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Santé
Votre équilibre physique et mental est de plus en plus grand. Faites preuve de gentillesse envers votre corps, donnez-lui les soins qu’il mérite. Les petits gestes, comme un bon bain, un massage ou une sieste rafraîchissante, peuvent faire des miracles. Alors, n’hésitez pas à vous ressourcer.
Travail
Ce jour vous offre une chance de faire en sorte que votre ambition devienne réalité. N’ayez pas peur de prendre des chemins inédits et de prendre le risque de réussir. Soyez assuré que votre détermination sera couronnée de succès si vous y apportez suffisamment d’application et de travail acharné.
Les manifestions « No Kings » font leur retour aux États-Unis. Ce mouvement, qui avait réuni des millions de personnes en juin dernier, conteste la politique instaurée par Donald Trump. Ce samedi 18 octobre, ils devraient être encore nombreux à battre le pavé dans tout le pays.
Grand artisan du cessez-le-feu à Gaza et de retour aux affaires en Europe pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, Donald Trump sculpte son image de faiseur de paix. Pourtant, cette représentation du pacificateur à l’international ne colle pas vraiment avec la politique divisionniste qu’il mène d’une main de fer aux États-Unis.
Ce samedi 18 octobre, des millions d’Américains ont l’intention de manifester pacifiquement contre « les prises de pouvoir autoritaires » de l’administration Trump, écrit le Time. « Nous voulons rappeler au président et à ses facilitateurs que l’Amérique n’a pas de rois et que le pouvoir appartient au peuple », confie l’un des groupes organisateurs. D’où le nom « No Kings » (« pas de rois ») donné à ce mouvement.
« Les Américains refusent. Ils manifestent contre les violences des attaques qu’ils subissent de la part de leur président, qui bafoue et piétine l’État de droit », constate Sébastien Roux, sociologue et directeur de recherche au CNRS, contacté par BFMTV. « Ils se soulèvent aussi face à la violence de la répression à l’encontre de la justice et des opposants« , précise-t-il.
Politique migratoire contestée et licenciements massifs
Les revendications des manifestants sont nombreuses. Ils rejettent notamment la politique migratoire agressive de Donald Trump. Ces dernières semaines, la police de l’immigration américaine, l’ICE, a multiplié les expulsions d’immigrants illégaux, de manière souvent violente voire humiliante. Fidèle à ses promesses électorales, le président républicain a triplé le budget de cette police et lancé une vaste campagne de recrutement pour appuyer les 20.000 agents déjà actifs. Le tout dans le but de lutter contre l’immigration.
Dans la même lignée, le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes américaines, à l’image de Los Angeles, n’a pas été du goût des manifestants, précise le Time. En août dernier, Donald Trump a autorisé les soldats à déambuler dans les rues de Washington pour lutter contre une hausse de la criminalité, pourtant démentie par la maire de la capitale fédérale, Muriel Bowser. Ces derniers jours, une décision de justice a aussi empêché l’arrivée de la Garde nationale à Chicago.
« Ils envoient la Garde nationale. Ils terrorisent nos amis et voisins migrants. Ils poursuivent en justice leurs opposants politiques », s’insurge Leah Greenberg, cofondatrice du collectif « Indivisible », citée par l’AFP.
« Les Américains risquent beaucoup en manifestant. Sans parler de prison, ils peuvent par exemple être inquiétés par leur employeur », commente Sébastien Roux.
Donald Trump cible aussi les gouvernements fédéraux. Le républicain, qui avait annoncé le licenciement de 4.000 fonctionnaires fédéraux travaillant dans sept ministères, a finalement vu sa décision annulée par une juge fédérale ce mercredi 15 octobre.
Depuis son retour à la Maison Blanche, le 45e et 47e président des États-Unis ne cesse de procéder à des limogeages ou à des coupes budgétaires. Plusieurs agences scientifiques et environnementales ont été concernées par ces rabais, ce qui a longtemps inquiété experts et élus quant à l’avenir de la recherche, notamment en ce qui concerne le domaine de la santé.
Les scientifiques résistent contre Trump pour protéger le climat
« Cela peut prendre encore plus d’ampleur »
En juin dernier, de premières manifestations avaient secoué les États-Unis en réunissant cinq millions d’Américains environ. Le Time parle même « d’une des plus grandes manifestations organisées sur une journée dans l’histoire du pays ». Les revendications rejoignaient déjà celles d’aujourd’hui: réagir contre « l’utilisation expansive du pouvoir présidentiel » par Donald Trump.
