Quel est cet organisme de formation qui a permis à une enfant de 9 ans d’obtenir son bac ?

C’est une première en France: une fille de 9 ans a décroché son baccalauréat. Cet exploit serait le résultat d’une méthode d’apprentissage spécifique, la méthode Aleph, ventée par une entreprise comme « des études accélérées ».

Son âge interpelle et, pour cause, il n’a jamais été vu parmi les bacheliers français. En 2025, une fille de 9 ans a décroché son baccalauréat, spécialité mathématique et physique-chimie, au sein de l’académie de Paris, en candidate libre. Un exploit inédit, alors que le plus jeune bachelier de l’Hexagone était âgé de 11 ans et 11 mois en 1989.

L’enfant, originaire de l’île de Grenade, dans les Caraïbes, aurait suivi une formation avec l’organisme ISOSET, à l’origine spécialisé dans les métiers de l’informatique, qui vante sa technique d’apprentissage et espère la voir se généraliser.

Des diplômes record

Par le biais d’un communiqué publié sur son site, l’organisme ISOSET a relayé la nouvelle du diplôme obtenu par l’enfant, scolarisée dans une école internationale de Dubaï, qu’il suit depuis ses six ans. Le secret? La méthode Aleph, élaborée par ses soins, et qui aurait déjà fait ses preuves.

« Il s’agit de la même méthode qu’a suivie Hugo Sbai, qui a obtenu son bac à 12 ans en 2012, ainsi que deux autres étudiants qui ont obtenu leur bac à 12 et 14 ans en 2021 », affirme ISOSET.

L’organisme vante également son efficacité en affirmant qu’il aurait permis d’établir d’autres records avec notamment l’obtention d’un master à 14 ans et d’un doctorat à 17 ans.

Ses élèves seraient tous des personnes possédant un quotient intellectuel normal, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas catégorisées parmi les élèves « précoces ». C’était d’ailleurs une condition pour que l’enfant de 9 ans suive le programme, raconte Hugo Sbai à BFMTV: « Elle devait rester avec des enfants de son âge et être suivie par un pédopsychiatre ».

Un dispositif pour « apprendre des notions plus vite »

Chez ISOSET, c’est un apprentissage accéléré qui s’opère. Une technique destinée aux enfants de 2 à 15 ans qui consiste à « aborder certaines notions plus vite et d’éliminer des redondances dans les programmes scolaires », raconte Hugo Sbai. Un test de QI doit également être réalisé pour s’assurer que la personne est « normale ».

Le but étant de « montrer que n’importe qui peut apprendre des notions plus vite », affirme-t-il.

L’enfant de 9 ans était suivie par des professeurs particuliers qui observaient donc à quelle vitesse elle assimilait les notions et « pouvaient passer à la suivante sans se limiter à son âge ».

Isoset assure par ailleurs qu’en parallèle de son travail, les enfants qu’il accompagne « vivent leur âge comme tout enfant ». Le but de cette formation étant simplement de gagner des années en terminant leurs études plus tôt, ce qui ouvrirait la voie à divers avantages: « remédier aux enjeux liés à la retraite », « permettre aux jeunes qui souhaitent entreprendre de longues études de les achever à un âge raisonnable » et « alléger certains problèmes budgétaires de l’éducation nationale ».

Le service public national, qui proposerait donc des méthodes trop lentes pour ISOSET, observe de son côté les pratiques de cette entreprise avec un regard inquisiteur.

« C’est un dispositif très loin de l’intérêt de l’enfant », estime Sophie Vénétitay, professeure de SES et secrétaire générale adjointe du SNES-FSU à BFMTV. « L’objectif est d’aller plus vite, de gagner du temps, mais au détriment de l’élève », estime-t-elle, se questionnant par ailleurs sur « l’équilibre humain et sur la sociabilisation » de la fille de 9 ans fraîchement diplômée.

Une quête à la performance?

La méthode Aleph n’en est qu’à sa phase « expérimentale », précise l’organisme, qui ambitionne de « généraliser un âge d’obtention du bac autour de 15 ans ».

Si ISOSET se présente comme un acteur clé pour améliorer le système éducatif en France, les principaux acteurs de cette entité s’alarment et y voient une quête à la performance ou un coup de pub, ainsi qu’une méthode qui ne respecte pas le rythme d’apprentissage.

