« Puissant malaise » dans la communauté juive: Olivier Faure juge « honteuse » l’accusation de Jérôme Guedj

Le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj a chargé le 16 septembre dernier le patron du PS et député de la Seine-et-Marne Olivier Faure, l’accusant d’avoir suscité « un puissant malaise par delà les frontières de la communauté juive ».

Olivier Faure a jugé « honteuses » les accusations portées par son collègue socialiste Jérôme Guedj, qui avait estimé que le patron du PS avait suscité « un puissant malaise par delà les frontières de la communauté juive » en tenant des propos polémiques sur les réseaux sociaux.

« Si vous lisez l’interview qu’il a donnée, elle est honteuse: laisser penser un seul instant que je puisse, moi, avoir la moindre pensée antisémite, c’est une folie », a déclaré Olivier Faure sur TF1 jeudi.

Affirmant s’être « accroché » avec lui lors d’une réunion, le premier secrétaire du PS a reproché au député de l’Essonne, son opposant au sein du parti, d' »instrumentaliser cet échange sur les réseaux sociaux pour en faire un élément de construction personnelle ».

Au cœur de la polémique, la réponse d’Olivier Faure à l’ancien porte-parole de l’armée israélienne, Julien Bahloul, très actif sur les réseaux sociaux. Le responsable socialiste ayant appelé à pavoiser les mairies françaises du drapeau palestinien le 22 septembre, lorsque la France va officiellement reconnaître l’État de Palestine, il lui avait fait remarquer que la date correspondait cette année à celle du Nouvel an juif.

« Je m’adressais à un activiste sur les réseaux sociaux »

« Tant que vous penserez que vous ne pouvez fêter le Nouvel an juif et l’an 1 d’un État palestinien, vous ne sèmerez que la haine, le désespoir et la mort », avait alors répondu Olivier Faure. Une « faute » avait dénoncé Jérôme Guedj mardi dans les colonnes du quotidien L’Opinion.

« Par sa réponse savamment alambiquée, en mêlant une fête religieuse comme Roch Hachana et un événement géopolitique majeur, la reconnaissance de la Palestine, Olivier Faure a créé un puissant malaise par-delà les frontières de la communauté juive », a-t-il déploré.

« Je m’adressais à un activiste sur les réseaux sociaux, peut-être aurais-je dû m’épargner cette réponse à cet homme qui en permanence harcèle sur les réseaux sociaux », a expliqué Olivier Faure. « Je lui répondais à lui et non pas au monde des Français juifs ou au monde juif dans son ensemble », a-t-il insisté.

« Si j’ai demandé à ce que le drapeau palestinien pavoise des mairies françaises le 22 septembre, c’est simplement parce que c’est le jour où le président de la République va commettre un geste qui est extrêmement puissant, fort, puisqu’il va reconnaître, au nom du peuple français l’État de Palestine », a-t-il argumenté.

« Ça doit être interprété par le gouvernement d’extrême droite israélien non pas comme la volonté d’un homme seul, mais comme celui d’un peuple entier », a-t-il ajouté.

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« Charlie Kirk, nous voilà ! » : à Paris, une partie de l’extrême droite rend hommage à l’influenceur américain

Nicolas Conquer, militant franco-américain pro-Trump, lors d’un hommage à la figure influente du mouvement MAGA Charlie Kirk, à Paris, le 19 septembre 2025. ALAIN JOCARD/AFP

Ils le jurent : Charlie Kirk est leur « martyr », leur « héros ». Vendredi 19 septembre, environ 250 personnes se sont rassemblées sous le soleil de fin septembre, au pied de la statue équestre de Lafayette, cours la Reine, dans le 8e arrondissement de Paris. Ils sont venus « rendre hommage » à Kirk, influenceur et figure influente du mouvement MAGA (Make America Great Again), assassiné le 10 septembre dans l’Utah. Et si les motivations du principal suspect, Tyler Robinson, 22 ans, restent encore floues, les personnes présentes en sont persuadées : c’est l’extrême gauche qui est à l’œuvre.

