Le 26/10 à 00h07
Table des matières
Une journée animée et des débats houleux à l’Assemblée nationale
Ce direct consacré à l’actualité politique est désormais terminé, merci de l’avoir suivi.
La journée a été marquée par des débats houleux à l’Assemblée nationale, à l’occasion de la deuxième des débats sur le budget 2026.
Le gouvernement, qui a promis de ne pas recourir au 49.3, a essuyé ses premiers revers, face à une droite offensive sur la fiscalité et des alliances inattendues.
Le 25/10 à 23h40
La députée Liot Estelle Youssouffa dénonce un climat politique « anxiogène »
Estelle Youssouffa, députée Liot de Mayotte déclare qu' »il faut qu’il y ait un budget ».
« Ce qui me choque dans cette discussion budgétaire, c’est qu’on est dans une course contre-la-montre. On a une énorme pression du Sénat […]et ce qui est aussi préoccupant c’est que pour Mayotte, avoir un budget est vital », ajoute-t-elle.
Par ailleurs, elle dénonce le climat politique actuel. « Quand on entend les positions des uns et des autres, qui font une semaine une déclaration et la semaine suivante une autre, un tweet pour menacer d’une censure, c’est extrêmement anxiogène. »
Le 25/10 à 22h00
Jean-Philippe Tanguy déclare que « le vrai budget se fait dans les couloirs entre les macronistes et les socialistes »
Le député RN Jean-Philippe Tanguy estime, sur X, qu’à l’Assemblée nationale ce soir, « on co-construit rien du tout, on fait du 40 amendements à l’heure ».
Pour lui, « le vrai budget se fait dans les couloirs entre les macronistes et les socialistes. Les LR sont hypercocus ».
Il a également déclaré à l’Assemblée nationale que « la vraie humiliation, elle est dans le retour à la niche des macronistes. Vous avez planté un couteau dans le dos de François Hollande il y a 10 ans, et maintenant vous le suppliez de ne pas vous censurer. »
Le 25/10 à 21h42
L’économiste Gabriel Zucman alerte sur la moindre efficacité d’une version modifiée de sa taxe
L’économiste Gabriel Zucman a défendu sur France Inter la version originelle de la taxe sur les hauts patrimoines qui porte son nom.
« Dès qu’on introduit des exonérations (…) on lance la machine à optimisation », a prévenu l’économiste, réagissant à une mesure de taxation des hauts patrimoines mise sur la table par les députés socialistes.
Ils proposent d’instaurer un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de « 10 millions d’euros », contre 2% sur les patrimoines à partir de 100 millions pour la taxe Zucman.
Dans cette version, ils excluent de l’assiette les entreprises familiales et celles dites « innovantes ».
S’il s’est dit favorable au débat sur les modalités de la taxe, notamment sur le seuil de patrimoine requis pour y être éligible, Gabriel Zucman est resté plus réservé sur la mise en place de cas particuliers pour en être en partie exonéré.
Le 25/10 à 19h12
Olivier Faure répond à Gérard Larcher et assure que « l’Assemblée nationale a le dernier mot »
Dans les colonnes du Parisien, Gérard Larcher assure que « le Sénat (qu’il préside NDLR.) rétablira la réforme des retraites » si elle est suspendue par les députés.
« La droite sénatoriale fera ses choix. Mais que ceux qui lisent comprennent que dans nos institutions, l’Assemblée nationale a le dernier mot », lui répond le patron du PS Olivier Faure dans une publication X.
Le 25/10 à 18h45
Un crédit d’impôt pour les frais d’Ephad voté par les députés
Ce samedi après-midi, les débats tournent principalement autour du Crédit d’impôt pour les services à la personne (CISAP).
Les députés ont approuvé la création d’un crédit d’impôt pour alléger les frais de séjour des résidents en Ehpad ou de leurs familles: coût de la mesure proposée par LFI, 600 millions d’euros.
« Nous aurons (…) beaucoup de mal à tenir » l’objectif de réduction du déficit et à « assurer la durabilité du système social », si « nous rajoutons sur tous les sujets des niches fiscales, des subventions et des crédits d’impôt », s’est inquiétée Amélie de Montchalin.
Le 25/10 à 18h15
Gérard Larcher juge que « le budget présenté aujourd’hui n’est pas acceptable »
« Soyons clairs, le budget présenté aujourd’hui n’est pas acceptable », juge le président du Sénat, Gérard Larcher, dans une interview au Parisien publiée ce samedi.
