Bande de Gaza : 93 Palestiniens tués par l’armée israélienne en tentant de récupérer de l’aide humanitaire, selon la défense civile

Près d’un camp de personnes déplacées à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 19 juillet 2025. ABDEL KAREEM HANA / AP

La défense civile de Gaza a déclaré que les forces israéliennes avaient tiré, dimanche 20 juillet, sur des Palestiniens qui tentaient de récupérer de l’aide humanitaire dans le petit territoire, tuant au total 93 personnes.

Lire le reportage | Article réservé à nos abonnés Guerre à Gaza : l’armée israélienne interpellée sur sa faillite morale

L’ONU et des ONG font régulièrement état d’un risque de famine dans la bande de Gaza assiégé par Israël après plus de vingt et un mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) qu’au moins 93 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées à la suite de « tirs de l’occupation [Israël] sur des personnes attendant de l’aide au nord-ouest de la ville de Gaza », en différents points du territoire. Selon lui, 80 personnes ont notamment péri dans la zone de Zikim, au nord-ouest de la ville de Gaza, dans le nord de l’enclave.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’un de ses convois de 25 camions transportant de l’aide alimentaire était entré dimanche matin dans le nord de la bande de Gaza et avait « rencontré d’immenses foules de civils affamés qui [avaie]nt essuyé des tirs ». Le PAM a jugé « totalement inacceptable » toute violence contre des civils cherchant à obtenir de l’aide humanitaire.

Sollicitée par l’AFP, l’armée israélienne a évoqué des « tirs de sommation pour écarter une menace immédiate qui pesait sur elle », face à un regroupement de « milliers » de personnes. Elle a démenti le bilan de la défense civile.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Dans la bande de Gaza, un cran de plus vers une famine généralisée

« Les enfants s’endorment affamés »

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations des différentes parties.

« Des milliers de personnes désespérées étaient rassemblées pour obtenir de la farine », raconte Qassem Abou Khater, qui s’était rendu à une distribution d’aide. « Les chars [israéliens] tiraient de manière aléatoire sur nous », dit cet homme de 36 ans, qui affirme avoir vu « des dizaines de personnes » mourir devant lui. « La question était : est-ce que j’emporte un blessé pour le sauver, ou un sac de farine pour sauver ma famille ? Mon Dieu, à quoi nous en sommes réduits ! », se lamente-t-il.

La défense civile a en outre dit avoir constaté une augmentation du nombre de décès de nourrissons causés par « la faim et la malnutrition sévère », signalant au moins trois décès d’enfants au cours de la semaine dernière. « Nos enfants pleurent et crient pour avoir à manger. Ils s’endorment affamés », confie Ziad Mousleh, un père de famille de 45 ans qui explique ne plus trouver de quoi nourrir ses enfants.

Le visa d’un dirigeant d’une agence de l’ONU ne sera pas prolongé

Dans ce contexte, l’armée israélienne a annoncé étendre ses opérations à la région de Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, où elle a sommé la population d’évacuer. Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a exhorté les civils à « se diriger vers le sud ». « Ils nous ont lancé des tracts, et nous ne savons pas où nous allons », a déclaré à l’AFP un homme, Adi Abou Qinnas.

« L’ordre de déplacement massif émis par l’armée israélienne a porté un nouveau coup terrible aux lignes de vie déjà fragiles qui maintiennent les gens en vie dans la bande de Gaza », a déploré dans un communiqué le Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA). En près de vingt-deux mois de guerre, la majorité des plus de 2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois.

L’annonce israélienne a inquiété des familles d’otages retenus depuis le 7 octobre 2023, qui craignent que l’offensive israélienne ne mette en danger leurs proches.

De son côté, le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a annoncé avoir ordonné dimanche de ne pas prolonger le visa du directeur de l’OCHA, Jonathan Whittall. Ce dernier, qui réside à Jérusalem et se rend très fréquemment dans la bande de Gaza, a plusieurs fois dénoncé les conditions humanitaires dans le territoire palestinien assiégé. Il avait ainsi notamment estimé en avril que les habitants de Gaza y « meurent à petit feu ».