Sur une petite scène, deux bannières représentent Charlie Kirk dessiné, avec le slogan « Je suis Charlie », apparu lors des attentats islamistes contre la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Peu importe que le journal défende des valeurs à l’opposé de celles exprimées vendredi soir (notamment la laïcité, la liberté des femmes à disposer de leur corps). Peu importe que rien ne relie l’idéologie des frères Kouachi, responsables de l’attaque de l’hebdomadaire français, à celle, pas encore définie, de Tyler Robinson. L’organisateur de l’événement, Nicolas Conquer, affirme qu’il y a un lien entre les deux Charlie : « Les mêmes balles les ont tués. »

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Les Experts : Taxation des riches, les Français favorables


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En direct, Gaza : l’armée israélienne étend ses opérations dans la ville de Gaza, au moins 44 Palestiniens tués samedi

Pour le secrétaire général de l’ONU, il ne faut pas être « intimidé » par Israël

« Il y a eu une progression constante des mesures du gouvernement israélien pour complètement détruire Gaza et mettre en place une annexion insidieuse de la Cisjordanie », a dénoncé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’Agence France-Presse, vendredi.

Avec la reconnaissance de l’Etat palestinien par la France et plusieurs autres pays, prévue lundi lors d’un sommet aux Nations unies, des responsables israéliens ont ouvertement menacé Paris de représailles diplomatiques, mais aussi d’annexer la Cisjordanie, occupée par Israël depuis 1967. Mais pour Antonio Guterres, quel que soit le « prétexte » utilisé par Israël pour sa politique dans les territoires palestiniens ou contre des capitales affichant leur soutien à un Etat palestinien, il s’agit en fait d’une « action constante, étape par étape, mise en place par le gouvernement d’Israël pour ne pas permettre aux Palestiniens d’avoir un Etat ».

« Alors nous ne devons pas nous sentir intimidés par le risque de représailles, parce que, quoi que nous fassions, ces actions vont continuer, a-t-il estimé. Je pense qu’il est important qu’[Israël] se sente de plus en plus isolé pour pouvoir changer. »

Fervent soutien de la solution à deux Etats, le secrétaire général de l’ONU a qualifié la perspective de nouvelles reconnaissances de la Palestine comme un « symbole extrêmement important pour le peuple palestinien ».

« Quelle est l’alternative ? » à la solution à deux Etats, a-t-il lancé. « Une solution à un Etat, où des millions de Palestiniens seront soit expulsés soit soumis à l’occupation, l’assujettissement, la discrimination, sans droits sur leur propre terre ? C’est totalement inacceptable au XXIe siècle. »

Il a une nouvelle fois réclamé un cessez-le-feu à Gaza : « Ce dont nous sommes témoins à Gaza est terrible. C’est le pire niveau de mort et de destruction que j’ai vu depuis que je suis secrétaire général, probablement de toute ma vie. »

« Je pense fermement que c’est moralement, politiquement et légalement intolérable », a-t-il insisté, refusant d’utiliser le mot de « génocide » en l’absence de décision de justice à ce sujet.

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Pourquoi la baisse des taux d’intérêt de la Fed affecte (en partie) le business des géants des stablecoins

En étant principalement exposés aux bons du Trésor américain, les stablecoins américains sont devenus sensibles aux décisions de la Réserve fédérale.

Si une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale (Fed) est souvent bon signe pour le marché crypto, le sujet est un peu plus délicat du côté des émetteurs de stablecoins. En vogue depuis quelques mois, ce marché est principalement porté par deux sociétés américaines: Tether, avec l’USDT (171 milliards de dollars de capitalisation), et Circle, avec l’USDC (63 milliards de dollars).

Pour rappel, un stablecoin (ou cryptomonnaie stable) est une cryptomonnaie adossée à une monnaie fiduciaire comme l’euro ou le dollar. Pour détenir un stablecoin dollar, un utilisateur doit fournir de la monnaie traditionnelle aux sociétés émettrices d’un stablecoin dollar, comme Tether ou Circle. Elles investissent ensuite majoritairement cet argent dans des bons du Trésor américain, des actifs considérés comme sûrs et liquides, afin de garantir la parité du stablecoin avec le dollar.

Un processus qui rend ces entreprises dépendantes des bons du Trésor américain pour générer des revenus sur leur réserves. Or, les revenus générés par les intérêts des bons du Trésor varient eux-mêmes en fonction des décisions de la Fed, étant plus faibles si la Fed baisse ses taux et inversement.

