Les représentants des quatre équipes du Final Four de l’Euroligue de basket-ball, lors d’une conférence de presse, à Abou Dhabi, le 22 mai 2025. LATO KLODIAN / EUROKINISSI / ICON SPORT
« Nous voulons tester un nouveau marché attractif. » Voilà la réponse qu’oppose Alex Ferrer Kristjansson, directeur du marketing et de la communication d’Euroleague Basketball, à la question « Pourquoi le Final Four de la compétition continentale se dispute-t-il à Abou Dhabi ? ». Jusqu’alors organisé dans des pays participant à cette ligue semi-privée, compétition reine en Europe, le dernier carré de l’édition 2024-2025 a été délocalisé aux Emirats arabes unis. Dans le pays du Golfe, l’AS Monaco Basket, qui affronte Olympiakos Le Pirée, vendredi 23 mai, tentera de décrocher son premier sacre.
Approuvée par la majorité des 13 clubs actionnaires d’Euroleague Commercial Assets (ECA) – dont fait partie l’Asvel de Tony Parker –, cette délocalisation rapporterait 50 millions d’euros à l’instance qui régit l’Euroligue, selon le site spécialisé Eurohoops. Sans compter les revenus complémentaires. « Toutes les places ont été vendues très vite. C’est un succès »,affirme Alex Ferrer Kristjansson, qui n’exclut pas d’ouvrir les frontières pour qu’il y ait plus de matchs, ni d’intégrer un club émirati en Eurocup, compétition sœur de l’Euroligue. « Ce n’est pas une mauvaise chose. L’ouverture peut bénéficier au produit Euroligue. Il faut seulement avoir un équilibre entre nos choix de localisation. »
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