Gideon Saar a dénoncé sur X ce qu’il a qualifié de « comportement partial et hostile à l’égard d’Israël qui a déformé la réalité, présenté des rapports falsifiés, calomnié Israël, et même violé les propres règles de neutralité de l’ONU ».

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, Israël a rendu plus difficile l’obtention de visas pour les responsables d’agences des Nations unies y travaillant, notamment ceux de l’OCHA, de l’agence des droits de l’homme OHCHR et de l’agence d’aide aux Palestiniens de Gaza, l’Unrwa.

Le pape appelle à mettre fin à la « Barbarie »

Au Vatican, le pape Léon XIV a appelé à mettre fin immédiatement à la « barbarie » de la guerre à Gaza, quelques jours après une frappe israélienne meurtrière contre une église catholique dans le territoire palestinien.

« J’en appelle à la communauté internationale pour respecter le droit humanitaire et l’obligation de protéger les civils, ainsi que l’interdiction des punitions collectives, de l’usage de la force sans distinction et du déplacement forcé des populations », a-t-il ajouté. Le pape avait appelé, vendredi, à « redynamiser les négociations » indirectes en vue d’un cessez-le-feu, qui sont dans l’impasse.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Gaza, un tir israélien sur l’église catholique suscite l’indignation générale

L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1 219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58 895 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Le Monde avec AFP

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Le patron de Nvidia a étudié le génie électrique et l’informatique: aujourd’hui le milliardaire conseille aux jeunes d’étudier un tout autre domaine

A la tête de l’entreprise la plus valorisée au monde, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, livre une réflexion inédite sur son propre parcours. S’il avait 20 ans aujourd’hui, il ne se tournerait pas vers l’informatique mais vers la physique. Un choix éclairant sa vision du futur de l’intelligence artificielle.

Cofondateur de Nvidia en 1993, Jensen Huang est devenu l’un des visages les plus emblématiques de la tech mondiale. Sous sa direction, l’entreprise américaine s’est hissée au sommet, dépassant Microsoft et Apple pour devenir en juillet, la première capitalisation mondiale en franchissant les 4.000 milliards de dollars.

L’homme d’affaires qui détient 3,5% des parts de l’entreprises est désormais la 9ème fortune du monde avec un patrimoine estimé par le Bloomberg Billionaires Index à 151 milliards de dollars.

Et pourtant, malgré ce succès, le PDG n’hésite pas à remettre en question les fondements mêmes de sa formation initiale. Invité à s’exprimer sur les choix qu’il referait étant plus jeune, Jensen Huang en visite à Pékin cette semaine a déclaré à un journaliste de CNBC:

« Le jeune Jensen de 20 ans qui viendrait d’obtenir son diplôme aurait probablement choisi… davantage les sciences physiques que les sciences logicielles. »

Une prise de recul étonnante de la part d’un ingénieur en génie électrique diplômé de l’université d’Etat de l’Oregon, puis de Stanford: deux piliers de la formation informatique aux États-Unis.

Des sciences physiques au cœur de la prochaine révolution industrielle

Pourquoi un tel revirement de pensée ? Jensen Huang voit dans les sciences physiques (quantique, chimie, astronomie ou sciences de la Terre), la clé pour comprendre et construire le futur de l’IA qu’il nomme la « prochaine vague ».

Le fondateur de l’entreprise technologique parle alors d’ »IA physique », qui ne se contentera plus de comprendre des images ou des textes, mais qui devra manipuler le monde réel.

Cela exige ainsi une compréhension profonde des lois physiques :

« La prochaine vague exige que nous comprenions des choses telles que les lois de la physique, la friction, l’inertie, la cause et l’effet », insiste-t-il. 

Autrement dit, la robotique intelligente, alimentée par des systèmes d’IA avancés sera la prochaine étape pour la tech.   