« Nous sommes face à des gens qui ne sont pas spécialistes de l’éducation » et qui « ne maîtrisent pas les enjeux d’une scolarité et d’une jeunesse réussie », assure Sophie Vénétitay.

Hugo Sbai, 25 ans, dont la famille a développé cette méthode, vante de son côté les mérites de la méthode Aleph. « C’est juste qu’il y a des notions qui sont abordées plus vite et des choses qui sont répétées moins souvent », dit-il à Franceinfo. Après deux masters obtenus à 16 ans, un doctorat à 17 ans puis un autre à 21 ans , il est devenu avocat.

En 2022, son frère, présenté comme le fondateur de cette technique d’apprentissage, avait pris la lumière dans le cadre d’une enquête révélée par le journal Libération sur le centre de formation « Village de l’Emploi » pour lequel il travaillait. Des étudiants avaient dénoncé des pratiques douteuses, à savoir des formations bâclées et la contraction de dettes pour les dissuader de partir.

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En direct, mouvement du 10 septembre : après la journée de mobilisation, des participants réfléchissent déjà aux prochaines actions

A Lille, « toutes les classes sociales étaient là, y compris les classes moyennes et les bobos »

Alexandre Humbert, musicien, ne suit normalement « pas beaucoup l’actualité » mais là, venir à la manifestation démarrant de la mairie de Lille, à 14 h 30 précises, a semblé une évidence, comme à son épouse, Camille. Les quarantenaires sont soulagés, ils le disent, de « se retrouver dans cette ambiance, celle de gauche ».

La foule se masse et grossit, bientôt il y aura plusieurs dizaines de milliers de manifestants le long d’un cortège qui dépasse le kilomètre à certains moments, long serpent où règne une ambiance bon enfant, avec drapeaux mélangés, groupes politiques d’extrême gauche, syndicats, planning familial, des jeunes, des vieux, des fanfares, quelques parents avec des enfants sur des vélos.

Les revendications tournent autour de la santé, de l’éducation, sur fond de défiance à l’égard du gouvernement. « Il y a une caste à part qui domine tout », dit Loup Blanc, animateur culturel et auteur. A côté de lui, Olivier Gillioz décortique le malaise au travail, l’érosion des revenus, la vie qui s’effrite. Les deux amis ne savent pas si « un mouvement [comme ça] venu de la base à une chance d’aboutir, mais puisque les autres plus encadrés de façon traditionnelle ne donnent rien… cherchons une voie transversale ».

Loup Blanc, 48 ans, et Olivier Gilloz, 56 ans, avant le départ de la manifestation à Lille, le 10 septembre 2025. AIMÉE THIRION POUR « LE MONDE »

Plus tard dans l’après-midi, alors que le long cortège a traversé Lille dans une ambiance de kermesse, des heurts éclatent à l’approche du théâtre de Sébastopol, rue de Solférino. Les forces de l’ordre nappent de gaz, le cortège hoquette, pleure, hurle, finit par passer néanmoins sous les canons à eau pour atteindre la place de la République où la dispersion va se faire de force.

Noria, habituée des manifestations, a parcouru le cortège en tous sens pour être certaine de voir sa taille, si longue, et sa diversité – « Toutes les classes sociales étaient là, y compris les classes moyennes et les bobos. » Elle sent dans l’air qui brûle autre chose que des gaz lacrymogènes : « Il y a quelque chose qui échappe à ce gouvernement… Il ne s’attendait pas à ce nombre, à cette mobilisation. Et on sent qu’il y a une faille, on sent qu’il y a une faiblesse. » Et de détailler les violences policières de la journée en concluant : « On est entrés dans une ère radicale de l’Etat. »

Jean-Philippe Rémy (envoyé spécial à Lille)

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« Une excellente motivation »: des soldats ukrainiens accumulent des points en tuant des soldats russes sur le front

Sur le front ukrainien, des pilotes de drone tentent de ne pas rater leur cible pour accumuler des points. Ils pourront ensuite les échanger contre du matériel militaire via un site dédié.

Quand la guerre s’inspire des jeux vidéos. Sur le front en Ukraine, les soldats de Kiev reçoivent des points à chaque fois qu’ils tuent des militaires russes. Ces points peuvent ensuite être employés pour leur permettre d’obtenir des drones. Un système censé maintenir l’engagement des troupes après plus de trois ans de guerre.