« Pas vraiment pénalisés »

Selon le spécialiste CCData, une baisse de 50 points de base de la Fed peut conduire à une perte de 625 millions de dollars de revenus par an pour les principaux émetteurs de stablecoins. Un chiffre qui reste à nuancer, si l’on prend en compte les résultats financiers de ces derniers. À titre d’exemple, fin juillet 2025, Tether a annoncé un bénéfice net de 4,9 milliards de dollars sur le deuxième trimestre de l’année.

Mercredi 17 septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a baissé ses taux d’intérêt d’un quart de point de pourcentage, pour la première fois de l’année. De quoi faire grincer des dents les émetteurs de stablecoins? Ces derniers « ne sont pas vraiment pénalisés par la baisse des taux. En réalité, lorsque les taux baissent, la demande de rendement des stablecoins augmente souvent, une dynamique que le marché n’a pas encore pleinement saisie », préfère nuancer le président de Coinfun, Chris Perkins, dans un communiqué consulté par le média The Block.

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Harvard placée sous surveillance financière par l’administration Trump

L’université américaine Harvard, à Cambridge (Massachusetts), le 4 septembre 2025. SHANNON STAPLETON / REUTERS

Le ministère de l’éducation américain a annoncé dans un communiqué, vendredi 19 septembre, avoir placé l’université Harvard sous le statut de « surveillance renforcée des fonds » en raison de « préoccupations croissantes concernant [sa] situation financière ».

Selon le ministère, ce statut impose à la plus ancienne et prestigieuse université américaine d’utiliser désormais ses propres fonds pour avancer l’aide fédérale allouée aux étudiants avant de pouvoir récupérer ces sommes auprès de l’Etat.

« Les étudiants continueront à avoir accès au financement fédéral, mais Harvard devra couvrir les versements initiaux afin de garantir que l’université dépense les fonds publics de manière responsable », détaille le texte. Le ministère exige en outre qu’Harvard « fournisse une lettre de crédit irrévocable de 36 millions de dollars [environ 31 millions d’euros] ou une autre garantie financière jugée acceptable ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Les universités américaines transigent avec l’administration Trump

« Ecran de fumée »

Cette nouvelle offensive contre l’institution survient quelque temps après une première victoire judiciaire de Harvard face à l’administration Trump, qui l’accuse de servir de vivier à l’idéologie « woke » et de ne pas avoir suffisamment protégé ses étudiants juifs lors des manifestations propalestiniennes.

Le 3 septembre, une juge de Boston a ordonné l’annulation du gel des quelque 2,6 milliards de financements décidé par le gouvernement. Dans sa décision, elle accuse l’administration d’avoir « utilisé l’antisémitisme comme écran de fumée » pour mener une attaque « idéologiquement motivée ».

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Harvard remporte une victoire judiciaire importante face à Donald Trump

Harvard, qui n’a pas réagi à la décision du ministère de l’éducation américain, a annoncé vendredi avoir commencé à récupérer une partie des fonds qui avaient été gelés. « Nous nous réjouissons du versement de 46 millions de dollars de financements à la recherche par le ministère de la santé. Il s’agit d’une première étape, et nous espérons voir tous nos financements rétablis de la part de toutes les agences de l’Etat », écrit l’institution dans un communiqué.

Le Monde avec AFP

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Le Pentagone veut imposer aux journalistes son autorisation avant la publication d’une information

Le secrétaire à la défense américain, Pete Hegseth, lors d’une cérémonie nationale de reconnaissance des prisonniers de guerre et des disparus au combat, au Pentagone, à Washington, le 19 septembre 2025. JULIA DEMAREE NIKHINSON / AP

L’administration de Donald Trump s’est lancée dans une nouvelle croisade contre la presse. Dans un e-mail envoyé aux médias, le Pentagone exige des journalistes qu’ils s’engagent à ne pas recueillir ni publier d’informations sans autorisation préalable, a révélé The Washington Post, vendredi 19 septembre. Le département de la défense américain avertit qu’il révoquera les accréditations de presse de ceux qui ne se conforment pas à cette mesure, s’il considère qu’il y a une menace pour la sécurité nationale.

