancée significative », s’est félicité Przemyslaw Walas, un responsable de l’organisation.
Les associations estiment à environ 30 000 à 40 000 de tels mariages conclus par des citoyens polonais à l’étranger. Elles anticipent un afflux de couples dans les mairies après l’arrêt de la CJUE. En voie de sécularisation, en particulier chez les jeunes et les urbains, la Pologne à forte tradition catholique ne s’est pas encore engagée dans les réformes sociétales menées depuis le début des années 2000 dans nombre d’autres Etats européens.
Seul le mariage y consacre l’union entre deux personnes – uniquement de sexe opposé – sa législation de 2021 sur l’avortement est l’une des plus restrictives du continent. Les femmes ne peuvent avorter à l’hôpital que si la grossesse résulte d’une agression sexuelle ou d’un inceste, ou constitue une menace directe pour la vie ou la santé de la mère. L’assistance à l’avortement est passible de trois ans de prison.
Selon les chiffres officiels, moins de 900 avortements ont été pratiqués dans des hôpitaux l’année dernière dans ce pays de 38 millions d’habitants.
Réformes bloquées
Des velléités de réforme ont récemment émergé au sein de la coalition centriste conduite par le premier ministre, Donald Tusk, mais l’exécutif est entré en cohabitation depuis l’élection, en juin, du nationaliste conservateur Karol Nawrocki à la présidence de la république.
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Sous l’impulsion de partis de gauche, la coalition gouvernementale a présenté en octobre un projet de loi sur les unions civiles, y compris entre personnes de même sexe, qualifié par M. Tusk de « petit pas en avant ».
Catholique fervent soutenu par le parti Droit et justice (PIS) à l’origine de nombreuses lois conservatrices votées depuis 2015, M. Nawrocki a prévenu qu’il ne promulguerait aucun texte qui ferait que les unions civiles deviennent des « quasi-mariages », et opposerait son veto à toute mesure libéralisant les lois sur l’avortement.
La CJUE rappelle que l’inscription dans le droit national d’une union entre deux personnes de même sexe reste du ressort de chaque Etat membre. Les modalités de reconnaissance d’une telle union conclue dans un autre pays demeurent également l’apanage de chaque pays européen, mais cette reconnaissance doit conférer les mêmes droits que ceux prévus dans l’acte dont il est demandé la transcription.
Aujourd’hui, 16 des 27 pays de l’Union reconnaissent le mariage homosexuel : les Pays-Bas (depuis 2001), la Belgique (2003), l’Espagne (2005), la Suède (2009), le Portugal (2010), le Danemark (2012), la France (2013), le Luxembourg (2015), l’Irlande (2015), Malte (2017), l’Allemagne (2017), la Finlande (2017), l’Autriche (2019), la Slovénie (2022), l’Estonie (2024) et la Grèce (2024).
La CFE-CGC Télécoms a indiqué avoir saisi le Tribunal administratif, estimant que le régulateur, l’Arcep, n’a pas réalisé les contrôles nécessaires.
Les ambitions d’Amazon en France pour son futur service d’Internet par satellite risquent d’être freinées. Le syndicat CFE-CGC Télécoms a annoncé avoir déposé un recours auprès du Tribunal administratif afin de contester la décision de l’Autorité française de régulation des télécommunications (Arcep) d’attribuer des fréquences radio au service. Cette décision doit permettre au géant américain d’obtenir des droits d’utilisation des fréquences pour son réseau de satellites en orbite basse (baptisé Leo) pour une durée de dix ans.
« Nous croyons dans l’avenir de la France et de l’Europe, dans sa capacité à innover et à rester souveraine. Non, il n’y a pas de fatalité à devenir une colonie numérique américaine », indique sur LinkedIn Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC au sein d’Orange.
« Seule la CFE-CGC Télécoms se bat face aux GAFAM avec une Arcep inexistante pour défendre les intérêts de notre pays, de ses opérateurs, des emplois en France, des recettes fiscales de l’Etat », poursuit-il. Le syndicat estime que l’Arcep n’a pas réalisé d’étude de marché avant d’attribuer ces fréquences et n’a pas consulté l’Autorité de la concurrence. Il s’est également interrogé sur l’absence d’appel d’offres pour l’attribution de ces fréquences rares.