Non loin du front ukrainien, le soldat Roubik traque les moindres mouvements d’un soldat russe sur l’écran de contrôle de son drone. L’objectif: ne pas rater sa cible, car le tuer lui permettrait, à lui et à sa brigade, d’être récompensés.

« C’est une excellente motivation pour l’unité. Chacun s’investit et rivalise pour détruire avant tout des effectifs ennemis, car la brigade qui obtient le plus de points est la plus forte », explique Roubik.

« Des points pour chaque cible touchée »

Ce système, lancé en 2024, permet aux soldats ukrainiens d’accumuler des points sur le front selon le nombre d’attaques réussies, puis de les échanger contre de nouveaux drones sur le site internet Brave1, surnommé « le premier Amazon militaire du monde ».

« Nous attribuons un certain nombre de points pour chaque cible touchée, pour chaque char détruit ou endommagé, pour chaque fantassin russe tué ou blessé et pour chaque avion ou hélicoptère détruit. Cela s’apparente à un système de jetons ou de pièces », détaille Andriï Hrytseniouk, créateur du site.

Ukraine : la guerre des “drones kamikazes” – 17/10

Chaque brigade peut choisir librement ses armes et laisser des avis pour chacune sur la plateforme, à l’image de ce que l’on observe pour les jeux vidéo.

Une guerre « romantisée »?

La démarche suscite cependant des inquiétudes. « Vu de l’extérieur, avec toutes les horreurs liées à la guerre, on pourrait croire que c’est un jeu, que la guerre est un peu romantisée. Mais quand on est dedans depuis longtemps, moi je suis en service depuis 2022, on arrête de voir les choses comme ça », confie Lafayette, pilote de drone ukrainien.

Selon ses créateurs, ce système encourage une compétition saine entre les pilotes de drone. Des petits engins volants, souvent bon marché, devenus incontournable dans le cadre de cette guerre.

Clément Gauvin avec Mélanie Hennebique

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En direct, guerre en Ukraine : Varsovie n’a « aucun doute » sur l’origine non accidentelle de l’intrusion de drones en Pologne, malgré les démentis de Moscou

Après l’incursion de drones en Pologne, l’OTAN avertit la Russie et dénonce son « comportement dangereux »

L’OTAN a averti mercredi la Russie qu’elle défendrait « chaque centimètre » de son territoire après une incursion de drones dans le ciel polonais, jugée « dangereuse » et « irresponsable ».

Une « évaluation complète » est en cours, mais que cette incursion ait été « intentionnelle ou non, elle est absolument irresponsable, dangereuse », a affirmé mercredi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, devant la presse.

« Mon message à Poutine est clair : mettez fin à la guerre en Ukraine (…) cessez de violer notre espace aérien et sachez que nous sommes vigilants et que nous défendrons chaque centimètre du territoire de l’OTAN », a-t-il ajouté.

C’est « la première fois que des avions de l’OTAN ont affronté des menaces potentielles dans l’espace aérien allié », a commenté de son côté un porte-parole du Shape, le quartier général des forces de l’OTAN en Europe.

Des avions polonais et néerlandais, des F-35 et F-16 notamment, sont intervenus pour « affronter » cette incursion de drones dans le ciel polonais. Des batteries allemandes de Patriot, systèmes de défense antiaérienne de conception américaine, présentes en Pologne, ont également été activées, selon ce porte-parole. Un avion italien de surveillance aérienne est aussi entré en action, selon cette même source.

La séquence de la nuit dernière a prouvé l’efficacité des systèmes de défense de l’Alliance, a souligné Mark Rutte. Le commandant suprême des forces de l’OTAN en Europe, le général américain Alexus Grynkewich, a également jugé que l’Alliance avait réagi « rapidement et avec détermination à la situation ».

