Une personne est morte et six autres ont été blessées au cours des violents orages qui ont frappé l’est de la France dimanche 20 juillet, dans l’après-midi. Les intempéries ont également causé d’importants dégâts, alors que sept départements du Sud-Est restent en vigilance orange orages et huit en vigilance pluie-inondation jusqu’à lundi matin.
En Saône-et-Loire, où de nombreuses toitures ont été endommagées ou arrachées, une personne est morte après être « tombée de son échelle de 5 mètres » en intervenant sur son toit à Saint-Cyr, et une autre personne a été grièvement blessée en chutant de son toit à Devrouze, « en lien avec l’épisode orageux », ont précisé à l’Agence France-Presse (AFP) les pompiers, qui ont recensé 280 interventions sur le département.
En Savoie, deux personnes ont été grièvement blessées et trois plus légèrement par un arbre qui est tombé sur leur voiture sur une route départementale de la commune de Flumet dimanche soir, ont dit les pompiers à l’AFP. Les victimes, qui ont dû être désincarcérées du véhicule, ont été transportées à l’hôpital d’Albertville, ont-ils ajouté.
Des rafales jusqu’à 105 km/h dans le Jura
Dans le Jura, où les rafales de vent ont atteint jusqu’à 105 km/h localement, les orages ont nécessité 130 interventions des sapeurs-pompiers et 4 800 personnes étaient privées d’électricité, selon la préfecture.
Les interventions des pompiers, de la gendarmerie, des gestionnaires de voirie et du Conseil départemental « se poursuivent pour rétablir la circulation sur les routes » où des arbres sont tombés, a-t-elle encore précisé à 22 heures.
Sur les réseaux sociaux, des images montrent des vents violents, des chutes de grêle et des arbres couchés sur les routes dans les départements concernés. Dans l’Allier, de violentes rafales ont « tourbillonné » et endommagé ou arraché des toitures sur plusieurs communes, ont rapporté les pompiers à l’AFP.
Donald Trump, à la Maison Blanche, le 16 juillet 2025. EVAN VUCCI / AP
Des « idiots » qui « font le jeu des démocrates » : c’est ainsi que Donald Trump a qualifié, mercredi 16 juillet, ceux qui, dans son camp, critiquent la gestion par son administration du dossier Epstein, du nom de ce financier américain mort avant d’être jugé pour exploitation sexuelle de mineures.
Le président américain a tenté une nouvelle tactique pour contrer la polémique née d’un récent rapport publié par le ministère de la justice sur l’affaire Epstein. Une partie de sa base partisane lui reproche de manquer de transparence. « Tout ça est une vaste fumisterie, c’est orchestré par les démocrates. Et quelques républicains stupides et idiots tombent dans le panneau », a-t-il attaqué quand il a été interrogé sur l’affaire Epstein dans le bureau Ovale, où il recevait, mercredi, le prince héritier de Bahreïn.
Donald Trump fait face à la plus sérieuse division de son socle de fidèles partisans depuis son retour à la Maison Blanche, en janvier, sur fond de soupçons que son administration couvre des éléments du dossier de Jeffrey Epstein pour protéger de riches et puissantes personnalités.
La mort du financier américain, retrouvé pendu dans sa cellule à New York en 2019 – au cours du premier mandat de Donald Trump – avant d’être jugé, a alimenté nombre de théories complotistes. Une frange de la droite américaine soutient sans preuve qu’il aurait été assassiné pour empêcher des révélations impliquant des personnalités de premier plan. Des figures proches du mouvement « Make America Great Again » (MAGA) militent depuis des années pour la publication d’une supposée liste secrète de clients de Jeffrey Epstein. Ces soutiens trumpistes espéraient des réponses à leurs questions avec le retour au pouvoir du milliardaire, son administration s’étant engagée à « lever le voile » sur cette affaire « répugnante ».
Mais il y a une dizaine de jours, le ministère de la justice et la police fédérale, le FBI, ont établi dans un rapport commun qu’il n’existait pas de preuve de l’existence d’une telle liste ni d’un chantage envers certaines personnalités. Ils ont également écarté la thèse de l’assassinat de Jeffrey Epstein et ils ont confirmé son suicide. Ils ont enfin déclaré qu’ils ne communiqueraient pas d’informations supplémentaires sur l’enquête, compte tenu de ces éléments. Des annonces qui ont entraîné un déferlement de messages furieux venant de comptes « MAGA » sur les réseaux sociaux.
« Je ne veux plus de leur soutien »
Aux républicains qui remettent en cause la ligne de la Maison Blanche, Donald Trump a lancé, mercredi matin, sur sa plateforme Truth Social qu’ils étaient d’« anciens partisans qui ont tout gobé à ces conneries ». « Laissez ces mauviettes faire le jeu des démocrates (…) parce que je ne veux plus de leur soutien ! », a-t-il cinglé. « Ils sont stupides », a insisté le président républicain à la mi-journée, s’exprimant dans le bureau Ovale.
