Tupperware France sort de procédure de sauvegarde et vise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires avant la fin de l’année

En sortant de la procédure de sauvegarde, Tupperware France va relancer ses activités et affiche un objectif ambitieux pour la fin de l’année.

Les « lunch box » sont de retour. Tupperware France, repris en mars par un entrepreneur qui espère relancer la marque dans cinq pays européens après la faillite aux États-Unis du célèbre fabricant de boîtes alimentaires, est sorti de sa procédure de sauvegarde, a annoncé l’entreprise mardi à l’AFP.

Après des années de difficultés financières, Tupperware, emblème de la vente à domicile, s’était déclaré en faillite en septembre 2024, fragilisé par la concurrence à bas prix et l’essor de la livraison de repas, victime également de la volonté des consommateurs de limiter leur consommation de plastique.

Un mois plus tard, Tupperware, créé en 1946, avait annoncé un accord avec ses créanciers, avec l’engagement de leur vendre la propriété intellectuelle « nécessaire à la création et à la commercialisation de la marque Tupperware », ainsi que la cession de certains actifs aux États-Unis et dans d’autres filiales étrangères.

Dans la foulée, la société Tupperware France, détenue à 99% par Tupperware Belgium, avait été placée en procédure de sauvegarde.

En mars, l’entrepreneur Cédric Meston, cofondateur de la marque de substituts végétaux à la viande HappyVore, avait annoncé racheter Tupperware France avec ses associés, dans l’espoir de la sortir rapidement de sa procédure de sauvegarde.

C’est désormais chose faite, selon un document judiciaire daté de fin juillet, consulté par l’AFP.

Relancer l’activité et élargir sa gamme

La société exploite désormais la marque sur « cinq marchés européens stratégiques »: la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Italie et la Pologne.

Elle entend toujours réaliser 100 millions de chiffre d’affaires d’ici la fin de l’année, alors que les ventes étaient encore à l’arrêt complet au premier trimestre.

Pour ce faire, elle compte se « reconnecter » avec son réseau de vendeurs indépendants qui a popularisé la marque et remobiliser rapidement plus de 20.000 conseillers en Europe, 2.500 en France.

Au-delà de ses célèbres contenants en plastique, l’entreprise veut mettre en avant d’autres produits, comme des boîtes refermables en inox ou en verre, des ustensiles de cuisine, des grands gobelets-gourdes isothermes ou encore des mini-hachoirs mécaniques.

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Dans son « schéma national des violences urbaines », la police confirme le recours au RAID

Lors des émeutes qui ont suivi la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle de police à Nanterre, à Lille, le 30 juin 2023. NACHO DOCE / REUTERS

Deux ans après les émeutes de l’été 2023, et vingt ans après celles de 2005, la police nationale se dote d’un « schéma national des violences urbaines »(SNVU). Ce « premier document cadre en la matière » a été diffusé dans le cadre d’une instruction commune du directeur général de la police nationale, Louis Laugier, et du préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, le 31 juillet.

Révélé par le quotidien L’Humanité jeudi 4 septembre, ce document interne présenté comme « un guide pratique de gestion opérationnelle des violences urbaines » « vise à répondre à la diversification et à l’intensification des violences urbaines ».Si un tel schéma existait déjà pour le maintien de l’ordre, adopté en 2020, restait à en créer un pour les « VU », selon l’acronyme consacré.

L’institution policière répond ainsi à un souhait formulé par le Sénat, dans les conclusions d’une mission d’information consacrée aux émeutes de l’été 2023. Les sénateurs y constataient qu’« aucune préparation en amont d’une réponse policière coordonnée et nationale spécifique au contexte émeutier n’avait été établie »,et appelaient notamment à « construire un schéma national de rétablissement et de maintien de l’ordre en contexte émeutier ».