A travers ce témoignage personnel, Jensen Huang envoie un signal clair aux jeunes générations: l’ingénierie logicielle ne suffit plus.

Son ambition est claire: remplacer la pénurie mondiale de main d’œuvre par une nouvelle main d’œuvre numérique, faite de robots autonomes, capables de construire, manipuler et produire.

Vers la construction d’usines

« Il faut donc espérer que dans les dix prochaines années, lorsque nous construirons cette nouvelle génération d’usines, elles seront hautement robotisées et nous aideront à faire face à la grave pénurie de main d’œuvre que nous connaissons dans le monde entier », a-t-il déclaré.

Dans cette logique, Nvidia n’est plus seulement un concepteur de cartes graphiques, mais un acteur central dans la construction d’une industrie robotisée, automatisée et intelligente.

Pour comprendre cette transition, Jenseng Huang remonte au début des années 2010 quand une nouvelle architecture de réseau neuronal a été imaginée.

« L’intelligence artificielle moderne est vraiment apparue il y a 12 à 14 ans, lorsque AlexNet a vu le jour et que la vision par ordinateur a fait sa grande percée », rappelle-t-il.

Ce modèle d’apprentissage a révolutionné la vision par ordinateur et ouvert la voie à l’essor de l’IA générative.

« Nous sommes maintenant dans cette ère appelée “Reasoning AI”… où l’IA peut comprendre, générer, [et] résoudre des problèmes et reconnaître des conditions que nous n’avons jamais vues auparavant », estime-t-il. Une intelligence capable de résoudre des problèmes inédits et de raisonner dans des environnements complexes. 

Une conviction forte forgée par l’expérience. C’est en 1993 que Jensen Huang cofondait Nvidia avec deux autres ingénieurs. Plus de 30 ans plus tard, le monde a beaucoup évolué et pour lui, la prochaine génération d’ingénieurs ne devra pas seulement savoir programmer, mais comprendre le monde réel pour en construire un nouveau. 

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Orages : neuf départements en vigilance orange


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Comment les patrons de la Silicon Valley se sont ralliés à Trump

Le protocole, supervisé par Donald Trump, a choisi tout exprès de les placer à cet endroit, juste sous un tableau représentant une capitulation historique : celle du général britannique John Burgoyne, en 1777, devant George Washington, le futur premier président des Etats-Unis auquel le président élu se compare parfois. Mais l’ont-ils seulement remarqué ? Pour l’heure, les grands patrons de la tech se soucient avant tout des caméras qui les filment, bien alignés, attendant le début de la cérémonie d’investiture, ce 20 janvier.

Le monde entier a vu la scène, sans en connaître les coulisses. Tous nos personnages y sont, cependant. Là, au cœur du Capitole, ce symbole de la démocratie américaine que les partisans de Trump avaient pris d’assaut le 6 janvier 2021, ou cachés dans les salons secondaires du pouvoir. Et c’est par là qu’il faut commencer pour mieux comprendre cette nouvelle nomenklatura devenue riche en moins d’un quart de siècle en pénétrant nos vies.

Avant même d’entrer sous la coupole, où le gratin des invités doit assister à la cérémonie, les premiers convives ont entendu cette cascade tonitruante qui permet souvent de repérer Jeff Bezos lorsqu’il arrive quelque part, encadré de ses assistants, maquilleur et gardes du corps.Au sein de l’empire qu’est devenue son entreprise Amazon, il est un dirigeant implacable et sec. Avec une « faible tolérance à la stupidité », disent ses cadres comme pour l’excuser.

A l’extérieur, il est tout le contraire : avenant, jovial, attentif aux autres, d’une grande souplesse politique. Une bonne nature, donc. Il y a peu,le milliardaire qui a révolutionné le commerce en ligne – et souvent le marché du travail – avec ses livraisons tous azimuts, passait encore pour un partisan convaincu des démocrates. Le Washington Post, prestigieux journal qu’il a racheté en 2013, avait d’ailleurs appelé à voter Hillary Clinton en 2016, puis pour Joe Biden en 2020. Mais les affaires sont les affaires.