Puis il s’est lancé dans une énumération de ce qu’il considère comme ses réussites économiques et diplomatiques depuis six mois, et s’est plaint qu’au lieu de ça, les gens « parlent d’un type qui avait manifestement de très sérieux problèmes et qui est mort il y a trois ou quatre ans ». Désavoue-t-il ceux qu’il qualifie d’« anciens » partisans ? « Non, mais j’ai grandement perdu la foi en certaines personnes », a-t-il répondu.
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Avant sa victoire électorale, en novembre 2024, Donald Trump – une des célébrités qui ont été amies avec Epstein, mais qui nie s’être rendue dans sa résidence caribéenne des îles Vierges – avait assuré n’avoir « aucun problème » à ce que son dossier soit publié. Il a répété mercredi que sa ministre de la justice, Pam Bondi, pouvait en rendre public « tout ce qui est crédible ». Mais cela n’a pas fait taire la fronde de certains de ses proches alliés. « Je dis depuis longtemps qu’on devrait tout publier », a fait observer le sénateur républicain du Texas Ted Cruz.
« La question n’est pas Epstein ou la gauche. Il s’agit de crimes commis contre des enfants », a insisté l’ancien général Michael Flynn, ex-conseiller à la sécurité nationale sous le premier mandat de Donald Trump – qui avait démissionné pour avoir menti au FBI à propos de contacts avec la Russie – et adepte des théories complotistes.
La plage du Port-Vieux de Biarritz est toujours interdite à la baignade, ce samedi 19 juillet, en raison de la présence d’une micro-algue toxique dans l’eau.
La plage du Port-Vieux de Biarritz a été interdite à la baignade depuis ce jeudi en raison d’une forte concentration d’une micro-algue toxique, qui avait créé un vent de panique et la fermeture de plusieurs plages de la côte basque en 2021.
« Si la présence de la micro-algue ostreopsis était constatée depuis plusieurs jours mais à des niveaux modérés, son intensification soudaine a vraisemblablement été provoquée par le coup de houle survenu ce début de semaine », ont indiqué dans un communiqué l’Agence régionale de santé (ARS) et la Communauté d’agglomération Pays basque.
« Aucun signalement de cas grave n’a été remonté »
Plusieurs surfeurs et baigneurs notamment ont signalé aux autorités la survenue de symptômes spécifiques à la présence de cette micro-algue invisible à l’oeil nu, mais « aucun signalement de cas grave n’a été remonté », ont-ils précisé. La mairie de Biarritz a fait savoir jeudi sur son site que « la baignade et les activités nautiques seront interdites » à la plage du Port-Vieux, « en attendant de nouveaux prélèvements ».
En 2021, plusieurs centaines de signalements de symptômes grippaux, de rhinite ou d’irritation des voies respiratoires avaient alerté les élus locaux, contraints à fermer les plages de Biarritz, Bidart et Saint-Jean-de-Luz.
L’ostreopsis ovata, micro-algue toxique bien connue en Méditerranée depuis plusieurs années, est désormais implantée sur la côte basque, française comme espagnole. Sa présence est une conséquence directe du changement climatique et du réchauffement des océans, selon les scientifiques.
Un programme de recherche réunissant des scientifiques et des institutions des deux côtés de la frontière, au Pays basque, a été lancé en avril 2024. Développé pendant trois ans sur neuf sites littoraux, il est pensé pour aider les décideurs politiques à élaborer un protocole d’alerte, voire une nouvelle réglementation. Il n’existe pas à ce jour de seuil réglementaire pour cette micro-algue.
Marcel Ravin, chef du restaurant gastronomique Blue Bay, à Monaco, le 17 avril 2025. VINCENT WALKER
L’ancien trois étoiles Olivier Roellinger a une théorie séduisante. Il prétend que les cuisiniers déracinés comptent parmi les meilleurs, parce qu’ils mettent tout en œuvre pour retrouver les saveurs de leur enfance. On pense très fort à cette hypothèse quand Marcel Ravin nous fait la visite de ses terres d’adoption, à l’ombre du Monte-Carlo Bay, le palace qui dévoile ses hautes tours ocre sur la presqu’île du Larvotto, à Monaco. Le resort a conquis 4 hectares sur la mer, étalant son décor de péplum – colonnades, arcades… –, ses équipements de luxe – un faux lagon au fond couvert de vrai sable – et son restaurant gastronomique, le Blue Bay, pour grignoter un peu du cyan de la Méditerranée.
