Horoscope du 23-12-2025 : Gémeaux

Amour

Cette journée pourrait être propice aux rencontres nouvelles ou renouvelées, inattendues et peut-être même amoureuses. Faites confiance à l’univers et laissez les événements se dérouler comme ils le souhaitent.

Santé

Vous devriez vous attacher à votre régime alimentaire et à vos habitudes de fitness. Les efforts que vous investissez dans votre santé physique et mentale seront récompensés avec une meilleure qualité de vie.

Trajet

Profitez de cette période de mouvement en carrière pour apprendre de nouvelles compétences et se former à des sujets pertinents. Ne pas hésiter à prendre des risques calculés si cela vous permet de progresser vers vos objectifs.

Horoscope du 23-12-2025 : Taureau

Amour

Cette journée pourrait marquer le début de quelque chose de spécial dans ton domaine affectif, Taureau. Les opportunités d’amour sont là pour toi, il suffit de les saisir avec confiance et ouverture. Peut-être vas-tu rencontrer quelqu’un de nouveau ou renforcer ton lien avec ton partenaire actuel. L’essentiel est de croire en ton pouvoir de l’attirer.

Santé

Les prochains jours pourrais tu être plus vulnérable à certains malaises comme les maux de tête ou des douleurs musculaires, à la suite d’un stress ou d’une fatigue excessive. Pour éviter cela, Taureau, fais attention à ton mode de vie et apprécie les petits repos nécessaires. Un bon équilibre entre travail et détente pourra te permettre de maintenir une bonne hygiène de vie.

Travail

Taureau, cette journée pourrait être riche en chances de promotion ou de nouvelles opportunités professionnelles. Ton travail pourrait être remarqué, et certaines évaluations positives devraient te surprendre. En revanche, garde tes pieds sur terre et n’oublie pas que baisse la garde ne t’apportera rien. Continue de travailler avec persévérance et tu verras tes efforts payés.

Horoscope du 23-12-2025 : Bélier

Amour

Vous êtes sur la voie de découvrir de nouvelles émotions et de forger des liens plus profonds avec votre partenaire. Amour et passion sénérient en vous, mais vous devez faire preuve d’écoute et de compréhension pour éviter les conflits. N’oubliez pas non plus que la communication est le meilleur allié pour résoudre les problèmes.

Santé

Il est temps de prendre soin de votre corps et de vos habitudes. Une bonne hygiène de vie, une diète équilibrée et une certaine régularité dans vos activités de sport peuvent faire merveille pour votre bien-être. Il ne faut pas oublier les moments de détente et de relaxation pour éviter la fatigue.

Travail

Vous avez une excellente opportunité de progresser dans votre carrière, mais cela implique une certaine inquiétude quant à l’avenir. N’hésitez pas à prendre des risques calculés pour atteindre vos objectifs, mais assurez-vous de ne pas vous dépasser. Le conseil d’un collègue expérimenté peut être précieux.

Les Etats-Unis annoncent avoir lancé une opération militaire contre l’organisation Etat islamique en Syrie

L’armée américaine a lancé, vendredi 19 décembre, une opération en Syrie pour « éliminer des combattants du groupe Etat islamique [EI], des infrastructures et des sites d’armement », a annoncé le chef du Pentagone, Pete Hegseth, sur X. Il s’agit d’une « réponse directe » et d’une « déclaration de vengeance » à la suite de l’attaque qui a coûté la vie à deux soldats et un civil américains, un interprète, le 13 décembre en Syrie, a-t-il déclaré. « Aujourd’hui, a-t-il ajouté, nous avons traqué et tué des ennemis. Beaucoup d’ennemis. Et nous allons continuer. »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Syrie, le problème de l’infiltration djihadiste dans les forces de sécurité après la mort de trois Américains

« Nous frappons très fort contre des bastions de l’EI », a écrit, de son côté, Donald Tump sur son réseau Truth Social, faisant état de « très lourdes représailles ».

L’armée américaine a frappé « plus de 70 cibles à de multiples endroits dans le centre de la Syrie avec des avions de chasse, des hélicoptères et de l’artillerie », a fait savoir le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, le CentCom. Il a précisé que l’opération avait débuté à 16 heures à Washington (22 heures à Paris) et que « plus de 100 munitions de précision » avaient été employées contre des positions du groupe Etat islamique.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), au moins cinq membres de l’EI ont été tués dans ces frappes. Parmi eux figure « le chef d’une cellule » chargée des drones dans la zone, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) le responsable de l’ONG, Rami Abdel Rahman, ajoutant qu’ils ont été tués dans la province de Deir ez-Zor (Est).