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G20 en 2026: Donald Trump annonce que le sommet se déroulera aux États-Unis, dans son golf à Miami


G20 en 2026: Donald Trump annonce que le sommet se déroulera aux États-Unis, dans son golf à Miami{if(tcData&&(tcData.eventStatus=== »tcloaded »||tcData.eventStatus=== »useractioncomplete »)){callback()}},[vendorId])}}))};]]>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0]&&document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1]){console.log(« first id existe »);user_fid=document.cookie.split( » « ).filter(elem=>elem.split(« = »)[0]== »firstid »)[0].split(« = »)[1].replace(« ; », » »)}}catch(e){console.error(« Error loading utiq: »,e)}var tc_vars={env_work: »prod »,site_name: »bfmtv_portail_responsive »,version_responsive:window.deviceName,verticale: »bfmtv »,marque: »bfmtv »,cookie_consent: »0″,amp: »0″,user_category: »Non connecté »,user_email: » »,user_email_hash: » »,user_id: » »,user_utiq_id_mobile:user_utiq_id_mobile,user_utiq_id_wifi:user_utiq_id_wifi,user_fid:user_fid,chapitre1: »international »,chapitre2: »amerique-nord »,categorie1: »amerique-nord »,chapitre3: »etats-unis »,categorie2: »etats-unis »,nbr_paragraphes:0,nbr_posts:0,nombre_mots:0,embeded_element:0,level2: »BFM Actu »,pagename: »video-g20-en-2026-donald-trump-annonce-que-le-sommet-se-deroulera-aux-etats-unis-dans-son-golf-a-miami_VN-202509060177″,titre_contenu: »video-g20-en-2026-donald-trump-annonce-que-le-sommet-se-deroulera-aux-etats-unis-dans-son-golf-a-miami_VN-202509060177″,type_page: »video »,id_contenu: »202509060177″,date_publication: »2025-09-06T11:05:50Z »,rub_secondaires: » »,source: »Brightcove »,URL_complet: »https://www.bfmtv.com/international/amerique-nord/etats-unis/video-g20-en-2026-donald-trump-annonce-que-le-sommet-se-deroulera-aux-etats-unis-dans-son-golf-a-miami_VN-202509060177.html »,type_embed: » ».split(« , »),flags: » »,flags: » ».split(« , »),date_modification: » »,application: »bfm_actu »,marque_web: »bfm_actu »};console.log(« tc vars pour le test tag imagino »,tc_vars);]]> appendScript(« /assets/v12/js/videoPlayer.58fcd86ceb48de54cbce.js »));]]>s());]]>{window.tagCoScriptLoaded=true};]]> appendScript(‘https://synchrobox.adswizz.com/register2.php’));]]> appendScript(‘https://delivery-cdn-cf.adswizz.com/adswizz/js/SynchroClient2.js’));]]>

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Après la chute du gouvernement Bayrou, le président de la République dans un champ de ruines

Parmi les expérimentions politiques hasardeuses tentées durant le second mandat d’Emmanuel Macron, le vote de confiance demandé lundi 8 septembre par François Bayrou sur la situation des finances publiques restera dans les annales. Renversé par ses opposants, allant de la gauche au Rassemblement national, qui ont totalisé 364 voix, le centriste est non seulement le premier chef de gouvernement de la Ve République à tomber dans le cadre de cette procédure, mais il laisse derrière lui un champ de ruines.

La maigre coalition qui le soutenait s’est rétrécie avec la défection d’une élue macroniste du Nord, Violette Spillebout, qui coprésidait la commission d’enquête sur les violences en milieu scolaire, et avec les divisions des députés du parti Les Républicains (LR). Vingt-sept d’entre eux ont voté pour la confiance, dont le chef du groupe, Laurent Wauquiez, mais 13 ont choisi de dire non et 9 se sont abstenus.

Si la question de la dette de la France avait été prise aussi au sérieux que François Bayrou le proclamait, alors elle n’aurait jamais dû prêter à un tel coup politique. Parce qu’il sentait que tout lui échappait, le président du MoDem a choisi de se préoccuper de sa personne : tomber à son heure et à ses conditions au terme d’un ultime plaidoyer axé sur la gravité de la situation. Le désastre qui en résulte est total. Au-delà du camouflet qu’il a subi, rien n’est réglé sur le fond et le président de République se retrouve dans une situation politique de plus en plus inextricable.