Marcel Ravin a grandi à plus de 7 000 kilomètres de là, face à d’autres nuances de bleu. Le chef de 54 ans puise toujours dans les saveurs et les parfums de son île d’origine, la Martinique, qu’il évoque dans un ouvrage assaisonné d’une pointe de nostalgie : D’un rocher à l’autre. Itinéraire d’un chef (La Martinière, 2012). Son monde d’alors est très loin de celui des palaces. Il s’enracine dans la terre battue d’une case de la commune du Diamant.
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Tout l’été, « Le Monde des livres » continue de vous recommander des lectures délectables, stimulantes, prenantes, pour ne pas laisser des livres précieux dans l’ombre avant la déferlante de la rentrée littéraire. Tels le dernier tome du Journal du grand dramaturge suédois Lars Noren, emporté par le Covid-19 en 2020 ; une passionnante anthologie de textes de consolation, écrits entre l’Antiquité et le XVIIe siècle ; le retour de l’Iguane, tueur insaisissable créé par l’auteur de thrillers italien Carlo Lucarelli ; ou l’hommage tendre et lucide que l’autrice d’origine iranienne Yassaman Montazami rend à sa mère avec son deuxième roman, Dans une autre vie.
JOURNAL. « Journal d’un écrivain 2019-2020 », de Lars Noren
Lars Noren tenait son journal depuis 1977. Il lui était aussi indispensable que de respirer. Le Covid-19 y a mis fin : Lars Noren en est mort le 26 janvier 2021. Il était l’auteur dramatique suédois le plus important depuis August Strindberg (1849-1912), et son nom avait circulé parmi les possibles lauréats du prix Nobel de littérature.
Pour Lars Noren, écrire chaque jour ou presque revient à laisser « comme une croix rouge sur les endroits où nous avons été assis, où nous serons assis ». Son journal compte plus de 6 000 pages, réparties en cinq tomes. Dans celui-ci, s’il n’en a pas fini avec les démons qui l’ont mené, jeune homme, à l’asile psychiatrique, il semble mieux se supporter. La vieillesse est à l’œuvre. Il a 75 ans, deux filles adultes et une de 10 ans. Avec l’écriture, elles sont sa raison de vivre et le deviennent plus encore quand le Covid-19 frappe l’Europe, fin février 2020.
Le journal entre alors dans un autre temps, celui de la paix fragile. Lars Noren note que sa capacité pulmonaire est réduite. Ses pas sont plus lents, mais il voyage loin, dans son fauteuil. Il vit seul, se garde de tomber amoureux, mais éprouve un très étrange amour pour F., une comédienne de la Comédie-Française, où sa pièce Poussière a été créée en 2018.
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L’homme, âgé de 61 ans, est entré dans la salle d’examen pendant un scanner alors qu’il portait à son cou une grande chaîne métallique. Il a alors été aspiré par la machine et n’a pas survécu à ses blessures.
Un sexagénaire est mort aux États-Unis, après avoir été aspiré par un appareil IRM le mercredi 16 juillet à New-York, rapporte le New York Times.
L’homme, âgé de 61 ans, est entré dans la salle d’examen pendant un scanner. « La victime portait une grande chaîne métallique autour du cou, ce qui l’a attiré dans la machine », a déclaré la police dans un communiqué. Grièvement blessé, il est mort jeudi.
Selon les autorités, la victime est entrée dans la salle d’examen sans autorisation, ne respectant pas les ordres en place. Un témoin a raconté aux forces de l’ordre que le sexagénaire s’était rendu dans la salle après avoir entendu un membre de sa famille, qui passait l’examen, crier. La victime a été grièvement blessée et prise en charge par les secours. Une enquête a été ouverte.
Déjà plusieurs accidents
Interrogé par le New-York Times, l’Institut d’imagerie médiale et de bio-ingénierie rappelle que la force magnétique d’une machine IRM est suffisamment puissante pour projeter un fauteuil roulant à travers une pièce.
« Parce qu’elle utilise un champ magnétique puissant, une IRM nécessite que le patient n’ait aucun objet métallique sur lui », rappelle par ailleurs le site Vidal.
En se présentant avec des bijoux, téléphones portables, clés, mais aussi des dispositifs médicaux implantables, les patients s’exposent à des accidents par projectiles, explique l’Institut national de recherche et de sécurité. En raison de l’aimant présent dans la machine, ces objets sont attirés dans l’appareil à grande vitesse.
Dans le monde, plusieurs accidents ont déjà eu lieu. En 2001, un enfant de six ans est mort après qu’une bouteille d’oxygène a été laissée accidentellement dans la salle d’IRM. En 2018, en Inde, un homme est mort après être entré dans la salle d’examen avec une bouteille d’oxygène en métal.