Législatives partielles : les deux scrutins de dimanche ne modifient pas les équilibres à l’Assemblée nationale

Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’UDR-RN, a remporté l’élection législative partielle de la première circonscription du Tarn-et-Garonne, à Montauban, le 12 octobre 2025. DDM MANUEL MASSIP / PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MAXPPP

L’Assemblée nationale accueille deux nouveaux visages mais ne change pas le sien. Ce dimanche 12 octobre, les élections législatives partielles dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne et dans la 5e circonscription des Français établis hors de France (Andorre, Monaco, Espagne, Portugal) ont vu triompher respectivement Pierre-Henri Carbonnel, candidat de l’UDR-Rassemblement national (RN), et Nathalie Coggia, candidate Renaissance. Soit les mêmes couleurs politiques que les deux députés sortants, Brigitte Barèges et Stéphane Vojetta, ayant perdu leurs sièges pour cause d’inéligibilité décidée par le Conseil constitutionnel quelques mois plus tôt.

Dans le Tarn-et-Garonne, Eric Ciotti, président du groupe UDR à l’Assemblée nationale s’est félicité d’un résultat qui « traduit l’avènement de l’union du peuple de droite dans le pays », a-t-il écrit sur X, après la victoire de Pierre-Henri Carbonnel, qui était le suppléant de Brigitte Barèges, avec un peu plus de 52 % des suffrages.

Le candidat a aussi reçu les félicitations de la cheffe de file du RN au Palais-Bourbon, Marine Le Pen. « Loin de la tambouille politicienne des partis du système qui tentent par tous les moyens de retarder le retour aux urnes, les Français gardent les idées claires. L’alternance est inéluctable et rien ne pourra l’empêcher », a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux.

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Crise politique: dans une déclaration commune, Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel plaident pour une cohabitation

Le 10/10 à 00h19

Qui succédera à Sébastien Lecornu? Jean-Louis Borloo dément avoir été contacté par l’Élysée

Ce direct consacré à l’actualité politique en France est désormais terminé, merci de l’avoir suivi sur BFMTV.com

Qui succédera à Sébastien Lecornu? L’ancien ministre Jean-Louis Borloo a démenti la rumeur de sa nomination à Matignon, expliquant n’avoir « aucun » contact avec Emmanuel Macron.

De son côté, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, et président des Républicains, Bruno Retailleau a prévenu qu’il ne rentrera « pas » dans un gouvernement « qui voudrait suspendre la réforme des retraites ou un Lecornu bis ».

Le 09/10 à 23h00

La porte-parole du RN réitère son appel à une dissolution au nom de « l’intérêt du pays »

La députée Rassemblement national et porte-parole du parti d’extrême droite Laure Lavalette réclame de nouveau sur BFMTV une dissolution au nom de « l’intérêt du pays ». La députée du Var estime qu’il y a « des grands politiques à faire qui demandent une majorité » à l’Assemblée nationale, que « seul un retour aux urnes » peut permettre.

Le 09/10 à 22h55

Pierre Moscovici prévient que le projet de loi de finances ne peut « pas être différent » de celui examiné par le Haut Conseil des finances publiques

Le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a prévenu que le projet de loi de finances déposé par le gouvernement ne pourrait pas être différent de celui sur lequel le Haut Conseil des finances publiques a rendu un avis jeudi.

Le Haut Conseil des finances publiques, qu’il préside, dont « les avis sont obligatoires et sont un facteur de constitutionnalité d’un budget », a transmis « ce jeudi son avis au gouvernement, pour que, avant le 13 octobre, puissent être adoptés un projet de loi de finances et un projet de financement de la sécurité sociale », a rappelé Pierre Moscovici au Parisien.

« Ce projet de loi de finances ne peut clairement pas être différent de celui que nous avons examiné », a affirmé le Premier président de la Cour des comptes, expliquant que, dans le cas contraire, « cela poserait d’un point de vue légal un problème inédit ».

Le 09/10 à 22h50

Le député Les Démocrates Philippe Vigier défend la reconduction de Sébastien Lecornu qui est « capable de rassembler »

Le député Les Démocrates Philippe Vigier plaide sur BFMTV à la nomination d’un « profil politique » face à « un moment aussi difficile ».

L’élu d’Eure-et-Loir salue la « capacité à rassembler » de Sébastien Lecornu, tout en estimant que Jean-Louis Borloo est « un garçon capable de chercher les compromis ».

Le 09/10 à 22h42

Le député PS Philippe Brun demande à Sébastien Lecornu de « refuser d’être à nouveau Premier ministre »

Sur BFMTV, le député socialiste de l’Eure Philippe Brun estime que le « devoir » de Sébastien Lecornu est « de refuser d’être à nouveau Premier ministre ». Partageant son « respect pour lui », il craint que sa reconduction « rajouterait de la crise à la crise » et « donnerait le sentiment que rien n’a bougé ».

Philippe Brun déclare que Bernard Cazeneuve, Premier ministre durant cinq mois en 2016 et 2017 « serait l’homme de la situation ».

Le 09/10 à 22h19

Jordan Bardella déplore que Bruno Retailleau « a fait le choix de se fondre dans le macronisme »

Sur CNews, le président du Rassemblement national Jordan Bardella déplore que Bruno Retailleau « a fait le choix de se fondre dans le macronisme ».

Selon lui, le ministre démissionnaire de l’Intérieur « préfère mourir politiquement avec Emmanuel Macron plutôt que de se battre aux côtés de ceux qui souhaitent redresser le pays ».

Le 09/10 à 22h05

Éric Ciotti appelle à « ne pas passer à côté » de « l’occasion unique » d’une alliance entre le RN et LR

Le président de l’Union des Droites Éric Ciotti estime qu’une alliance entre Les Républicains et le Rassemblement national est une « occasion unique ».

« Si LR rejoint l’UDR dans l’alliance avec le RN nous ferions 50% dès le 1er tour remportant plusieurs centaines de députés », écrit-il, appelant à « ne pas passer à côté de l’Histoire ».

Le 09/10 à 21h47

Dans une déclaration commune, Olivier Faure, Marine Tondelier et Fabien Roussel plaident pour une cohabitation

Dans une déclaration commune, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, la patronne des Écologistes Marine Tondelier et le Secrétaire national des communistes Fabien Roussel plaident pour une cohabitation avec « la nomination d’un Premier ministre et d’un gouvernement de gauche et écologiste qui permettra la construction de majorités à l’Assemblée ».

Le 09/10 à 16h52

Sophie Binet appelle à poursuivre les mouvements sociaux

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a appelé ses troupes à poursuivre les mouvements sociaux lancés en septembre.

« Le président de la République est prêt à tout pour maintenir sa politique, il est prêt au chaos institutionnel, à la dissolution pour ne pas changer de politique », a-t-elle déclaré devant 1.000 à 2.000 manifestants devant le ministère de la Santé à Paris, réunis à l’appel de la CGT Santé Sociaux.

« Alors le programme des prochaines semaines est clair: il faut continuer dans la dynamique que nous avons enclenchée le 10 septembre, le 18 septembre le 2 octobre et maintenant aujourd’hui », a-t-elle dit.

Le 09/10 à 15h15

Le maire de Cannes David Lisnard n’exclut pas de quitter Les Républicains

David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France, n’exclut pas de quitter Les Républicains.

Il avait indiqué ne pas pouvoir « rester vice-président de LR » et menacé de quitter le parti dimanche à la suite de la nomination du gouvernement de Sébastien Lecornu.