La Jordanie confirme sa participation aux frappes

La télévision d’Etat syrienne a rapporté que des frappes avaient touché des cibles dans les zones rurales des provinces de Deir ez-Zor et de Rakka, ainsi qu’à proximité de Palmyre. Elle a précisé qu’elles visaient « des sites de stockage d’armes et des quartiers généraux utilisés par l’EI comme bases de lancement pour ses opérations dans la région ».

Samedi à la mi-journée, la Jordanie a confirmé avoir participé aux frappes. Cette opération visait à « empêcher les organisations extrémistes d’exploiter » le sud de la Syrie pour lancer des attaques « menaçant la sécurité de ses voisins et de la région », selon l’armée jordanienne.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Syrie : le retour des djihadistes de l’EI à Deir ez-Zor, province désertique et conservatrice

Dans son message, Donald Trump a adressé une nouvelle menace. « A tous les terroristes assez malfaisants pour attaquer des Américains, un avertissement s’impose : vous serez frappés plus dur que vous ne l’avez jamais été auparavant si vous attaquez ou menacez les Etats-Unis, de quelque manière que ce soit », a-t-il écrit, en grande partie en lettres capitales.

L’homme qui a tué trois Américains dans la région désertique de Palmyre a été identifié comme étant un membre des forces de sécurité syriennes. C’est la première fois qu’un tel événement est rapporté en Syrie depuis la prise du pouvoir, il y a un an, d’une coalition islamiste, qui a effectué un rapprochement avec les Etats-Unis. Donald Trump avait promis des représailles « très sévères », ajoutant que le président syrien, Ahmed Al-Charaa, était « extrêmement en colère et bouleversé par cette attaque ».

Damas « réitère son solide engagement à combattre l’EI »

Le groupe djihadiste Etat islamique contrôlait la région de Palmyre avant d’être défait en Syrie par une coalition internationale en 2019. Mais des combattants repliés dans le vaste désert syrien continuent épisodiquement de mener des attaques.

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

Newsletter abonnés

« International »

L’essentiel de l’actualité internationale de la semaine

S’inscrire

L’EI n’a pas revendiqué l’attaque contre les trois Américains, mais l’a fait pour deux attentats contre les forces de sécurité syriennes survenus après, dont l’un a coûté la vie à quatre soldats syriens dans la province d’Idlib. Le groupe a qualifié le gouvernement et l’armée d’Al-Charaa d’« apostats ». Bien qu’Ahmed Al-Charaa ait autrefois dirigé un groupe affilié à Al-Qaida, il entretient une inimitié de longue date avec l’EI.

Lors de la visite d’Al-Charaa à Washington, en novembre, la Syrie avait rejoint la coalition internationale antidjihadiste menée par les Etats-Unis. Les forces américaines en Syrie sont notamment déployées dans les zones sous contrôle kurde dans le Nord, ainsi que dans la base d’Al-Tanf, près de la frontière jordanienne.

Damas « réitère son solide engagement à combattre l’EI et à s’assurer qu’il ne bénéficie d’aucun refuge sur le territoire syrien », a affirmé le ministère des affaires étrangères syrien sur X peu après les frappes américaines, sans toutefois les mentionner directement.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Washington, le président syrien, Ahmed Al-Charaa, confirme sa mue politique et son rapprochement avec les Etats-Unis

Le Monde avec AP et AFP

Réutiliser ce contenu

Source

Emmanuel Macron souhaite « doter la France d’un nouveau porte-avions » qui doit entrer en service en 2038


Emmanuel Macron souhaite « doter la France d’un nouveau porte-avions » qui doit entrer en service en 2038{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>

Sur le même sujet

1:24

Budget: Lecornu consulte encore, avant un conseil des ministres et une loi spéciale

1:21

Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale

0:45

Budget: “Nous sommes venus rappeler [que] dans le projet du gouvernement, il manquait la justice fiscale”, indique Boris Vallaud (PS)

1:36

Budget 2026: Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, estime que “la droite se refuse à toute sorte de compromis”

1:21

Budget 2026: Sébastien Lecornu peut-il trouver une solution?

