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33% des Français se plaignent d’insomnie: quelles sont les causes et comment y remédier?

Écrans, saison automnale, alimentation… Tant de facteurs qui influent notre qualité de sommeil. Interrogée par BFM, Armelle Rancillac partage son constat et ses conseils pour mieux dormir, alors que 33% des Français se plaignent d’insomnie selon un baromètre de Santé publique France daté du jeudi 11 décembre.

Rencontrez-vous des difficultés à vous endormir? Selon un baromètre de Santé publique France publié ce jeudi 11 décembre, 33% des Français se plaignent d’insomnie. Pire, ils sont 21,5% à être considérés comme des « courts dormeurs », c’est-à-dire ceux qui dorment six heures ou moins en moyenne par nuit.

« On vit dans une société qui maltraite notre sommeil », a réagi auprès de BFM Armelle Rancillac, chercheuse Inserm en neurosciences, à la vue de ces résultats. « Nous ne dormons pas assez », constate-t-elle. Sur 24 heures, un Français dort en moyenne 7h32, en incluant les siestes.

Des causes multiples

Ce manque de sommeil pour certains peut s’expliquer par plusieurs raisons. « Les conditions externes ne sont pas favorables en ce moment, surtout à l’automne où la luminosité baisse », explique Armelle Rancillac. « Ce manque de lumière engendre une plus grande somnolence en journée et donc une moindre envie de dormir le soir », précise-t-elle.

Sans surprise, « la luminosité des écrans, la lumière bleue qu’ils renvoient ou bien les contenus excitants des réseaux sociaux » n’aident pas à s’endormir, rappelle la chercheuse Inserm. Si l’on en croit une étude norvégienne relayée par la BBC en avril dernier, chaque heure supplémentaire passée à utiliser un écran au lit serait liée à 24 minutes de sommeil en moins et à une hausse de 63% du risque d’insomnie.

Une tendance « couche-tard » encore plus présente chez les jeunes. D’ailleurs, comme de nombreux spécialistes du sommeil, Armelle Rancillac « préconise de commencer les cours plus tard » afin de garantir une meilleure concentration en classe.

Aujourd’hui, les jeunes se lèvent « beaucoup trop tôt par rapport au sommeil dont ils ont besoin », note-t-elle.

Pour l’Assurance Maladie, « plus de la moitié des insomnies et difficultés à bien dormir sont dues au stress, à l’anxiété et à la dépression ». Dans cette situation, l’insomnie est considérée comme « passagère ». Elle devient « chronique » lorsqu’il est impossible de s’endormir, même sans cause occasionnelle de stress.

La consommation d’alcool, l’usage de drogues ou la prise de tabac, avec l’action stimulante de la nicotine, impactent également notre sommeil. Dans le même temps, un rythme de vie irrégulier, à l’image d’une activité professionnelle à horaires décalés, peut aussi perturber notre nuit, tout comme… les ronflements de son voisin ou sa voisine de lit. Car un environnement bruyant ou inconfortable (froid, chaud, lumière, etc.) n’est pas favorable à l’endormissement.

Un tiers des Français se plaignent d’insomnie

Des effets néfastes sur la santé

Pourtant, ne pas suffisamment dormir peut avoir des impacts significatifs sur notre santé. « Tous les problèmes de sommeil ont des conséquences. À court terme, cela peut engendrer du stress et une prise de poids. À long terme, cela peut aller jusqu’au diabète ou à la dépression », pointe Armelle Rancillac.

« Si nous dormons moins de six heures par nuit, notre espérance de vie peut diminuer, car nous avons plus de chances de développer des cancers ou du diabète », ajoute-t-elle.

Le sommeil a deux grandes fonctions pour le corps humain. « Il y a d’abord le sommeil paradoxal, qui régénère le corps et les muscles, et le sommeil lent, qui repose notre cerveau », explique la chercheuse Inserm en neurosciences au Collège de France.

Comment mieux dormir?

Cela peut paraître étonnant, mais une nuit de sommeil se prépare dès le matin. « Il faut s’exposer à la lumière dès le réveil pour dire à notre cerveau qu’il fait jour », recommande Armelle Rancillac. « L’information lumineuse doit l’atteindre ». Ensuite, il est important de pratiquer une activité sportive quotidienne. « Ne serait-ce qu’une demi-heure de marche dehors par jour, c’est déjà fabuleux », poursuit la chercheuse.

La spécialiste incite également « à se créer une routine ou à se faire une liste de ce que l’on doit faire le lendemain » pour diminuer le stress et libérer le cerveau.

Enfin, notre menu et l’heure à laquelle nous mangeons sont à surveiller. « Il est nécessaire d’avoir des horaires fixes et de ne pas manger trop gras ni trop tard, sinon, nous allons mettre plus de temps à digérer et cela empiète sur le sommeil », prévient Armelle Rancillac.

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