« Ces manifestations ont beaucoup surpris », pointe Sébastien Roux. « Les États-Unis avaient déjà connu ce genre de mouvements, mais pas de cette envergure », note le spécialiste. Ce climat de contestation est presque inédit depuis le début de la présidence Trump. Et « cela peut prendre encore plus d’ampleur », estime le sociologue et directeur de recherche au CNRS.
« Les États-Unis sont divisés à tous les niveaux. Tout est devenu politisé. Les médias, la justice… », explique ce spécialiste des USA.
Si Joe Biden incarnait l’ambition de réconcilier les États-Unis, ce n’est pas l’aspiration de Donald Trump. « Il veut accentuer les divisions pour essayer de faire passer ses visions des choses », analyse Sébastien Roux. D’ailleurs, les manifestants sont considérés comme « des ennemis de l’intérieur », poursuit le sociologue.
Au total, ce sont plus de 2.600 rassemblements qui seront répartis à travers de nombreuses grandes villes du pays, telles que Washington, Boston, New York, San Francisco, Chicago ou encore Atlanta. Pour l’heure, « personne ne sait si ces manifestations vont affaiblir ou renforcer » l’image du clivant président Donald Trump, conclut Sébastien Roux.
Le Marseillais Mason Greenwood (maillot blanc), auteur de quatre buts contre Le Havre, au Stade Vélodrome de Marseille, le 18 octobre 2025. MANON CRUZ / REUTERS
Changement de leader au sommet de la Ligue 1. L’Olympique de Marseille (OM) a profité, samedi 18 octobre, des faux pas du Paris Saint-Germain – tenu en échec vendredi à domicile par Strasbourg (3-3) – et de l’Olympique lyonnais – battu samedi à Nice (3-2) – pour s’emparer seul des commandes du championnat à la faveur d’un succès spectaculaire 6-2 obtenu en soirée sur Le Havre, lors de la 8e journée.
Pourtant, au soir de la 3e journée fin août, quand l’OM s’était incliné à Lyon pour la deuxième fois de la saison, dans une ambiance lourde, rien ne laissait présager un revirement si rapide. La série de cinq succès en cours est le marqueur d’une force nouvelle de l’équipe de Roberto De Zerbi, capable en outre de marquer six buts dans une soirée où elle a pourtant longtemps été laborieuse, loin de la formation brillante du mois de septembre, qui avait tant plu à l’entraîneur italien.
« C’est une journée importante, parce que l’OM repasse premier (…) Mais on est le 18 octobre, pas le 18 mai. La première place ne compte pour rien », a tempéré le technicien après ce large succès.
Samedi, la dernière demi-heure a été un feu d’artifice mais, sous les yeux de l’ancien gardien Steve Mandanda, invité d’honneur dont le numéro 30 a été définitivement retiré par le club phocéen, les Marseillais ont commencé cette partie qui pouvait leur rapporter gros sur un tout petit tempo. Dominés mais loin d’être asphyxiés, les Havrais ont ainsi été les premiers à marquer. A la 24e minute, Yassine Kechta a en effet ouvert la marque d’une jolie frappe croisée, après s’être joué de Greenwood et Matt O’Riley (1-0).
Un pénalty et une exclusion controversés
Dans les buts, Jeffrey De Lange, titularisé pour laisser Geronimo Rulli se reposer un peu après ses voyages avec l’Argentine, a encore dû intervenir devant Doucouré (29e) et l’OM semblait alors bien fragile. Mais tout a basculé dans la minute suivante sur une action à la fois limpide et confuse : la main à l’entrée de la surface de réparation de Gautier Lloris, embarqué par un beau contrôle de Pierre-Emerick Aubameyang, était évidente mais après avoir consulté les images, l’arbitre Bastien Dechepy a décidé d’exclure le défenseur havrais – initialement averti – et il a confirmé le penalty accordé à l’OM, la position exacte de la faute de main de Lloris semblant difficile à établir.
La main de Lloris « est vraiment [en] dehors [de la surface de réparation], oui. Mais ne vous inquiétez pas, ils vont trouver les images qui prouvent que, le bon angle qui montre que… », a regretté après le match l’entraîneur havrais, Didier Digard, remonté aussi par l’attitude des Marseillais. « Moi aussi j’aurais réclamé le rouge. Mais c’est la manière dont ça a été fait qui me dérange, ce comportement envers nous. C’est pesant, fatigant », a-t-il jugé.