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Pour le camp présidentiel, qui rêvait, en 2017, de restructurer le champ politique en deux blocs, progressistes contre nationalistes, la séquence qui s’est ouverte en 2022, lors du second mandat d’Emmanuel Macron, ressemble davantage à la poursuite de la décomposition qui affecte depuis des années les partis de gouvernement. Les macronistes et leurs alliés se portent à peine mieux que le Parti socialiste et LR qu’ils prétendaient supplanter. A la perte de la majorité absolue en 2022 a succédé, deux ans plus tard, celle de la majorité tout court, au terme d’une dissolution, cet autre coup qui s’est avéré une faute politique, dont les effets se révèlent toujours plus délétères.

A l’Assemblée nationale après les résultats du vote de cofiance demandé par François Bayrou, le 8 septembre 2025. JULIEN MUGUET POUR « LE MONDE »

La France n’est pas le seul pays à devoir gérer la pression des extrêmes et l’émiettement des partis politiques. Mais la culture du compromis, largement développée chez ses voisins, reste à domestiquer et l’exécutif a largement sous-estimé dans ses tentatives d’approche la forte impopularité de la politique qu’il défend. Même s’ils se disent prêts à s’émanciper de La France insoumise, les socialistes étaient d’autant moins enclins à s’engager dans un pacte de non-censure que le plan de François Bayrou est considéré comme fondamentalement injuste par leurs électeurs.

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La situation de blocage dans laquelle s’est installé le pays est grave. Les politiques publiques sont à l’arrêt, la tension sociale s’accroît, le décalage s’accentue entre le rôle que veut jouer le président sur la scène mondiale et les moyens effectifs dont il dispose pour tenir ses engagements.

Au fond de cette impasse, le danger majeur qui menace notre pays, l’accès de l’extrême droite au pouvoir, ne cesse de grandir. Marine Le Pen accentue la pression sur Emmanuel Macron pour tenter d’obtenir une nouvelle dissolution qui, selon les sondages, tournerait à l’avantage de son parti. Ce péril pour notre République ne peut être circonscrit, à l’Assemblée, que par une entente, au minimum, entre les macronistes, les socialistes et LR. Avec sa sortie piteuse, François Bayrou n’a rien fait pour leur faciliter la tâche.

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Le Monde

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Le sabre de Dark Vador vendu aux enchères à Los Angeles pour 3,65 millions de dollars


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Népal : des manifestants incendient le Parlement malgré la démission du premier ministre

Le premier ministre du Népal, Khadga Prasad « KP » Sharma Oli, a annoncé sa démission, mardi 9 septembre, au lendemain de manifestations contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption, sévèrement réprimées par la police qui ont fait 19 morts et des centaines de blessés dans le pays. « J’ai démissionné ce jour de mes fonctions de premier ministre (…) afin que des mesures puissent être prises en vue d’une solution politique et d’une résolution de problèmes », a déclaré M. Oli, 73 ans, dans une lettre au président transmise à la presse.

Cela n’a cependant pas suffi à ramener le calme. « Des centaines de personnes ont investi l’enceinte du parlement et mis le feu au bâtiment principal », a rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) un porte-parole de l’institution. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent un épais panache de fumée enveloppant l’édifice, au cœur de la capitale Katmandou.

Malgré le couvre-feu instauré au début de la matinée, des groupes de jeunes manifestants sont descendus dans les rues de Katmandou et s’en sont pris toute la journée aux bâtiments publics et aux résidences de dirigeants politiques. Un groupe de protestataires a réussi à s’emparer des armes à feu de policiers chargés de protéger le complexe gouvernemental de Singha Durbar, a constaté un journaliste de l’AFP. Le domicile du premier ministre, âgé de 73 ans, a lui aussi été incendié, selon un photographe de l’AFP.

Mardi soir, dans un communiqué, le président Ram Chandra Poudel a exhorté « tout le monde, y compris les manifestants, à coopérer pour une résolution pacifique de la situation difficile du pays » et « lancé un appel à toutes les parties pour qu’elles fassent preuve de retenue (…) et qu’elles entament des négociations ».

Cet appel a été repris par l’Inde voisine, le premier ministre Narendra Modi déclarant que « la stabilité, la paix et la prospérité du Népal sont d’une importance capitale pour nous ».