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Municipales 2026: Michel Barnier assure n’avoir aucune ambition pour la mairie de Paris

L’ancien Premier ministre, Michel Barnier, a indiqué dans un courrier, ce vendredi 18 juillet, « n’avoir aucune ambition municipale » pour les élections de 2026.

Michel Barnier, candidat à la législative partielle dans la seconde circonscription de Paris, assure n’avoir « aucune ambition municipale » dans la capitale en 2026, dans un courrier adressé aux militants parisiens et publié sur X.

« Je n’ai aucune ambition municipale. Mon engagement est exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l’Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et constance », écrit-il. « Je souhaite exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé. »

Des tensions chez les LR

L’annonce, mardi, de la candidature de l’ex-Premier ministre dans la huppée deuxième circonscription de la capitale a déclenché la colère de Rachida Dati. La maire du 7e arrondissement, qui vise ouvertement l’Hôtel de ville, a fait savoir qu’elle envisageait aussi de se présenter à cette législative partielle.

Et certains dans l’entourage de la ministre de la Culture ont dit suspecter Michel Barnier de vouloir se présenter à sa place à Paris en 2026, au cas où elle serait « empêchée » après sa mise en examen dans une affaire de corruption avec l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn.

Cette bataille d’ambitions entre deux poids lourds des Républicains fait désordre dans un parti où les rivalités sont exacerbées entre le patron de LR Bruno Retailleau et celui du groupe à l’Assemblée, Laurent Wauquiez. Bruno Retailleau soutient clairement la candidature de Michel Barnier dans la deuxième circonscription de la capitale.

Laurent Wauquiez a lui voté la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon, Marseille (PLM) qui prévoit un suffrage plus direct pour l’élection du maire et pourrait avantager Rachida Dati dans sa course à la mairie de Paris. Les sénateurs du groupe LR, dont Bruno Retailleau a été le président, ont en revanche voté contre la PLM.

La commission nationale d’investiture des Républicains doit se prononcer le 28 juillet sur son candidat dans la deuxième circonscription. Cette législative partielle doit se tenir à la rentrée, au plus tard mi-octobre. Elle fait suite à l’invalidation par le Conseil constitutionnel, pour irrégularités dans ses comptes de campagne, de l’élection du député macroniste Jean Laussucq.

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Faut-il abandonner son appareil photo reflex et passer à l’hybride ?

Un reflex posé à côté d’un hybride. NICOLAS SIX/LE MONDE.FR

La migration a commencé, à pas forcés. Canon et Nikon ont annoncé en 2022 l’arrêt du développement de leurs appareils reflex, une technologie centenaire, pour se concentrer sur les appareils hybrides. Fini le viseur optique, qui disparaît, et avec lui, le jeu de miroirs acheminant l’image vers l’œil : le tout est remplacé par un viseur à écran numérique. Le changement n’est pas anodin, mais n’a pas empêché de nombreux pratiquants de sauter le pas. Le Monde en a interrogé une vingtaine, pour savoir ce qu’ils avaient gagné, ou perdu, dans la manœuvre.

Beaucoup, en particulier parmi les plus exigeants, constatent ainsi des progrès significatifs, à même de justifier l’investissement. Certes, la qualité d’image des appareils hybrides est à peine meilleure que celle de la toute dernière génération de reflex : « On est sur un palier, les améliorations sont marginales », confirme Pierre-Marie Salomez, rédacteur en chef du magazine Chasseur d’Images. Mais la qualité d’image ne fait pas tout.