Ce jeudi, auprès de BFM Nice Côte d’Azur, David Lisnard a évoqué son avenir au sein des instances LR, affirmant qu’il restait vice-président du parti. « Je le suis toujours, mais c’est une bonne question », a-t-il expliqué, assurant qu’il pourrait donner « une réponse définitive dans quelques jours ou quelques heures ».

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Le 09/10 à 14h45

Roland Lescure assure que la France aura « un budget en 2026 »

Le ministre démissionnaire de l’Économie et des Finances Roland Lescure assure que la France disposera d’un « budget en 2026 ».

« Il y a une majorité de parlementaires en France qui veulent la stabilité (…) et qui s’accordent sur une chose, c’est que nous avons besoin d’un budget pour 2026, et, c’est très important, d’un budget qui respecte les engagements que nous avons pris envers nos amis Européens, donc c’est ce qu’il va se passer », a déclaré le ministre à la presse, avant une réunion de l’Eurogroupe à Luxembourg.

Le 09/10 à 12h57

Avant de « (s)’éloigner de ce ministère », Bruno Retailleau confie aux préfets sa « gratitude »

Bruno Retailleau, le ministre démissionnaire de l’Intérieur, fait un pas de plus vers la sortie définitive du gouvernement. Le bientôt ex-locataire de la place Beauvau s’est exprimé aujourd’hui devant les préfets et en a profité pour leur adresser un message.

« Si les événements qui se précipitent n’ont pas encore dit leur dernier mot, je ne voudrais pas m’éloigner de ce ministère sans avoir pu vous exprimer ce sentiment qui aujourd’hui m’habite, et qui désormais m’attache à chacun d’entre vous: à chaque préfet de la République. Ce sentiment, c’est la gratitude. »

« On parle beaucoup de compromis, aujourd’hui. Et on a raison de le faire: pour éviter le pire, il faut faire au mieux. Mais ces compromis doivent se faire pour le pays, et non pour les seuls partis: ils doivent correspondre à ce qui fait consensus aujourd’hui parmi une majorité de Français: la demande d’ordre, d’autorité, de fermeté », poursuit encore Bruno Retailleau.

Le 09/10 à 11h32

Jean-Louis Borloo dément la rumeur de sa nomination à Matignon et assure n’avoir « aucun » contact avec l’Élysée

Un nom circule depuis quelques heures comme -très- hypothétique successeur à Sébastien Lecornu: celui de Jean-Louis Borloo.

L’ancien ministre sous Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, taulier de la politique en France, a toutefois démenti la rumeur auprès de l’AFP

« J’ignore absolument tout », a-t-il déclaré, assurant n’avoir « aucun » contact avec l’entourage du président.

Le 09/10 à 11h16

Pourquoi Emmanuel Macron est-il contraint de rapidement nommer son Premier ministre?

Emmanuel Macron est contraint par le temps de nommer rapidement le successeur de Sébastie Lecornu, face à une date butoir: les présentations des budgets de l’État et de la sécurité sociale.

« Il y a de toute façon une contrainte calendaire. C’est l’obligation constitutionnelle de présenter un budget en Conseil des ministres lundi », nous précise cette source.

L’article 47 de la Constitution donne au Parlement un délai maximal de 70 jours pour statuer sur le projet de loi de finances. L’Assemblée nationale dispose d’abord de 40 jours d’examen en première lecture, puis le Sénat travaille sur le texte pendant 20 jours avant une période de navette parlementaire de dix jours.

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Le 09/10 à 09h58

Éric Dupond-Moretti pense qu’il « faut aller vers la gauche »

Face à la crise politique actuelle, l’ancien ministre de la Justice estime sur BFMTV qu’il « faut aller vers la gauche ».

Le 09/10 à 09h41

Éric Dupond-Moretti note que « quelques rats quittent le navire » après les critiques envers Emmanuel Macron

Éric Dupond-Moretti, ex-garde des Sceaux, juge après les dernières critiquent issues des rangs macronistes sur Emmanuel Macron que « quelques rats quittent le navire ».

L’ancien ministre de la Justice pointe du doigt Gabriel Attal, une « création d’Emmanuel Macron » sans qui « il n’est rien ».

De même il fustige l’attitude d’Édouard Philippe et se dit « sidéré que quelqu’un qui envisage d’être président de la République grève par anticipation la fonction à laquelle il aspire ».

Pour Éric Dupond-Moretti, l’ancien chef du gouvernement évoque un « quinquennat à géométrie variable au gré de l’opinion publique » qu’il juge « incompréhensible et contraire à toutes nos institutions ».

Le 09/10 à 09h32

Le maire de Lyon estime que la France « a besoin » d’un Premier ministre « issu de la gauche et de l’écologie »

Grégory Doucet, maire (Les Écologistes) de Lyon, se dit auprès d’Actu Lyon en faveur d’une « cohabitation » et de la nomination d’un Premier ministre « issu de la gauche et de l’écologie ».

« On en a besoin. En tant que maire, j’ai besoin d’interlocuteur », explique l’édile vert.

À l’inverse, le maire de Lyon estime que la démission d’Emmanuel Macron « ne serait pas une bonne option » alors que la France se trouve « dans un climat d’instabilité déjà avéré ». De même, la dissolution a déjà été testée selon lui « et n’a pas permis de clarifier » la situation.

Le 09/10 à 08h43

Élisabeth Borne dit que « jamais » elle n’appellera Emmanuel Macron à partir et juge que « ceux qui sont attachés à nos institutions ne devraient pas le faire »

Interrogée sur les sorties de ses prédécesseurs Gabriel Attal et Édouard Philippe à propos d’Emmanuel Macron, Élisabeth Borne juge sur BFMTV-RMC qu' »il ne faut pas fragilier la fonction du président ».

« Jamais », elle n’appellera le chef de l’État à partir de l’Élysée et juge que « tous ceux qui sont attachés à nos institutions ne devraient pas le faire ».

Le 09/10 à 08h38

Élisabeth Borne favorable à un gel de l’âge de départ à la retraite « jusqu’en 2027 »

Élisabeth Borne se dit sur BFMTV-RMC favorable à un gel de l’âge de départ à la retraite « jusqu’en 2027 », moment durant lequel le débat sera ouvert lors de l’élection présidentielle.

Le 09/10 à 08h35

Élisabeth Borne prévient que « la crise et l’instabilité vont coûter des milliards »

« L’enjeu » actuel, selon Élisabeth Borne, « c’est de sortir de la crise et de trouver un chemin pour arriver à dialoguer », juge l’ancienne Première ministre sur BFMTV-RMC.

« La crise et l’instabilité vont coûter des milliards », poursuit l’élue.

Le 09/10 à 08h32

Élisabeth Borne n’a « pas dit » qu’il fallait « bazarder » la réforme des retraites

Élisabeth Borne, ministre démissionnaire de l’Éducation nationale et ancienne Première ministre, rappelle sur BFMTV-RMC qu’elle n’a « pas dit qu’il fallait bazarder » la réforme des retraites, mais « examiner les conséquences de la suspension de la réforme jusqu’au débat qui interviendra dans le cadre de l’élection présidentielle ».

Le 09/10 à 08h30

Jean-Louis Borloo Premier ministre? « C’est une bonne idée » juge Jean-Pierre Raffarin

Sur France 2, l’ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin trouve que l’idée de nommer Jean-Louis Borloo Premier ministre est « une bonne idée ».

« C’est quelqu’un de très habile qui connait bien les complexités des choses, sait faire travailler les gens ensemble », poursuit-il.

Jean-Pierre Raffarin prône un homme « qui peut avoir une capacité » avec « un atout formidable: son expérience », mais qui veut aussi dire qu’il n’est « pas forcément au courant de la jeunesse de la société ».