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Les réseaux sociaux à nouveau opérationnels

Lundi, au soir d’une journée de violentes protestations, le chef du gouvernement avait ordonné le rétablissement des réseaux sociaux et l’ouverture d’une enquête « indépendante » sur les conditions dans lesquelles la police a ouvert le feu sur la foule. Se disant « profondément attristé » par ce qu’il a qualifié de « tragique incident », M. Oli a aussi annoncé mardi la tenue de discussions avec les partis politiques pour parvenir à « mettre un terme » aux violences. Trois de ses ministres ont déjà démissionné, dont celui de l’intérieur, ont rapporté les médias locaux.

Un manifestant devant un poste de police en feu, à Kathmandou, le 9 septembre 2025. NIRANJAN SHRESTHA/AP Des manifestants devant le complexe gouvernemental de Singha Durbar, à Kathmandou, le 9 septembre 2025. NIRANJAN SHRESTHA/AP

Dès mardi matin, la plupart des plateformes de réseaux sociaux étaient à nouveau opérationnelles, a constaté l’AFP. Le ministre de la communication, Prithvi Subba Gurung, a confirmé la levée du blocage. « Nous sommes prêts à discuter avec les protestataires », a-t-il assuré à l’AFP. La semaine dernière, son administration avait suspendu 26 plateformes, dont Facebook, YouTube, X et LinkedIn, qui ne s’étaient pas enregistrées auprès d’elle dans les délais, au grand dam de millions d’usagers.

Des manifestants devant le complexe gouvernemental de Singha Durbar, à Kathmandou, le 9 septembre 2025. NIRANJAN SHRESTHA/AP

Lundi matin, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans les rues de Katmandou et d’autres villes pour exiger le rétablissement de leur réseau favori et dénoncer le fléau de la corruption qui, selon eux, mine le petit pays himalayen. A Katmandou, la situation a dérapé lorsque les forces de l’ordre ont empêché le cortège de s’approcher du Parlement avec des gaz lacrymogènes, canons à eau, matraques, balles en caoutchouc et tirs à balles réelles, selon des journalistes de l’AFP et des témoins.

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Au moins 17 manifestants ont été tués et plus de 400 personnes, dont une centaine de policiers, blessées dans la capitale, selon un bilan du porte-parole de la police, Shekhar Khanal. Deux autres personnes ont été tuées lors d’une manifestation dans le district de Sunsari, dans l’est du Népal, ont rapporté les médias locaux.

Amnesty International a exigé une enquête « indépendante et impartiale » sur les circonstances de l’intervention de la police. La porte-parole du bureau des droits de l’homme des Nations unies, Ravina Shamdasani, a fait de même, se déclarant « choquée par les morts et les blessés ».

De son côté, Reporters sans frontières (RSF) a fait savoir que le siège d’un important groupe de presse, Kantipur, avait été incendié et a appelé les manifestants à « ne pas prendre pour cible les journalistes ».

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Des auteurs poursuivent Anthropic pour avoir alimenté son IA avec leurs livres, la start-up accepte de payer 1,5 milliard de dollars

La justice n’a pourtant pas jugé que l’utilisation de ces livres par la start-up d’intelligence artificielle Anthropic était illégale en soi. Seule leur récupération sur des librairies pirates en ligne était contesté par le juge.

La start-up américaine d’intelligence artificielle (IA) Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation d’auteurs, ayants droit et éditeurs qui poursuivaient l’entreprise pour avoir téléchargé illégalement des millions de livres, selon un document de justice publié vendredi.

Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, constitue une étape marquante dans le débat sur l’utilisation de données pour développer et entraîner les grands modèles d’IA générative.

« Cet accord historique est le plus élevé pour une affaire de droits d’auteur », a commenté auprès de l’AFP l’avocat des détenteurs de droits, Justin Nelson, du cabinet Susman Godfrey.

« C’est le premier de son genre dans l’ère de l’IA. »

1,5 milliard de dollars

Fin juin, le juge californien saisi du dossier avait néanmoins estimé que le fait d’alimenter un logiciel d’IA générative avec des oeuvres en théorie protégées par le droit d’auteur ne constituait pas une infraction.

Il avait seulement retenu contre Anthropic le téléchargement et le stockage de livres issus de librairies pirates en ligne, reconnaissant la société californienne coupable de ne pas avoir acheté ces ouvrages.