L’autofocus, notamment, est crucial : ce système permet de choisir la zone dans laquelle l’image sera nette et celle qui restera floue. Or, depuis quelques années, l’autofocus fait moins d’erreurs sur hybride que sur reflex. Il s’y révèle aussi plus pratique : « On peut faire la mise au point sur la petite fleur tout en haut à gauche du cadre, et si un chien rentre dans l’image, ça ne bougera pas », explique Pierre-Marie Salomez. Ce qui simplifie non seulement la prise de photos, mais plus encore la capture vidéo, comme en témoigne Baptiste Babeau, un ingénieur de 30 ans, auteur de courts métrages : « Le passage à l’hybride m’a permis de bouger la caméra librement sans m’en soucier. »

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Immigration, retraites : l’offensive de Retailleau


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« Fito », le plus important narcotrafiquant d’Equateur extradé vers les Etats-Unis

Adolfo Macias, dit « Fito », le chef du groupe criminel Les Choneros, recapturé après son évasion d’une prison de Guayaquil en 2024. En Equateur, le 26 juin 2025. ARMÉE D’ÉQUATEUR/REUTERS

Le gouvernement équatorien a extradé, dimanche 20 juillet, vers les Etats-Unis Adolfo Macias, alias « Fito », le plus important trafiquant de drogue d’Equateur, arrêté fin juin après un an et demi de cavale, a annoncé l’autorité pénitentiaire.

Le baron de la drogue « a quitté le centre de privation de liberté La Roca », gardé par des policiers et des militaires, « dans le cadre d’un processus d’extradition », a déclaré l’autorité pénitentiaire (SNAI), dans un message envoyé aux journalistes.

Le parquet américain a accusé en avril « Fito » de trafic de cocaïne et d’armes. John Durham, procureur d’un tribunal de Brooklyn (New York), l’avait alors décrit comme « un leader impitoyable et un narcotrafiquant prolifique pour le compte d’une violente organisation criminelle transnationale ».

Selon un document publié dimanche par le ministère de la justice américain, le narcotrafiquant doit comparaître lundi devant un tribunal fédéral « sur la base d’un acte d’accusation complémentaire ».

Adolfo Macias s’était évadé en janvier 2024 du centre pénitentiaire de Guayaquil, dans le sud-ouest de l’Equateur, où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de réclusion pour crime organisé, trafic de drogue et meurtre. Il a accepté le 11 juillet d’être extradé vers les Etats-Unis.

Il devient ainsi le premier Equatorien à être extradé depuis le rétablissement en Equateur de cette procédure par référendum en 2024, une mesure défendue par le président équatorien, Daniel Noboa, dans sa lutte contre le crime organisé.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Equateur, Daniel Noboa réélu haut la main, l’opposition conteste les résultats

Chef du gang des Choneros

Chef d’un des principaux gangs du pays, les Choneros, qui règne notamment sur le trafic de cocaïne, « Fito » a été associé à l’assassinat en août 2023 de l’un des principaux candidats à l’élection présidentielle équatorienne, Fernando Villavicencio.

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Ancien chauffeur de taxi, il était devenu l’ennemi public numéro un en Equateur, les autorités le désignant comme un « criminel aux caractéristiques extrêmement dangereuses ».

Son évasion avait déclenché une vague de violences sans précédent dans le pays, faisant des dizaines de morts et générant des mutineries dans plusieurs prisons, des combats de rue déclenchés par les gangs et une prise d’otages sur un plateau de télévision. Daniel Noboa avait alors déclaré le pays en « conflit armé interne » et déployé l’armée pour tenter de neutraliser la vingtaine de groupes criminels impliqués.

Du fait de sa situation entre la Colombie et le Pérou – les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne – et de ses ports stratégiques sur le Pacifique, l’Equateur est devenu ces dernières années le théâtre de violents affrontements pour le contrôle des territoires destinés à l’acheminement de la cocaïne vers les Etats-Unis et l’Europe.

Le gang des Choneros a des liens avec le cartel de Sinaloa au Mexique, le Clan del Golfo en Colombie, plus grand exportateur de cocaïne au monde, et les mafias des Balkans, selon l’Observatoire équatorien du crime organisé.

