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Le prix Sakharov décerné à Andrzej Poczobut et Mzia Amaghlobeli, deux journalistes actuellement en prison en Biélorussie et en Géorgie

Andrzej Poczobut lors d’une audience à Grodno, en Biélorussie, le 16 janvier 2023. LEONID SHCHEGLOV/AP

Le prix Sakharov pour la liberté de pensée est attribué aux journalistes Andrzej Poczobut et Mzia Amaghlobeli, emprisonnés en Biélorussie et en Géorgie, a annoncé mercredi 22 octobre la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. « Les deux sont des journalistes actuellement en prison (…) simplement pour avoir fait leur travail et dénoncé l’injustice », a-t-elle déclaré dans l’hémicycle. Le prix sera remis par le Parlement en décembre.

« En décernant le prix Sakharov pour la liberté de pensée à Andrzej Poczobut, de Biélorussie, et à Mzia Amaglobeli, de Géorgie, nous honorons deux journalistes dont le courage est une source d’inspiration pour tous ceux qui refusent d’être réduits au silence, a dit la présidente du Parlement. Tous deux ont payé un lourd tribut pour avoir osé dire la vérité face au régime, devenant ainsi des symboles de la lutte pour la liberté et la démocratie. Le Parlement leur exprime son soutien, ainsi qu’à tous ceux qui continuent à revendiquer la liberté. »

Andrzej Poczobut, correspondant du journal polonais Gazeta Wyborcza, a été condamné pour avoir « porté atteinte à la sécurité nationale de la Biélorussie » et purge actuellement une peine de huit ans de prison dans la colonie pénitentiaire de Novopolotsk.

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Table des matières

Hommage de leurs rédactions

« Nous sommes très heureux que le monde, le Parlement européen, l’Union européenne n’aient pas oublié Andrzej Poczobut », a souligné Roman Imielski, chef adjoint de la rédaction du Gazeta Wyborcza, relevant que le journaliste était « très mal traité » en prison.

Mzia Amaghlobeli, journaliste de premier plan et fondatrice de deux médias indépendants en Géorgie, a été condamnée en août à deux ans de prison pour avoir giflé un chef de la police lors d’une manifestation pro-européenne — une affaire dénoncée par les organisations de défense des droits humains comme une tentative de restreindre la liberté de la presse.

Sur cette image tirée d’une vidéo de Formula TV, Mzia Amaghlobeli, journaliste géorgienne et fondatrice des médias indépendants Batumelebi et Netgazeti, se tient dans la cage des accusés au tribunal de Batoumi, en Géorgie, le 1er février 2025. FORMULA TV/AP

Cette récompense de l’Union européenne, en mémoire du dissident soviétique Andreï Sakharov, est une manière de reconnaître « le sacrifice et le courage » de la journaliste arrêtée en janvier, ont ajouté les rédactions des médias indépendants Netgazeti et Batumelebi dans un message à l’Agence France-Presse (AFP).

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Géorgie, le procès de Mzia Amaghlobeli, symbole de l’attaque sans précédent du régime contre la presse

Le Monde avec AFP

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