MUZAMIL MATTOO/NURPHOTO VIA AFP
« Personne sur cette terre » (Nadie en esta tierra), de Victor del Arbol, traduit de l’espagnol par Alexandra Carrasco, Actes Sud, « Actes noirs », 352 p., 23,50 €, numérique 15 €.
Mais qu’est-ce que Julian Leal vient faire dans son village de Galice, dans le nord-ouest de l’Espagne ? Il avait pourtant laissé derrière lui cette pluie permanente, ces ruelles sombres, leur violence – et aussi quelques fantômes. En 1975, la maison familiale fut la cible d’un incendie criminel, perpétré par plusieurs hommes masqués. Précaution inutile : Martin Leal, le père de Julian, ne connaissait que trop bien les incendiaires, qui étaient ses amis, certains ayant combattu à ses côtés chez les franquistes lors de la guerre civile. Martin mourut dans les flammes. Julian, lui, partit à l’autre bout du pays, à Barcelone, vivre chez une tante.
Aujourd’hui – le livre se déroule en 2005 –, Julian est un homme déchu : flic suspendu pour un accès de violence dont il ne veut pas s’expliquer, il est atteint d’un cancer au stade terminal. Son retour en Galice va déclencher une série d’événements – et le dévoilement de nombreux secrets, enfouis depuis des décennies – qui entraîneront Julian jusqu’au bord de l’abîme.
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