Le vice-président américain, J. D. Vance, présente un épisode du « Charlie Kirk Show » dans l’Eisenhower Executive Office, à la Maison Blanche, à Washington, le 15 septembre 2025. DOUG MILLS / AFP
Le siège de Charlie Kirk n’est pas resté longtemps vide. Lundi 15 septembre, c’est le vice-président des Etats-Unis, J. D. Vance, qui s’est symboliquement installé à son micro, à la Maison Blanche, pour animer une émission à la mémoire de son ami assassiné. Une façon d’illustrer à quel point ce dernier, à la tête de l’organisation Turning Point USA, était un pilier de l’administration, bien que sans titre officiel.
Animé d’une colère à peine rentrée, multipliant les citations de la Bible, l’animateur d’un jour a filé une anaphore glaçante sur l’impossibilité à réunir le pays avant d’« escalader la montagne de la vérité ». « Il n’y a pas d’unité », a-t-il répété, « avec ceux qui célèbrent l’assassinat de Charlie Kirk », avec « ceux qui financent ces articles, qui paient les salaires de ces sympathisants des terroristes ».
J. D. Vance a désigné nommément pour cibles l’Open Society Foundation, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d’avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où le vice-président a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n’a bénéficié d’aucuns fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n’a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».
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