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Au Soudan, au moins 13 civils tués dans une attaque contre une mosquée à El-Fasher

Un refuge où les personnes déplacées se protègent des bombardements à El-Fasher, au Soudan, le 7 octobre 2025. MOHYALDEEN M ABDALLAH / REUTERS

Au moins 13 civils ont été tués dans une attaque imputée aux paramilitaires contre une mosquée d’El-Fasher, ville assiégée dans l’ouest du Soudan, ont déclaré jeudi 9 octobre des témoins. El-Fasher est la dernière grande ville de la vaste région du Darfour qui échappe encore au contrôle total des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre depuis avril 2023 contre l’armée régulière.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Guerre au Soudan : assiégée par les Forces de soutien rapide, la ville d’El-Fasher bombardée et affamée

« Après une attaque aux obus mercredi après-midi sur la mosquée du quartier Abou Chouk, nous avons retiré 13 corps des décombres et nous les avons enterrés », a précisé un témoin. Un survivant de l’attaque a aussi fait état de 20 blessés. « Nous étions 70 familles réfugiées dans la mosquée après que les FSR ont envahi nos maisons », a-t-il ajouté.

En vingt-quatre heures, au moins 33 personnes ont été tuées dans des attaques attribuées aux paramilitaires à El-Fasher, qu’ils assiègent depuis dix-huit mois. Mardi, le service de maternité de l’hôpital de la ville avait été ciblé par une attaque de drone, qui a causé la mort de huit personnes et fait sept blessés, selon des sources médicales ayant requis l’anonymat.

Mercredi, une nouvelle attaque a fait au moins 12 morts, dont un médecin et un infirmier, et 17 blessés, selon leurs collègues. Mi-septembre, une autre attaque contre une mosquée d’El-Fasher avait fait au moins 75 morts, selon des secouristes locaux.

Une ville sous pression et une population en détresse

Depuis août, les FSR ont intensifié les tirs d’artillerie et les attaques de drones pour tenter de faire tomber El-Fasher, prenant ces dernières semaines le contrôle de plusieurs secteurs de la ville et réduisant progressivement les derniers bastions de l’armée.

Selon des images satellites analysées par le Humanitarian Research Lab (HRL) de l’université Yale, El-Fasher est ceinturée par près de 68 kilomètres de remblais, avec pour seule issue un corridor de 3 à 4 kilomètres.

Plus d’un million de personnes ont, malgré les risques, fui la ville depuis le début de la guerre, soit 10 % de l’ensemble des déplacés du pays, selon l’ONU. La population de la ville, autrefois la plus grande de la région, a diminué d’environ 62 %, passant de plus d’un million d’habitants à environ 413 000, selon l’Organisation internationale pour les migrations.

Les frappes étant quotidiennes selon les civils, de nombreux habitants se réfugient dans des abris de fortune creusés dans les cours. Après plus d’un an de siège, la ville est presque à court de tout. Même la nourriture pour animaux, utilisée comme dernier recours après la fermeture de la majorité des cuisines collectives, est devenue rare et hors de prix. La guerre au Soudan a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué ce que l’ONU qualifie de « pire crise humanitaire au monde ».

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Au Soudan, dévasté par deux ans de guerre civile, le conflit s’étend

Le Monde avec AFP

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1.426,30 euros nets par mois et même moins: la moitié des dirigeants de TPE gagnent moins que le Smic

Un tiers de ces artisans, commerçants et dirigeants de TPE déclarent même toucher moins de 1.000 euros par mois, selon une étude du syndicat des indépendants et des TPE.

Près de la moitié des dirigeants des très petites entreprises (TPE) se versent des salaires inférieurs au Smic, soit moins de 1.426,30 euros nets par mois, pour 50 heures de travail par semaine en moyenne, selon une étude du syndicat des indépendants et des TPE (SDI) publiée jeudi.

Un tiers de ces artisans, commerçants et dirigeants de TPE déclarent même toucher moins de 1.000 euros par mois, d’après cette étude.

Ces chiffres issus d’un sondage trimestriel, qui consulte les chefs d’entreprises comptant moins de dix employés et réalisant un chiffre d’affaire annuel inférieur à 2 millions d’euros, décrivent une conjoncture difficile.

La majorité des dirigeants interrogés constatent une baisse de leur activité par rapport au trimestre précédent. Cette tendance est marquée par un ralentissement généralisé des commandes.

50 heures de travail par semaine

En proie à des problèmes de trésorerie (56%) et de recrutement (84%), ils sont plus de neuf sur dix à exprimer un sentiment négatif vis-à-vis de leur activité. Un niveau jamais atteint ces deux dernières années, soit depuis le lancement de ce baromètre trimestriel réalisé par le SDI.

Ces difficultés poussent 16% des dirigeants de TPE à envisager de cesser leur activité d’ici la fin de l’année, alors que les défaillances d’entreprises ont continué à progresser au deuxième trimestre.

En 2021, la France comptait plus de 4 millions de TPE, qui employaient 2,6 millions de salariés, d’après l’Insee. Elles représentent près d’un dixième du produit intérieur brut (PIB) français.

Peu exportatrices, ces petites structures sont particulièrement dépendantes de la conjoncture nationale.

Celle-ci est marquée par un contexte d’incertitude budgétaire, dont le dernier épisode est la démission surprise lundi du Premier ministre Sébastien Lecornu, à quelques jours de la présentation prévue du budget par son gouvernement.

Le Premier ministre démissionnaire avait notamment annoncé qu’il comptait baisser la CVAE, un impôt sur la production, « qui pèse principalement sur les PME ». La majorité des TPE affichent des chiffres d’affaire inférieurs à 500.000 euros et sont donc déjà exonérées de la CVAE.

Cette enquête du SDI a été réalisée du 25 au 30 septembre auprès de 1.608 dirigeants de TPE.

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