Regrettant « que le Premier ministre regarde surtout du côté des socialistes », qui réclamment des mesures de justice sociale, il martèle que « le Sénat rétablira la réforme des retraites. »
« Nous la votons depuis cinq ans. Je rappelle que son abandon, c’est 30 milliards de déficit en 2035. Nous ferons aussi des propositions sur la décentralisation, nous y travaillons depuis 2020. C’est aussi une manière de diminuer les dépenses publiques », prône le LR.
Le 25/10 à 17h53
Laurent Wauquiez veut « qu’on arrête de prendre dans la poche des Français »
« Dans cette bataille budgétaire, la Droite républicaine vient de remporter deux victoires: ce budget va être ce qu’on va en faire », explique, depuis l’Assemblée nationale, Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine.
« On veut s’opposer aux augmentations d’impôts et revaloriser le travail », ajoute-t-il, assurant « avoir obtenu d’écarter toute augmentation d’impôts sur le revenu », dans « un budget où il y a beaucoup trop d’augmentations d’impôts. »
« Il faut que ce soit l’État qui fasse des économies et qu’on arrête de prendre dans la poche des Français », martèle le député LR.
Le 25/10 à 16h47
Olivier Faure dénonce un vote « unanime » LFI contre la hausse d’impôt des hauts revenus, Manuel Bompard l’accuse de mentir
Dans l’hémicycle comme sur les réseaux sociaux, les débats sont houleux autour du projet de loi de finances du gouvernement. Sur X, Olivier Faure, le patron du PS, s’indigne: « L’amendement de Laurent Wauquiez s’opposant à la hausse de l’impôt des plus hauts revenus a été adopté… par La France insoumise unanime. »
Et d’ajouter: « Les socialistes avaient eux proposé de s’opposer à cette hausse pour les seules classes populaires et moyenne. »
Ce à quoi Manuel Bompard, député LFI de Marseille, répond: « N’importe quoi, il s’agissait d’un amendement identique à celui déposé par la France insoumise visant à indexer le barème de l’impôt sur le revenu sur l’inflation. Il ne faut pas mentir, ça n’effacera pas vos deals secrets avec les macronistes. »
Le 25/10 à 16h28
Les députés écartent le gel du barème de l’impôt sur le revenu
Les députés ont largement rejeté le gel du barème de l’impôt sur le revenu, qui aurait conduit 200.000 foyers supplémentaires à payer cet impôt, privant le projet de budget 2026 d’une recette de 2 milliards d’euros.
Une large coalition de députés réunissant l’extrême droite, la droite, une partie des macronistes et les Insoumis, a approuvé un amendement de Laurent Wauquiez, le patron des députés LR, rejetant le gel proposé par le gouvernement, contre l’avis de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, dans le cadre de l’examen en première lecture de la partie recettes du budget de l’État.
Le 25/10 à 15h58
Xavier Bertrand avance « qu’un effort est nécessaire aux plus fortunés »
Lors de son discours à Saint-Quentin, Xavier Bertrand a appelé à plus de justice fiscale. Il dénonce la situation économique qui pousse les plus fortunés à quitter le pays.
« Je ne défends pas les riches, mais je sais que s’il y a moins de Français fortunés en France, ce sont les classes moyennes qui vont trinquer. Car l’effort fiscal reposera encore plus sur elles », explique-t-il.
Il ajoute: « Je dis aussi aux plus fortunés, qu’en ces moments budgétaires difficiles, un effort est nécessaire ».
Le secrétaire général du mouvement Nous France estime que la contribution minimum de 20% doit être maintenue. Au lieu de la taxe Zucman, qu’il qualifie comme « une connerie fiscale », il propose de relever la flat tax qui touche les revenus distribués.
Le 25/10 à 15h32
« Une autre politique est possible », assure Xavier Bertrand lors d’un meeting à Saint-Quentin
Xavier Bertrand a délivré ce samedi un discours lors d’un meeting organisé à Saint-Quentin. Le président LR de la région Hauts-de-France a déclaré que la situation politique actuelle, si elle se poursuit comme telle, sera néfaste pour l’avenir du pays.