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Arrêts de travail: ce médecin généraliste surveillé par l’Assurance maladie témoigne sur BFMTV


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Marineland d’Antibes : les dauphins pourraient être transférés à Beauval, avenir incertain pour les orques

Des grands dauphins se produisent au parc marin Marineland à Antibes, le 2 janvier 2025. MIGUEL MEDINA / AFP

Ce n’est pas encore l’épilogue du feuilleton concernant l’avenir des cétacés de l’ancien parc aquatique Marineland d’Antibes (Alpes-Maritimes), fermé depuis janvier 2025, mais cela s’apparente à une solution de la dernière chance. Pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent les mammifères (douze dauphins et deux orques) encore présents dans l’enceinte du parc, le gouvernement a annoncé, vendredi 5 septembre, un accord de principe pour créer un centre d’accueil pour dauphins issus de la captivité au zoo-parc de Beauval (Loir-et-Cher), dans l’attente de places dans un sanctuaire en mer.

Alors qu’aucun projet en milieu naturel n’est opérationnel à ce jour, une réunion conduite mercredi par l’ambassadrice chargée de l’environnement Barbara Pompili – qui avait initié en 2020 l’interdiction des spectacles de cétacés en France lorsqu’elle était ministre de la transition écologique –, avec des ONG et le zoo de Beauval (les représentants de Marineland n’y étaient pas présents), a conclu qu’une solution intermédiaire était nécessaire et possible avec le zoo de Beauval, sous réserve de sécuriser les financements nécessaires.

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« On a un taux de satisfaction de 4,37 sur 5 »: Transdev rejette les nombreuses critiques sur sa ligne de TER Marseille-Nice

Sur BFM Business, Laurent Senigout, directeur général adjoint en charge du ferroviaire et de l’urbain chez Transdev, souligne que les utilisateurs sont satisfaits de cette nouvelle offre qui remplace celle de SNCF Voyageurs depuis plus de deux mois.

Les débuts de Transdev dans le ferroviaire en France sont observés de près. Depuis le 29 juin dernier, l’opérateur fait rouler ses trains flambant neufs Zou en lieu et place de SNCF Voyageurs, suite à l’ouverture à la concurrence dans le rail. C’est une première sur une ligne de cette importance.

Avec la promesse de doubler le nombre d’allers-retours quotidiens sur la ligne (14 par jour) avec un taux de régularité de 97% (hors problèmes d’infrastructure), l’opérateur était attendu au tournant. Malgré tout, les premiers retours ont suscité une belle polémique.

Retards et pannes

Évidemment, il y a des trains en retard ou annulés, Transdev est soumis aux mêmes aléas réseau que SNCF Voyageurs avec une voie ancienne et fragile, notamment en période de canicule. Il n’est donc pas responsable de tous les retards mais il y a aussi les pannes matérielles, notamment avec le matériel loué venant compenser les retards de livraison des rames neuves.

Des critiques rejetées par l’opérateur et la région. Sur BFM Business, Laurent Senigout, directeur général adjoint en charge du ferroviaire et de l’urbain chez Transdev, souligne que le lancement se passe bien et que les utilisateurs sont satisfaits.

« Nous faisons un bilan très positif. Nous avons fait fait circuler près de 2.000 trains et nous avons transporté 850.000 personnes sur les deux premiers mois. »

Concernant les retards, le responsable souligne que « si on regarde les retards cause opérateurs (hors infrastructure donc, NDLR), ils sont très faibles ». Et de préciser: « notre taux de ponctualité à cinq minutes à l’arrivée est de 95,29% sur les deux premiers mois d’exploitation et il était en hausse sur le mois d’août à 97% », soit l’objectif fixé par la région.

« On est très regardé »

Pourquoi alors ce ressenti négatif sur les réseaux sociaux (qui s’appuie néanmoins sur des retards factuels)?

« On est la première ligne à être ouverte à la concurrence donc ça crée un trouble pour voir comment ça se passe et tout le monde est attentif à la qualité de service que va opérer Transdev donc on est très regardé », explique Laurent Senigout qui met en avant « un taux de satisfaction de 4,37/5 » suite à une enquête menée auprès de ses clients.

La région Sud est sur la même ligne: « L’objectif d’un train toutes les heures est respecté. Au 18 août 2025, le taux de suppression (cause exploitant) n’a été que de 0,25%, sur plus de 1.500 circulations. Pour l’usager, c’est globalement un train supprimé tous les trois jours en moyenne, avec un report possible une heure après. Le taux de régularité (cause opérateur) atteint 95,29% ».

