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Affaire Jeffrey Epstein : Bill et Hillary Clinton assignés à comparaître au Congrès

Ghislaine Maxwell, Jeffrey Epstein et Bill Clinton, alors président des Etats-Unis, à la Maison Blanche, à Washington, en 1993. ALAMY STOCK PHOTO

Une puissante commission du Congrès américain, à majorité républicaine, a annoncé mardi 5 août avoir assigné à comparaître l’ex-président démocrate Bill Clinton et son épouse, l’ancienne cheffe de la diplomatie Hillary Clinton, dans le cadre de l’enquête parlementaire sur l’affaire Jeffrey Epstein.

Alors que Donald Trump se trouve accusé depuis plusieurs semaines, y compris par son camp, de manque de transparence dans le dossier de ce financier mort en prison avant d’être jugé pour crimes sexuels, le responsable républicain James Comer a déclaré avoir convoqué l’ancien président le 14 octobre, et l’ancienne cheffe de la diplomatie américaine le 9 octobre, pour répondre de leurs liens avec Jeffrey Epstein.

Six anciens ministres de la justice ainsi que deux anciens chefs de la police fédérale, le FBI, ont également été assignés à comparaître pour des auditions allant de la mi-août à la mi-octobre concernant le déroulé de l’enquête judiciaire sur le financier. « De votre propre aveu, vous avez voyagé à bord de l’avion privé de Jeffrey Epstein à quatre reprises en 2002 et 2003 », affirme la lettre adressée à Bill Clinton par James Comer, chef de la puissante commission parlementaire de supervision.

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Il n’est pas encore sûr que le couple Clinton se plie à cette assignation. La mort de Jeffrey Epstein, retrouvé pendu dans sa cellule à New York le 10 août 2019, a alimenté d’innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Donald Trump accusé d’accorder des faveurs à Ghislaine Maxwell

Donald Trump, qui pendant sa campagne a promis à sa base militante des révélations fracassantes sur ce dossier, subit un retour de flamme, y compris parmi ses plus fervents partisans, après que son gouvernement a annoncé, début juillet, n’avoir découvert aucun élément nouveau qui justifierait la publication de documents supplémentaires.

Depuis, la Maison Blanche tente d’éteindre la polémique. A cet effet, le numéro deux du ministère de la justice, Todd Blanche, ancien avocat personnel de Donald Trump, s’est notamment rendu fin juillet dans un tribunal de Floride où était incarcérée Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice de Jeffrey Epstein, afin de l’interroger pendant une journée et demie.

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L’ancienne mondaine new-yorkaise a ensuite été transférée dans une prison aux conditions de détention moins strictes au Texas, une décision condamnée par les démocrates, qui ont accusé l’administration Trump d’accorder des faveurs à celle qui a été condamnée pour exploitation sexuelle.

Alors que la commission dirigée par James Comer devait interroger Ghislaine Maxwell le 11 août, l’élu a indiqué que l’audition avait été reportée sine die. Ses avocats ont même demandé mardi à un juge fédéral de rejeter la requête du ministère de la justice, qui réclame la publication de toute l’enquête judiciaire ayant conduit à son inculpation et à son procès. « Jeffrey Epstein est mort, Ghislaine Maxwell ne l’est pas », ont-ils plaidé en invoquant le respect du « secret » de l’instruction.

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Figure, comme Jeffrey Epstein, de la jet-set new-yorkaise dans les années 1990 et 2000, Donald Trump a relancé les débats sur la nature de sa propre relation avec le financier en fournissant une nouvelle version de leur rupture dans les années 2000. A bord de l’avion présidentiel Air Force One, le milliardaire républicain a affirmé, fin juillet, que le litige portait sur des employées de son club de Mar-a-Lago, en Floride, que Jeffrey Epstein aurait « prises ».

La Maison Blanche assurait jusqu’à présent que Donald Trump avait chassé le financier de son club il y a une vingtaine d’années, après en avoir été très proche, pour s’être « comporté comme un tordu ». Les médias américains ont évoqué pour leur part une rivalité sur l’acquisition d’une propriété immobilière en Floride.

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Le Monde avec AFP

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