« Pour les 17 prochains mois, c’est l’immobilisme qui serait au pouvoir », dit-il, évoquant la prochaine élection présidentielle française prévue en 2027. « 17 mois pour arriver à un duel mortifère entre les deux extrêmes qui, quotidiennement, divisent la France et radicalisent les Français. Je ne veux pas de ce scénario ».
Sur son opposition à Emmanuel Macron, il assure en outre respecter les institutions et la fonction du président de la République
« Une autre politique est possible », assure-t-il. Et de préciser « qu’un autre budget est nécessaire pour sortir de la fièvre réglementaire et l’obsession de la surenchère fiscale qui frappe encore et toujours les mêmes : les classes moyennes, ceux qui travaillent et ceux qui ont travaillé. Je veux sortir de cette habitude mortifère ».
Le 25/10 à 15h17
Marine Tondelier dénonce un contre-budget du RN qui « accélèrera l’effondrement climatique »
Sur X, Marine Tondelier, candidate à l’élection présidentielle de 2027, s’est indignée des propositions du RN dans leur contre-budget. En rebondissant sur un article paru dans les colonnes du Monde, elle dénonce la volonté du parti de réaliser d’importantes coupes budgétaires sur la politique environnementale.
« Ce parti veut accélérer l’effondrement climatique et rendre le pays inhabitable », déplore-t-elle.
Et de poursuivre : « Leurs propositions sont aussi délirantes pour l’environnement que l’économie, puisqu’elles anéantiront la filière française du renouvelable. Bonjour les charlots. »
Le 25/10 à 14h56
La taxe Zucman est « un non-sens » pour Jean-Didier Berger, député « Droite Républicaine » des Hauts-de-Seine
En matière de taxe Zucman, Jean-Didier Berger, député « Droite Républicaine » des Hauts-de-Seine, ne voit pas dans quelle mesure les discussions peuvent mener à un accord.
« La taxe Zucman était à partir de 100 millions, maintenant c’est 10 millions. C’était 2%, maintenant c’est 3%… Donc, je ne vois pas en quoi on serait sur une forme de compromis ou d’améliorations », dit-il au micro de BFMTV.
« Je suis l’auteur de l’amendement qui, en commission des finances, a permis de faire tomber la taxe Zucman en la limitant aux cas de successions. Il faut rappeler que, dans notre pays, la richesse est créée par les entreprises et les entrepreneurs, et tout le financement de la solidarité repose sur les entreprises qui sont déjà fortement taxées », ajoute-t-il.
Il espère pouvoir faire tomber aujourd’hui ce dispositif qu’il qualifie comme « un non-sens ».
Il poursuit: « les Françaises et les Français ont la maturité politique de voir qui abuse de la situation, qui est responsable et qui ne l’est pas. Pour notre part, on continue avec la même boussole: protéger les Françaises et les Français contre un budget qui prévoirait trop de hausses d’impôts ».
Le 25/10 à 14h25
« Les emplois fictifs, ça suffit »: Manuel Bompard fustige l’absence de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale
Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise et député des Bouches-du-Rhône, a rebondi sur la présence de Marine Le Pen auprès de Jordan Bardella à la foire de Poussay, dans les Vosges.
« Pourquoi Marine Le Pen qui est élue députée et qui est censée siéger à l’Assemblée nationale n’est pas aujourd’hui sur les bancs de l’Assemblée nationale pour faire son travail ? », s’est-il interrogé.
Il évoque les discussions survenues plus tôt au sujet de l’impôt sur le revenu, qui devrait concerner davantage de Françaises et de Français.
« Le travail des vrais opposants est d’être dans l’Hémicycle », lance-t-il, sous-entendant que la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale ne s’oppose pas véritablement à cette mesure. « Madame Le Pen n’est pas là, la moitié des députés du RN ne sont pas là. Peut-être qu’elle préfère aller faire des selfies, mais je préfère faire mon travail de parlementaire et combattre ce budget. Les emplois fictifs, ça suffit », lance-t-il.
Le 25/10 à 14h11
D’après Philippe Herlin, économiste au CNAM, la taxe Zucman « aura un effet destructeur sur l’économie »
Sur le plateau de BFMTV, Philippe Herlin a justifié son opposition à la taxe proposée par l’économiste Gabriel Zucman. Il estime qu’elle en poussera plus d’un à s’en aller.