« Une Arcep inexistante »
L’organisation syndicale a également soulevé des inquiétudes en matière de sécurité, affirmant que l’Arcep n’avait pas abordé les exigences légales en matière de sécurité publique ni les questions de protection des données pour un opérateur non européen, ce qui, selon elle, comporte des risques pour la sécurité nationale et les communications d’urgence. Rappelons qu’Amazon prévoit de déployer une flotte de plus de 3.000 satellites en orbite basse, anciennement connue sous le nom de projet Kuiper. Le lancement de certains services aux entreprises est prévu pour fin 2025, et un déploiement plus large est attendu en 2026. Les 27 premiers satellites ont été lancés en avril.
Sur le marché français, coexistent déjà Starlink d’Elon Musk et Eutelsat, le fournisseur français, qui disposent respectivement de flottes de 8.000 et 648 satellites en orbite basse. Les inquiétudes concernant la dépendance européenne à Starlink se sont accrues cette année, suite aux craintes de voir l’accès à ce service, essentiel aux communications militaires ukrainiennes, suspendu. Starlink a obtenu une licence similaire de 10 ans en France en 2021. Elle n’a pourtant pas été contestée par le syndicat. Nous ne l’avions pas vu venir », poursuit Sébastien Crozier. « Ils leur ont accordé une licence, et nous ignorons désormais le nombre de leurs abonnés ». Amazon et l’Arcep n’ont pas souhaité faire de commentaires.
L’ONU s’alarme pour la « survie de Gaza » et appelle à un « plan de redressement d’ensemble »
La « survie de Gaza est en jeu », s’alarme l’ONU mardi dans un rapport, appelant la communauté internationale à élaborer un « plan de redressement d’ensemble » et à intervenir « sans délai » et de manière coordonnée.
Les opérations militaires israéliennes à Gaza « ont rongé tous les piliers de la survie », de la nourriture au logement en passant par les soins de santé, « nui à la gouvernance et plongé » le territoire palestinien « dans un abîme créé par l’homme », dénonce un rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced).
« Compte tenu des destructions incessantes et méthodiques dont elle a fait l’objet, on peut douter sérieusement de la capacité de Gaza de se reconstruire, en tant qu’espace de vie et société », ajoute le rapport. Selon le rapport de la Cnuced, les opérations militaires israéliennes ont fait passer Gaza « d’une situation de sous-développement à celle d’une ruine totale ». L’ONU estime qu’environ 70 milliards de dollars seront nécessaires pour reconstruire le territoire palestinien.
« Même dans un scénario optimiste, dans lequel la croissance atteint un taux à deux chiffres et l’aide étrangère afflue, il faudra plusieurs décennies pour que Gaza retrouve le niveau de qualité de vie d’avant octobre 2023 », souligne le rapport.
La Cnuced appelle ainsi à la mise en œuvre « d’un plan de redressement d’ensemble » qui associe « une aide internationale coordonnée, le rétablissement des transferts fiscaux » d’Israël vers Gaza « et des mesures visant à alléger les contraintes qui pèsent sur le commerce, les déplacements et l’investissement ».
Cette agence onusienne appelle à instaurer, dans ce cadre, un revenu de base universel à Gaza, pour pourvoir à la subsistance de tous les habitants, sous forme d’un programme d’aide en espèces, « reconductible et sans conditions » et qui serait versé mensuellement.
Par ailleurs, la Cnuced note également qu’en Cisjordanie « la violence, l’expansion accélérée des colonies et les restrictions à la mobilité de la main-d’œuvre » sont à l’origine du pire déclin économique depuis que l’agence a commencé à tenir des registres, en 1972.
