Dans une usine de confection de la marque Shein à Guangzhou (Guangdong), en Chine, le 1ᵉʳ avril 2025. CASEY HALL/REUTERS
La plateforme Shein et le site AliExpress sont dans la tourmente après avoir proposé à la vente des poupées sexuelles à l’apparence enfantine.
Au fil du week-end des samedi 1er et dimanche 2 novembre, les griefs, en particulier du gouvernement français, se sont élargis à la vente de poupées sexuelles sans filtre pour les mineurs et à d’autres plateformes, en l’occurrence Wish et Temu.
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Que reproche-t-on à Shein et à ses concurrents ?
Vendredi 31 octobre, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a constaté la présence sur le site Shein de poupées sexuelles représentant des enfants. Une infraction qui a poussé la DGCCRF à signaler les faits au procureur de la République, qui a ouvert une enquête. Des poupées similaires ont ensuite été retrouvées sur le site AliExpress, visé lui aussi par une enquête judiciaire.
Ces deux plateformes, ainsi que Temu et Wish, proposent en parallèle des poupées sexuelles – légales, celles-ci. Une enquête concernant les quatre sociétés a également été ouverte, non pas pour avoir mis à la vente des objets pédocriminels, mais pour avoir mis à disposition des contenus pornographiques sans mesures de filtrage de l’âge. Une simple recherche en ligne montre cependant que les mêmes types de produits sont aussi disponibles, sans contrôle de l’âge, sur Amazon, eBay ou Rakuten.
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