Le 09/10 à 08h22

Jean-Pierre Raffarin estime qu’Édouard Philippe « a raison sur le fond » de demander une présidentielle anticipée

Édouard Philippe « a raison sur le fond » de demander une présidentielle anticipée car c’est bien selon Jean-Pierre Raffarin « cette élection qui produit la majorité ».

Toutefois, l’ancien Premier ministre « ne veut pas rentrer » dans le jeu politique et n’appelle pas, sur France 2, au départ d’Emmanuel Macron.

« Pour le moment on joue une sorte de coalition, nous allons voir si c’est possible tant mieux (…) sinon un moment ou un autre il faudra penser que la majorité présidentielle viendra d’une élection présidentielle et non législative », poursuit l’ex-Premier ministre.

Le 09/10 à 08h20

Jean-Pierre Raffarin juge la France « dans une impasse » et dénonce un Parlement en « dérive suicidaire »

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, imagine sur France 2 la suite pour l’équipe gouvernementale et salue « l’honnêteté et la simplicité » de Sébastien Lecornu.

« Nous sommes dans une impasse », estime ce dernier qui dénonce un Parlement en « dérive suicidaire » refusant « la coalition ».

Le 09/10 à 08h20

La CFDT appelle « à écouter le monde du travail »

« La période est extrêmement inquiétante, l’important c’est de vite savoir quelle sera l’issue de cette crise et je pense que l’un des points clés c’est la question de la suspension de la réforme des retraites », estime Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, sur BFM Business.

« Si on veut réparer cette blessure démocratique, il faut écouter le monde du travail », estime-t-elle.

Le 09/10 à 08h09

Aurore Bergé s’inscrit contre la demande d’une présidentielle anticipée faite par Édouard Philippe

Venue elle aussi des rangs de la droite, Aurore Bergé a du « respect pour Édouard Philippe, « du respect pour le Premier ministre qu’il a été ». Pour autant, la porte-parole démissionnaire du gouvernement souligne sur RTL qu’elle « croit aux institutions ».

Autrement dit, elle n’est pas favorable à l’organisation d’une élection présidentielle anticipée comme l’a réclamée le maire du Havre, qui demande aussi qu’un budget soit adopté au préalable.

« On peut avoir des désaccords avec le président de la République, mais on ne demande pas (sa) démission. On n’a pas de mandat révocatoire dans notre pays », précise Aurore Bergé.

Le 09/10 à 08h05

Bruno Retailleau ne rentrera « pas » dans un gouvernement « qui voudrait suspendre la réforme des retraites ou un Lecornu bis »

Dans un entretien auquel plus de 150 membres des LR ont participé hier, Bruno Retailleau a affirmé qu’il n’entrera « pas » dans un gouvernement ayant la volonté de faire disparaître la réforme des retraites, comme a pu le consulter BFMTV dans un enregistrement de cette visioconférence.

« Je n’irai pas dans un gouvernement qui voudrait abroger ou suspendre la réforme des retraites, nommer un Premier ministre de gauche ou un Lecornu bis, ça sera au-dessus de mes forces », déclare le président du parti Les Républicains.

Le 09/10 à 08h03

Pour le Medef, « il ne faut pas toucher » à la réforme des retraites

« Nous sommes très réticents à ce que cette réforme soit suspendue », déclare Patrick Martin, le patron du Medef, sur France Inter.

« Si on achète de la stabilité au prix d’un alourdissement considérable de l’endettement du pays et de la remise en cause de la croissance et du pouvoir d’achat, je dis ‘non’. Il ne faut pas toucher à cette réforme qui n’a pas été demandée par le patronat, mais qui est juste », a insisté le chef de file de la première organisation patronale.

Le 09/10 à 08h01

« Une coalition gouvernementale peut exister »: Aurore Bergé tend la main aux LR

« On a, je crois, une coalition gouvernementale qui peut exister », « celle que l’on a bâti il y a un an » déclare Aurore Bergé, porte-parole démissionnaire du gouvernement, au micro de RTL.

Une référence à l’alliance formée entre LR et le camp présidentiel au gouvernement après les élections législatives de 2024, qui bat de l’aile depuis la nomination du gouvernement de Sébastien Lecornu.

« Je crois que l’on a intérêt à la stabilité. Je pense, d’ailleurs le Premier ministre l’a dit, qu’une majorité de député veut la stabilité », ajoute Aurore Bergé.

Le 09/10 à 07h53

Agnès Pannier-Runacher s’interroge, après « la droite et le centre (…) pourquoi ne pas essayer la gauche? »

Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la transition écologique, constate que si l’exécutif « a essayé la droite, a essayé le centre », alors « pourquoi ne pas essayer la gauche? », s’interroge-t-elle sur Ici Nord.

Le 09/10 à 07h51

La ministre Agnès Pannier-Runacher « présente ses excuses » aux Français

Sur l’antenne d’Ici Nord, Agnès Pannier-Runacher, ministre démissionnaire de la Transition écologique, « présente ses excuses » aux Français face au « cirque » politique de ces derniers jours.

Le 09/10 à 07h46

La députée Renaissance Maud Bregeon « pas certaine » qu’Olivier Faure soit « le mieux à même » d’engager un dialogue « apaisé »

Maud Bregeon se dit sur TF1 « pas certaine » qu’Olivier Faure soit le mieux placé pour accéder à Matignon.

Pour elle, le premier secrétaire du PS n’est « pas le mieux à même » d’engager un dialogue « le plus serein et le plus apaisé possible ».

Elle prône pour un gouvernement « apaisant » et « le plus neutre possible, technique ».

Le 09/10 à 07h42

La macroniste Maud Bregeon appelle à « tirer les conclusions du crash » et nommer un « gouvernement complètement différent »

Maud Bregeon, députée EPR des Hauts-de-Seine, estime sur TF1 que la France « a besoin d’avancer » pour enjamber la crise politique.

« Ma conviction, c’est que le gouvernement devra être complètement différent. On doit être lucide, il faut tirer les conclusions du crash de dimanche dernier », juge l’élue.

Le 09/10 à 07h18

Emmanuel Macron présidera la panthéonisation de Robert Badinter

20 mois après sa mort, Robert Badinter, artisan de l’abolition de la peine de mort en France, va faire son entrée au Panthéon en début de soirée.

Il s’agira de la première sortie publique du chef de l’État depuis la fin de la mission de Sébastien Lecornu.

À partir de 18h30, la cérémonie d’hommage à l’ancien ministre de la Justice débutera depuis le temple des « Grands Hommes » de la République.

Le 09/10 à 06h21

Élisabeth Borne est l’invitée du « Face à Face » sur BFMTV et RMC

La ministre démissionnaire de l’Éducation nationale Élisabeth Borne est l’invitée du « Face à Face » sur BFMTV et RMC à 8h30.

Le 09/10 à 06h20

Pour Sébastien Lecornu, « (s)a mission est terminée » après « avoir tout essayé »

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a indiqué hier soir que « (s)a mission est terminée » après « avoir tout essayé » dans des « conditions pas faciles ».

Le chef du gouvernement démissionnaire a reçu ces trois derniers jours les différentes forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, exceptés le Rassemblement national et La France insoumise.

Le 09/10 à 06h18

Un projet de budget « pas parfait » pour 2026 déposé ce lundi

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu a annoncé hier soir sur France 2 qu’un projet de budget sera déposé ce lundi. Celui-ci n’est « pas parfait », a-t-il prévenu, estimant qu’il y aurait « à débattre ».

