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Ce que l’on sait de la découverte d’un corps sectionné en deux sur les bords de Saône

Un corps sectionné en deux et présentant de nombreuses blessures a été découvert sur les berges de la Saône dans un village de Haute-Saône ce samedi 1er novembre. Il pourrait s’agir d’un homme de 75 ans suisse et porté disparu. Une enquête pour assassinat et des analyses ADN sont toujours en cours.

Une découverte macabre que les enquêteurs tentent encore d’élucider. Ce samedi 1er novembre, peu avant 15 heures, le corps d’un homme a été découvert mutilé sur les berges de la Saône, dans le petit village de Fédry en Haute-Saône.

• Un corps présentant de nombreuses blessures

Le corps a été découvert sectionné en deux au niveau de la taille, recouvert d’une substance blanche et dépourvue de caleçon, a précisé le procureur de la République de Vesoul dans ses communiqués. La mort semblait alors « récente », datant de moins de 24 heures avant la découverte du corps.

Il présentait également plusieurs lésions et blessures, en plus de la section au niveau du tronc: une brûlure au niveau du dos, plusieurs plaies au crâne, sur une main, au niveau des cervicales ainsi que vers le tronc.

• Une mort par arme blanche, la section du tronc post-mortem

Une autopsie réalisée lundi 3 novembre a permis de confirmer de nombreuses lésions traumatiques sur le corps et au niveau du crâne. Elle met en évidence une mort due à « un processus hémorragique consécutif à une plaie cardiaque dans les suites de l’usage d’une arme blanche en région thoracique gauche ». Certaines blessures « sont en faveur de l’usage d’un instrument tranchant ».

D’autres lésions, notamment au niveau du crâne, ont pu « elles aussi entraîner une hémorragie importante ». Les plaies sur les mains de la victime sont évocatrices de lésions de défense », indique le parquet.

Enfin, certaines lésions ont été causées après la mort de la victime, « notamment celle résultant de la section du tronc ».

• Des analyses ADN pour identifier la victime

À ce stade, l’identité de la victime n’a pas été confirmée. Toutefois, les investigations visent à faire le rapprochement entre un Suisse disparu dans les environs et la victime.

Le 1er novembre, jour de découverte du corps, a été signalée aux autorités suisses la disparition d’un homme de 75 ans vivant à Sainte-Croix en Suisse, soit à une centaine de kilomètres de Fédry. Le septuagénaire a été vu pour la dernière fois le 31 octobre. « Des investigations, notamment aux fins de comparaison d’ADN, sont en cours », assure le procureur.

« Bien qu’à ce stade les mesures d’identification formelles soient toujours en cours, les premiers éléments de l’enquête menée sur place par le groupement de Gendarmerie de la Haute-Saône et la section de recherches de Besançon laissent penser qu’il pourrait s’agir de la personne disparue à Sainte-Croix », ajoute la police cantonale de Vaud dans un communiqué.

• Une femme interpellée par les autorités suisses

Une enquête pour « assassinat » a été ouverte et confiée à la communauté de brigades de Dampierre-sur-Salon, à la brigade de recherches de Vesoul et à la section de recherches de Besançon. Les investigations se font également « en étroite collaboration avec les autorités judiciaires et policières suisses ».

Si aucune personne n’a été arrêtée par les autorités françaises, la Suisse indique avoir de son côté interpellé une habitante du village de Sainte-Croix ce dimanche 2 novembre.

Âgée de 39 ans, la ressortissante française louait un logement au Suisse disparu. « Elle est suspectée d’avoir incendié son logement et d’être impliquée dans la disparition de son logeur », indique la police cantonale de Vaud.

Elle évoque aussi la possibilité d’un lien entre la disparition du septuagénaire et « un corps découvert la veille par les autorités françaises ». Elle a été placée en détention provisoire pour l’incendie de son appartement.

• Un village sous le choc

Le village de Fédry, qui regroupe à peine une centaine d’habitants, se retrouve donc au cœur de l’enquête. « Dans un village qui est calme, on n’a pas l’habitude d’être confrontés à de tels événements », confie le maire de la commune Jean Roblet à BFMTV.

L’édile a été appelé sur les lieux et a vu le corps mutilé en bord de berges de ses propres yeux. « Ça a été un choc pour moi », assure-il. « Même si je suis un militaire en retraite et que j’ai participé à des opérations extérieures, je n’ai jamais été confronté à un tel spectacle. »

Tout le village est aujourd’hui sous le choc. « C’est la stupeur, la consternation », insiste Jean Roblet.

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