Un gang de cambrioleurs qui ciblaient des footballeurs arrêté après Strasbourg-OM

La police a procédé samedi à l’arrestation de deux individus suspectés d’avoir réalisé plusieurs cambriolages chez des footballeurs ces dernières années dont le plus récent chez Emanuel Emegha lors du match entre Strasbourg et l’OM vendredi dernier.

En plus de la défaite contre l’OM dans le choc de la sixième journée de Ligue 1 (1-2), Emanuel Emegha a été victime d’un cambriolage pendant la rencontre disputée vendredi à La Meinau. Heureusement pour le capitaine strasbourgeois, la police est parvenue à arrêter les deux cambrioleurs présumés dès samedi.

Selon les informations du journal Le Parisien, deux hommes de 28 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pendant le week-end. Outre l’effraction au domicile du buteur néerlandais, les cambrioleurs sont suspectés d’avoir commis trois autres vols chez des footballeurs ces dernières années.

Des voleurs soupçonnés d’avoir cambriolé Gameiro et Bourigeaud

Installés en région parisienne, dans l’Essonne et dans la capitale, les deux malfaiteurs ont été identifiés pendant leur cambriolage chez Emanuel Emegha. Les policiers ont retrouvé une partie du butin estimé à près de 200.000 euros lors de l’interpellation des deux voleurs.

Mais celui qui rejoindra Chelsea en fin de saison n’est pas le seul footballeur ciblé par ce gang selon le quotidien. Les enquêteurs estiment que les deux individus, présentés comme gravitant dans le milieu du football, sont les principaux suspects lors des cambriolages chez Andrey Santos en janvier 2025 pour un préjudice d’environ 500.000 euros.

Lors de l’enquête pour ces deux affaires, la police aurait également fait le rapprochement avec les cambriolages chez Kevin Gameiro, lui aussi joueur du RCS au moment des faits, et chez le Rennais Benjamin Bourigeaud en février 2024.

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Têtes de cochon devant des mosquées en France : onze arrestations réalisées en Serbie

Onze personnes ont été arrêtées en Serbie, soupçonnées d’avoir participé à plusieurs opérations « incitant à la haine » en France et en Allemagne, ont déclaré, lundi 29 septembre, la police et le ministère de l’intérieur serbes.

Ces onze ressortissants serbes, identifiés seulement par leurs initiales, ont commis leurs actes avec pour objectif de diffuser « des idées prônant et incitant à la haine, à des discriminations et à la violence fondées sur des différences » de couleur de peau, de religion, de nationalité et d’origine ethnique, selon un communiqué du ministère de l’intérieur.

Ces activités ont été réalisées entre avril et septembre 2025, notamment « en jetant de la peinture verte sur le Mémorial de la Shoah, plusieurs synagogues et un restaurant juif, en collant des autocollants aux contenus » génocidaires ; « en plaçant des têtes de cochon près de sites religieux musulmans – tout cela dans la région parisienne », précise le communiqué, qui évoque aussi des actes en Allemagne.

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Ingérence étrangère

Les onze individus auraient été entraînés par un douzième, « actuellement en fuite » et « agissant sous les instructions d’un service de renseignement étranger », selon le ministère, sans préciser de quelle nationalité pourrait être ce service de renseignement. Ils sont soupçonnés « d’association de malfaiteurs, de discriminations et d’espionnage », et seront présentés dans les quarante-huit heures au parquet pour être interrogés.

Depuis octobre 2023, le spectre d’une ingérence étrangère en France plane sur plusieurs enquêtes, des étoiles de David taguées aux têtes de cochon déposées devant des mosquées, des tentatives de déstabilisation que beaucoup d’observateurs attribuent à la Russie.

Dans le dernier dossier en date, neuf têtes de porc, animal considéré comme impur par l’islam, ont été découvertes au début de septembre devant des mosquées à Paris et en région parisienne. Rapidement, l’enquête a évoqué un véhicule dont la plaque d’immatriculation était serbe et une ligne téléphonique croate.

Le 3 septembre, toujours à Paris, des agents de l’Arc de Triomphe avaient constaté la présence de quatre affiches présentant un soldat russe avec la mention « dis merci au soldat soviétique vainqueur ». Une enquête est ouverte pour dégradations de bien classé en réunion, pour servir les intérêts d’une puissance étrangère.

Avant cela, plusieurs Serbes avaient déjà été arrêtés en France dans le cadre de l’enquête sur des jets de peinture verte, fin avril, sur le Mémorial de la Shoah, trois synagogues et un restaurant à Paris. Ils sont suspectés d’avoir dégradé ces lieux juifs « dans le but de servir les intérêts d’une puissance étrangère », selon une source judiciaire, possiblement la Russie.

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La Serbie est restée proche de la Russie après l’invasion de l’Ukraine de 2022 : plusieurs vols directs relient les deux pays chaque jour, une grande diaspora russe s’est installée à Belgrade et des ministres et officiels serbes se sont rendus à Moscou depuis.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Des têtes de cochon devant plusieurs mosquées, « une nouvelle et triste étape dans la montée de la haine antimusulmane »

Le Monde avec AFP

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