« Il faut que les débats démarrent », plaide le chef du gouvernement démissionnaire pour qui il y a « urgence ».

Le 09/10 à 06h15

Un nouveau Premier ministre « d’ici 48 heures »

Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l’actualité politique en France. L’Élysée a annoncé hier qu’Emmanuel Macron nommera un nouveau Premier ministre « d’ici 48 heures ».

Le chef de l’État a « remercié » Sébastien Lecornu, partageant ses conclusions d’une « majorité de députés contre la dissolution, l’existence d’une plateforme de stabilité et un chemin possible pour adopter un budget d’ici le 31 décembre ».

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Procès de Cédric Jubillar: son ex-compagne confirme que l’accusé lui a confié avoir « étranglé » Delphine

Le 09/10 à 19h10

Ce direct est terminé

Ce direct est terminé. Merci de l’avoir suivi.

Il reprendra demain pour une nouvelle journée d’audience qui débute à 9 heures avec les conclusions d’un expert psychiatre, puis avec l’interrogatoire de Cédric Jubillar sur les faits qui lui sont reprochés.

Le 09/10 à 17h34

L’audience est terminée pour la journée

L’audience est suspendue jusqu’à demain matin.

Elle devrait reprendre après l’expertise psychiatrique de Cédric Jubillar, et se poursuivre avec un grand interrogatoire de l’accusé sur les faits.

Le 09/10 à 16h26

La présidente lit le témoignage d’une voisine absente de l’audience

Après une suspension d’audience, la présidente Hélène Ratinaud lit, à la demande de l’accusation, la déposition d’une voisine habitant en face des Jubillar, qui n’a pas pu se rendre au procès, mardi.

Hélène T. raconte, comme son mari à la barre il y a deux jours, avoir été étonnée de voir la voiture des Jubillar stationnée dans le sens inverse à l’habitude de Delphine, dans le sens de la descente, le lendemain de la disparition de l’infirmière.

« Je me suis immédiatement fait la réflexion ‘tiens la 207 bleue du couple n’est pas stationnée en montant mais en descendant' », lit la présidente.

Le 09/10 à 15h46

« Je ne vous mens pas », assure Jennifer C. après le démenti de Cédric Jubillar

Alors que Cédric Jubillar nie avoir prononcé des aveux sur le meurtre de son épouse devant son ex-compagne, la présidente Hélène Ratinaud demande à cette dernière de réagir par rapport à ce démenti.

« C’est totalement absurde. C’est aucunement une vengeance, je n’ai pas pensé à ça du tout », commente-t-elle. Cédric Jubillar vient de déclarer en effet qu’il s’agit d’une « vengeance » de la part de Jennifer C.

« Est-ce que vous mentez? », lui demande à nouveau la présidente. « Non, je ne vous mens pas », soutient la jeune femme.

Le 09/10 à 15h33

« Je n’ai jamais reconnu l’avoir tuée », se défend l’accusé qui évoque une « vengeance » de son ex-compagne

Interrogé à son tour après le témoignage de Jennifer C., son ex-compagne, qui assure qu’il a reconnu auprès d’elle le meurtre de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar nie ces aveux.

« Non, je n’ai jamais reconnu l’avoir tuée. Ça, elle l’invente complètement. Elle m’a posé la question plein de fois. Je lui ai dit ‘écoute, ce n’est pas moi, maintenant, crois ce que tu veux' », répond-il.

Il évoque une « vengeance » de la part de son ex-compagne. « J’ai beaucoup insisté pour avoir du shit au parloir. Je pense qu’elle a dû se sentir manipulée, et du coup elle se venge en faisant ça. »

« Comment expliquez-vous que tant de gens mentent autour de vous? », l’interroge Me Mourad Battikh, côté parties civiles. « Je suis le coupable idéal. C’est l’effet des médias, j’ai été condamné avant même d’avoir été jugé », estime l’accusé.

« Je suis innocent, j’ai jamais fait de mal à Delphine. Je ne suis pas du tout coupable de ce dont on m’accuse », réaffirme-t-il depuis son box.

Le 09/10 à 15h21

Un échange tendu entre Jennifer C. et la défense de Cédric Jubillar

La défense tente de faire préciser à Jennifer C., ex-compagne de Cédric Jubillar pourquoi elle a insisté pour venir le voir au parloir. Me Alexandre Martin reformule plusieurs fois ses questions face au mutisme de la témoin, qui répète qu’elle « n’est pas très à l’aise ».

« J’ai pas envie de répondre à vos questions, maître », se justifie-t-elle.

« Je peux encore essayer ou c’est une fin de non-recevoir? », la relance l’avocat. « Vous comprenez quand je parle? », tance Jennifer C.

La présidente l’invite cependant à « jouer le jeu des assises » en répondant aux questions qui lui sont posées. Me Martin reprend: « Vous nous dites que vous êtes là pour faire avancer la vérité. Avant d’aller chez les gendarmes, vous avez donné une interview dans un journal? »

« La première démarche a été de solliciter un avocat et de demander à la justice une constitution de partie civile. La première démarche était une démarche judiciaire », conclut-elle.

Le 09/10 à 15h15

Jennifer C., ex-compagne de l’accusé, dit s’être sentie »utilisée » par Cédric Jubillar

Interrogée par Me Pauline Rongier, avocate côté parties civiles, Jennifer C. déclare s’être à la fois sentie « aimée » et « utilisée » par l’accusé.

« Au tout début on était très proches, je me suis sentie aimée. Et après, j’ai compris le reste. J’étais pas bien, je sortais des urgences et il voulait que je vienne pour lui ramener du stupéfiant », raconte-t-elle.

Un autre avocat des parties civiles, Me Laurent Nakache, lui demande dans quel but elle témoigne aujourd’hui.

« J’étais stressée et angoissée de venir ici, je suis pas à l’aise. J’ai absolument rien à gagner, j’ai plutôt perdu dans cette affaire. C’est normal que je contribue à apporter ce que j’ai entendu, si je peux aider la famille de Delphine, c’est normal. Mais je suis pas très à l’aise, et je n’ai rien à gagner », indique-t-elle.

Le 09/10 à 14h51

« Si je le trompe, je vais finir à côté de Delphine »: Jennifer C. évoque des menaces de l’accusé à son encontre

Entendue ce jeudi en visioconférence, Jennifer C., ex-compagne de Cédric Jubillar, raconte avoir recueilli les aveux de son ex-conjoint sur le meurtre de son épouse, lors de parloirs. Elle évoque également des menaces de l’accusé à son encontre.

« Plusieurs fois, il me dit que si jamais je le trompe, je vais finir à côté de Delphine », relate-t-elle.

Une autre fois, explique-t-elle, il attrape son cou entre ses mains en lui disant « Je l’ai fait une fois, je peux le faire deux fois ». « Là, il rigole, ça le fait rire », commente encore Jennifer C.

Le 09/10 à 14h29

« Je l’ai étranglée », aurait confié Cédric Jubillar à son ex-compagne, Jennifer C.

Interrogée en ce début d’après-midi, Jennifer C., ex-compagne de Cédric Jubillar, affirme avoir reçu des aveux de l’accusé « lors de plusieurs parloirs », cette année. Alors que ce dernier lui confie avoir « peur » du procès qui arrive, il finit par lui dire qu’il a tué son épouse, selon la témoin.

« Je lui ai dit ‘qu’est-ce que t’as fait?’. Il m’a dit ‘je l’ai étranglée’, il m’a montré le geste », assure Jennifer C., en visioconférence.

