Pierre-Edouard Stérin entendu dans une nouvelle enquête judiciaire contre le RN à Marseille liée à des prêts de particuliers

Une nouvelle enquête vise le Rassemblement national à Marseille depuis 2021, sur des prêts de particuliers, révèle Le Monde. Le milliardaire Pierre-Edouard Stérin, proche de la mouvance catholique réactionnaire, fait partie des prêteurs et a été entendu en tant que suspect libre l’an dernier.

Un milliardaire au cœur d’une affaire politico-judiciaire? Une enquête préliminaire est ouverte depuis le 18 janvier 2021 et menée dans la plus grande discrétion par le parquet de Marseille. Elle porte sur les conditions dans lesquelles des prêts visant à financer des campagnes électorales de plusieurs candidats à des scrutins municipaux et régionaux ont été accordés, a appris BFMTV de source judiciaire, confirmant des informations du Monde.

L’identité d’un homme plane derrière ces prêts, a appris BFMTV de source proche de l’enquête, confirmant là encore les révélations du Monde. Il s’agit de Pierre-Edouard Stérin, milliardaire d’extrême droite et proche de la mouvance catholique réactionnaire.

L’homme a été entendu le 11 juin 2024 en tant que suspect libre par les enquêteurs dans ce dossier, aucune poursuite n’est engagée contre lui à ce stade dans cette procédure.

« Parfaite légalité »

Dans un communiqué de presse publié après la parution de l’article du Monde, Pierre-Édouard Stérin « déplore que des éléments couverts par le secret d’une enquête toujours en cours soient diffusés par un journaliste politique et s’interroge sur la légalité des pratiques ayant permis à ce dernier de les obtenir ».

Se disant « attaché à la démocratie », il « confirme avoir été librement entendu en juin 2024 dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par le parquet de Marseille. »

« Cette audition lui a permis de répondre aux interrogations des enquêteurs et de communiquer tous les éléments pertinents pour démontrer la parfaite légalité de son implication démocratique strictement personnelle », est-il ajouté, justifiant que le miliardaire « n’a jamais participé, directement ou indirectement, à un quelconque financement illégal de campagne » et que les prêts en question avaient été « effectués à titre personnel (…) et ont été déclarés. »

Plusieurs élections concernées

Le montant des prêts de particuliers sur lesquels portent ces investigations est de l’ordre de 1,8 million d’euros. Ces prêts ont financé plusieurs campagnes électorales majeures du RN: les élections municipales de 2020 pour Marseille, Nice et Lyon ainsi que les élections régionales de 2021 pour les régions PACA, Normandie, Occitanie, et Centre Val-de-Loire.

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Parmi les candidats qui ont bénéficié de ces prêts pour leurs campagnes figurent Stéphane Ravier, Philippe Vardon ou encore Thierry Mariani.

Cette enquête, distincte de l’information judiciaire menée à Paris et qui a conduit à des perquisitions hier, concerne pourtant des faits similaires.

L’enquête marseillaise a été étendue aux infractions de « blanchiment » et d' »exercice illégal de la profession de banquier ». Elle est menée par des policiers de la brigade de la criminalité financière de la police judiciaire de Marseille.

Alexandra Gonzalez et Vincent Vantighem

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Tour de France 2025 : Ben Healy s’impose en solitaire sur la sixième étape, Mathieu Van der Poel récupère le maillot jaune, entre Bayeux et Vire-Normandie

Bienvenue dans ce direct consacré à la sixième étape du Tour de France 2025, 112ᵉ édition de la Grande Boucle, qui relie Lille à Paris – après une édition 2024 ne s’étant pas achevée sur les Champs-Elysées, du fait des Jeux olympiques de Paris.

Quoi ? Une étape de 201,5 kilomètres, en forme de montagnes russes, qui verra les coureurs grimper six côtes – cinq de troisième catégorie, une de quatrième – tout au long de la journée. Il y en aura notamment trois dans les 50 derniers kilomètres de la course.

Où ? Entre Bayeux et Vire-Normandie (Calvados).

Quand ? Le départ réel de la course sera donné à 12 h 45.

Sur quelles chaînes ? France 2, France 3 et Eurosport 1.

Qui anime le live ? Deux Valentin – Baudry et Moinard – pour le prix d’un, cela permettra de se relayer dans le peloton du live

Ce dont on ne parlera pas ? Pourquoi un homme a plus tendance à croire qu’une femme qu’il peut faire atterrir un avion de ligne

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Nintendo Switch 2 abîmées par des agrafes: l’agrafeuse tueuse d’écran mise aux enchères pour… 109.000 dollars

Après l’affaire de l' »agrafeuse folle » qui a endommagé des écrans de Nintendo Switch, la chaîne de magasins spécialisée Gamestop a décidé de mettre celle-ci aux enchères pour une association. Et les montants s’envolent.

