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La dérive meurtrière d’un « citoyen souverain » en Australie rappelle que ce mouvement conspirationniste perdure

Devant la propriété de l’auteur de la fusillade le 26 août, dans les Alpes australiennes.

Dans la région montagneuse des Alpes australiennes, à 300 kilomètres au nord-est de Melbourne, dix policiers arrivent, au matin du mardi 26 août, sur une propriété boisée d’une vingtaine d’hectares. Trois d’entre eux s’avancent vers le domicile de Dezi Freeman, né Desmond Filby, munis de mandats de perquisition pour des infractions sexuelles présumées.

Sans doute, l’homme, vêtu d’un jogging kaki et d’une veste de pluie, les observe-t-il déjà. Il est en tout cas suspecté d’avoir abattu, de sang-froid, deux agents. Un troisième a été gravement blessé. Le père de famille se volatilise ensuite, lourdement armé, dans la forêt environnante qu’il connaît sur le bout des doigts pour y avoir pratiqué différentes techniques de survie.

Commence alors, sans résultat pour l’heure, une gigantesque chasse à l’homme, suivie en direct par tout un pays qui découvre, abasourdi, le portrait de cet autoproclamé « citoyen souverain » et la dangerosité de la mouvance marginale, qui n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis le début de la pandémie de Covid-19.

« J’ai été magistrat de 2001 à 2023. Au cours des dix dernières années, j’ai vu défiler un nombre exponentiel de citoyens souverains, jusqu’à un par semaine. Certains m’ont menacé de mort, d’autres ont émis des mandats d’arrêt à mon encontre devant des tribunaux factices et ont même tenté de m’arrêter », raconte David Heilpern, désormais doyen de la faculté de droit de l’université Southern Cross, dans l’Etat de Nouvelle-Galles du Sud.

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« Bloquons tout »: « Les Insoumis ne représentent pas la colère insoumise qu’ils prétendent incarner », lance Jean-Philippe Tanguy, député RN


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Chute du gouvernement Bayrou : ce qu’ont voté les députés, groupe par groupe

Des députés applaudissent lors de la proclamation des résultats du scrutin, alors que le gouvernement de François Bayrou vient d’être renversé, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 8 septembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

Sans surprise, les députés ont renversé, lundi 8 septembre, le premier ministre, François Bayrou, en lui refusant la confiance à une nette majorité lors d’un vote qu’il avait sollicité sur l’état des finances publiques. Dans la soirée, l’Elysée a annoncé qu’Emmanuel Macron « pren[ait] acte » de ce scrutin et qu’il nommerait un nouveau chef du gouvernement « dans les tout prochains jours ».

Sur les 573 députés amenés à voter, une large majorité – 364 élus – ont voté contre la confiance au gouvernement tandis que 194, issus notamment des rangs de la coalition gouvernementale, ont voté pour. Quinze députés se sont abstenus. Retrouvez la répartition par groupe parlementaire :

  • A gauche, tous les députés ont voté contre : les 71 « insoumis », les 66 socialistes, les 38 écologistes et les 17 élus du groupe Gauche démocrate et républicaine, qui comprend notamment les élus communistes.
  • Du côté de l’extrême droite aussi, pas une voix n’a manqué pour s’opposer à la confiance du premier ministre : les 123 élus du Rassemblement national et les quinze élus de l’Union des droites pour la République d’Eric Ciotti.
  • Dans le bloc central, les groupes MoDem – 36 députés – et Horizons – 34 députés – ont fait le plein de voix en faveur de François Bayrou. Dans le groupe présidentiel Ensemble pour la République, 90 élus ont voté pour la confiance et une députée, Violette Spillebout, s’est abstenue, en raison des prises de position du premier ministre sur l’affaire de Bétharram – elle avait été corapporteuse d’une commission d’enquête à ce sujet.
  • Alors que Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine (qui rassemble les députés du parti Les Républicains, LR) avait donné une « liberté de vote » à ses députés, ceux-ci ont affiché leur division au moment de prendre position : 27 élus Les Républicains ont voté pour la confiance ; 13 contre et 9 se sont abstenus.
  • Le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT), réunissant des élus centristes, divers droite et régionaux, ont majoritairement voté contre : 15 se sont opposés à M. Bayrou, 4 ont voté pour et 4 se sont abstenus.
  • Du côté des non-inscrits, 3 ont voté pour la confiance, 6 contre et un député s’est abstenu.

Retrouvez le détail du vote dans notre tableau

Vous pouvez filtrer les recherches par nom de député, par groupe politique à l’Assemblée nationale ou par vote (pour, contre ou abstention).

Le résultat détaillé du vote

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« Bloquons tout »: la journée de mobilisation à travers la France en photos


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Anti-IVG, pro-armes, influenceur… Qui est Charlie Kirk, l’allié de Donald Trump tué par balle?