0:51

Budget 2026: Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB, demande “le vote du PLF”

2:46

Vote du budget: le scénario d’une loi spéciale se dessine

1:09

Loi spéciale: le premier ministre, Sébastien Lecornu, reçoit les responsables du Parti socialiste

1:16

Emmanuel Macron auprès des militaires français déployés à Abou Dabi

1:41

Loi spéciale: Éric Maumy, initiateur du mouvement “Trop c’est trop”, réclame “un budget” et lance “un cri d’alarme”

20:06

Budget, loi spéciale… L’interview en intégralité du rapporteur général du budget Philippe Juvin

0:32

Grippe: “Il est encore temps de se faire vacciner”, appelle Philippe Juvin

0:55

“Il faut taper sur Shein”, estime le rapporteur général du budget Philippe Juvin (LR)

1:18

Philippe Juvin, rapporteur général du budget, raconte qu’ »en privé, les socialistes » approuvent l’usage du 49.3

appendScript(« /assets/v17/js/videoPlayer.891ee547d07abbb206ad.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

Source

Affaire Epstein : la publication partielle de documents par l’administration Trump suscite frustration et critiques

Exemple de documents rendus publics par le ministère de la justice américain dans l’affaire Epstein, le 19 décembre 2025. JON ELSWICK / AP

Quelque 3 965 fichiers issus de l’enquête sur le criminel sexuel Jeffrey Epstein ont été mis en ligne, vendredi 19 décembre, sur le site du ministère de la justice américain. Ces documents étaient censés contribuer à faire la lumière sur les liens de l’influent financier, mort en prison en 2019, avec des personnalités du monde des affaires, du spectacle ou de la politique, y compris l’actuel président, Donald Trump.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Face aux suites de l’affaire Epstein, Donald Trump change de stratégie et cherche un contre-feu

Mais, alors qu’une loi adoptée par le Congrès en novembre imposait au gouvernement américain de publier l’intégralité des documents non classifiés en sa possession d’ici à ce vendredi, ça n’est qu’une partie des pièces qui a été révélée. Le processus se fera finalement sur plusieurs semaines, a fait savoir Todd Blanche, le numéro deux du ministère de la justice.

Par ailleurs, de larges passages sont cachés, dont une liste de 254 « masseuses » aux noms caviardés « pour protéger la victime », ou les 119 pages d’un document judiciaire émanant d’un tribunal de New York, biffées sans explication.

Écouter aussi Affaire Epstein : l’épine dans le pied de Donald Trump

« Une opération de camouflage pour protéger Donald Trump »

A l’origine de la loi contraignant l’administration Trump à divulguer l’intégralité de ces documents, les élus démocrate Ro Khanna et républicain Thomas Massie ont regretté que le ministère de la justice n’ait « pas respecté » ce qui lui était demandé. Dans une vidéo sur X, Ro Khanna remarque aussi l’absence du projet d’acte d’accusation après l’arrestation de Jeffrey Epstein en 2019, qui, selon lui, met en cause « d’autres hommes riches et puissants ».

Donald Trump avec Jeffrey Epstein (photo publiée par les démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants à Washington, le 12 décembre 2025). HOUSE OVERSIGHT COMMITTEE DEMOCRATS/VIA REUTERS Exemple de documents rendus publics par le ministère de la justice américain dans l’affaire Epstein, le 19 décembre 2025. JONATHAN ERNST/REUTERS

« Ce n’est rien d’autre qu’une opération de camouflage pour protéger Donald Trump de son passé peu reluisant », a, pour sa part, tonné le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, accusant le gouvernement de « tout faire pour cacher la vérité ». Interrogé par la presse, avant un discours fleuve lors d’un meeting en Caroline du Nord, le président américain ; dont le nom apparaît peu dans les fichiers publiés, n’a fait aucun commentaire.

Parmi les matériaux publiés, des photos montrent Jeffrey Epstein en compagnie de célébrités, comme les chanteurs Michael Jackson et Mick Jagger. Y figurent aussi des dizaines d’images censurées de personnes nues ou largement dévêtues et des clichés du financier et d’autres individus le visage masqué, avec des armes à feu. On trouve aussi une plainte déposée auprès du FBI en 1996 par une femme ayant travaillé pour Jeffrey Epstein, qui dénonçait son intérêt pour la « pornographie enfantine ».

