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Lucas Belvaux, cinéaste : « On peut changer le monde sans brutalité »

Lucas Belvaux, dans la baie de Pen-Bé, à Assérac (Loire-Atlantique), le 25 juin 2025. ADELINE PRAUD POUR « LE MONDE »

Marée basse sur l’estran. Va-et-vient des tracteurs et des « plates » – ces barques métalliques à fond plat qu’utilisent les conchyliculteurs pour se déplacer entre les parcs à huîtres et à moules. Dans la baie de Pen-Bé, à Assérac (Loire-Atlantique), la mer est sans ride ; l’air, industrieux, paisible, habité d’une étrange torpeur estivale. Coefficient 88. Au loin, un pêcheur solitaire est penché sur sa ligne en quête d’un bar qui ne vient pas.

C’est ici que Lucas Belvaux a appris à nager. C’était en 1969, dans un bassin désaffecté d’affinage des crustacés. Le réalisateur – 63 ans, 16 longs-métrages (12 pour le cinéma et 4 pour la télévision) à son actif (La Raison du plus faible, Rapt, Pas son genre, Des hommeset, bien sûr, la « trilogie », trois films se croisant et sortis de manière simultanée en 2003 : Un couple épatant, Cavale, Après la vie) – campait alors ici avec ses parents, son grand frère Bruno et le petit Rémy, de cinq ans son cadet.

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