Trois points minuscules sur la carte, perdus dans l’immensité de l’Hindou Kouch, à l’extrême ouest de l’arc himalayen. Aux confins du Pakistan, dans ces montagnes abruptes proches de l’Afghanistan, Bumburet, Rumbur et Birir, trois vallées reculées, verdoyantes et austères, abritent un peuple unique au monde : les Kalash du Chitral, dont les chercheurs annoncent l’extinction inévitable.

Derniers païens du Pakistan, ils ne sont plus que 4 000, répartis dans une vingtaine de villages et hameaux, formant la plus petite communauté ethnique de ce pays de 241 millions d’habitants, où les musulmans sont très largement majoritaires – 97 % de la population. Ils ont été surnommés les kafir (« infidèles »).

On pénètre dans le territoire kalash par la vallée de Bumburet, la plus large et la plus peuplée, nichée à 2 500 mètres d’altitude. En fond de vallon, une rivière serpente entre prairies et vergers, promesse de greniers bien remplis pour les rudes mois d’isolement de l’hiver. Les sols fertiles donnent en abondance de l’herbe aux troupeaux, du blé aux hommes, des pommes, des abricots, des noix et du raisin, d’où sera extrait le vin.

Karakal, le principal village, se dessine à l’horizon avec ses maisons traditionnelles en pierre et en bois sculpté, accrochées en escalier aux pentes escarpées pour ne pas amputer les terres arables. A l’entrée, un panneau campe immédiatement le décor. Il énumère dix règles de bonne conduite et commande aux visiteurs de ne pas photographier les habitants sans leur consentement, ni de harceler les femmes.

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Coupable de deux erreurs qui ont participé à la nouvelle défaite de Nice en Ligue Europa contre Fribourg (1-3), jeudi, Melvin Bard a publié un message sur son compte Instagram pour assumer ses responsabilités.

Un véritable calvaire. Melvin Bard (25 ans) a vécu une soirée cauchemardesque jeudi lors de la nouvelle défaite de Nice en Ligue Europa contre Fribourg (1-3). Alors que son équipe menait suite à l’ouverture du score de Kevin Carlos (25e), le capitaine a commis deux grosses boulettes qui ont plombé son équipe. A la 29e minute, il a d’abord poussé son ballon trop loin dans sa surface de réparation, permettre à Johan Manzambi de le récupérer, puis d’égaliser (1-1). Quelques instants plus tard, le latéral gauche a manqué sa prise de balle à la réception d’un ballon aérien avant de commettre une faute sur Yuito Suzuki et de concéder un penalty transformé par Vincenzo Grifo (1-2, 39e).

« J’en prends la responsabilité »

L’ancien Lyonnais – encore pris sur une passe dans son dos quelques instants plus tard (40e) sans dommage cette fois – a publié un message sur Instagram après le coup de sifflet finale pour assumer ses responsabilités face à ce fiasco autant individuel que collectif. « Ça a été un de mes pires matchs ce soir et l’équipe en a souffert », a-t-il écrit. « C’était pas digne de vous et je tenais à vous dire que j’en prends la responsabilité. A moi de bosser dur et de montrer un meilleur visage. Merci pour votre soutien sans faille. »

Cet acte de contrition est intervenu après la prise de parole musclée et désemparée de son entraîneur Franck Haise. Ce dernier a, certes, mentionné les erreurs individuelles mais il a surtout dénoncé l’apathie de son équipe dans une prise de parole très acerbe.

« Les erreurs individuelles, bien sûr, elles y sont, il n’y a pas de problème »

« On ne fait pas suffisamment de choses », a-t-il déploré. « Même si on a plutôt bien attaqué le match, sorti les ballons avec plus de maitrise et marqué un beau but. Au-delà des erreurs individuelles – bien sûr, elles y sont, il n’y a pas de problème –, tout le monde doit faire mieux. Evidemment, moi, c’est le résultat. En Coupe d’Europe, on n’est pas au niveau. Tout le monde doit faire mieux. Depuis que je suis ici, je parle d’exigence, de travail au quotidien mais de ne pas tomber à chaque fois qu’il y a un duel non plus. »

Jeudi, Nice a concédé sa quatrième défaite de la saison en autant de matchs de Ligue Europa. Mais la série noire est bien plus vertigineuse en prenant un peu plus de recul: les Aiglons ont enchaîné un seizième match européen de suite sans victoire. « La stat est affligeante », a confié Sofiane Diop à l’issue de la rencontre. « Ce serait mentir de dise qu’elle ne pèse pas. On montre vingt bonnes minutes, et puis voilà… On prend l’eau, malheureusement. »

Le gardien Yehvann Diouf est aussi apparu abattu face à la presse. « Le visage qu’on montre sur le terrain n’est absolument pas le bon », a ajouté l’ancien Rémois. « On se sent minables. C’est mental, dès qu’on encaisse le but, on a l’impression que tout s’effondre. Ce qui est frustrant, c’est d’encaisser autant de buts. »

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