L’ancien président américain Bill Clinton, Michael Jackson et Diana Ross apparaissent sur cette image publiée par le ministère de la justice américain, le 19 décembre 2025, dans le cadre d’une nouvelle série de documents issus de ses investigations sur Jeffrey Epstein. DÉPARTEMENT DE LA JUSTICE DES ETATS-UNIS/VIA REUTERS L’ancien président américain Bill Clinton, le chanteur des Rolling Stones Mick Jagger, le président du groupe Virgin Richard Branson et Ghislaine Maxwell, apparaissent sur des clichés publiés par le ministère de la justice américain le 19 décembre 2025, dans le cadre d’une nouvelle série de documents issus de ses investigations sur Jeffrey Epstein. MANDEL NGAN/AFP

Une note manuscrite portant sur des « adresses e-mail importantes » fait aussi référence à Jean-Luc Brunel comme « scout » pour jeunes femmes. Cet agent français de mannequins avait été accusé de violences sexuelles par Virginia Giuffre, l’une des victimes du financier. Il avait lui aussi été retrouvé mort dans sa cellule, en 2022, avant son procès.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Jean-Luc Brunel, l’agent soupçonné d’avoir mis des mannequins à disposition de Jeffrey Epstein

Des photos de Bill Clinton

La proximité de Jeffrey Epstein avec nombre de personnalités mondaines était déjà connue, notamment avec l’ancien président démocrate Bill Clinton (1993-2001), qui apparaît sur plusieurs clichés. On le voit dans ce qui semble être un Jacuzzi, une partie de l’image masquée par un rectangle noir « ajouté pour protéger une victime », a raillé un porte-parole du ministère de la justice, Gates McGavick, sur X.

Le Monde Mémorable

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde »

Découvrir

Newsletter

« A la une »

Chaque matin, parcourez l’essentiel de l’actualité du jour avec les derniers titres du « Monde »

S’inscrire

Le Monde Application

La Matinale du Monde

Chaque matin, retrouvez notre sélection de 20 articles à ne pas manquer

Télécharger l’application

Newsletter abonnés

« International »

L’essentiel de l’actualité internationale de la semaine

S’inscrire

L’entourage de Donald Trump cherche à « se protéger de ce qui vient, ou de ce qu’ils tenteront de dissimuler à jamais », a réagi le chef adjoint du cabinet de Bill Clinton, Angel Ureña, ajoutant que l’ancien dirigeant, âgé de 79 ans, « ne savait rien et a rompu tout contact avec Epstein avant que ses crimes ne soient révélés ».

Cette photo fournie par le ministère de la justice américain, le 19 décembre 2025, montre une image non datée de l’ancien président Bill Clinton dans un jacuzzi dans un lieu tenu secret. DÉPARTEMENT DE LA JUSTICE DES ETATS-UNIS/VIA AFP

Donald Trump avait promis, lors de sa campagne en 2024, une totale transparence dans ce dossier mais, pendant des mois après son élection, il n’a pas tenu sa promesse, qualifiant l’affaire de « canular » instrumentalisé par l’opposition démocrate, au grand dam de sa base MAGA, obsédée par ce scandale. Le président a finalement reculé sous la pression du Congrès et promulgué la loi contraignant son administration à divulguer ces documents.

Figure de la jet-set new-yorkaise, Jeffrey Epstein est accusé d’avoir exploité sexuellement plus de mille jeunes femmes, dont des mineures. Cette affaire a éclaboussé plusieurs célébrités, dont Andrew, le frère du roi Charles III, incriminé par l’une des victimes.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Affaire Jeffrey Epstein : des révélations relancent les interrogations sur la proximité passée entre Donald Trump et le prédateur sexuel

Pas de nouvelles inculpations à attendre

Marina Lacerda, l’une des femmes qui affirment avoir survécu à des agressions sexuelles de la part de l’homme d’affaires, qui ont commencé lorsqu’elle avait 14 ans, a exprimé sa frustration face aux omissions et à la publication incomplète des documents. « Publiez simplement les fichiers », a-t-elle dit. « Et arrêtez de caviarder les noms qui n’ont pas besoin de l’être. »

La mort du financier en prison, à 66 ans, avant son procès, classée comme un suicide par les autorités, a alimenté d’innombrables théories du complot selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des personnalités qui auraient bénéficié de ses crimes.

Un temps proche du financier avec qui il évoluait dans les mêmes cercles, Donald Trump a toujours démenti avoir eu connaissance de son comportement criminel et assure avoir rompu avec lui bien avant qu’il ne soit inquiété par la justice.

L’ancienne compagne de Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell, 63 ans, qui purge une peine de vingt ans de prison, est la seule personne à avoir été condamnée dans l’affaire. Todd Blanche a prévenu vendredi qu’il ne fallait pas s’attendre à de nouvelles inculpations.