L’affaire avait fait grand bruit. Lors du lancement de la Nintendo Switch 2, des clients américains ayant précommandé la console chez Gamestop l’avaient reçue avec des dommages irréversibles sur l’écran. En cause: une agrafe qui servait à fixer un bon de commande sur le carton.

La chaîne de magasins spécialisés dans le jeu vidéo avait très rapidement décidé de procéder à un échange des consoles défectueuses. Mais le propriétaire de Micromania en France est même allé encore plus loin.

« L’agrafeuse folle » pour plus de 100.000 dollars

Quelques jours après cet incident, qui a nécessité le rapatriement de certains stocks de magasins vers les clients désoeuvrés, Gamestop a annoncé fièrement avoir retrouvé « l’agrafeuse folle » et a décidé de la mettre aux enchères.

La Switch 2 et l’agrafeuse folle de Gamestop © Gamestop/eBay

Objectif: lever des fonds pour l’association « Children’s Miracle Network Hospitals », qui permet de réaliser des voeux pour les enfants malades. Le résultat de la vente, en cours sur eBay jusqu’au mercredi 16 juillet, dépasse pour le moment toutes les attentes: l’enchère atteint actuellement les 109.000 dollars.

Pour ce prix, le gagnant pourra repartir avec la fameuse agrafeuse de couleur noire « qu’un employé de Gamestop, dans un moment d’excitation et d’enthousiasme maladroit, a utilisé pour agrafer le bon sur la boîte », mais aussi « la première Nintendo Switch 2 agrafée » (avec Mario Kart World), mais néanmoins réparée, ainsi que l’emballage d’origine marqué, sans oublier l’agrafe tueuse d’écran, cela va de soi.

« Bien que l’incident en lui-même ait été regrettable, nous espérons que son héritage servira une cause plus importante, » ajoute l’annonce.

Le tout disposera d’un certificat d’authenticité signé par Ryan Cohen, le patron de Gamestop. De quoi rendre l’objet particulièrement collector, expliquant la montée des enchères.

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Mayotte : le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour « refonder » l’archipel

Vue sur le bidonville de Kawéni, du quartier de Bandrajou, à Mayotte, le 19 décembre 2024. MORGAN FACHE/DIVERGENCE POUR « LE MONDE »

Sept mois après le passage dévastateur de Chido, le Parlement a définitivement adopté, jeudi 10 juillet, le projet de loi pour « refonder » Mayotte, département le plus pauvre de France confronté avant même le cyclone à d’immenses défis. Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d’aboutir. Il doit désormais être promulgué par le président de la République.

Ce texte constituera « une étape vers une meilleure protection des Mahorais, vers l’égalité réelle, vers un développement concret et puissant du territoire au service de la population », a salué le ministre des outre-mer, Manuel Valls.

Cette « loi-programme » décline notamment 4 milliards d’euros d’investissements publics sur six ans et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale, c’est-à-dire l’alignement des droits sociaux avec les montants de l’Hexagone, à l’horizon 2031. A Mayotte, 77 % de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas.

Dernier texte de loi à passer au Parlement avant la pause estivale, il vient clore une session parlementaire extraordinaire assez fructueuse pour le gouvernement, qui aura réussi à faire aboutir plusieurs textes malgré son absence de majorité à l’Assemblée nationale.

Lire le décryptage | Article réservé à nos abonnés Manuel Valls mis à l’épreuve sur les dossiers ultramarins

Lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal

Cette loi pour « refonder Mayotte », fruit d’un compromis entre députés et sénateurs, avait été validée mercredi par les députés, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l’extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué « une victoire politique ». Mais la gauche, à l’Assemblée comme au Sénat, s’est partagée entre opposition et abstention, mettant notamment en cause, par la voix de plusieurs parlementaires, « l’obsession » pour l’immigration du projet de loi.

Le texte s’attaque en effet à deux « fléaux », la lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal, « sans quoi » Mayotte risque d’être reconstruite sur du « sable », selon les mots de Manuel Valls. Il prévoit par exemple de durcir les conditions d’obtention d’un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles, alors qu’un tiers de l’habitat est informel. Une mesure permet par exemple de déroger à l’obligation d’une offre de relogement au moment d’une évacuation.

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Chido : six mois après le cyclone, le système de santé à Mayotte plus que jamais sous tension

« A Mayotte, le droit commun ne s’applique plus. C’est devenu un laboratoire sécuritaire où l’on teste des lois que l’on n’oserait jamais appliquer ailleurs en France », s’est indignée la sénatrice (Les Ecologiste) Antoinette Guhl.