Plus de 70 % de toute la cocaïne produite dans le monde transite désormais par les ports de l’Equateur. En 2024, le pays a saisi un record de 294 tonnes de drogues, principalement de la cocaïne.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Equateur gangrené par le trafic de « narcobananes »

Le Monde avec AFP

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À l’école 42, des sessions pour initier les femmes à la programmation

Une école d’informatique a mis en place une initiation d’une semaine à destination des femmes de tout âge. Un cadre serein pour ces étudiantes de quelques jours qui veulent découvrir la programmation web.

Comme un poisson dans l’eau. Chaque été, l’école 42 accueille plusieurs centaines de curieux du monde de l’informatique, venus se confronter à l’épreuve de la Piscine. Un évènement régulier pour l’établissement fondé par Xavier Niel qui a lieu cinq fois par an.

Les candidats se confrontent à des exercices d’informatique complexes pendant un mois, dans un climat d’entraide, mais aussi de compétition. Les meilleurs à l’issue de cette Piscine intégreront les cursus scolaires très prisés de l’école 42, dès sa prochaine rentrée.

Mais en parallèle de la Piscine traditionnelle, existe la Piscine Discovery. Une semaine d’apprentissage strictement réservée aux femmes qui sont tentées de découvrir l’informatique, le temps de 5 jours. Ici, la pression n’est pas la même puisque l’objectif, à terme, n’est pas d’intégrer l’école.

Dans les nouveaux locaux de l’école 42, un immense open space est dédié à cette formation. Lors de cette semaine intense, une centaine de femmes, de tout âge et de tout horizon, apprennent la programmation web. Shell, HTML ou CSS, cette expérience dense constitue une première approche de la manière dont est façonné Internet.

Un plongeon dans l’inconnu

Inesse, Asma et Saïna, elles, ont fait le grand plongeon. Ces trois étudiantes d’une vingtaine d’années n’étaient pourtant absolument pas familières avec le secteur du numérique. Après un Bac STMG, elles se sont orientées dans des études de communication ou d’économie et gestion avant que la programmation ne vienne piquer leur curiosité.

Qu’est-ce qui les a poussées à se lancer dans cette initiation? C’est par le biais de proches ou d’expériences personnelles que les jeunes femmes ont découvert l’informatique. « Mon frère faisait des études dans l’IA », explique par exemple Asma, à Tech&Co. Elle a alors commencé à prendre des cours sur OpenClassrooms, une formation à la programmation en ligne.

Saïna a de son côté commencé à s’intéresser au domaine après avoir programmé elle-même son portfolio dans le cadre de ses études. La Piscine Discovery, c’est Asma qui lui a suggéré d’y participer, ce qu’elle ne regrette pas.

Un peu plus loin dans la salle, Ivanne est concentrée sur ses lignes de code. L’ancienne institutrice a poussé les portes de l’école 42 avec le souhait de se reconvertir dans un métier technique, affirmant que dans cette branche, « l’informatique reste le plus abordable ». Avec cette première approche, la quarantenaire espère « gagner en technicité ».

Se former à la programmation lui ouvre l’opportunité d’exercer « un métier beaucoup plus calme » et « flexible ». Elle qui veut consacrer davantage de temps à ses enfants, le métier de professeure des écoles devenait trop chronophage et « très fatiguant nerveusement ». En s’investissant complètement dans cette nouvelle voie, elle voudrait, à terme, « travailler à son compte et créer des applications ».

Un milieu masculin

« Moi, je ne connaissais pas au lycée », affirme Asma en parlant de la programmation. Cette expérience de 5 jours change complètement le regard qu’avaient les jeunes femmes sur l’informatique.

« Milieu de mec », « pas fait pour les femmes », les à priori sont encore nombreux dans un secteur largement dominé par les hommes. « Ne va pas là-bas, il n’y a que des garçons! » Inesse affirme de son côté avoir été découragée par ses enseignants de seconde d’aller en STI2D (filière technologique où sont dispensés des cours d’informatique).

