Horoscope du 15-06-2025 : Bélier

### Amour

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### Santé

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### Travail

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Alex Padilla, sénateur démocrate, menotté après avoir été expulsé d’une conférence de presse d’une ministre de Donald Trump à Los Angeles

Alex Padilla (au centre), sénateur démocrate de Californie, exclu d’une conférence de presse de Kristi Noem, à Los Angeles, le 12 juin 2025. AUDE GUERRUCCI/REUTERS

Les images font le tour des chaînes de télévision américaines. Le sénateur démocrate de Californie, Alex Padilla, a été exclu manu militari, jeudi 12 juin, d’une conférence de presse d’une ministre de Donald Trump à Los Angeles, alors qu’il tentait de l’interpeller.

« Je suis le sénateur Alex Padilla. J’ai des questions pour la secrétaire » à la sécurité intérieure, a-t-il lancé, alors que Kristi Noem prenait la parole pour défendre les arrestations massives d’immigrés en situation irrégulière, à l’origine d’un mouvement de protestation à Los Angeles et dans de nombreuses villes des Etats-Unis.

Le sénateur est alors poussé hors de la pièce par des hommes auxquels il tente de résister. Il « a été écarté par la force par des agents fédéraux, plaqué au sol et menotté », ont déclaré ses services, dans un communiqué.

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« C’est ainsi que cette administration répond à un sénateur »

Après sa sortie, M. Padilla s’est exprimé devant des journalistes. Il a déclaré avoir été renvoyé alors qu’il exigeait des réponses sur les « mesures de plus en plus extrêmes de l’administration Trump en matière d’immigration », et qu’il avait donc assisté à la conférence de Mme Noem pour obtenir plus d’informations.

« Si c’est ainsi que cette administration répond à un sénateur qui lui pose une question… je ne peux qu’imaginer ce qu’ils font aux ouvriers agricoles, aux cuisiniers, aux journaliers dans toute la communauté de Los Angeles, dans toute la Californie et dans tout le pays », a-t-il ajouté.

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De son côté, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a affirmé sur X que « le sénateur Padilla devrait avoir honte de son comportement puéril ».

« Le sénateur Padilla a choisi de faire du théâtre politique irrespectueux et a interrompu une conférence de presse en direct sans se présenter », a déclaré, également, sur X, Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la sécurité intérieure, alors que, sur les vidéos, le démocrate décline plusieurs fois son identité. M. Padilla « s’est vu dire de reculer et n’a pas suivi les ordres répétés des agents », a-t-elle ajouté, assurant que la police « pensait qu’il était un assaillant et a agi en conséquence ».

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M. Padilla et Mme Noem ont ensuite échangé pendant un quart d’heure, a ajouté Tricia McLaughlin.

Alex Padilla (à droite), sénateur démocrate de Californie, exclu d’une conférence de presse de Kristi Noem, à Los Angeles, le 12 juin 2025. ETIENNE LAURENT/AP

« Indigne d’un sénateur américain »

Les images de l’interpellation du sénateur, un poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, ont immédiatement provoqué l’indignation des démocrates, en pleines tensions autour de l’intervention de Donald Trump contre les manifestations à Los Angeles. « C’est choquant, dictatorial et honteux », a déclaré Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie, qui s’affirme comme figure centrale de l’opposition au président républicain.

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Cela « a des relents de totalitarisme », a tancé le chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer, demandant, depuis l’hémicycle de Washington, « une enquête complète » sur l’incident.

Au Congrès, une dizaine de parlementaires d’origine hispanique sont allés dans les bureaux du chef de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, pour lui demander de défendre leur collègue et « l’institution du Congrès, contre-pouvoir démocratique ».

« Il y a une campagne d’intimidation pour essayer de réduire au silence l’opposition », a affirmé l’élu démocrate de New York Adriano Espaillat.

« Un membre du Congrès en exercice ne devrait pas agir ainsi », a répondu, de son côté, Mike Johnson, un allié de Donald Trump, devant les journalistes. « C’est indigne d’un membre du Congrès. C’est indigne d’un sénateur américain », a-t-il ajouté.

Alex Padilla est devenu, en 2021, le premier sénateur latino-américain de l’Etat de Californie, lorsqu’il a été choisi par Gavin Newsom pour occuper le siège de Kamala Harris, devenue vice-présidente de Joe Biden. Cette dernière a réagi, jeudi, sur les réseaux sociaux en écrivant que son successeur, élu ensuite au Sénat en 2022, « représentait les millions de Californiens qui exigent des réponses aux actions de cette administration en Californie du Sud ». Elle a qualifié son expulsion musclée d’« abus de pouvoir honteux et stupéfiant ».

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Le Monde avec AP et AFP

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Trooping the Colour: les images de la famille royale britannique au balcon de Buckingham

Comme le veut la tradition, la famille royale a clôturé ces festivités annuelles en assistant à la parade aérienne depuis le balcon. Sans surprise, quelques membres de la couronne étaient absents.