« Si on ne taxe pas les appareils de production, ça épargne ceux qui sont propriétaires de leur société ou qui ont des parts importantes. Tous les autres qui viennent investir ou faire tourner les sociétés vont être touchés, soit par cette taxe proposée par le PS, soit par l’impôt sur la fortune financière proposée par le RN, et ça va faire fuir ces gens-là », indique l’économiste au CNAM.
« Cela aura un effet destructeur sur l’économie, donc il ne faut absolument pas que cette taxe se produise », ajoute-t-il.
Le spécialiste exprime en outre sa crainte qu’un compromis soit trouvé « où on sortirait les biens de production, mais on sortirait tout ce qui est fortune financière » permettant à la taxe de passer à l’Assemblée. « Ce serait catastrophique, et le gain sera minime, car beaucoup de gens partiront », conclut-il.
Le 25/10 à 13h56
La taxe Zucman « n’existera pas », assure Sylvain Berrios, député Horizons du Val-de-Marne
Auprès de BFMTV, Sylvain Berrios, député Horizons du Val-de-Marne, s’est montré ferme. « Il n’y aura pas de taxe Zucman. Elle n’existera pas », a-t-il déclaré.
L’économiste Gabriel Zucman a exprimé ce samedi matin à France Inter sa frilosité face à l’amendement déposé par le PS qui propose une version allégée de cette taxe, et qui doit exonérer les maisons familiales et les entreprises innovantes.
Si une version allégée est votée, « ce ne sera pas une taxe Zucman », assure Sylvain Berrios. « On ne taxera pas l’appareil de production, on protégera les entreprises familiales. S’il y a une proposition visant à taxer l’appareil de production, nous la refuserons. Le débat peut être ouvert, mais il n’y aura pas de taxe Zucman », insiste-t-il.
Le 25/10 à 12h51
Le gouverneur de la Banque de France estime que le pays est menacé « d’étouffement progressif »
La situation dégradée des finances publiques fait courir à la France le risque d’un « étouffement progressif », avertit le gouverneur de la Banque de France, dans une interview publiée par La Croix au lendemain du maintien de la note souveraine par Moody’s, mais assortie d’une perspective négative.
« Toutes les agences (de notation) s’alarment de l’instabilité politique et de notre sérieux problème budgétaire », souligne François Villeroy de Galhau, pour qui le pays n’est toutefois « pas menacé de faillite, mais d’étouffement progressif », notamment en raison de la charge des intérêts qui augmente.
Le 25/10 à 12h21
Abattement fiscal des journalistes: les députés votent l’abaissement du plafond de revenus pour pouvoir en bénéficier
Les parlementaires ont adopté l’amendement déposé par le député Renaissance Denis Masséglia portant sur l’abattement fiscal dont bénéficient les journalistes.
Aujourd’hui, les journalistes touchant jusqu’à 93.150 euros de revenu brut annuel peuvent bénéficier d’un abattement jusqu’à 7.650 euros par an.
Avec cet amendement, ce plafond est abaissé à 3,5 SMIC, ce qui représente un peu plus de 75.600 euros.
Le 25/10 à 12h21
L’amendement sur la défiscalisation des heures supplémentaires adopté par les députés
Porté par les élus Les Républicains, l’amendement sur la défiscalisation des heures supplémentaires est adopté par les députés avec 183 voix pour et 159 voix contre.
Actuellement, les heures supplémentaires sont exonérées d’impôts sur le revenu dans la limite de 7.500 euros par an.
Le 25/10 à 12h01
Éric Coquerel juge le budget de l’année passée « préférable » à celui actuellement débattu par les députés
Sur BFMTV, Éric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis et président de la commission des Finances, considère que les députés LFI ne pourront obtenir que des « minuscules victoires » et des « très grosses défaites » dans l’hémicycle.
Il juge que le budget de l’année passée, sans être « la panacée » serait « préférable » à celui actuellement débattu par les parlementaires.
« Je reste convaincu à la fin qu’il n’y aura pas d’autres choix, y compris pour un groupe socialiste qui a très envie de trouver un accord pour éviter un retour aux urnes, que de voter contre (le budget) », estime le député LFI. « Et donc ça amènera l’échec de ce budget, je l’espère une censure et je l’espère un retour aux urnes. »
Le 25/10 à 11h37
Marine Le Pen affirme que les députés RN ne soutiendront pas la taxe Zucman, même dans une version « allégée »
Arrivée à la foire de Poussay en compagnie du président du RN, Jordan Bardella, Marine Le Pen, patronne des députés du Rassemblement national, assure que les députés de son parti ne voteront pas une taxe Zucman, même dans une version « allégée ».