« Le département de la guerre reste attaché à la transparence afin de promouvoir la responsabilité et la confiance du public », est-il écrit dans le document de 17 pages, qui utilise le nouveau nom du département de la défense, décidé par Donald Trump. « Cependant, les informations du [département] doivent être approuvées par un responsable habilité avant d’être rendues publiques, même si elles ne sont pas classifiées », ajoute le message.

En avril, le secrétaire à la défense, Pete Hegseth – ancien présentateur de la chaîne conservatrice Fox News – s’en était déjà pris à la presse après avoir été accusé d’avoir partagé avec sa famille sur la messagerie Signal des informations sur un bombardement américain au Yémen.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’intégralité des messages ultraconfidentiels sur le plan d’attaque de l’administration Trump au Yémen, révélés par « The Atlantic »

Des déplacements dans le Pentagone interdits

Selon le document envoyé vendredi, les journalistes doivent également s’engager par signature à ne pas se déplacer dans certaines parties du Pentagone. A défaut, ils perdront ou ne recevront pas d’accréditation pour accéder au bâtiment. Depuis quelque temps, les journalistes n’étaient déjà plus autorisés à traverser certaines parties du Pentagone sans être accompagnées d’un membre du personnel.

« La presse n’est plus autorisée à circuler librement dans les couloirs d’un bâtiment sécurisé », a écrit Pete Hegseth, sur X. « Il faut porter un badge et respecter les règles, sinon on rentre chez soi », a-t-il ajouté.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Donald Trump ressuscite le département de la guerre, pour que l’armée ne soit plus seulement « sur la défensive »

« Il s’agit de directives de base et de bon sens visant à protéger les informations sensibles ainsi que la sécurité nationale et la sécurité de tous ceux qui travaillent au Pentagone », a déclaré le porte-parole du département de la défense, Sean Parnell.

Des conférences de presse de plus en plus rares

Depuis le début du second mandat de Donald Trump, le département de la défense américain a opéré plusieurs tours de vis pour restreindre la liberté de la presse. Au mois de février, plusieurs médias historiques du Pentagone – dont NBC News et The New York Times – ont été expulsés des bureaux qui leur étaient réservés dans le bâtiment, et ils ont été remplacés par des organes conservateurs comme la chaîne pro-Trump Newsmax. The Washington Post a également perdu par la suite son emplacement dans le Pentagone. Les conférences de presse avec les porte-paroles de Pete Hegseth ont, quant à elles, été réduites à la portion congrue.

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Les restrictions ne s’arrêtent pas au Pentagone. L’agence Associated Press a notamment été bannie du bureau Ovale et de l’avion présidentiel Air Force One après avoir refusé d’utiliser le terme « golfe d’Amérique » pour désigner le golfe du Mexique, comme tente de l’imposer Donald Trump. L’affaire est toujours en instance devant un tribunal fédéral.

The Washington Post relate un événement qui illustre la nouvelle donne : dans la salle de presse du Pentagone, les photos de la trentaine de correspondants des grands médias chargés de couvrir l’actualité du département ont été retirées. Une simple feuille de papier avec l’inscription « En cours de mise à jour » a été scotchée à la place.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le « Washington Post » dans la tempête de la présidence Trump

Le Monde

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Meta dévoile les Meta Ray-Ban Display, ses premières lunettes connectées avec un écran intégré, pour encore plus de réalité augmentée et moins de smartphone

Lors de sa conférence Connect, Meta a levé le voile sur ses premières lunettes connectées disposant d’un écran permettant de réaliser diverses tâches sans sortir son smartphone, et a aussi renouvelé ses Ray-Ban Meta en leur offrant notamment une meilleure autonomie.

Meta Ray-Ban Display, Ray-Ban Meta (Gen 2)… Comme attendu, Mark Zuckerberg a dévoilé les nouvelles lunettes connectées conçues par son entreprise lors de sa conférence annuelle, Connect. Alors que la surprise a été gâchée deux jours avant cet événement par la société elle-même, le PDG a fait comme si de rien n’était.

Un écran pour moins dépendre du smartphone?

Ont ainsi été présentées les premières lunettes connectées de Meta dotées d’un écran, les Meta Ray-Ban Display. L’objectif avec cette paire est de permettre aux utilisateurs de réaliser des tâches au quotidien sans avoir à sortir leur smartphone – Mark Zuckerberg ne cache pas que pour lui le smartphone est presque un objet du passé. Grâce à l’écran intégré dans le verre droit, ils pourront consulter leurs messages et passer des appels vidéo, prendre des photos, mais aussi suivre un itinéraire.