Chaque année, l’image est scrutée par tous les admirateurs de la famille royale britannique. Ce samedi 14 juin à la mi-journée, à l’issue des célébrations de Trooping the Colour, les figures phares de la couronne se sont présentées au balcon de Buckingham pour saluer la foule et assister à la parade aérienne.

Organisée tous les ans en juin, cette cérémonie marque publiquement l’anniversaire du monarque britannique, quelle que soit sa date de naissance. Ainsi Charles III, le souverain actuel, aura 77 ans le 14 novembre prochain.

Une parade militaire s’est d’abord tenue aux abords de Buckingham, au cours de laquelle Charles et son épouse Camilla, le prince Edward et la princesse Anne, ainsi que la très populaire princesse Kate et son mari le prince William sont apparus en carrosse ou à cheval.

En fin de cérémonie, vers 14 heures (heure française), la famille royale s’est présentée au balcon de Buckingham pour assister à la parade aérienne, qui vient chaque année clore les festivités.

Famille élargie

Le roi Charles, toujours soigné pour un cancer dont la nature n’a pas été dévoilée, est apparu entouré de son épouse Camilla à sa droite et de son fils aîné, le prince William, à sa gauche. Aux côtés de William se tenait Kate Middleton, en rémission d’un cancer, et leurs trois enfants, le prince George (11 ans), la princesse Charlotte (10 ans) et le prince Louis (7 ans).

Étaient également présents le frère et la soeur du roi, le prince Edward et la princesse Anne, et leurs époux respectifs: Sophie, la duchesse d’Édimbourg, et le vice-amiral Timothy Laurence. Au blacon se tenaient également leurs cousins, le prince Edward duc de kent, le prince Richard duc de Gloucester et son épouse, Birgitte, duchesse de Gloucester.

Persona non grata

À noter, deux absences. Celle du prince Andrew, tout d’abord: le frère du roi a été banni de toute apparition publique officielle et privé de ses titres militaires début 2022 après la plainte en 2021 d’une Américaine de 38 ans, Virginia Giuffre, une ancienne victime du multimillionnaire américain Jeffrey Epstein qui l’accusait de violences sexuelles quand elle avait 17 ans. Si le prince a pu éviter un procès en concluant un arrangement financier avec la plaignante – il lui a versé 12 millions de dollars, selon la presse britannique – il est désormais condamné à faire profil bas jusqu’à la fin de sa vie. Virginia Giuffre a mis fin à ses jours en avril dernier, à l’âge de 41 ans.

Autre membre de la famille royale devenu persona non grata: le prince Harry, frère cadet de William, qui a abandonné son rôle dans la famille royale en 2020 pour s’installer avec son épouse Meghan Markle à Los Angeles, où ils élèvent leurs deux enfants. Depuis leur départ fracassant, ils ont multiplié les déclarations embarrassantes pour la couronne, notamment dans une interview pour Oprah Winfrey, une série documentaire sur Netflix et une autobiographie du prince, Le Suppléant.

Plusieurs des membres de la famille royale ont participé à Trooping the Colour en arborant un brassard noir, dont le roi. Un hommage aux victimes du crash d’un avion d’Air India, jeudi en Inde, qui a fait 279 morts selon un bilan provisoire, dont 52 Britanniques. Une minute de silence a été observée.

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Au Brésil, la vague évangélique perd en puissance

LETTRE DE RIO DE JANEIRO

La « Marche pour Jésus », considérée comme le plus grand événement de l’Eglise évangélique en Amérique latine, à Rio de Janeiro, le 24 mai 2025. LUCAS LANDAU/REUTERS

On disait leur croissance irrésistible, exponentielle, inexorable… Et pourtant : le développement des évangéliques au Brésil s’avère bien moins fulgurant que prévu. Selon le recensement effectué en 2022 par l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), dont les résultats ont été rendus publics le 6 juin, ces derniers représentent 26,9 % de la population, soit un niveau bien inférieur à celui anticipé par les spécialistes.

Certes, les évangéliques ont gagné 5,2 points en douze ans et rassemblent aujourd’hui 47,4 millions de fidèles, tandis que l’Eglise catholique ne regroupe plus que 56,7 % de la population (100,2 millions de personnes), contre 65,1 % en 2010. Mais ces chiffres restent loin des prévisions des experts et des médias, qui annonçaient que plus d’un tiers des Brésiliens s’étaient déjà convertis au protestantisme.

L’Amazonie demeure le terreau le plus fertile pour les pentecôtistes. Quatre des cinq Etats affichant la plus forte proportion d’évangéliques s’y trouvent, tel l’Acre, premier au classement, où ces derniers (44,4 %) devancent désormais les adeptes de l’Eglise de Rome (38,9 %). A l’opposé, le Nordeste reste le bastion du catholicisme, avec en tête le Piaui, où 77,4 % de la population se réclame de cette confession, contre 15,6 % d’évangéliques.

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