Alors que les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza piétinent depuis plusieurs jours, le Hamas accuse ce lundi 14 juillet le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « refuser » de conclure un accord.
Le Hamas a accusé ce lundi 14 juillet le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « refuser » de conclure un accord de cessez-le-feu à Gaza.
« Netanyahu est doué pour faire échouer chaque cycle de négociations l’un après l’autre et refuse de conclure un accord » de cessez-le-feu, a affirmé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué.
Il y a quatre jours, Benjamin Netanyahu avait déclaré dans une vidéo être prêt à un cessez le feu de 60 jours, étape préalable à des négociations pour la fin définitive de la guerre.
Table des matières
Les discussions se poursuivent
Les belligérants s’accusent mutuellement d’enrayer ces négociations lancées le 6 juillet à Doha par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, sur la base d’une proposition prévoyant une trêve de 60 jours associée à une libération d’otages israéliens retenus par le Hamas.
« Les discussions se poursuivent à Doha et la délégation du Hamas s’y trouve » toujours, a déclaré à un responsable palestinien proche des négociations. Les médiateurs « poursuivent leurs efforts pour qu’Israël présente une carte de retrait (de Gaza) révisée et acceptable », selon lui.
Le président Donald Trump a redit ce dimanche 13 juillet sa confiance dans ces négociation et assuré que « ce sera réglé la semaine prochaine ».
Des frappes israéliennes
La Défense civile avait annoncé ce dimanche que des frappes israéliennes avaient tué 43 personnes dans le territoire assiégé. Parmi eux, 11 Palestiniens dont des femmes et des enfants ont péri dans des frappes sur un marché à Gaza-ville, dans le nord du territoire, et trois autres dans le camp de déplacés d’Al-Mawassi, dans le sud, selon lui.
À Nousseirat, dans le centre de Gaza, 20 personnes ont été tuées, dont dix y compris des enfants près d’un point de distribution d’eau potable, a ajouté Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile.
No comment yet, add your voice below!