L’amélioration de la régularité par rapport à SNCF Voyageurs est néanmoins contestée par les syndicats, notamment Sud Rail. L’organisation syndicale a adressé un courrier à Renaud Muselier, président de la région. « Lors de l’inauguration du train Transdev, vous avez affirmé à de très nombreuses reprises que l’arrivée de ce nouvel opérateur permettrait une amélioration majeure de la régularité, en passant selon vos chiffres de 80% à 97% », écrit Sur Rail.

« Pourtant ces chiffres ne parlent pas de la même chose, et vous le savez très bien. »

« En effet, lorsque l’on se tient à la régularité exploitation, c’est-à-dire uniquement imputable à l’opérateur ferroviaire, la SNCF affichait déjà un taux de régularité de 96% sur cette ligne. Donc une régularité de très bon niveau. Ce n’est qu’en rajoutant les causes liées aux réseaux, aux évènements externes ou autres opérateurs, que l’on descendait à 75%. »

D’ailleurs, selon nos informations, au mois de juillet après un mois d’exploitation, le taux de ponctualité toutes causes confondues de Transdev était de 74,84%.

Feu rouge grillé

Autre point épinglé par certains observateurs: une gestion hasardeuse des pannes ou encore des incidents graves, notamment un ou plusieurs « franchissements de carré », l’équivalent d’un passage de feu rouge strictement interdit.

Interrogé par nos confrères de La Provence Gwendal Gicquel, directeur général de Transdev Rail Sud reconnaît ces incidents. « Dans ces cas là, on applique les process de l’entreprise, on communique l’incident à l’EPSF, l’établissement public de sécurité ferroviaire, on récolte les informations, on détermine si ça justifie une suspension temporaire de l’attestation complémentaire du conducteur, le temps de bien comprendre ce qu’il s’est passé et de mettre en place les mesures correctives ».

Preuve d’une certaine gravité, l’EPSF confirme la remontée de ces incidents et indique qu’il va mener des contrôles (qui étaient de toutes manières programmés pour cet automne). Pour Laurent Cébulski, directeur général de l’établissement, « ce sont des événements bien sûr anormaux mais qui ne nécessitent pas des sanctions immédiates ». Par ailleurs, le BET-TT (Bureau enquête accidents transport terrestre) enquête bien sur ces accidents.

Transdev assure de son côté qu' »un plan de redressement » est en cours dans la formation des conducteurs dont l’inexpérience est épinglée. Preuve que tout n’est pas parfait.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business

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Julie Madon, sociologue : « Il y a beaucoup de bonnes raisons de réparer plutôt que d’acheter du neuf »

Chaque famille, en France, possède une centaine d’équipements électriques et électroniques par foyer, du four au téléphone en passant par l’imprimante. Cette abondance d’objets, vue autrefois comme un signe de réussite sociale, est désormais identifiée comme l’une des causes de la crise écologique. Comment faire durer les objets dans un monde qui encourage plutôt à jeter et à acheter du neuf ? Quelles sont les initiatives qui marchent pour encourager la réparation et la réutilisation ?

Julie Madon, sociologue et consultante, qui a publié Faire durer les objets (Presses de Sciences Po, 2024), apporte des réponses dans cet épisode du podcast « Chaleur humaine », diffusé le 24 décembre 2024. Vous pouvez retrouver ici tous les épisodes du podcast et vous inscrire à l’infolettre en cliquant ici.

En moyenne, on possède, en France, une centaine d’équipements électriques et électroniques par foyer, selon les chiffres de l’Ademe, l’Agence de la transition écologique. Comment cette abondance d’objets participe-t-elle à la crise écologique ?

