Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, célèbre sa victoire à l’élection présidentielle, à Caracas, le 25 mai 2025. FEDERICO PARRA/AFP
Sans surprise, le président vénézuélien, Nicolas Maduro, s’est offert une victoire écrasante à l’occasion du scrutin législatif et régional, dimanche 25 mai, qu’une partie de l’opposition avait appelé à boycotter. Avec plus de 90 % des bulletins dépouillés, le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) remporte 23 des 24 postes de gouverneurs du pays et une immense majorité à l’Assemblée nationale. Le « chavisme » a obtenu 82,68 % des suffrages, ce qui lui assure 40 des 50 sièges de la circonscription nationale – les circonscriptions régionales n’ont pas encore été attribuées. Selon le conseil national électoral (CNE), le taux de participation a atteint 42,6 %. L’opposition abstentionniste conteste ce dernier chiffre, souligne ses incohérences (le total des voix exprimées ne correspond pas à la participation annoncée) et interprète comme un triomphe la faible mobilisation des électeurs constatée sur le terrain.
Ce scrutin régional et législatif était le premier à être organisé depuis la présidentielle du 28 juillet 2024 et la réélection très contestée de Nicolas Maduro. La victoire que remporte le chavisme ne peut faire oublier le déficit de légitimité du président et les défis économiques qui l’attendent.
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