Mason Greenwwod, lui, n’a pas hésité et a transformé le penalty pour ramener l’OM dans le match (1-1, 34e). Désormais en supériorité numérique, les Marseillais ont accentué leur domination mais ont été maladroits, comme Igor Paixao et surtout Angel Gomes dans le temps additionnel de la première période, ou Aubameyang qui, juste après la pause, aurait pu mieux faire sur une passe en or de Greenwood.
Mais au fil des minutes et de la fatigue qui gagnait le camp d’en face, l’OM a commencé à trouver des espaces et, après sa première période paresseuse, a fini très fort, porté par l’efficacité de Greenwood. En à peine plus de dix minutes, l’Anglais a en effet ajouté trois buts à son penalty pour s’offrir un quadruplé et une sortie sous l’ovation debout du Vélodrome.
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A la 67e minute, il a d’abord superbement conclu un beau mouvement lancé par l’entrant Robinio Vaz et Paixao (2-1). Puis il a porté le score à 3-1 sur une bonne passe du même Vaz (72e) avant de profiter d’un débordement de Benjamin Pavard pour couler définitivement les Havrais (4-1, 76e).
Ensuite, le spectacle s’est poursuivi avec un but mérité pour le jeune Vaz (5-1, 88e), une volée magnifique d’Abdoulaye Touré pour consoler un peu les Havrais (2-5, 90 + 2) puis un dernier but d’Amir Murillo dans la minute suivante pour conclure le festival (6-2).
« Ça a été un match difficile. On n’a pas été très brillants, quelques joueurs n’étaient pas au top de leur condition, pour plusieurs raisons. En Ligue 1, tu dois suer à chaque match pour gagner », a rappelé Roberto De Zerbi.
Lyon et Monaco piétinent
Nouveau leader, l’OM va maintenant devoir gérer une semaine à deux déplacements, mercredi sur la pelouse du Sporting Lisbonne en Ligue des Champions, puis le week-end prochain à Lens. Les Marseillais seront attendus et ils ont maintenant la pression des premiers de la classe, eux qui, avec 18 points au compteur, comptent une unité d’avance sur le PSG, deux sur Strasbourg et trois sur l’Olympique lyonnais.
Car, un peu plus tôt dans la journée, Lyon a manqué l’occasion de passer devant Paris en concédant une deuxième défaite de rang, à Nice (3-2). Un doublé de Pavel Sulc n’a fait que réagir au réalisme niçois, avec des buts de Melvin Bard, Sofiane Diop et Hicham Boudaoui. L’équipe azuréenne enregistre ainsi une troisième victoire bienvenue et se replace à la huitième place avec 11 points.
Autre équipe du haut du tableau, Monaco devait lancer l’ère Sébastien Pocognoli, appelé après le renvoi d’Adi Hütter. Mais à Angers, dans un match plutôt terne, les joueurs de la Principauté n’ont pu faire mieux qu’un match nul (1-1). Deux entrants, Folarin Balogun et Sidiki Chérif, ont marqué. Monaco est cinquième avec 14 points, le SCO avant-dernier avec 6 points, comme Le Havre.
Par sa brutalité, la chute du marché crypto restera gravée dans la mémoire des investisseurs. Des leçons sont désormais à tirer, du côté des investisseurs mais aussi des plateformes cryptos.
Les investisseurs cryptos se souviendront du krach du 10 octobre 2025, comme des secousses provoquées par le Covid en 2020 et la chute du géant FTX en 2022. Mais si ces précédents krachs avaient des prémices, l’actuel est arrivé sans prévenir, quatre jours après que le bitcoin établisse un nouveau record à 126.000 dollars. Un terrain propice à la confiance qui a coûté cher aux investisseurs qui ont multiplié les effets de levier.
Pour rappel, 19 milliards de dollars ont été liquidés à l’issue de l’annonce de Donald Trump de renforcer les tarifs douaniers à l’égard de la Chine vendredi 10 octobre. Il s’agit de la plus importante liquidation de l’histoire des cryptomonnaies. Le bitcoin a perdu jusqu’à 15% de sa valeur, entraînant dans sa chute l’ensemble du marché. A titre de comparaison, lors des secousses du Covid et de FTX, 1,2 et 1,6 milliard de dollars furent respectivement liquidés.
Sur les 19 milliards de dollars, 10 milliards ont eu lieu sur la plateforme décentralisée (DEX) Hyperliquid, 4,6 milliards sur Bybit et 2,4 milliards de Binance, deux plateformes centralisées (CEX). La chute des cryptos a été accentuée par certains problèmes sur des plateformes.