« Nous sommes en désaccord avec l’opinion du tribunal selon laquelle on peut séparer le téléchargement d’une oeuvre de son utilisation », a indiqué une porte-parole d’Anthropic. Mais « nous pensons que cet accord va nous permettre de nous concentrer sur notre mission essentielle, plutôt que sur un long contentieux », a-t-elle ajouté.

Le montant sur lequel se sont accordées les parties sera au minimum de 1,5 milliard de dollars et pourrait augmenter si la liste définitive des livres concernés, qui n’est pas encore arrêtée, dépassait 500.000, auquel cas Anthropic verserait 3.000 dollars de plus par ouvrage.

L’accord doit encore être homologué par le juge William Alsup. Une audience est prévue lundi au tribunal fédéral de San Francisco.

La notion de « fair use » ou d’utilisation équitable

Cette transaction permet à Anthropic d’éviter un procès, qui devait démarrer début décembre pour déterminer le montant des dommages et intérêts. La start-up risquait d’être condamnée à débourser une somme bien supérieure à celle décidée avec les détenteurs de droit, au point de mettre en péril son existence même.

L’accord « va assurer à chaque (plaignant) une indemnisation significative », a fait valoir Justin Nelson, « et il établit un précédent en matière de paiement des détenteurs de droits. »

De nombreux autres dossiers sont encore en cours devant des tribunaux américains, initiés par des écrivains, musiciens ou éditeurs de presse pour utilisation non autorisée de leur production.

Vendredi, deux écrivains ont lancé un recours, qu’ils souhaitent collectif, contre Apple, accusant le géant de la Silicon Valley d’avoir utilisé des oeuvres contenues dans des bibliothèques pirates pour entraîner les modèles d’IA intégrés dans ses appareils.

La plupart des grands acteurs de l’IA générative s’appuient sur la notion juridique d’utilisation équitable (« fair use » en anglais), susceptible de limiter l’application du droit de propriété intellectuelle.

« Du vol de contenu créatif »

Dans sa décision de juin, le juge Alsup avait estimé qu’en entraînant ses modèles d’IA, baptisés Claude, avec des milliers de livres, Anthropic s’inscrivait dans le cadre de l’utilisation équitable.

« Le principe juridique selon lequel le développement de l’IA sur des oeuvres protégées relève d’une utilisation équitable demeure intact », a souligné la porte-parole d’Anthropic. Cet accord « ne fait que régler un différend sur la façon dont certains documents ont été obtenus », a-t-elle poursuivi.

En juin, dans une autre affaire de ce type, concernant Meta, devant la même juridiction, un autre magistrat fédéral avait donné raison au géant des réseaux sociaux, mais tout en expliquant que les plaignants auraient pu soulever des arguments recevables.

Les créateurs de contenu, qu’il s’agisse de musique, de livres ou d’articles, s’inquiètent de voir la valeur marchande de leur travail s’effondrer avec l’émergence des interfaces d’IA générative.

« Nous espérons qu’il s’agisse du premier exemple d’une longue série de sociétés d’IA à qui on demande des comptes pour le vol de contenu créatif », a réagi l’organisation Human Artistry Campaign, qui milite pour un développement responsable de l’IA.

« Ce n’est qu’un début », a écrit l’association sur X, « mais il est marquant et historique. »

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Horoscope du 10-09-2025 : Gémeaux

Amour

Pour les Gémeaux, ce matin est marqué par des sentiments intenses liés à l’amour. Une réconciliation est possible si vous avez des sentiments non exprimés ou non résolus, car la situation va tourner en votre faveur. Néanmoins, gardez-vous d’être trop confiant, car rien n’est acquis encore.

Santé

Si vous avez des problèmes de sommeil, n’attendez plus pour en parler à un professionnel de la santé. Les Gémeaux sont sujets aux troubles de sommeil dans les périodes de stress. Pour garder votre énergie à son maximum, prenez soin de votre corps et de votre esprit en pratiquant des activités régulières et en prenant des moments de calme.

Travail

Ce jour vous pourriez voir votre projet prendre son essor, mais gardez les excès de confiance à l’œil. N’oubliez pas que tout ce qui brille n’est pas nécessairement d’or. Cependant, sachez que votre travail et vos idées ne passeront pas invisibles. Faites tout votre possible pour vous dépasser et vous montrez à vos pairs.