Elle ajoute avoir demandé à Cédric Jubillar les raisons de son geste et que ce dernier lui a répondu que Delphine « allait le faire chier avec les enfants et la maison ».

Le 09/10 à 14h25

« Il ne cherchait pas Delphine », raconte Jennifer C., ex-compagne de Cédric Jubillar

L’audience reprend avec le témoignage très attendu de Jennifer C., ex-compagne de Cédric Jubillar. Longs cheveux bruns, vêtue de noir, elle parle en visioconférence depuis le commissariat d’Hoche.

Elle explique avoir fait la connaissance de l’accusé début 2021, en lui proposant son aide dans les recherches de son épouse disparue. À partir de là, ils échangent quotidiennement des messages, jusqu’au printemps 2021. « On s’est éloignés, je découvrais d’autres traits de sa personnalité qui me plaisent moins. Je perçois quelqu’un plus dans la manipulation, dans les mensonges », évoque-t-elle.

« Je voyais qu’il ne cherchait pas Delphine », ajoute-t-elle.

Le 09/10 à 12h19

Les avocats généraux mettent en doute l’utilité du témoignage de Cyril H.

Les deux avocats généraux ont la parole. Alors qu’ils soulignent que Cyril H. n’a jamais rencontré physiquement l’accusé, et donc avait une connaissance très incomplète de sa vie, un échange tendu s’engage.

« Vous savez, vous, à quelle heure il emmenait les enfants à l’école, combien de stupéfiants il consommait…? », questionne un avocat général. Non… Mais je savais qu’il se levait la nuit pour jouer, qu’il faisait des chantiers au black… », répond-il pour justifier son témoignage.

« Je vous rassure monsieur, on n’a pas besoin de vous. On a besoin de magistrats sérieux, de jurés impliqués, d’avocats qui défendent de manière acharnée. Vous êtes là parce que la défense vous a fait citer », précise le second avocat général. « Ben quelque part, vous avez besoin de moi », tance le témoin.

Le 09/10 à 12h10

Un partenaire de jeu en ligne de Cédric Jubillar vient défendre l’accusé

Un nouveau témoin arrive à la barre en costume-cravate bleu, gel dans les cheveux. Il s’agit de Cyril H., avec qui Cédric Jubillar jouait très régulièrement en ligne sur le jeu Games of Thrones.

« Dans le jeu, on passait de nombreuses heures, c’est un jeu très chronophage, qui se fait dans la durée. On finit par bien connaître le quotidien des autres personnes sans les avoir vues physiquement », explique-t-il.

Pendant près de vingt minutes, cet élu d’Indre-et-Loire, ancien militaire, ancien juriste, ancien policier et ancien surveillant pénitentiaire, tel qu’il se présente, déroule tout: comment il a connu Cédric, pourquoi il ne le pense pas coupable, les discussions qu’il a eues avec les compagnes de son ami, son audition par les gendarmes.

Prenant tout le monde par surprise, le témoin explique même avoir « demandé à deux intelligences artificielles, ChatGPT et Grok » dans quels délais étaient habituellement résolues les enquêtes sur des féminicides. « C’est en terme de quelques semaines. Aujourd’hui, quatre ans et demi après son incarcération, on n’a rien de probant », démontre-t-il.

Murmures dans la salle.

Le 09/10 à 11h24

Interrogée par la défense, Séverine L. assure qu’elle « ne sait rien du tout » du dossier

La parole est à la défense. Me Alexandre Martin fait rappeler à Séverine L., ex-compagne de Cédric Jubillar, qu’elle ne le pense pas coupable.

« Au final, madame, vous avez douté en défaveur de Cédric. Avec le recul, vous vous dites ‘moi, je peux pas croire qu’il ait fait ça’? », interroge l’avocat de l’accusé. « Aujourd’hui, avec le recul, j’ai du mal à croire qu’il ait fait ça. »

Me Emmanuelle Franck, elle, prépare le terrain pour cet après-midi, alors qu’une seconde ex-compagne de son client doit être entendue. Celle-ci a raconté aux gendarmes qu’elle a recueilli les aveux de Cédric sur le meurtre de Delphine Jubillar. « Vous la connaissez, Jennifer, qui va témoigner cet après-midi? », commence l’avocate. La témoin confirme.

« Vous dites (…) qu’elle se faisait passer pour une ex de Cédric Jubillar alors qu’elle ne l’avait jamais vu. Combien de gens ont gravité autour de Cédric Jubillar pour lui soutirer des informations? », poursuit Me Franck. « Enormément. Il y en a beaucoup », répond Séverine L.

« Pour autant, vous, si on doit retenir quelque chose de votre témoignage, c’est que vous ne savez rien », pointe encore l’avocate. Réponse de l’ex-compagne: « Je ne sais rien du tout. »

L’audience est suspendue pour une vingtaine de minutes.

Le 09/10 à 10h54

À la barre, une ex-compagne de Cédric Jubillar empêtrée dans ses contradictions

Depuis qu’elle est arrivée à la barre, le discours de Séverine L. est traversé par les contradictions. Elle l’affirme, elle « ne pense pas que Cédric l’ait fait », et pourtant, la manière dont elle décrit son ancien compagnon met en lumière tous ses doutes.

Selon elle, non, Cédric n’est « pas spécialement un menteur ». Mais une seconde après, il soutient qu' »il peut mentir et vous regarder droit dans les yeux en vous disant ‘non, c’est pas vrai' ».

Non, Cédric n’était pas « violent avec ses enfants », mais elle confirme avoir dit pendant l’enquête: « Il met des claques (à Louis, NDLR) d’une telle violence que j’aimerais pas les prendre. Quand il le punit il le met par terre comme un chien. »

Me Philippe Pressecq, avocat de la cousine de Delphine Jubillar, la questionne: « Vous avez dit cinq fois que vous vous étiez demandé s’il était coupable. Vous connaissez l’hybristophilie? » Il s’agit de l’attirance d’une femme envers un criminel.

« Je suis pas folle pour me mettre avec quelqu’un (qui a tué son épouse) », insiste Séverine L.

Le 09/10 à 10h17

« Si j’avais trouvé quelque chose, je serais allée le dire », assure l’ex-compagne de Cédric Jubillar

Toujours à la barre, Séverine L. revient sur ses rencontres avec « Marco », ex-codétenu de Cédric Jubillar à la prison de Seysses, libéré en octobre 2021.

Après sa libération, « Marco » prend contact avec elle pour lui remettre un courrier de la part de Cédric Jubillar. Elle le rencontre ensuite plusieurs fois autour d’un café. À chaque fois, « Marco » lui demande « Il t’a rien dit, Cédric? », explique-t-elle.

« La quatrième fois, je lui ai dit ‘pourquoi, il devrait me dire quelque chose?’. Il m’a dit ‘oui, mais c’est pas à moi de le dire’. Je lui ai dit ‘tu m’en as trop dit ou pas assez’. Il m’a dit qu’apparemment, il l’aurait tuée (Delphine, NDLR) et ils auraient pas trouvé le couteau », déroule-t-elle.

À ce moment-là, « Marco » lui demande si elle sait où se trouve la fameuse « ferme qui a brûlé », où Cédric Jubillar a dit avoir enterré le corps de son épouse. Mais elle refuse de l’y conduire, par peur qu’un traceur ait été placé sur sa voiture.

Interrogée par l’avocat général, Séverine L. affirme enfin: « Si j’avais trouvé quelque chose, je serais allée le dire, quand même. »

Le 09/10 à 10h07

L’ex-compagne de Cédric Jubillar, Séverine L., nuance les « violences » de l’accusé sur son fils

Interrogée sur le comportement de Cédric Jubillar envers ses enfants, Séverine L. affirme d’abord qu’il « s’en occupait super bien. » « Il était bien calé sur les horaires, faire les devoirs, les mettre au lit, leur faire un câlin chacun dans leur chambre… », décrit-elle.