« Si je dis que je sais coder à un garçon, il va me dire ‘arrête de mentir!' », raconte Asma en rigolant . « Un peu comme quand une fille dit qu’elle joue aux jeux vidéo. »

Se retrouver entre femmes évite les clichés sexistes et instaure un climat de confiance. Comme beaucoup de volontaires qui participent à cette initiation, les trois étudiantes avaient « peur de subir des remarques » de la part d’hommes qui se sentiraient instinctivement plus qualifiés en informatique.

Inesse évoque même « une impression de gêner » lorsqu’elle se retrouve au milieu d’un groupe en majorité masculin. Le constat est partagé par Ivanne: « Ça fait peur d’entrer dans un milieu d’hommes », confie-t-elle.

En l’espace de quelques jours, cette formation aura suffi à convaincre les trois jeunes femmes de poursuivre dans le numérique. Deux d’entre elles envisagent même de « tenter la Piscine en septembre ». L’objectif sera ensuite de travailler dans la cybersécurité, dans l’intelligence artificielle ou de devenir développeuse.

« Plus de modèles féminins »

Ivanne, quant à elle, compte poursuivre dans le domaine et espère, un jour, créer ses propres pages web et applications. Elle rappelle la nécessité d’avoir des femmes dans le domaine, notamment pour éliminer tout biais dans le développement d’applications. « J’ai vu par exemple une appli pour le suivi des menstruations, je suis à peu près sûre que ce n’est pas un homme qui a développé ça », raconte la quarantenaire.

Elle insiste également sur la nécessité « d’avoir des modèles féminins« , souvent invisibilisées, au profit de leurs homologues masculins, très souvent médiatisés (et dont la figure de proue reste évidemment Elon Musk). « Les femmes dans la tech ne sont pas bruyantes, mais ce sont des têtes. »

Les Piscines Discorvery sont gratuites, et sont organisées lors des périodes de vacances scolaires. Les prochaines auront lieu les semaines du 13 et 20 octobre, et seront ouvertes à l’inscription aux plus de 16 ans dès la rentrée de septembre, sur le site de l’école 42.

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Dans les Hautes-Alpes, un couple de septuagénaires et leur fille retrouvés morts à leur domicile, tués par balles

Les corps d’un couple de septuagénaires et de leur fille, tués par balles, ont été découverts à leur domicile dans une commune des Hautes-Alpes, ont annoncé dimanche 20 juillet à l’Agence France-Presse la procureure de Gap et la gendarmerie.

Le couple « né dans les années 1950 et leur fille adulte » ont été retrouvés « morts par balle » en fin de journée à la Bâtie-Neuve, à 10 km de Gap, a précisé la procureure Marion Lozac’hmeur, confirmant une information de la chaîne locale BFM DICI.

Selon la gendarmerie, la fille du couple a une trentaine d’années. Les trois corps ont été retrouvés au domicile du couple. L’âge exact des trois membres de la famille n’a pas été précisé, ni si la fille résidait habituellement chez ses parents.

L’enquête a été confiée à la brigade de recherche de Gap

Les gendarmes ont été appelés par les pompiers vers 18 h 30, et les « constatations sont actuellement en cours, avec l’appui et le soutien de deux techniciens en investigation criminelle du groupement des Hautes-Alpes », a précisé, dans la soirée de dimanche, la gendarmerie.

« Aucune hypothèse n’est écartée à ce stade », a-t-elle ajouté. La brigade de recherche de Gap a été chargée de l’enquête.

Un médecin légiste venant de Grenoble est attendu sur place, selon la procureure, qui communiquera davantage « vraisemblablement » lundi « à la lumière des nouveaux éléments recueillis ».

La Bâtie-Neuve, 2 600 habitants, est située dans le sud des Hautes-Alpes, à proximité des stations de ski et du lac très touristique de Serre-Ponçon. La localité et ses hameaux s’étendent sur une vaste superficie à une altitude allant de 800 m à 2 400 m.

Le Monde avec AFP

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