« Nous ne la soutiendrons que si elle correspond exactement à l’impôt sur la fortune financière que nous avons proposé, c’est-à-dire en retirant la résidence principale ou la résidence unique de cet impôt », explique Marine Le Pen.
Si le texte « est rédigé tel que le PS veut le rédiger, on ne le soutiendra pas », souligne-t-elle encore.
Le 25/10 à 11h34
La défiscalisation des pensions alimentaires pour les personnes bénéficiaires votée par les députés
Contre l’avis du gouvernement, les députés approuvent la défiscalisation des pensions alimentaires pour les personnes bénéficiaires, et en miroir la fiscalisation pour les personnes qui la versent.
L’amendement de l’écologiste Marie-Charlotte Garin est adopté par une large coalition de députés de gauche, du Rassemblement national, et une partie des macronistes, principalement membres de Renaissance.
Actuellement, les personnes qui versent des pensions alimentaires sont exonérées d’impôts sur ces sommes, tandis que les bénéficiaires en payent, s’ils sont imposables. L’amendement inverse donc la situation, en imposant une limite à cet avantage fiscal de 4.000 euros par enfant plafonnée à 12.000 euros par an.
Le 25/10 à 10h27
Pour Bruno Fuchs, porte-parole du Modem, « la taxe Zucman ne passera pas »
Sur BFMTV, le député du Haut-Rhin et porte-parole du Modem Bruno Fuchs assure que « la taxe Zucman ne passera pas ». Il affirme aussi « ne pas être sûr qu’il y ait un accord » entre le PS, qui exige davantage de justice fiscale, et Sébastien Lecornu.
La taxe Zucman « n’est pas adaptée, elle ne fonctionne pas », estime le parlementaire. « Si vous taxez l’outil de production, vous ralentissez le développement économique et puis vous donnez le signal à ceux qui veulent investir en France qu’il ne faut surtout pas investir en France. »
Néanmoins, Bruno Fuchs juge qu' »il faut qu’il y ait une solidarité nationale ». « Aujourd’hui elle n’est pas suffisante concernant les milliardaires, les personnes très riches dans notre pays », ajoute-t-il.
Le 25/10 à 09h22
Les débats sur le budget ont repris à l’Assemblée nationale
Les débats sur le volet recettes du budget viennent de reprendre à l’Assemblée nationale. C’est Hélène Laporte, députée RN du Lot-et-Garonne, qui occupe actuellement le perchoir en sa qualité de vice-présidente de la Chambre basse.
Le 25/10 à 08h38
« C’est prendre le risque de répéter les erreurs commises en 1981 »: Gabriel Zucman se montre réservé sur une « taxe Zucman light »
Invité sur France Inter, l’économiste Gabriel Zucman se montre réservé sur l’amendement déposé jeudi par les députés PS et visant à instaurer une « taxe Zucman light ».
Cet impôt concernerait les patrimoines d’au moins 10 millions d’euros et s’éleverait à 3% de ce patrimoine en excluant les entreprises innovantes et les entreprises familiales. Pour rappel, dans sa version originale, la taxe Zucman prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine.
« Sur les modalités, on peut avoir une discussion, mais j’alerte sur ce que nous apprend l’expérience historique et internationale », a souligné Gabriel Zucman. « Or dès qu’on introduit des exonérations, (…) c’est qu’on lance la machine à optimisation. »
« C’est prendre le risque de répéter les erreurs qui ont été commises en 1981 », au moment de la création de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). « Le pouvoir en place fait voter une exonération sur les soi-disant biens professionnels » et « la conséquence de ça, c’est que les milliardaires ne payaient pas et n’ont jamais payé l’ISF », affirme Gabriel Zucman.
Le 25/10 à 07h38
En l’absence de budget, les petites communes plongées dans l’inconnu
Sans connaître encore la teneur du prochain budget, les petites communes et leurs élus se trouvent dans l’expectative. Urcuit, village d’environ 3.000 habitants dans les Pyrénées-Atlantiques, en est un exemple.
Raymond Darricarrere, maire SE de la commune, explique ainsi à BFMTV qu’un projet de futsal a été arrêté « par prudence ». L’édile a préféré privilégier la création d’un bar-restaurant, jugé prioritaire pour le village.