L’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, tué ce mercredi par balle, a milité ces dernières années contre l’IVG et pour le port d’armes à feu, défendant une vision ultra-traditionnelle de la famille.

L’influenceur conservateur Charlie Kirk, mort par balle ce mercredi 10 septembre, est une voix majeure de la jeunesse pro-Trump aux États-Unis: le polémiste pilote un des podcasts les plus écoutés du pays et organise régulièrement des joutes oratoires sur les campus universitaires.

Agé de 31 ans, il s’est imposé comme un rouage important de la campagne de Donald Trump pour reconquérir la Maison Blanche l’an dernier, grâce à son organisation Turning Point, qui a organisé des opérations massives de porte-à-porte dans les États clés.

L’IVG, « l’Holocauste de notre époque »

Son influence, 7,3 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, a largement servi le tribun de 79 ans pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception utra-traditionnelle de la famille.

Volontiers provocateur, ce grand brun, qui défend le port d’armes à feu, écume les campus universitaires depuis plusieurs années. C’est lors d’un événement de ce type dans l’Utah mercredi qu’il s’est fait tirer dessus, selon plusieurs médias américains. Une agression largement condamnée par la classe politique américaine, à droite comme à gauche.

Dans ces rassemblements, il invite les étudiants à débattre avec lui, devant ses caméras et des centaines de partisans. L’occasion de dérouler sa rhétorique radicale face à des contradicteurs mal préparés, pour alimenter des boucles virales sur les réseaux.

Lors d’un rassemblement en octobre au Nevada, où il martelait sa volonté d' »éradiquer tous les avortements » car l’IVG « est l’Holocauste de notre époque », et affirmait que l’administration Biden avait créé « l’équivalent d’Expedia pour les (migrants) clandestins ». Ou encore que « la résistance face à la tyrannie peut avoir une dimension biblique ».

« Il apporte des idées différentes auxquelles certains d’entre nous croient, mais qu’ils ont parfois peur d’exprimer ouvertement », applaudissait à l’époque Eric Hansen, 22 ans, venu l’écouter sur le campus de Reno.

De la désinformation sur les gilets jaunes

« Charlie Kirk est un nationaliste chrétien charismatique, qui sert de porte-parole au trumpisme et aux idées extrémistes », résume Kyle Spencer, auteure d’un livre pour lequel elle a suivi pendant plusieurs années son mouvement de jeunesse, Turning Point USA.

Co-fondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux États-Unis. Elle couve une armée de militants enthousiastes, dont certains ont été envoyés en bus à Washington pour la manifestation du 6 janvier 2021 qui a débouché sur l’invasion du Capitole.

Originaire de la banlieue de Chicago, Charlie Kirk a abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.

Il a rapidement été biberonné par de riches donateurs républicains, jusqu’à entrer dans le giron de la famille Trump. Pendant la campagne victorieuse de 2016, il sert d’assistant personnel au fils du milliardaire, Donald Trump Jr. Son éloquence lui a permis de devenir un commentateur régulier sur la chaîne conservatrice Fox News, puis de tenir un podcast quotidien très populaire.

En ligne, il alimente depuis des années la désinformation, sur l’élection de 2020 soi-disant « volée », ou le Covid-19.

Ses mensonges finissent parfois directement dans la bouche de l’ex-président. En 2018, il a faussement affirmé que certains manifestants scandaient « Nous voulons Trump » lors des rassemblements de « gilets jaunes » en France. Une fantaisie reprise par le milliardaire.

Leveur de fonds

Outre Turning Point USA, le polémiste s’est imposé comme un grand leveur de fonds. Il a fondé une entreprise de démarchage, Turning Point Action, qui a fait partie des principales organisations auxquelles Donald Trump a confié ses opérations de porte-à-porte en 2024.

Le groupe a récolté plus de 100 millions de dollars lors de la dernière présidentielle pour convaincre l’électorat conservateur de voter de manière anticipée dans les États clés. Un travail qui a nécessité quelques contorsions, pour faire oublier les théories complotistes alimentées par de nombreux républicains sur le vote par correspondance.

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En Inde, la bonne fortune américaine du mégatemple Hare Krishna

Le temple de l’Association internationale pour la conscience de Krishna, à Mayapur (Inde), le 4 août 2025. ARKO DATTO POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Posé sur les rives, à la confluence du Gange et du fleuve Jalangi, un bâtiment blanc de style occidental, gigantesque avec ses imposants dômes bleu et or, écrase de sa silhouette massive le paysage et la ville de Mayapur, au Bengale-Occidental. A 130 kilomètres de Calcutta, l’ancienne capitale du Raj britannique, au nord-est de l’Inde, est sorti de terre ce qui sera bientôt le plus grand monument religieux au monde. Un complexe, abritant un temple hindou et un planétarium védique, censé représenter la vision de l’Univers et du cosmos centrée sur Krishna telle que des textes anciens sanskrits l’auraient supposément décrite.