Le Monde avec AFP

Réutiliser ce contenu

Source

« Super, j’ai trouvé un revendeur à Saskatoon, mais j’ai perdu New York… »: les entreprises canadiennes voient leur marché américain se rétrécir à cause des droits de douane de Trump

Les entreprises canadiennes souffrent de la politique commerciale imposée par Donald Trump et ne peuvent pas toutes absorber les surcoûts liés aux droits de douanes sur l’acier. Le marché intérieur et l’export vers l’Europe ne peuvent pas compenser les pertes liées au commerce avec les États-Unis.

En ce début d’hiver, si le carnet de commandes se vide pour l’entreprise canadienne Arctic Snowplows, spécialisée dans les déneigeuses, ce n’est pas faute de neige… Mais de clients américains. Installée en Ontario (centre-est) à proximité de la frontière canado-américaine, cette société vend, depuis des décennies, ses produits en acier aux États-Unis « partout où il y a de la neige ». Près d’un an après le début de la guerre commerciale engagée par le président Donald Trump, Arctic Showplows a perdu certains clients, les acheteurs refusant d’assumer le surcoût dû aux nouveaux droits de douane sur l’acier.

« Ajouter 500 dollars au prix d’une déneigeuse à 10.000 dollars, c’est un énorme choc », explique Mike Schulz, président d’Arctic Snowplows.

« Nous ne pouvons pas absorber cela et les clients aux États-Unis ne le veulent pas non plus », ajoute-t-il tandis qu’autour de lui les employés s’affairent, fer à souder à la main, dans l’usine de London, à près de 200 kilomètres au sud-ouest de Toronto. Avec la baisse des ventes aux États-Unis, l’entreprise fondée en 1969 s’achemine vers des « temps très incertains », avec des conséquences directes sur l’emploi, a-t-il dit.

Licenciements

A l’approche de la deuxième année de l’administration Trump, la majorité des échanges entre les États-Unis et le Canada reste exemptée de droits de douane, le président américain continuant à respecter une grande partie de l’actuel accord de libre-échange nord-américain. Mais le Canada a été particulièrement touché par les tarifs imposés sur certains secteurs comme l’acier, l’aluminium, l’automobile et le bois d’œuvre.

Algoma Steel, l’un des plus grands sidérurgistes du Canada, vient d’annoncer le licenciement de 1.000 employés, en raison des « droits de douane sans précédent imposés par les États-Unis ». Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré la semaine dernière que le protectionnisme américain se traduirait par « des coûts plus élevés et des revenus en baisse » pour les Canadiens.

« Ce n’est pas simplement un ralentissement conjoncturel, c’est une transition structurelle », a-t-il ajouté.

Pour faire pièce à cette guerre commerciale initiée par Donald Trump, le Premier ministre canadien Mark Carney mise sur deux axes: l’accroissement du commerce intérieur et la recherche de nouveaux marchés en Asie et en Europe.

« Prudents »

Pour Arctic Snowplows, cette stratégie a ses limites. Si l’entreprise a constaté une embellie commerciale du côté du marché intérieur, les ventes au Canada ne représentent qu’une « fraction » de ce que l’entreprise réalise historiquement aux États-Unis.

« Super, j’ai trouvé un revendeur à Saskatoon, mais j’ai perdu New York…, souligne Mike Schulz. J’aime l’aspect patriotique mais le volume n’y est tout simplement pas », ajoute-t-il.

Et pour Kyla Brooks, responsable des ventes, cette stratégie pourrait aussi être à double tranchant. « Nous devons être prudents dans notre message », explique-t-elle. L’entreprise ne peut pas se permettre de perdre ses clients américains restants en poussant trop fort « ce message pro-canadien ». Quant à l’Europe: « Regardez la taille de notre produit. On peut dire: super, on va l’expédier en Europe, raconte Mike Schulz mais si on le fait, ça va faire un trajet en bateau plutôt cher ».

Ce dernier est également de plus en plus sceptique vis-à-vis de la stratégie de négociation de Mark Carney, élu par les Canadiens pour ses compétences économiques. Il a choisi ces derniers mois d’annuler la plupart des droits de douane canadiens imposés en représailles sur les importations américaines pour faciliter le dialogue avec les États-Unis, mais en vain jusqu’ici. Donald Trump a même cessé toutes les négociations commerciales bilatérales il y a quelques semaines. Une situation qui « frustre » particulièrement Mike Schulz. La réplique canadienne avait permis de rétablir un équilibre avec ses concurrents américains et c’est aujourd’hui fini. Et, déplore-t-il, il n’y « aucune indication » laissant penser qu' »un accord est imminent ».

Le monde qui bouge – L’Interview : Canada, l’art du deal face à Donald Trump – 18/09

Source