Le poids de nos équipements domestiques s’élève, en moyenne, à 2,5 tonnes. Si on le rapporte aux matières premières mobilisées pour les fabriquer, il faut compter 45 tonnes de matière, donc 18 fois plus. En émissions carbone, ça équivaut à peu près à six allers-retours Paris-New York. Ce qu’il faut retenir, c’est que c’est la phase d’extraction de matière ainsi que la fabrication, et non l’usage des équipements, qui coûtent le plus cher à l’environnement. Dans le cas d’un ordinateur portable, 75 % des émissions de gaz à effet de serre sont dues à ces deux premières phases. C’est pour cette raison qu’il est important d’allonger la durée de vie d’un objet par l’entretien, la réparation et le réemploi. C’est ce qui permet d’amortir un peu cette phase de fabrication et donc de décaler la fabrication d’un autre produit neuf.

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Avec 381 milliards d’euros dépensés en 2025, l’Europe n’a jamais autant acheté d’armes (mais chaque Etat le fait dans son coin)

Le rapport annuel de l’Agence européenne de défense le confirme: les dépenses de défense ne cessent d’augmenter. En hausse continue depuis 2014, elles devraient atteindre un nouveau record en 2025.

C’est un nouveau record, qui est battu chaque année, depuis 10 ans. Les dépenses d’armement dans l’Union européenne vont atteindre les 381 milliards d’euros en 2025, a annoncé mardi l’Agence européenne de défense (EDA).

Elles avaient atteint 343 milliards d’euros l’an dernier, ce qui était déjà un niveau record par rapport à 2023, selon les derniers chiffres publiés par cette agence de l’Union européenne spécialisée dans les questions de défense.

« L’Europe consacre des sommes record pour sa défense, pour assurer la sécurité de nos citoyens, et nous ne nous arrêterons pas là », a déclaré la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas, qui préside l’EDA.

Et cette année, près de 130 milliards d’euros ont été consacrés à des investissements tels que de nouveaux armements. Les pays européens ont fortement augmenté leurs dépenses militaires depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, et celles-ci se sont encore accélérées après l’invasion de l’Ukraine lancée par le Kremlin en février 2022.

Quant aux dépenses de recherche et développement, elles ont atteint 13 milliards d’euros en 2025, un montant qui devrait atteindre 17 milliards en 2025, selon les projections de l’EDA.

Limiter la fragmentation

Le rapport pointe, une nouvelle fois, la fragmentation des dépenses, celles-ci étant du ressort des gouvernements des États membres, ce qui « limite les économies d’échelle », tout en affaiblissant « le pouvoir de négociation collective avec l’industrie, ce qui finit par augmenter les coûts unitaires. »

Cette fragmentation des achats se double d’une fragmentation des équipements, ce qui n’est pas sans poser des difficultés d’interopérabilité. C’est le cas dans tous les domaines, des chars aux sous-marins, en passant par les avions de transport.

Le rapport de l’EDA préconise ainsi « une planification et des achats en coopération » et un soutien au niveau de l’UE, ce qui pourrait « contribuer à résoudre ces problèmes et à réduire la fragmentation dans les années à venir ».

La hausse des dépenses va continuer

Les pays de l’Otan, dont 23 États de l’UE sont également membres, ont aussi décidé d’accroître encore leurs efforts, en consacrant au moins 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) à leur sécurité au cours des dix prochaines années, dont 3,5% pour des dépenses strictement militaires.

Le rapport de l’agence européenne prévient, les efforts doivent se poursuivre: « malgré la trajectoire positive des dépenses de défense (…), des investissements soutenus (…) ainsi que de nouvelles initiatives de collaboration, seront essentiels pour maintenir la supériorité technologique et garantir la viabilité à long terme et l’efficacité des dépenses de défense ».

Pour atteindre ce dernier objectif de 3,5%, « il faudra redoubler d’efforts et dépenser au total plus de 630 milliards d’euros par an » dans l’UE, a déclaré André Denk, directeur de l’EDA.

Parmi les mesures mises en place pour soutenir l’effort de défense, le plan « Readiness 2030 », lancé en mars dernier, dont l’ensemble des dispositifs permettraient de mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros pour des dépenses d’armement.