« Pour satisfaire ce projet-là, on a été obligés d’arrêter d’autres projets, parce qu’on n’est pas sûrs de nos dotations, de nos aides, de nos subventions », poursuit-il.
Pour l’heure, et s’il venait à être adopté en l’état, le budget 2026 prévoit un effort de 4,7 milliards d’euros pour les collectivités locales.
Le 25/10 à 07h18
Xavier Bertrand réunit les membres de son mouvement aujourd’hui à Saint-Quentin
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, réunira en fin de journée les troupes de son mouvement Nous France à Saint-Quentin (Aisne).
Jeudi, sur l’antenne de France Inter, Xavier Bertrand avait appelé Les Républicains à faire montre de « davantage de cohérence » après la suspension des instances du parti des six ministres LR du gouvernement, dont Rachida Dati et Annie Genevard.
Il avait également lancé un message aux membres des Républicains tentés par un raprochement avec le Rassemblement national: « Nous devons dire très clairement: jamais d’alliance, jamais d’union, pas une voix pour les dirigeants et les candidats du Rassemblement national. »
Le 25/10 à 07h04
Marine Le Pen et Jordan Bardella en déplacement dans les Vosges
Tandis que les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale sur le budget, la cheffe de file des députés du Rassemblement national, Marine Le Pen, ainsi que le président du parti, Jordan Bardella, sont en déplacement dans les Vosges.
Les deux figures du RN sont attendues dans la journée à la foire de Poussay. Marine Le Pen avait déjà assisté à l’événement il y a quatre ans. Jordan Bardella avait quant à lui fait le déplacement pour les trois précédentes éditions.
Le 25/10 à 06h35
L’examen de la taxe Zucman au programme de la journée au Palais Bourbon
Les parlementaires poursuivent leurs travaux aujourd’hui avec l’examen d’autres mesures ciblant la fortune. Parmi elles figurera la fameuse taxe Zucman, défendue par la gauche.
Du nom de l’économiste Gabriel Zucman, cette taxe prévoit de faire payer aux contribuables ayant au moins 100 millions d’euros de patrimoine un impôt minimum de 2% sur ce patrimoine.
Comme cela a été le cas plus tôt cette semaine en commission, elle devrait se heurter à une majorité défavorable dans l’hémicycle: l’extrême droite et le camp gouvernemental refusent de taxer les biens professionnels que cette taxe vise.
Le 25/10 à 06h18
La contribution exceptionnelle sur les hauts revenus prolongée par les députés
L’examen du budget par l’Assemblée nationale hier a commencé par le maintien d’une contribution exceptionnelle sur les hauts revenus jusqu’à un retour du déficit sous les 3%.
Instaurée en 2025, cette mesure fixe un taux minimal d’imposition de 20% pour les ménages dont les revenus dépassent 250.000 euros par an. Selon les chiffres avancés par le gouvernement, elle devrait rapporter 1,5 milliard d’euros en 2026.
Le projet du gouvernement prévoyait initialement de la maintenir pour la seule année 2026. La gauche souhaitait quant à elle la pérenniser et la renforcer.
>> Lire l’article en intégralité
Le 25/10 à 06h05
Sébastien Lecornu reconnaît un budget « imparfait »
Fait inhabituel, le Premier ministre s’est rendu au palais Bourbon hier pour une déclaration d’un quart d’heure en ouverture des débats en séance sur la partie recette.
Devant les députés, il a reconnu un texte « imparfait », mais appelle à « ne pas compromettre l’avenir du pays ».
Le 25/10 à 06h00
Les débats au Parlement dureront jusqu’à Noël
Les élus disposent en tout de 70 jours pour examiner le projet de loi de finances (PLF) proposé par le gouvernement Lecornu dans sa totalité à compter du dépôt du texte le 14 octobre, soit jusqu’au 23 décembre.
Hier, au premier jour des débats, la motion de rejet préalable déposée par La France insoumise a été rejetée par l’Assemblée nationale, avec 60 votes pour et 258 contre.
Le 25/10 à 05h55
Les débats s’annoncent décisifs à l’Assemblée
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux discussions autour du projet de loi de finances du gouvernement.
Sébastien Lecornu a ouvert hier à l’Assemblée les débats sur le budget de l’État, qui promettent d’être décisifs dès ce weekend, le PS exigeant davantage de justice fiscale, et menaçant dans le cas contraire de faire tomber le gouvernement.


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