« Des erreurs dans le mécanisme de calcul des prix de certaines cryptos, ainsi que des carnets d’ordres soudainement vidés de leurs liquidités, ont engendré des mèches de prix qui n’étaient pas censés arriver. Et cela a forcément occasionné encore plus de liquidations, même de positions jugées sereines », souligne l’expert crypto. Certains investisseurs ont en effet perdu des millions de dollars, comme nous l’avons expliqué dans ce papier.
« Largement » sous-estimés
Par ailleurs, si les liquidations sont transparentes sur un DEX, il est plus difficile de vérifier les montants des plateformes centralisées, qui donnent les chiffres qu’elles veulent communiquer.
« Les montants liquidés sont probablement beaucoup plus importants sur Binance. Au global, je pense que les 19 milliards de dollars liquidés sont largement sous-estimés. Ils ne tiennent d’ailleurs pas compte de toutes les liquidations dans la finance décentralisée, qui se chiffrent aussi en milliards », indique à BFM Crypto Lilian Aliaga, co-fondateur de OAK Research, précisant que la volatilité des prix était bien plus élevée sur Binance qu’ailleurs.
Pour bien comprendre, il suffit de regarder les montants qui circulent dans la finance décentralisée: 145.984 milliards de dollars, selon le site spécialisé DefiLlama. Pour rappel, la finance décentralisée (ou DeFi) est un système financier ouvert, accessible à n’importe quel utilisateur, qui permet de réaliser certaines opérations de la finance traditionnelle, comme des prêts en utilisant les cryptos. Une sorte de deuxième marché à côté du marché des cryptomonnaies où les CEX se livrent une guerre des prix.
A titre d’exemple, le protocole de finance décentralisée Aave est passé de 45,5 milliards de dollars de valeur totale verrouillée (TVL) à 37,5 milliards TVL de dollars entre le 10 et le 11 octobre.
« Est-ce que ce sont des gens qui ont simplement fermé leurs positions à cause du risque ou ce sont vraiment des positions liquidées? », se demande Lilian Aliaga. Cela, il est difficile de le vérifier.
Leçons à tirer face aux liquidations en « cascade »
A chaque krach, le marché tire des leçons. Par exemple, après l’explosion de FTX, les investisseurs se sont détournés des CEX pour conserver leurs crypto dans des portefeuilles froids, comme Ledger.
Qu’apprendre de cette nouvelle tempête? D’une part, la hausse fulgurante du prix du bitcoin en 2025 ne doit pas être accompagnée d’un excès de confiance sur les altcoins (ces cryptos autres que le bitcoin). D’autres part, une réflexion semble être lancée sur les dispositifs de leviers pratiqués sur les plateformes de trading, à l’instar d’Hyperliquid qui propose le sytème de désendettement automatique ou ADL.
« En cas d’extrême urgence lorsque le marché est très volatil, la plateforme coupe les positions des traders qui sont gagnants pour compenser les positions des traders qui sont perdants. C’est la première fois que ça a été déclenché sur Hyperliquid, d’où les liquidations en cascade », souligne Lilian Aliaga.
Alors que les Etats-Unis ont établi une première règlementation à l’égard des stablecoins en juillet, une réflexion émerge sur une règlementation globale pour mieux protéger les investisseurs. « Les régulateurs devraient examiner les bourses ayant enregistré le plus de liquidations au cours des dernières 24 heures et procéder à un examen approfondi de l’équité des pratiques », selon Kris Marszalek, le patron de la bourse Crypto.com.
En Europe, « il y a presque aucune plateforme qui permettent des produits dérivés. Cela pousse dans le sens de la règlementation européenne, avec l’idée d’encadrer, de protéger les investisseurs. Cela n’est pas le cas aux Etats-Unis avec des plateformes du type Hyperliquid. Pour une fois, la réglementation européenne nous protège », adéclaré Louis Laszlo, CTO chez Meria.
« A l’échelle de l’écosystème, l’image de la crypto était désastreuse après l’explosion de FTX. Là, j’ai l’impression que ce qu’il s’est passé vendredi est déjà derrière nous au niveau du marché au global, mais qu’à titre personnel, chacun reste traumatisé par ses pertes », conclut Lilian Aliaga.
Si le marché crypto peine à se relever, il n’est pas rentré dans ce que l’on appelle un « bear market » d’une manière prolongée (un « marché ours », autrement dit baissier). Cette phase se produit lorsque la valeur d’un actif (obligations, actions, cryptomonnaies…) chute de plus de 20%. A contrario, on parle d’un « bull market » (un « marché taureau », c’est-à-dire haussier) quand on enregistre une augmentation de plus de 20% de la valeur d’une classe d’actifs.