L’édifice appartient à l’Association internationale pour la conscience de Krishna (Iskcon), une organisation à la réputation quelque peu sulfureuse, connue dans le monde sous le nom de Hare Krishna et répertoriée comme une secte par la France depuis 1995.

Ses membres considèrent que Krishna n’est pas seulement une incarnation de Vishnou mais qu’il est un dieu unique, suprême, le créateur de tout. Une lecture très différente de l’hindouisme traditionnel, la religion dominante en Inde, sans dieu fondateur mais avec trois divinités principales, Brahma, Vishnou, Shiva et leurs multiples avatars.

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L’envolée des taux d’intérêt met les finances publiques sous pression

Un alignement symbolique : le rendement des emprunts d’Etat à dix ans français sur le marché secondaire de la dette, celui sur lequel les investisseurs achètent et revendent des titres après leur émission, s’est aligné mardi 9 septembre sur celui des obligations italiennes de même échéance, à 3,47 %. Parallèlement, l’écart de rendement, ou spread, entre les rendements à dix ans français et allemand remontait à plus de 80 points de base, au plus haut depuis janvier.

Les investisseurs réagissent ainsi à la démission annoncée de François Bayrou et aux interrogations sur sa succession et sur la composition du prochain gouvernement.

« Les marchés nous disent à la fois que l’incertitude politique française est intégrée et devrait persister jusqu’en 2027, mais aussi que la probabilité d’un front politique unifié est très faible, donc que la question des déficits n’est pas réglée et que les incertitudes risquent de freiner la croissance », résume Kevin Thozet, membre du comité d’investissement de la société française de gestion d’actifs Carmignac.

La prochaine échéance est fixée au 12 septembre, avec la décision de l’agence de notation Fitch, qui pourrait abaisser la note de la dette souveraine française. Mais une telle sanction serait en grande partie symbolique, les jugements de Fitch et de ses concurrentes, S&P et Moody’s, étant considérés par les investisseurs comme des évaluations a posteriori.

Lire aussi | En direct, chute du gouvernement Bayrou | Olivier Faure, Yaël Braun-Pivet : les réactions politiques, en attendant un nouveau premier ministre

Derrière les propos alarmistes de François Bayrou, qui, lors de sa conférence de presse du 25 septembre, déclarait que « notre pays est en danger parce que nous sommes au bord du surendettement », le financement de la dette tricolore n’est pas pour autant menacé : le 4 septembre, l’Agence France Trésor, qui gère la dette de l’Etat, a réussi à emprunter 11 milliards d’euros à des échéances allant de dix à trente ans. Elle a néanmoins dû accorder aux investisseurs des taux en nette hausse, de 3,57 % à dix ans, contre 3,17 % pour une opération comparable en juin.

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« Bloquons tout »: « Dès ce matin, ça a commencé par des blocages de lycées, dans les secteurs les plus bobos gauchisés de Paris », lance Jean-Philippe Tanguy, Député RN


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« A mon âge, mes parents étaient déjà propriétaires, moi j’arrive tout juste à épargner » : le nouveau déclassement des générations

CHARLES MONNIER

Lucie (les personnes citées par leur seul prénom ont requis l’anonymat) a connu une ascension sociale. A 33 ans, plus diplômée que ses parents – son père est titulaire d’un BEP, sa mère a arrêté l’école avant le brevet –, cette enseignante dans le secondaire à Tours gagne mieux sa vie qu’eux au même âge, avec un salaire d’environ 2 500 euros net par mois, heures supplémentaires comprises. Et pourtant. « Mon niveau de vie est bien inférieur », constate-t-elle au regard de son pouvoir d’achat réel, grevé par l’inflation et par le coût du logement, bien plus élevé qu’il y a quelques décennies. « A mon âge, mes parents étaient déjà propriétaires d’une maison, moi j’arrive tout juste à épargner », résume-t-elle.

La jeune femme loue un appartement de 40 mètres carrés à une heure de son lieu de travail, pour 600 euros mensuels. « Je voudrais bien bouger, mais je ne trouve quasi rien. Quant à l’achat, ce n’est pas la peine d’y penser, les conseillers bancaires me demandaient un apport de 30 000 euros », raconte Lucie, qui a aussi renoncé à acheter une voiture – trop chère en entretien et en carburant. Face à cela, elle se heurte à l’incompréhension de ses parents, assistante maternelle et ex-employé de banque, aujourd’hui âgés de 60 ans et 62 ans : « Ils raisonnent encore avec leurs référentiels de l’époque, quand les loyers n’étaient pas si élevés, et l’épargne correctement rémunérée. »

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