Lors de la première journée de la convention citoyenne sur les temps de l’enfant, à Paris, le 20 juin 2025. ALAIN JOCARD/AFP
Sur quoi va plancher la convention citoyenne sur les temps de l’enfant, lancée le 20 juin, qui vient d’achever son deuxième week-end de travail, dimanche 6 juillet ? Le dispositif, voulu par le président de la République, Emmanuel Macron, recouvre un sujet très vaste, qui touche aux rythmes scolaires et au temps d’écran, au sommeil et aux transports, à la cantine et à la lutte contre le harcèlement. Pour déterminer de quoi il va être réellement question, les 140 citoyens tirés au sort se sont réunis deux fois trois jours au Palais d’Iéna sous l’égide du Conseil économique, social et environnemental (CESE) : ces week-ends dits d’« acculturation », devaient permettre d’identifier les sujets à approfondir avant le deuxième temps, qui s’ouvrira en septembre : la phase de délibération.
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Au total, quarante-deux sujets ont été identifiés, regroupés en neuf thématiques. Les citoyens approfondiront les questions de la « coordination entre les acteurs des temps de l’enfant », des « rythmes et temps scolaires », de la « complémentarité des temps et de la diversité des apprentissages », du « temps des parents et la parentalité », des « écrans et du numérique ». Ces grands thèmes sont traversés par quatre enjeux, des sujets si structurants qu’on les retrouve partout : le handicap, les inégalités sociales et territoriales, la santé, la violence et le harcèlement.
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