Le président américain, Donald Trump, et Elon Musk, à la Maison Blanche, à Washington, le 14 mars 2025. ROBERTO SCHMIDT / AFP
Alliance ou amitié virile, convergence d’intérêts ou fascination mutuelle : tout cela est fini. La relation unique entre Donald Trump et Elon Musk a explosé à ciel ouvert, jeudi 5 juin, dans une escalade verbale d’une rare violence entre deux ego sans limites, finissant en menaces. Le patron de SpaceX et du constructeur automobile Tesla se trouvait encore dans le bureau Ovale, six jours plus tôt, pour une sorte de pot de départ chaleureux avec le président. Sa mission officielle à la tête du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) prenait fin. Ses entreprises, en souffrance à l’image de Tesla, réclamaient toute son attention. Ce jour-là, Donald Trump saluait son travail et son sacrifice pour débusquer la gabegie et les fraudes dans les agences fédérales.
Mais, déjà, les critiques d’Elon Musk contre le projet de loi majeur du président, le « Big Beautiful Bill », s’aiguisaient. Ce train de dépenses, prévoyant notamment des baisses d’impôts massives et de nouveaux moyens pour la politique migratoire, a passé d’un rien l’épreuve du vote à la Chambre des représentants, mais doit être à présent examiné au Sénat. Or certains républicains se montrent réservés, au nom de l’accroissement de la dette publique, qui approche déjà 37 000 milliards de dollars (32 300 milliards d’euros).
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