Elle reconnaît pourtant ensuite que Louis avait peur de son père. « Quand je suis partie, Louis m’a dit ‘non, ne pars pas s’il te plaît…' », poursuit-elle, évoquant des épisodes lors desquels Cédric « tirait l’oreille » de son fils, alors âgé de 6 ans.

Placée sur écoute lors de l’enquête, elle avait déclaré lors d’une conversation que Cédric Jubillar était souvent « violent » avec Louis. Aujourd’hui, à la barre, elle nuance en mettant cette attitude sur le compte de ses traumatismes passés: « Il m’avait parlé de son enfance, qu’il a subi des violences de son beau-père. Je me suis dit que peut-être il reproduisait. »

Le 09/10 à 09h41

Séverine L., ex-compagne de Cédric Jubillar, dit avoir « eu des doutes »

Séverine L. s’avance à son tour à la barre, lunettes sur le nez et longs rajouts blonds sous forme de tresses.

« Je regrette pas du tout ma relation avec Cédric », déclare-t-elle en premier lieu.

Elle explique avoir ignoré que son fils avait fréquenté Cédric Jubillar lors de soirées poker par le passé jusqu’à ce qu’elle rencontre ce dernier. Le 10 avril 2021, lors d’une battue, elle tombe sur un pull, mais les gendarmes ne s’y intéressent pas.

Elle se rend alors chez Cédric Jubillar pour lui demander son avis. Ce dernier assure ne pas reconnaître le pull en question, mais une relation entre les deux s’installe.

« J’étais curieuse aussi, je me suis dit pourquoi pas me mettre en relation avec lui pour en savoir un peu plus. (…) J’ai eu des fois des doutes parce qu’il cherchait pas trop sa femme, mais je me suis pas dit que c’était lui qui avait fait du mal à Delphine », affirme-t-elle.

« Ça m’est arrivé de penser que c’était lui. Mais au jour d’aujourd’hui, je pense pas que ce soit lui », précise-t-il.

Le 09/10 à 09h28

Pour le fils d’un ex-compagne de Cédric Jubillar, l’accusé est innocent

Le fils de Séverine L., avec qui l’accusé a noué une relation pendant quelques mois lors des recherches autour de la disparition de Delphine Jubillar, confie son sentiment à la barre aujourd’hui.

Il détaille que, selon lui, la mention du corps enterré « près d’une ferme qui a brûlé » était une « blague ».

« C’est toujours mon sentiment. Pour moi, il l’a pas fait », lance-t-il.

Le 09/10 à 09h25

Le fils d’une ex-compagne de Cédric Jubillar à la barre

L’audience est ouverte. Elle démarre avec le témoignage du fils d’une ex-compagne de Cédric Jubillar. Ce dernier explique avoir rencontré l’accusé bien avant que sa mère ne commence à le fréquenter.

Vers 2010, raconte-t-il, avec sept ou huit amis, ils allaient régulièrement jouer « au poker mais sans argent » et à la « console » chez le peintre-plaquiste. Lors de ces soirées, Delphine était de garde à la clinique.

Puis, en 2013, Cédric Jubillar déménage à Cagnac-les-Mines. Ils ne se reverront que plus tard, alors que sa mère, Séverine L., se lance dans les recherches après la disparition de Delphine Jubillar.

Le jeune homme ne note pas de changement notable, toujours « un peu foufou, un bon délire, il aimait la vie ».

Le 09/10 à 08h38

« Les gendarmes ont fait un travail énorme », assure l’amant de Delphine Jubillar

Alors que le travail des gendarmes sur la disparition de Delphine Jubillar est pointé du doigt par la défense de Cédric Jubillar durant son procès, l’amant de la disparue prend la défense des militaires.

« Les gendarmes, sur un travail de cinq ans, ils ont fait un travail énorme », déclare à RTL, Donat-Jean Maquet.

Le 09/10 à 08h33

« Je veux pouvoir me recueillir », déclare l’amant de Delphine Jubillar

Interrogé par RTL sur le procès de Cédric Jubillar, l’amant de Delphine, assure qu’il veut désormais que le corps de son amante soit retrouvé.

« Je veux que Delphine soit retrouvée. Je veux aujourd’hui pouvoir me recueillir », indique Donat-Jean Maquet.

Le 09/10 à 08h28

« C’est un coup d’épée dans l’eau », l’amant de Delphine Jubillar étrille la défense de Cédric Jubillar

Durant le procès de Cédric Jubillar, la défense de l’accusé a assuré que le téléphone de l’amant de Delphine Jubillar avait borné près du domicile du couple. Une accusation que Donat-Jean Maquet démonte.

« C’est un coup d’épée dans l’eau de la défense », assure l’amant sur RTL.

Le 09/10 à 08h22

L’amant de Delphine Jubillar assure avoir « l’intime conviction » de la culpabilité de Cédric Jubillar

Interrogé, ce jeudi 9 octobre sur RTL, l’amant de Delphine Jubillar, Donat-Jean Maquet assure avoir « l’intime conviction » de la culpabilité de Cédric Jubillar.

Le 09/10 à 08h09

« C’était une blague », répond l’accusé à ses codétenus

Alors que deux anciens codétenus ont affirmé hier avoir entendu Cédric Jubillar se vanter du meurtre de son épouse en détention, ce dernier a une fois encore nier toute culpabilité.

L’un de ses ex-codétenus, « Marco », a déclaré avoir recueili des confidences de sa part, mentionnant qu’il avait enterré le corps de Delphine Jubillar « près d’une ferme qui a brûlé à côté d’un grand arbre ».

Oui, confirme l’intéressé, il a bien parlé d’une ferme qui a brûlé, « mais c’était une blague » pour qu’on le laisse tranquille, assure-t-il.

Le 09/10 à 07h59

Cédric Jubillar s’est-il vanté du meurtre de son épouse? D’anciens codétenus divisés

L’après-midi du mercredi 8 octobre a été consacrée aux témoignages de cinq de ses ex-codétenus.

Si deux d’entre eux nient avoir entendu Cédric Jubillar se vanter du meurtre de son épouse et qu’un troisième dit ne se souvenir de rien, les deux derniers témoins ont relaté que l’accusé « fanfaronnait » en détention, se targuant d’avoir « commis le crime parfait ».

Le 09/10 à 07h41

La mère de Cédric Jubillar « regrette » de ne pas avoir pris au sérieux les menaces de son fils

Hier matin, l’audience s’est ouverte avec le témoignage de Nadine F., mère biologique de Cédric Jubillar.

Celle-ci a réaffirmé avoir été témoin de menaces de mort de son fils à l’encontre de Delphine Jubillar, trois semaines avant sa disparition.

Elle dit « regretter » de ne pas y avoir prêté davantage attention, à l’époque.

Le 09/10 à 07h32

Les témoignages de deux ex-compagnes de l’accusé très attendus

Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce nouveau direct consacré au douzième jour du procès Jubillar.

Il s’agit d’une journée très attendue car deux anciennes compagnes de Cédric Jubillar, Séverine L. et Jennifer C. doivent témoigner.

La seconde devrait déposer en visioconférence, ayant fait savoir que son état de santé ne lui permettait pas de se déplacer devant la cour.

