Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, le 26 septembre 2024. FRANK FRANKLIN II/AP

A quelques semaines de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU), les Etats-Unis prennent une mesure punitive exceptionnelle. Dans un communiqué, le département d’Etat a annoncé l’annulation ou le refus d’accorder des visas aux membres de l’Autorité palestinienne (AP) et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Soit près de 80 personnes, selon l’agence Associated Press. Seuls les diplomates relevant de la mission palestinienne à l’ONU pourront accomplir leur travail, au nom d’un statut particulier. Mahmoud Abbas lui-même pourrait être ainsi privé d’un nouveau discours devant l’Assemblée générale. « L’administration Trump a été claire, souligne le communiqué. Il est dans l’intérêt de notre sécurité nationale de tenir l’OLP et l’AP pour responsable du fait qu’ils ne respectent pas leurs engagements, et portent atteinte aux perspectives de paix », précise le communiqué.

Quels sont les reproches adressés à la direction palestinienne ? Elle devrait, selon le département d’Etat, répudier le terrorisme – « dont le massacre du 7-Octobre » – et mettre un terme à l’incitation au terrorisme dans l’éducation. « L’AP doit aussi arrêter ses efforts pour contourner les négociations par la voie de campagnes internationales relevant de la guerre judiciaire », une référence aux procédures lancées devant la Cour pénale internationale (CPI) et devant la Cour internationale de justice (CIJ). Selon le département d’Etat, ces initiatives auraient « contribué au refus du Hamas de relâcher les otages et à l’effondrement des négociations de cessez-le-feu à Gaza. »

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Le cadavre a été retrouvé par la police mercredi dans le jardin d’une maison inoccupée d’un quartier résidentiel de la commune d’Audincourt. Une autopsie prévue vendredi après-midi permettra d’en savoir plus sur les causes du décès.

Le corps d’un homme mort et méconnaissable, gisant à proximité d’une importante flaque de sang, a été découvert dans un jardin à Audincourt (Doubs), a indiqué ce jeudi 28 août le procureur de Montbéliard.

Le cadavre a été retrouvé par la police mercredi dans le jardin d’une maison inoccupée d’un quartier résidentiel de la commune d’Audincourt, dans l’agglomération de Montbéliard, selon le procureur Paul-Édouard Lallois.

La piste criminelle est privilégiée, il y a « des signes de mort violente, mais pour l’instant on ne sait pas de quoi il est mort exactement », précise le magistrat. Une autopsie prévue vendredi après midi permettra d’en savoir plus sur les causes du décès.

« Des traces de terre sur le dos »

Le visage de l’homme « est très dégradé » et son corps présente « des traces de terre sur le dos, laissant penser qu’il s’est ou a été trainé au sol », selon Paul-Édouard Lallois. D’après les premières constatations du médecin légiste sur place, le décès pourrait être « récent » et « remonter à mercredi matin », le jour où le corps a été découvert, ajoute-t-il.

« Le visage de la victime étant méconnaissable, elle doit encore être formellement identifiée par comparaisons digitales et ADN », souligne encore le procureur.

Une sacoche se trouvait à proximité du corps avec des documents d’identité correspondant à ceux d’un homme de 48 ans domicilié en Alsace et qui était défavorablement connu de la police pour des faits de droit commun. Une enquête a été ouverte et confiée à la DCOS (Division de la criminalité organisée et spécialisée).

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Une soixantaine de volontaires était réunie ce matin à Châteauroux-les-Alpes pour une battue afin de retrouver Robert Teurlay, disparu depuis lundi. Celle-ci n’a rien donné, mais l’enquête continue.

C’est sous une pluie intense que des groupes de volontaires sont partis ce matin de la mairie de Châteauroux-les-Alpes, à la recherche de Robert Teurlay, disparu depuis ce lundi 25 août. Par groupes de cinq ou six personnes, accompagnés d’un pompier et d’un gendarme, les volontaires ont sillonné différents secteurs, identifiés grâce au travail des maître-chien les jours précédents.

L’objectif est d’aller au-delà des abords des chemins pour des levées de doutes. “Ce sont des endroits qu’on a déjà vérifié trois fois, mais on veut fermer des portes”, précise le commandant de la compagnie de gendarmerie de Briançon, Bruno Silvy.

« Je ne pouvais pas rester à la maison »

Entre ruisseaux, champs et forêt, chaque recoin a été fouillé. Ils étaient près d’une soixantaine à participer à la battue. “On était nombreux donc ça fait plaisir que tout le monde se soutient”, se réjouit Eric, un habitant de Châteauroux-les-Alpes.

Au village, la disparition de Robert Teurlay suscite toujours beaucoup d’émotion : “Je le connais bien ainsi que son fils, donc je ne pouvais pas rester à la maison, c’est impossible.” Depuis lundi, Alain, un autre habitant de la commune, recherche aux alentours de chez lui. “On a cherché toute la journée d’hier et on a fait les canaux et les chemins”, développe le sexagénaire.

Une prise en stop?

La battue s’est terminée aux alentours de midi en raison des conditions climatiques. “Pour l’instant, on a des éléments qui concordent avec ce que l’on sait déjà”, conclut le commandant Bruno Silvy. Tous les actes d’enquête n’ont pas lieu en pleine nature : les images des caméras de vidéosurveillance de la commune sont exploitées et divers témoignages sont analysés.

Une des possibilités : que Robert Teurlay ait été pris en stop. Il est maintenant sûr que l’octogénaire n’a pas utilisé sa voiture, mais il a pu être déposé par un automobiliste qui n’était pas au courant des recherches.

Un homme porteur d’Alzheimer

Selon nos informations, Robert Teurlay est porteur de la maladie d’Alzheimer. “ Ce n’est pas la première fois qu’il disparaît.”, confie une source proche de l’enquête. Lors de sa précédente disparition, il était parti loin en voiture.

Autre difficulté majeure, Robert Teurlay ne peut pas être gélolocalisé :“Il est impossible de l’identifier par le biais d’un téléphone, car il n’en avait pas.” Les recherches se poursuivent. Dans les prochains jours, des moyens aériens devraient être déployés si les conditions météorologiques le permettent.

Jade Buisson et Thibaut Ghironi

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