Skip to content

L’essentiel du jour, rien que pour vous.

Au Pakistan, le bilan des pluies torrentielles monte à 344 morts en quarante-huit heures

A la suite des pluies torrentielles tombées dans le nord du Pakistan, à Mingora (Khyber Pakhtunkhwa), le 15 août 2025. NAVEED ALI/AP

Le bilan ne cesse de s’aggraver au fil des heures dans le nord du Pakistan, touché par une mousson « inhabituellement » intense, selon les autorités. D’après le dernier bilan, diffusé samedi 16 août par l’Autorité de gestion des catastrophes, 344 personnes sont mortes en quarante-huit heures, alors que les secours tentent toujours de retrouver les corps ensevelis.

Au cours des deux derniers jours, les pluies diluviennes les plus meurtrières ont eu lieu dans différents districts de la province montagneuse du Khyber Pakhtunkhwa, dans le nord du pays, qui a enregistré à elle seule 324 morts, a précisé l’Autorité de gestion des catastrophes.

Dans cette province frontalière de l’Afghanistan, encore frappée par d’intenses précipitations, plus de 2 000 secouristes sont mobilisés pour tenter de trouver des survivants, ou récupérer les corps ensevelis sous les décombres, a fait savoir samedi à l’Agence France-Presse Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province.

Procession funéraire de victimes de la mousson, à Naryean Behaak, au Pakistan, le 15 août 2025. SAJJAD QAYYUM/AFP

« Une crue soudaine »

« Les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées entravent l’accès des ambulances, et les secouristes doivent se déplacer à pied », a ajouté M. Faizi. Les secours « tentent d’évacuer les survivants, mais très peu acceptent de partir, car ils ont perdu des proches, encore prisonniers des décombres », poursuit-il.

Vendredi, « entre 9 et 10 heures, un violent orage a éclaté, provoquant une crue soudaine », témoigne auprès de l’Agence France-Presse Abdul Khan, un habitant du district de Buner, qui compte 91 morts. « Les enfants jouaient dehors et les femmes étaient à l’intérieur des maisons, ils ont tous été emportés et encore maintenant de nombreuses personnes gisent sous les débris, on les recherche en aval », ajoute-t-il.

Dans son village recouvert de boue et de rochers, une dizaine de secouristes, équipés de trois pelleteuses, et des habitants déblaient inlassablement, pour la plupart à la main. Ils espèrent retrouver des survivants, ou à défaut récupérer les corps ensevelis sous les décombres.

Les infrastructures mises en cause

Onze autres personnes ont trouvé la mort dans le Cachemire pakistanais, et cinq dans la région touristique du Gilgit-Baltistan, dans l’extrême nord du pays, particulièrement prisée des alpinistes venus du monde entier pendant l’été, mais que les autorités recommandent désormais d’éviter.

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

Newsletter abonnés

« International »

L’essentiel de l’actualité internationale de la semaine

S’inscrire

Par ailleurs, un hélicoptère venu à la rescousse vendredi s’est écrasé, causant cinq morts supplémentaires. Le Cachemire administré par l’Inde est également touché par ces pluies torrentielles, avec au moins 60 victimes recensées dans un village himalayen – tandis que 80 autres personnes sont toujours portées disparues.

Des milliers de secouristes sont mobilisés pour tenter de retrouver des corps ou des survivants dans le nord du Pakistan, ici à Salarzai (Khyber Pakhtunkhwa), le 15 août 2025. QYASS KHAN/AP

La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites ; d’autres ont été victimes de l’effondrement de leur maison ou ont été électrocutées. Pour Syed Muhammad Tayyab Shah, de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes, « plus de la moitié des victimes sont mortes à cause de la mauvaise qualité des structures ». Au total, depuis le début de cette mousson estivale, qualifiée « d’inhabituellement » intense par les autorités, 657 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 888, blessées.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

No comment yet, add your voice below!


Add a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Initiales logo Exotik Garden
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.