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La « mozzarella di bufala » dans tous ses états : fraîche, frite ou fumée

Au Colonne – restaurant étoilé de 2013 à 2021, situé à proximité du palais royal de Caserte, « le Versailles italien » – le plat phare est une petite pizza… sans pâte. A sa place : un disque de mozzarella aux bords gonflés et dorés, surmonté d’une crème de basilic, d’éclats de pain de campagneet d’une sauce tomate si brûlante qu’elle fait fondre les contours. Un brin élastique sous la dent, cette margherita inversée est l’œuvre de la médiatique cheffe Rosanna Marziale, réputée en Italie pour ses créations inédites à base de mozzarella di bufala (« mozzarella de bufflonne »). Qu’elle décline en pizza comme en boule frite remplie de chocolat.

Si Cecilia Bellelli, 81 ans, a vaguement eu écho de cet établissement familial, « la baronne » comme on la surnomme, lui préfère les recettes d’antan. Au milieu de sa ferme de 1 000 bufflonnes située dans l’ancienne cité grecque de Paestum, en Campanie, elle anime chaque lundi des cours de cuisine napolitaine avec d’autres nonne (« grands-mères »). Ce matin-là, à la partition : une margherita bien sûr, la recette où la mozzarella est apparue pour la première fois sur la pizza au XIXe siècle, à Naples. Puis, la parmigiana, un millefeuille d’aubergines frites garni de mozzarella émiettée « préalablement séchée pendant deux jours, pour qu’elle perde son eau et fonde mieux », précise Cecilia Bellelli.

Vient ensuite la mozzarella in carrozza (« mozzarella en carrosse »), plat typique de la cucina povera (« cuisine pauvre ») : « On place le fromage entre deux tranches de pain rassis, on trempe le tout dans de la farine et des œufs, puis on fait frire à la poêle. C’est notre version du pain perdu ! » Sans oublier l’incontournable salade caprese, « née dans les années 1950 sur l’île voisine de Capri », avec tomates, basilic et origan. Et enfin la pastiera, un dessert pascal à base de blé cuit et de ricotta de bufflonne, obtenue à partir du petit-lait issu de la mozzarella.

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Le Royaume-Uni voudrait importer le système d’identification numérique indien et fait craindre « un risque de dérive autoritaire »

En visite en Inde, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est intéressé au système d’identification numérique indien pour développer un programme similaire outre-Manche. Omniprésent dans le pays de 1,4 milliard d’habitants, ce système suscite néanmoins de nombreuses critiques.

« Big Brother is watching you… soon ». Le Premier ministre britannique Keir Starmer est arrivé mercredi à l’aube à Bombay, deuxième ville indienne, accompagné d’une délégation de grands patrons britanniques. Au programme de cette visite: la production de longs-métrages Bollywood, un programme d’aide sociale soutenu par la prestigieuse Premier League de football, de plus en plus populaire en Inde avec 71 millions de téléspectateurs en moyenne, ainsi que des contrats commerciaux, et surtout… le système d’identification numérique indien.

Lors de sa visite à Mumbai, Keir Starmer s’est ainsi intéressé au système Aadhaar, le programme d’identification numérique de l’Inde qu’il qualifie de « succès retentissant ». Il a rencontré Nandan Nilekani, l’un de ses architectes, pour évaluer la pertinence d’un système similaire au Royaume-Uni, utilisable pour des démarches comme l’inscription scolaire et les permis.

Empreintes digitales, reconnaissance faciale et iris

Le Premier ministre britannique a souligné les avantages du modèle indien « pour moderniser » notamment la gestion des prestations sociales, mais a reconnu les critiques sur l’exclusion de certaines minorités et les risques de sécurité. L’identification numérique indienne concerne désormais la quasi totalité du 1,4 milliard d’Indiens et traite jusqu’à 80 millions de transactions par jour.

Des passants devant une affiche électorale du Bhaaratiya Janata Party (BJP) de Narendra Modi à Varanasi, dans l’État de l’Uttar Pradesh, ce samedi 16 mars. © Niharika KULKARNI/AFP

Concrètement, Aadhaar est un système biométrique géant en Inde, attribuant un numéro unique à 12 chiffres, relié aux empreintes digitales, photos d’identité et iris. Il est indispensable pour accéder à de nombreux services publics et privés, « facilitant l’authentification rapide des citoyens », selon les autorités.

Pourtant, ses détracteurs dénoncent une protection insuffisante des données personnelles, ainsi qu’une exclusion d’une partie de la population, notamment pour les plus pauvres, qui se voient refuser soins médicaux ou aides sociales faute de pièce d’identité.

Les opérateurs téléphoniques et banques ont également menacé de fermer les comptes non liés à un numéro Aadhaar, même si la Cour suprême indienne a, de son côté, affirmé que cela ne doit pas être obligatoire pour les services privés ou l’éducation. Des militants ont aussi dénoncé son usage pour priver certains électeurs musulmans du droit de vote dans le nord du pays.

Des critiques au Royaume-Uni

Partisan d’un système similaire outre-manche, Keir Starmer a expliqué lors de son voyage à Mumbai que la carte d’identité numérique sur smartphone était nécessaire pour « remédier au fait que trop de personnes peuvent venir travailler illégalement » en Grande-Bretagne. Il a précisé que la présentation de cette carte deviendrait obligatoire pour les migrants afin de prouver leur droit à travailler, et que le gouvernement encouragerait également d’autres personnes à l’utiliser car « ce serait un bon passeport ».

S’adressant aux journalistes, le locataire du 10 Downing Street a déploré les démarches administratives compliquées: « Je ne sais pas combien de fois vous avez dû chercher trois factures dans le tiroir du bas pour inscrire vos enfants à l’école, ou faire une demande pour ceci ou cela ». Il estime que « nous pourrions en tirer un avantage considérable ».

Il a aussi rappelé que l’Inde avait « déjà mis en place un système d’identification et que cela avait été un franc succès », ajoutant que « l’une des réunions à laquelle je participerai portera sur l’identification ».

Des personnes manifestent contre le programme d’identification numérique du gouvernement et la politique fiscale sur les successions pour les agriculteurs alors qu’elles se rassemblent devant la conférence du Parti travailliste à Liverpool, au Royaume-Uni, le 28 septembre 2025. © RASID NECATI ASLIM / ANADOLU / Anadolu via AFP

Mais les justifications du premier ministre ne semble pas avoir trouvé écho dans l’opnion publique britannique. Le projet de carte d’identité numérique suscite aujourd’hui un vif débat au Royaume-Uni, principalement en raison des questions de confidentialité.

Des groupes de défense des libertés civiles s’inquiètent déjà du stockage des données personnelles sur une application gouvernementale, craignant une surveillance accrue et « un risque de dérive autoritaire ». Une pétition contre ce projet a réuni plus de 2,8 millions de signatures, témoignant d’une forte opposition sociale et politique.

Par ailleurs, certains craignent que ce système n’exacerbe les difficultés des groupes marginalisés, notamment les migrants sans papiers, en augmentant leur exclusion sociale et leur précarité. Des voix politiques, y compris au sein de l’opposition conservatrice, dénoncent une mesure inefficace contre l’immigration clandestine et un « stratagème cynique » pour renforcer le contrôle étatique.

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Crise politique en France : Jordan Bardella tend de nouveau la main aux Républicains pour « une union la plus large possible ». Retrouvez les informations du 5 au 9 octobre.

En pleine crise politique, les élus locaux assurent « tenir la baraque »

A l’occasion de la 35e convention d’Intercommunalités de France, 2 000 édiles étaient réunis ce jeudi à Toulouse, malgré la crise politique au sommet de l’Etat. Face à cette situation, les élus locaux appellent, comme Anne Terlez (MoDem), vice-présidente de la communauté d’agglomération Seine-Eure, à « entrer en résistance » pour montrer que la stabilité politique « vient des territoires ».