Suppression du visa territorialisé

Le projet de loi prévoit en outre plusieurs mesures très attendues sur l’archipel. D’abord, la suppression d’ici à 2030 du visa territorialisé, qui empêche un détenteur d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone. Les Mahorais y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.

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Le recensement exhaustif de la population à Mayotte dès 2025 est aussi inscrit dans la loi. Depuis des années, les élus locaux affirment que la population est sous-estimée avec pour conséquence des collectivités moins bien dotées qu’elles ne devraient l’être et des services publics saturés.

Autre victoire pour les élus mahorais, la suppression de l’article facilitant les expropriations pour permettre la construction d’infrastructures dites essentielles. Cette mesure, ardemment défendue par le gouvernement et initialement votée par le Sénat, a provoqué une levée de boucliers sur l’archipel, les Mahorais s’inquiétant d’une mainmise de l’Etat sur le foncier.

Pour certains parlementaires, le texte passe aussi à côté de nombreux enjeux de développement, notamment sur l’eau, la transition écologique et la santé. La députée mahoraise Anchya Bamana (Rassemblement national) a par exemple rappelé que Mayotte vit toujours sous le régime des coupures d’eau, avant de lancer : « Comment justifier 1 milliard [d’euros] pour se baigner dans la Seine, mais rien pour répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable pour les Mahorais ? »

Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Loi Mayotte : la suppression du visa territorialisé électrise les débats à l’Assemblée nationale

Le Monde avec AFP

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Athlètes hyperandrogènes: Semenya salue un « résultat positif » mais « le combat n’est pas terminé »

La Cour europénne des droits de l’homme (CEDH) n’a pas entièrement tranché. Si elle a renconnu jeudi que Caster Semenya, empêchée à participer à certaines courses en raison de son taux de testostérone, n’avait pas eu droit à un procès équitable, elle ne s’est pas prononcée sur la question centrale du traitement hormonal qui lui est imposé.

La Sud-africaine Caster Semenya a salué jeudi « un résultat positif » dans la décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qui a reconnu qu’elle n’avait pas eu droit à un procès équitable mais n’a toutefois pas tranché la question centrale du traitement hormonal imposé à cette athlète hyperandrogène.

Si elle a condamné la Suisse pour violation du droit à un procès équitable, la Cour a en revanche déclaré irrecevables les griefs de Caster Semenya qui dénonçait des violations de ses droits au respect de la vie privée et à un recours effectif, et s’estimait victime de discrimination.

La Grande chambre de la Cour, sorte d’instance d’appel, estime en effet que l’athlète de 34 ans ne relevait pas de la juridiction de la Suisse en ce qui concerne ces griefs, s’écartant ainsi de l’arrêt de première instance rendu par la CEDH en 2023. La Sud-Africaine a néanmoins salué un « résultat positif », qui rappelle qu’il faut « protéger les athlètes ».

« Tant qu’il y a de l’injustice, nous nous battrons »

« Nous devons respecter les athlètes, nous devons faire passer leurs droits en premier », a déclaré la double championne olympique, aux côtés de son équipe juridique. « Le combat n’est pas terminé », « tant qu’il y a de l’injustice, nous nous battrons », a-t-elle aussi prévenu, ses avocats expliquant qu’ils allaient maintenant examiner les suites possibles.

Double championne olympique (2012, 2016) et triple championne du monde (2009, 2011, 2017), Caster Semenya produit naturellement beaucoup d’hormones mâles (androgènes), susceptibles d’accroître la masse musculaire et d’améliorer les performances.

Depuis 2018, World Athletics, la fédération internationale d’athlétisme, impose aux athlètes hyperandrogènes de faire baisser leur taux de testostérone par un traitement hormonal pour pouvoir participer aux compétitions internationales dans la catégorie féminine. Ce que refuse Caster Semenya, privée ainsi de s’aligner en compétition sur sa distance fétiche.

80.000 euros de frais et dépens

Dans son arrêt de Grande chambre, la CEDH a rappelé que le respect du droit à un procès équitable, protégé par la Convention européenne des droits de l’homme, « exigeait un examen particulièrement rigoureux de sa cause ». Or, la cour a estimé que cela n’a pas été le cas de l’examen opéré par le tribunal fédéral suisse saisi par Caster Semenya pour contester la sentence du Tribunal arbitral du sport (TAS). La Suisse doit verser à l’athlète 80.000 euros pour frais et dépens.

