Un stator, composant du moteur électrique Volkswagen équipant les modèles ID, sur une chaîne de montage de l’usine Volkswagen de Salzgitter (Allemagne), en mai 2022. JOHN MACDOUGALL/AFP
Face aux pressions venues de l’industrie automobile, de l’Italie, mais plus encore de son pays, l’Allemagne, et de son parti, le Parti populaire européen (PPE), qui représente la première force politique en Europe, Ursula von der Leyen a plié.
La présidente de la Commission européenne a finalement consenti à revenir sur l’interdiction totale de la vente de véhicules à moteur thermique en 2035, qu’elle avait elle-même inscrite dans un règlement emblématique du pacte vert européen. L’exécutif communautaire a présenté, mardi 16 décembre, ses propositions de révision de ce texte, adopté en avril 2023, après des psychodrames à répétition à Berlin et sans le soutien de la droite au Parlement européen, et il prévoit bel et bien d’en réécrire la mesure phare.
Là où il était acté qu’après 2035, les nouvelles voitures mises sur le marché ne devaient plus émettre de CO2 – faute d’autre technologie disponible, 100 % d’entre elles devaient donc être électriques –, il est désormais stipulé qu’à cette échéance, elles devront avoir réduit leurs émissions de CO2 de 90 % par rapport à 2021. Mais, pour avoir accès à cette flexibilité, les constructeurs devront compenser les émissions de CO2 qu’ils occasionneront après 2035, en utilisant de l’acier bas carbone produit au sein de l’Union européenne (UE) dans leur voiture et des carburants durables.
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