Ils auront également l’opportunité d’échanger avec une personne parlant une autre langue sans problème, car les lunettes fourniront une traduction en temps réel. Les Meta Ray-Ban Display pourront par ailleurs afficher des sous-titres lorsque leur porteur regardera un panneau dans une autre langue, par exemple. Sans oublier l’assistant Meta AI capable de répondre aux questions reposant sur des éléments visuels. Autant d’informations qui s’afficheront sur un écran de 600×600 pixels, haute résolution, qui offre des images nettes, colorées et lumineuses à l’intérieur comme à l’extérieur, selon Meta.

Des lunettes contrôlées avec un bracelet

En plus de cet écran, les Meta Ray-Ban Display sont dotés de microphones, de haut-parleurs et de caméras, pour entre autres, écouter de la musique. Elles se contrôlent à l’aide d’un bracelet appelé Meta Neural Band, capable d’interpréter les signaux électromyographiques, soit les impulsions envoyées aux muscles de l’avant-bras par le cerveau. Ainsi, des mouvements de main permettront de faire défiler, cliquer et bientôt écrire des messages. Conçu pour être durable, léger et confortable, il peut tenir jusqu’à 18 heures, d’après l’entreprise. Proposé en trois tailles, il est aussi certifié IPX7 pour résister à l’eau.

Le bracelet électromyographique qui permet de contrôler les Meta Ray-Ban Display. © Capture d’écran / Meta

Meta promet également des lunettes au design élégant et agréables à porter, surtout au niveau du poids. Grâce aux charnières surdimensionnées en titane et des batteries ultra-fines en acier permettant d’affiner les branches, elles ne pèsent que 69 grammes, soit une vingtaine de grammes de plus que les Ray-Ban Meta (entre 44 et 49 grammes selon le modèle).

Les batteries intégrées dans les branches offriraient jusqu’à six heures d’autonomie en usage mixte par charge et jusqu’à 30 heures avec l’étui de charge.

Une meilleure autonomie pour les Ray-Ban Meta (Gen 2)

Meta a aussi profité de sa conférence pour lancer les successeures des premières Ray-Ban Meta, sorties en septembre 2023. Baptisées sobrement Ray-Ban Meta (Gen 2), elles s’améliorent surtout en autonomie, étant capables de tenir presque deux fois plus longtemps que les premières. Selon l’entreprise, elles peuvent ainsi tenir jusqu’à huit heures en usage classique et jusqu’à 48 heures supplémentaires avec l’étui complètement chargé. Elles se rechargent également rapidement, 20 minutes offrant 50% de batterie d’après Meta.

Si les Ray-Ban Meta étaient déjà capables de prendre des vidéos, les Gen 2 peuvent, elles, le faire en 3K Ultra HD avec une caméra ultra-grand-angle de 12 Mpx, pour des résultats plus nets, plus fluides et plus colorés, estime la société de Mark Zuckerberg.

Les Ray-Ban Meta (Gen 2) disposent d’une meilleure autonomie. © Capture d’écran / Meta Store

Ces lunettes ne changent pas au niveau du design, mais elles bénéficient d’autres nouveautés logicielles, comme Conversation Focus, qui utilise les haut-parleurs à conduction ouverte pour amplifier la voix d’un interlocuteur afin que leur porteur puisse l’entendre dans les environnements bruyants (cafés, parcs…). Cette fonction sera plus tard disponible sur les Ray-Ban Meta et les Oakley Meta HSTN grâce à une mise à jour.

Prix et disponibilités

Disponibles dans différents styles (Wayfarer, Skyler et Headliner) et couleurs (noir, gris, violet…), les Ray-Ban Meta (Gen 2) sont disponibles dès aujourd’hui sur meta.com et Ray-Ban.com, à partir de 419 euros.

Pour les Meta Ray-Ban Display, qui se décinent en deux couleurs (noir et sable), il faudra être plus patient. Elles seront commercialisées dès le 30 septembre aux États-Unis, mais n’arriveront en France que début 2026. Leur prix français n’est pas encore connu, mais elles seront vendues à partir de 799 dollars outre-Atlantique.

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