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Loto du patrimoine 2025 : 2 sites près de Lyon sélectionnés


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« Le néolibéralisme a favorisé la montée en puissance des valeurs réactionnaires »

Chaque semaine un peu plus, Donald Trump détricote ce qui fit la force et la singularité de la démocratie américaine depuis la seconde guerre mondiale. Il insulte ses alliés historiques – à commencer par les Européens – et tend les bras aux ennemis d’autrefois de son pays. Il piétine l’indépendance des institutions et lamine les contre-pouvoirs. En économie, il instrumentalise les échanges commerciaux pour racketter ses partenaires. Dans une confusion des genres aussi brutale qu’opportuniste, il se mêle de la vie des entreprises comme aucun de ses prédécesseurs n’avait osé le faire auparavant.

Le 22 août, il a ainsi annoncé que l’Etat américain allait détenir 10 % du capital du géant des microprocesseurs Intel, après être devenu le principal actionnaire de l’exploitant de terres rares MP Materials. Le 26 août, son secrétaire au commerce, Howard Lutnick, laissait entendre qu’il pourrait en faire de même avec certains groupes du secteur de la défense, et que le président américain ne se posait aucune limite en la matière. Certes, la graine germait depuis quelque temps, déployant déjà ses racines sous le mandat de Joe Biden. Mais, désormais, c’est une certitude : sous l’impulsion de Donald Trump, le régime politique et le capitalisme américains – les deux sont indissociables – sont en train de muter.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Donald Trump renforce l’intervention de l’Etat américain dans les entreprises

Dorit Geva, professeure de science politique à l’université de Vienne, spécialiste des droites radicales, qualifie ce moment de « post-néolibéral ». Pas au sens où le néolibéralisme serait enterré. Il est toujours vivant, explique-t-elle, mais il s’est reconfiguré, avec un retour de l’Etat, non pas pour renforcer la redistribution et les biens sociaux, mais pour servir une poigne autoritaire, porteuse de valeurs conservatrices et ethnonationalistes.

Populisme autoritaire

L’un des laboratoires de ce post-néolibéralisme, dont la cristallisation est aujourd’hui portée par l’extrême droite, est la Hongrie, que Dorit Geva a étudiée de près. Le régime de Victor Orban maintient une politique promarché, mais dans le cadre d’un projet autoritaire et xénophobe, dont les mesures de soutien à la consommation sont mâtinées de natalisme – avec, par exemple, des aides au logement conditionnées au nombre d’enfants.

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« Papamobile », « Les Boules de Noël », « 100 millions »… pourquoi les comédies avec Kad Merad ne font plus recette

Après le tollé de « Papamobile » et ses quelques 400 entrées dans une poignée de salles, et les déconvenues de ses derniers films, l’acteur peine à attirer les spectateurs en salles.

Il faut remonter à 2023 pour voir un film avec Kad Merad caracoler au sommet du box-office. Ce n’est pas si loin, direz-vous. Mais pour la star des Choristes ou de Bienvenue chez les Ch’tis, habituée aux grands succès populaires et au million d’entrées, c’est décevant. Loin de ses standards du moins. Simple hasard du calendrier ou signe d’un changement structurel de la demande?

Ces deux dernières années, l’acteur était à l’affiche de six longs-métrages, mais aucun n’a réussi à dépasser les 250.000 entrées. Le dernier en date, Papamobile de Sylvain Estibal sorti le 13 août, a été un vrai bide, avec 372 entrées depuis son démarrage selon son distributeur, The Jokers Films.

La comédie a même été la risée du web, The Jokers Films ayant décidé de limiter au maximum la casse en ne le programmant que dans sept salles. Une sortie, dite « technique », qui est néanmoins très rare pour un long-métrage de cette trempe, porté qui plus est par un célèbre acteur. Son producteur Jean Bréhat lui, l’a jugé « raté », tandis que Kad Merad a préféré garder le silence sur le sujet.

Déconvenues

Sans toutefois atteindre de tels planchers, les derniers films avec Kad Merad ont eux aussi peiné à remplir les salles. La comédie 100 millions! de Nath Dumont, avec Michèle Laroque, a plafonné à 173.000 entrées alors que la fiction avait été lancée en mars dernier sur plus de 400 copies, selon CBO.