Le conseil des ministres de ce mercredi 26 novembre se penche sur le pouvoir d’achat avec un focus sur une baisse des taxes sur l’électricité{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
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Propos du chef d’état-major des armées: « Oui, la menace existe et oui les dividendes de la paix, c’est malheureusement terminé », affirme Catherine Vautrin, ministre des Armées
Une salle de classe du centre d’entraînement militaire Eugen Kvaternik, à Slunj (Croatie), le 29 octobre 2025. ANTONIO BRONIC/REUTERS
Certains pays n’ont jamais abrogé la conscription, d’autres l’ont rétablie pour répondre à la menace posée par la Russie ou l’envisagent sur la base du volontariat : l’Agence France-Presse a dressé un état des lieux du service militaire en Europe, alors que l’Emmanuel Macron se rendra jeudi sur un site de l’armée de terre à Varces (Isère), au sein de la 27e brigade d’infanterie de montagne, afin d’annoncer un « nouveau cadre pour servir au sein de nos armées » et répondre à l’« envie d’engagement » de la jeunesse.
Au Danemark, la durée du service militaire est passée l’an dernier de quatre à onze mois, et il est obligatoire pour les femmes depuis le 1er juillet. Les jeunes Danois sont tirés au sort pour effectuer ou non leur service en fonction des besoins de l’armée.
En Finlande, les conscrits effectuent leur service obligatoire pour près de six, neuf ou douze mois en fonction de la spécialité et du grade. Ils sont ensuite basculés dans la réserve jusqu’à l’âge de 50 ou 60 ans selon leur grade. Le gouvernement envisage de relever l’âge des réservistes à 65 ans. Le service militaire est volontaire pour les femmes.
La Norvège a décidé en 2013 de rendre le service militaire de douze mois également obligatoire pour les femmes au nom de l’égalité des sexes. Environ 15 % d’une classe d’âge sont sélectionnés selon des critères de qualifications et de motivation.
En Estonie, le service militaire pour les hommes dure de huit à onze mois et s’effectue sur une base territoriale, qui permet de les former en unités constituées une fois dans la réserve. Il est volontaire pour les femmes.
La Grèce maintient une conscription obligatoire pour les hommes de plus de 18 ans, pour une période de neuf à douze mois. Le gouvernement a ouvert en mars la possibilité pour les femmes d’effectuer le service militaire sur une base volontaire.
A Chypre, un service militaire de quatorze mois est obligatoire pour les hommes. Le Parlement a voté en avril une loi l’ouvrant aux femmes volontaires.
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L’Autriche et la Suisse, pays neutres, ont également un service obligatoire pour les hommes, respectivement de six et neuf mois, et volontaire pour les femmes.
Un retour de la conscription dans plusieurs pays
La Lituanie a été la première à rétablir, en 2015, la conscription obligatoire pour les hommes qu’elle avait suspendue en 2008. La sélection est effectuée par loterie pour un service de neuf mois, volontaire pour les femmes. A l’issue du service, les conscrits sont basculés dans la réserve pour dix ans, période qui sera portée à quinze ans en 2026.
La Suède a réintroduit la conscription en 2017 après une suspension de sept ans. Elle est obligatoire pour les hommes et les femmes pour une durée de neuf à quinze mois selon les spécialités. Dans les faits, seuls quelques milliers effectuent leur service, selon les besoins de l’armée. En cas de crise, tous les jeunes Suédois sont susceptibles d’effectuer un service civil pour concourir à la défense totale du pays.
La Lettonie a rétabli en 2023 un service militaire obligatoire de onze mois pour les hommes – volontaire pour les femmes – qu’elle avait aboli en 2006. Les jeunes Lettons peuvent choisir de privilégier un engagement de cinq ans dans la garde nationale, comprenant des périodes de formation annuelles.
La Croatie a voté à la fin d’octobre le rétablissement dès 2026 du service militaire obligatoire pour les hommes, suspendu en 2008 peu avant l’entrée du pays dans l’OTAN.
Le volontariat gagne du terrain en Europe
La Belgique a abandonné la conscription en 1994, de même que les Pays-Bas (1997), l’Espagne (2001), la République tchèque et la Hongrie (2004), l’Italie (2005), la Roumanie (2006) ou la Bulgarie (2007).
Les Pays-Bas ont depuis instauré un service militaire volontaire en 2023, la Bulgarie en 2020. La Belgique a introduit à partir de 2026 un service militaire volontaire de douze mois ouvert aux hommes et aux femmes. L’objectif est d’atteindre 1 000 volontaires en 2028.
La Roumanie inaugure également l’an prochain un service militaire volontaire de quatre mois pour les hommes et les femmes.