Crèches, écoles, distribution d’eau, transports urbains, les services publics essentiels au fonctionnement du pays sont d’abord assurés par les collectivités, rappellent les élus, pour certains en colère. « On tient la baraque », affirme à l’Agence France-Presse le maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon (DVD).

Les élus des intercommunalités (communautés de communes et d’agglomérations, communautés urbaines et métropoles) sont d’autant plus critiques qu’ils prennent la plupart de leurs décisions par consensus, à l’abri des clivages partisans, sauf dans les grandes villes.

Faute d’interlocuteur gouvernemental à leur congrès, les élus ont voté une motion mercredi appelant la sphère politique nationale à « trouver la voie du compromis ».

« On entend des noms pour Matignon mais je ne suis pas sûr que ce sera de nature à débloquer la situation », a jugé Sébastien Miossec, président délégué d’Intercommunalités de France, alors que l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, dont le nom circule pour le poste de premier ministre, est attendu à Toulouse en fin d’après-midi.

A l’approche des municipales, certains s’inquiètent aussi d’un effet boomerang de la situation politique sur l’engagement citoyen. « Cela jette le discrédit sur l’action publique et la place du politique », estime notamment Sandra Le Nouvel (DVG), présidente de la communauté de communes du Kreiz Breizh, qui appelle à une « vraie décentralisation » dans « tous les domaines » pour sortir de l’ornière.

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Futur Premier ministre: la gauche est-elle aux portes de Matignon?


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Entre les députés LR et Bruno Retailleau, la défiance couve sur fond de report de la réforme des retraites

Le président du parti Les Républicains (LR), Bruno Retailleau, à sa sortie de la réunion du groupe parlementaire au Sénat, à Paris, le 7 octobre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

La droite se couche tard et se divise fort. Mercredi 8 octobre, dans la foulée du « 20 heures » de Sébastien Lecornu sur France 2, les parlementaires du parti Les Républicains (LR) se sont réunis en visioconférence jusqu’à tard dans la nuit pour discuter de leur participation au prochain gouvernement. Sont-ils désormais prêts à monter sur la « plate-forme commune » proposée par le premier ministre démissionnaire ? Le président de LR, Bruno Retailleau, a plaidé face à ses députés et sénateurs « pour une participation exigeante et conditionnelle ».

« Exigeant », le mot figurait déjà dans le communiqué de presse du parti au moment d’acter la participation de la droite dimanche à 17 h 22. C’était avant que son chef ne fasse exploser le socle commun dans un message sur X, quatre heures après, pour dénoncer un casting gouvernemental trop macroniste qui ne reflétait « pas la rupture promise ».

Mais un élément du jeu a changé depuis : la possible suspension de la réforme des retraites, demandée par les socialistes pour ne pas voter la censure. Cette piste avancée par Elisabeth Borne (qui, alors première ministre, avait porté ce texte en 2023), Bruno Retailleau refuse même de l’envisager. Le Vendéen a trop défendu cette réforme au nom du rétablissement des comptes publics et de l’implacable évolution démographique. Encore chef des sénateurs LR à l’hiver 2023, il s’est battu contre ces députés frondeurs emmenés par Aurélien Pradié. « Pour moi, être de droite, ce n’est pas être un peu moins à gauche que la gauche »,lançait-il en direction de ce dernier.

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Certains pays d’Europe ont réussi: après l’Irlande et alors que l’Italie est dans le critères de Maastricht, le Portugal prévoit des excédents budgétaires en 2025 et 2026

Le pays ibérique devrait afficher une croissance économique de 2% cette année puis de 2,3% en 2026, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier.

Le gouvernement portugais compte dégager des excédents publics de 0,3% du PIB en 2025 et de 0,1% l’an prochain, après celui de 0,5% en 2024, selon le projet de budget de l’Etat pour 2026 présenté jeudi par l’exécutif minoritaire de droite reconduit en mai dernier.

Le pays ibérique devrait afficher une croissance économique de 2% cette année puis de 2,3% en 2026, après une hausse du PIB de 2,1% l’an dernier, a par ailleurs annoncé le ministre des Finances Joaquim Miranda Sarmento lors d’une conférence de presse.

Cette semaine, c’est l’Irlande qui a annoncé qu’elle allait encore être « dans le vert ». Le pays continue de présenter pour l’an prochain un excédent budgétaire (c’est-à-dire que, grâce à cette manne, le pays perçoit plus que ce qu’il dépense), mais celui-ci est réduit de moitié, à 5,1 milliards d’euros.

La semaine dernière c’est l’Italie qui a fait savoir qu’elle était est en avance sur sa trajectoire: elle prévoit de tenir l’objectif européen de 3% de déficit public dès cette année 2025 (contre 2029 au mieux pour le France) et devrait atteindre 2,8% en 2026, selon le ministère de l’Economie transalpin.

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Un Guadeloupéen décide de braquer un supermarché pour retrouver son petit-fils en prison

Afin de retrouver son petit-fils incarcéré, un Guadeloupéen a braqué un supermarché fin septembre pour le rejoindre en prison. « Il voulait au moins aller en promenade avec lui », a expliqué son avocate.

Un Guadeloupéen de 69 ans a été condamné à quinze mois de prison dont cinq mois ferme aménageables, pour avoir braqué un centre commercial avec une carabine afin « d’entrer en prison » et y retrouver son petit-fils incarcéré, a appris l’AFP de sources concordantes, confirmant une information de la radio RCI.

Les faits se sont déroulés fin septembre à Sainte-Rose, dans le nord de la Guadeloupe. Cet ancien pompier s’était présenté, cagoule beige sur la tête, dans un supermarché jouxtant la gendarmerie locale.

Armé d’une carabine dissimulée dans un caddie, il avait réclamé la caisse après avoir pris « un morceau d’emmental et une bouteille de vin », a raconté à l’AFP Léa Le Chevillier, son avocate commise d’office. L’homme a ensuite été désarmé et interpellé par les gendarmes alors qu’il se dirigeait « tranquillement vers sa voiture, garée sur le parking », selon la même source.

« Il voulait entrer en prison pour retrouver son petit-fils »

« Il était désespéré: l’argent ne l’intéressait pas, il voulait juste entrer en prison pour y retrouver son petit-fils et au moins aller en promenade avec lui », explique Léa Le Chevillier. Selon elle, le grand-père avait vu son petit-fils au parloir « molesté par ses codétenus, avec une dent cassée ».

Outre « le profil complètement inédit de l’auteur », le commandant de la gendarmerie de Pointe-à-Pitre, Mathieu Morda, a salué « le grand professionnalisme » de ses hommes face à « une intervention compliquée », alors qu’ils se sont retrouvés face à « un individu cagoulé, en train de pousser un caddie, qui prend son arme quand ils approchent ».

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Un casier judiciaire vierge

Poursuivi pour vol avec arme, violences aggravées et rébellion, le sexagénaire, père de famille au casier judiciaire vierge, « a reconnu les faits et a pu passer en CRPC », une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Selon Léa Le Chevillier, son profil et ses problèmes cardiaques ont pesé dans la décision du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. « En général, sur ce type d’affaire, c’est plutôt trois à cinq ans de prison ferme », a-t-elle dit.

L’homme devra indemniser les victimes, suivre des soins et ne plus se rendre dans le centre commercial visé. Il conserve toutefois son droit de parloir pour y voir son petit-fils, cette fois en toute légalité.

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