Carl Malapa (Armand), Thibaut Evrard (Djibouti), Louis Peres (Gabriel) et Kacey Mottet Klein (de Clermont) dans la série « Les Sentinelles », créée par Guillaume Lemans. CAROLINE DUBOIS/FEDERATION/CANAL+
CANAL+ – LUNDI 29 SEPTEMBRE À 21 H 10 – SÉRIE
Enfants artificiels d’Adèle Blanc-Sec et de Captain America, les Sentinelles ont été conçues dans un laboratoire de l’armée française, au temps de la conquête du Maroc, et ont repris du service après l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand. Apparues dans les cases de la série de bandes dessinées de Xavier Dorison et Enrique Breccia (Delcourt), ces créatures monstrueuses qui hantent les tranchées de la « der des ders » prennent chair le temps des huit épisodes d’une première saison dans laquelle son diffuseur, Canal+, a beaucoup investi.
Le retour sur cet investissement est inégal. Comment pouvait-il en aller autrement face aux ambitions impossibles qu’imposait le postulat de départ ? Reste que, dans la cohorte de productions qui s’inspirent de l’histoire française au début du XXe siècle (Paris Police 1900, Le Bazar de la charité, La Garçonne, sans remonter jusqu’aux Brigades du Tigre), celle-ci se distingue par son ampleur, ses sautes de registres (parfois agiles, parfois pataudes) et sa tonalité horrifique, qui sied bien aux flots de sang qui coulèrent entre 1914 et 1918.
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