Les Boules de Noël d’Alexandra Leclère, pourtant distribué par Sony en décembre dernier, n’a attiré que 160.000 spectateurs en salles, tandis quela comédie Le Larbin d’Alexandre Charlot et Franck Magnier, avec Clovis Cornillac et Isabelle Carré, n’en a conquis que 232.000 sur près de 500 copies en juillet 2024.

Et même quand Kad Merad s’éloigne du registre de la comédie française populaire, les entrées ne sont pas franchement au rendez-vous. Le Dernier souffle de Costa-Gavras, avec Denis Podalydès, et Finalement de Claude Lelouch, avec Elsa Zylberstein, Michel Boujenah, Sandrine Bonnaire et Barbara Pravi, respectivement sortis en février et en novembre dernier, ont stagné à quelque 132.000 entrées.

Pour Eric Marti, directeur général de Comscore Movies, ces récents résultats au box-office sont avant tout le reflet de phénomènes de carrière classiques, avec des effets d’emballement puis d’essouflement, des vogues puis des usures.

« Sur le même modèle que Franck Dubosc, Kad Merad s’essaie depuis peu à un nouveau registre, un peu plus dramatique, analyse-t-il. Mais ce n’est que très récemment, après plusieurs tentatives, que la star de Camping a renoué avec le succès dans ce nouveau répertoire, avec Un ours dans le Jura sorti au début de l’année. Ce sera sans doute pareil pour Kad Merad. »

Machine à entrées dans les années 2000

Le comédien âgé de 61 ans était pourtant une valeur sûre pour l’industrie du septième art hexagonal jusqu’à il y a quelques mois. Il est l’un de ces rares acteurs dont le seul nom suffit à monter un film et à attirer les spectateurs en salles. La Vie pour de vrai de Dany Boon a totalisé plus de 812.000 entrées en avril 2023 – au passage le pire démarrage en 17 ans pour un film de Dany Boon – et Le Doudou de Julien Hervé et Philippe Mechelen en a conquis 400.000 en 2018.

Et l’on ne compte plus ses longs-métrages qui, il y a quelques années encore, dépassaient sans peine le million de spectateurs, à l’instar d’Alibi.com de Philippe Lacheau (3,6 millions d’entrées en 2017), Bis de Dominique Farrugia (1,5 million d’entrées en 2015), Les Vacances du Petit Nicolas de Laurent Tirard (2,5 millions d’entrées en 2014), Supercondriaque de Dany Boon (5,3 millions d’entrées en 2014) ou Le Petit Nicolas de Laurent Tirard (5,7 millions d’entrées en 2009).

Sans parler, si l’on regarde encore davantage dans le rétroviseur, des phénoménales 20 millions d’entrées de Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon en 2008 (meilleur résultat pour un film tricolore au box-office national), ni des plus de 8 millions d’entrées des Choristes de Christophe Barratier en 2004.

Essoufflement

Eric Marti y voit là le signe de l’essoufflement d’un certain type de comédies françaises populaires: celles qui fonctionnent sur des formules déjà vues, avec un scénario déjà vu et des acteurs déjà vus.

« Depuis le Covid-19 et l’essor des plateformes, qui offrent une profusion de contenus à regarder, les pratiques des spectateurs ont changé, observe-t-il. Ils réfléchissent à deux fois avant d’acheter un ticket, ils ne vont pas au cinéma pour voir des choses qu’ils ont déjà vues. »

Les spectateurs privilégient donc, selon lui, les comédies qui étonnent, font un pas de côté, entremêlent différents registres, osent des sujets ou traitements plus dramatiques, comme en témoignent les récentes réussites d’Un p’tit truc en plus (11 millions d’entrées), Un ours dans le Jura (1,5 million d’entrées), Ma mère, Dieu, et Sylvie Vartan (1,5 million d’entrées), En fanfare (2,6 millions d’entrées) ou Vingt dieux (954.000 entrées).

« Ce ne sont plus les comédies pures qui cartonnent aujourd’hui, mais celles douces, authentiques, sincères, drôles », poursuit-il. Et de renchérir: « Même les Lacheau ou Les Tuche, qui avaient pris un temps la relève de Dany Boon, Kad Merad et Franck Dubosc, commencent à s’essouffler. » La mode, un éternel (re)commencement.

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