« Le jugement rendu aujourd’hui (jeudi) par la Cour confirme qu’à l’avenir, les athlètes et les sportifs ont droit à un examen rigoureux des affaires qui mettent en jeu leurs droits fondamentaux. Leur protection est essentielle. C’est un grand jour pour le sport et pour les athlètes du monde entier », a commenté Schona Jolly, avocate de la sud-Africaine.

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Ursula von der Leyen : le Parlement européen rejette la motion de censure portée par l’extrême droite

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prononce un discours lors d’une session plénière au Parlement européen, à Strasbourg, le 9 juillet 2025. JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

Le Parlement européen a largement rejeté, jeudi 10 juillet à Strasbourg, une motion de censure visant la présidente de la Commission. Issue de la droite, Ursula von der Leyen conserve le soutien de ses alliés sociaux-démocrates et centristes malgré les tensions en interne. Loin du minimum requis de 361 voix, la motion a été soutenue par 175 eurodéputés, surtout d’extrême droite, avec une douzaine de parlementaires de la gauche radicale.

Au sein de l’extrême droite, les Italiens du parti de Giorgia Meloni, plus conciliants avec Mme von der Leyen, n’ont pas pris part au scrutin. De l’autre côté, 360 eurodéputés – droite, centre, sociaux-démocrates et une partie des Verts – se sont opposés à la censure tandis que 18 parlementaires se sont abstenus.

Première force dans l’Hémicycle, la droite (PPE), dont Ursula von der Leyen est issue, a fait bloc autour de la présidente de la Commission. « Nous constituons le facteur de stabilité du projet européen. Nous avons donné à la Commission européenne la force dont elle a besoin en cette période de turbulences mondiales », a revendiqué le président du groupe, Manfred Weber.

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Critiques de la gauche et du centre

L’Hémicycle n’a pas fait le plein, signe du peu de suspense autour de cette initiative vouée à l’échec, mais aussi, peut-être, des crispations au sein du camp proeuropéen. Cette tentative de censure avait en effet donné lieu à un débat agité, lundi.

La dirigeante allemande n’avait pas échappé aux critiques de la gauche et du centre, qui lui reprochent sa gestion trop verticale et accusent le PPE de cultiver l’ambiguïté avec l’extrême droite pour mieux remettre en cause des lois environnementales.

Au centre, le groupe Renew a voté « contre cette motion. Mais notre soutien à Ursula von der Leyen n’est pas acquis ». « Nous demandons la reprise en main de sa famille politique pour cesser ses alliances avec l’extrême droite », a souligné la présidente du groupe, l’eurodéputée française Valérie Hayer.

C’est un eurodéputé roumain d’extrême droite, Gheorghe Piperea (ECR), qui avait lancé la motion de censure, pour fustiger notamment le manque de transparence de la cheffe de la Commission dans le « Pfizergate ». Mme von der Leyen n’a jamais rendu public un échange de SMS avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, pendant la pandémie du Covid-19, quand l’Union européenne négociait l’achat de vaccins auprès de ce laboratoire américain.

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Gheorghe Piperea avait plus largement reproché à la Commission « d’abuser de ses pouvoirs » et « d’ignorer le Parlement », mettant en cause une « concentration non démocratique des décisions entre les mains » de Mme von der Leyen.

Absent lors du débat lundi, le président du groupe d’extrême droite des Patriotes, Jordan Bardella, était présent lors du vote et a fait signe à ses troupes de soutenir la censure.

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Le Monde avec AFP

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Var: un feu de voiture brûle 200 m² de végétation à Fréjus avant d’être maîtrisé

Sur l’autoroute A8, dans la commune de Fréjus (Var), un véhicule a pris feu, déclenchant un incendie qui s’est propagé à environ 200 m² de végétation avant d’être maîtrisé. La circulation a été un temps coupée.

Un feu de voiture s’est propagé sur environ 200 m² de végétation à Fréjus (Var) ce jeudi 10 juillet vers 9h50 avant d’être maîtrisé apprend BFM Toulon Var, auprès des pompiers du département.

L’incendie s’est produit précisément sur l’autoroute A8, dans le sens Nice (Alpes-Martimes) vers Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). 19 sapeurs-pompiers, appuyés par les forces de l’ordre, sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et limiter sa propagation, ont indiqué les secours.

Moyens importants déployés sur l’autoroute

Lors de l’intervention, les pompiers ont ainsi mobilisé quatre engins de lutte contre l’incendie, deux hélicoptères bombardiers d’eau, ainsi que deux véhicules de commandement.

La circulation a dû être coupée temporairement durant l’opération et est de nouveau fluide selon le compte X de l’autoroute A8.

Aucun largage d’eau par hélicoptère bombardier n’a finalement été nécessaire, précisent les pompiers.

Manon Aversa avec Alexandre Simoes

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