La journaliste de « Libération » Julie Brafman, à Paris, le 24 octobre 2025. LAURA STEVENS/MODDS
En 2024, le déplacement du jury du prix Albert-Londres à Beyrouth, dans le cadre du centenaire du quotidien L’Orient-Le Jour, avait été annulé à cause des bombardements israéliens sur le Liban. Deux journalistes du Monde, Lorraine de Foucher et Martin Untersinger, avaient été récompensés à Paris. Cette année, malgré les drones israéliens qui survolent encore régulièrement la capitale libanaise, la cérémonie de récompenses a pu se tenir, samedi 25 octobre en fin de journée, sur le campus de l’Ecole supérieure des affaires. La journaliste Julie Brafman, spécialiste justice du quotidien Libération, a vu son travail distingué par le 87e prix de la presse écrite. Le jury a salué « la précision poétique » de ses récitset la « remarquable justesse » de son écriture. « Cela me procure une joie incroyable, notamment car cela met la lumière sur la rubrique de la chronique judiciaire qui est une des plus belles du journalisme »,dit la journaliste de 39 ans au Monde.
Recrutée en 2016 par Libération, Julie Brafman relate des procès au long cours en tentant d’éclairer ce qu’ils disent de la société depuis 2020. Ces derniers mois, elle a notamment suivi les médiatiques audiences Le Scouarnec à Vannes et le procès du braquage de la star Kim Kardashian à Paris. Elle a été parmi les seuls journalistes de la presse nationale à écrire sur le procès de Michèle Nourry, condamnée pour le meurtre de son père violeur, ou celui de Vanina Reysz, une assistante maternelle jugée par les assises du Bas-Rhin, en juin 2024, pour avoir secoué un bébé qui en est mort.
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