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Biogaran, principal fabricant français de médicaments génériques, va être vendu à un fonds d’investissement européen

Rebelote. Moins d’un an après avoir renoncé à se séparer de Biogaran, en septembre 2024, Servier s’apprête à céder sa filiale. Le laboratoire pharmaceutique tricolore et le fonds d’investissement européen d’origine britannique BC Partners ont annoncé, mercredi 30 juillet, être entrés en négociations exclusives concernant l’acquisition du champion français des médicaments génériques, qui représente plus d’une boîte de médicament sur huit délivrée dans l’Hexagone. Les conditions de la transaction n’ont pas été divulguées par les deux entreprises, mais, selon une source proche du dossier, le montant de l’offre de BC Partners serait compris « entre 800 millions et 1 milliard d’euros ».

Le fonds d’investissement n’est pas un nouveau venu sur le dossier. En 2024, alors que le laboratoire Servier cherchait à vendre Biogaran, il faisait déjà partie des prétendants au rachat. BC Partners, qui présentait alors une offre en attelage avec la banque publique d’investissement Bpifrance, était à l’époque en compétition avec deux laboratoires pharmaceutiques indiens, Torrent et Aurobindo.

L’éventualité d’une vente de Biogaran, qui réalise 30 % des ventes en pharmacie de médicaments génériques en France, à un acteur étranger, avait cependant suscité de vives réactions de l’ensemble des responsables politiques, certains redoutant une perte de souveraineté nationale. Biogaran, qui s’appuie sur un réseau de sous-traitants pour la fabrication de ses produits, compte en effet près d’une quarantaine de ces façonniers dans l’Hexagone, et génère plus de 8 600 emplois directs et indirects dans le pays.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Biogaran : Servier reste ouvert aux offres de rachat

Face à la levée de boucliers, Servier avait finalement renoncé, au début du mois de septembre 2024, à son projet de cession. « Nous avons reçu plusieurs marques d’intérêt. Ces dernières ne répondaient cependant pas à l’ensemble de nos critères de création de valeur pour l’entreprise, les collaborateurs, mais aussi pour les acteurs industriels et les patients. D’où notre décision de mettre fin aux discussions », précisait à l’époque le groupe pharmaceutique.

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