Au Royaume-Uni, la conscription a pris fin en 1960. Le gouvernement de Keir Starmer a enterré le projet de le rétablir évoqué par son prédécesseur.
En Allemagne, où la conscription a été suspendue en 2011, la coalition au pouvoir a trouvé un compromis pour établir un service militaire volontaire afin de renforcer une armée en manque de recrues. Le projet de loi doit être voté en décembre. L’objectif est de recruter 20 000 volontaires en 2026.
La conscription a été suspendue en 2009 en Pologne, qui a mis en place sur une base volontaire une formation militaire de base d’un mois, suivie éventuellement de formations spécialisées de onze mois supplémentaires.
En France, où la conscription a été suspendue en 1997, il existe un service militaire adapté (SMA) en outre-mer et un service militaire volontaire (SMV) en métropole, qui sont en réalité pensés comme des dispositifs de formation et d’insertion dans l’emploi. Le service national universel (SNU), lancé en 2019 à destination des jeunes de 15 à 17 ans, est lui civil et comprend un séjour de cohésion suivi de deux semaines de mission d’intérêt général. Mais il n’a jamais trouvé son rythme public.
Donald Trump gracie des dindes à la Maison Blanche pour Thanksgiving{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>
« Nous avons autorisé les États-Unis pour une période limitée à utiliser des espaces restreints de la base aérienne de San Isidro », annonce le président de la République Dominicaine
La Russie fait état de « certains points positifs » dans le plan de paix proposé par les Américains mais estime que « beaucoup d’autres nécessitent une discussion spéciale entre experts ».
Il a cependant jugé « inutiles » les efforts des Européens pour jouer un rôle dans ce règlement, au moment où l’activité diplomatique s’accélère autour du plan américain visant à mettre fin à près de quatre ans de guerre.
« En ce qui concerne Witkoff, un accord préliminaire a été atteint sur sa visite à Moscou la semaine prochaine », a déclaré le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, à la télévision publique russe.
Witkoff « sûrement reçu » par Poutine
Iouri Ouchakov a précisé qu’un certain « nombre d’autres représentants de l’administration » américaine liés au dossier ukrainien accompagneraient Steve Witkoff dans ce déplacement que Donald Trump a annoncé mardi.
« Si Witkoff vient, il sera sûrement reçu par le président de la Fédération de Russie », a ensuite précisé Iouri Ouchakov, cité par les agences de presse russe.
Le président américain a déclaré mardi à la presse à bord de son avion que Steve Witkoff se rendrait la semaine prochaine à Moscou pour s’entretenir avec Vladimir Poutine sur le plan visant à trouver un règlement du conflit ukrainien.
Il a également évoqué la possible présence de son gendre Jared Kushner sur place.
Une « discussion » nécéssaire sur « beaucoup » de points
« Certains points (du plan américain, ndlr), on peut dire qu’ils sont positifs, mais beaucoup d’autres nécessitent une discussion spéciale entre experts », a déclaré Iouri Ouchakov, tout en assurant que Moscou n’en avait encore discuté « en détail avec personne ».
« Les Européens cherchent à se mêler de toutes ces affaires, de manière tout à fait inutile, il me semble », a-t-il ajouté.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait déjà rejeté mardi toute médiation européenne dans les efforts de règlement du conflit.
« Aujourd’hui, il ne peut s’agir d’aucune médiation de la France ou de l’Allemagne », a ainsi déclaré Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse à Moscou.
En revanche, Moscou « apprécie beaucoup la position des Etats-Unis, seul pays occidental (…) à avancer des initiatives » en vue d’un règlement en Ukraine, a-t-il fait valoir.
Cette accélération des activités diplomatiques intervient alors qu’une conversation téléphonique a été révélée mardi par Bloomberg affirmant que Steve Witkoff a donné des conseils à Iouri Ouchakov sur la manière d’introduire auprès du président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine.
« Je parle assez souvent à Witkoff, mais le contenu de ces conversations est confidentiel », a réagi mercredi Iouri Ouchakov auprès de la télévision publique russe.
Selon lui, de telles révélations risquent de nuire à une amélioration des relations entre Moscou et Washington qui « se construisent, de manière difficile » grâce notamment à des contacts téléphoniques.